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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Titre de l'album : Coubertin, entre ombre et lumière Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Didier Pagot Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant. Critique : Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/coubertin-entre-ombre-et-lumiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉
  3. Kevin Nivek

    Star naze

    Même pas je t'assure 🙂
  4. Titre de l'album : Spiderlouze - Tome 1 Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Entre les différents acteurs, le multiverse et des pouvoirs surprenants, Spiderlouze a plus de chance d'être à côté de la plaque que d'être un grand super-héros ! La parodie de l'univers de Spider-man, le super héros le plus emblématique de l'univers Marvel ! Critique : Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spiderlouze-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Spiderlouze - Tome 1

    Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂
  6. Kevin Nivek

    Star naze

    Titre de l'album : Star naze Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Christo Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Il n'y pas si longtemps, dans une galaxie se trouvant dans un périmètre tout à fait raisonnable... Critique : On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/starnaze/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Star naze

    On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉
  8. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    Je le sais , j’ai pensé à toi en le lisant car ça m’a fait penser à Seven to eternity 😅. J’avais eu du mal aussi à me mettre dedans . D’ailleurs j’ai attaqué , enfin , Black science !
  9. Titre de l'album : Adorable démone Scenariste de l'album : Michelle Lam Dessinateur de l'album : Michelle lam Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre foyer et trouver votre voie ? Martyrisée par les autres démons, Meesh, douze ans, trouve du réconfort en regardant sa série préférée, Princesse Nouna, et en admirant les exploits de son héroïne, une fée si différente d'elle. Quand un désastre frappe le mont Magma et menace l'existence des démons, Meesh part chercher de l'aide à Plumeria. Mais au royaume des fées, tout ne se passe pas comme elle l'imaginait... Meesh entame alors un long voyage pour sauver les siens. Critique : Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public . Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adorable-demone/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Adorable démone

    Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
  11. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    Ah oui c'est pas évident , mais perso j'ai toujours du mal à rentrer dans des univers inventés , il me faut un laps de temps important .
  12. Kevin Nivek

    Le dieu-fauve

    En phase , trop de persos , j'ai perdu le fil , et pas simple de s'immerger dans cet univers ! Première lecture exigeante , je pense effectivement que le potentiel relecture est important . A relire dans quelques mois 🙂
  13. Kevin Nivek

    Snow angels

    Ah oui , mais dans ce cas il peut le récup sur les cadavres ! Moi aussi j'aime bien les histoires "enneigées" , c'est bon mais pas topissime j'ai trouvé . Marrant que tu aies pensé au Transperceneige , moi j'ai pensé à la horde du contrevent avec cette "tranchée" au milieu et leur façon de vivre , leurs croyances etc .... Cela reste une bonne reco , mais pas un 5 pour moi .
  14. Kevin Nivek

    Snow angels

    Lu et , j'aurais pas mis 5 😉 Un truc que je ne comprends pas :
  15. Titre de l'album : Anatomie d'un coeur Scenariste de l'album : Antonia Banados Dessinateur de l'album : Antonia Banados Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : L'histoire extraordinaire d'une Marie Curie chilienne Fin des années 1950, c'est le jour de la rentrée dans la faculté de médecine de Santiago, au Chili. Le président livre un discours inaugural dans lequel il annonce aux jeunes étudiants qu'ils font désormais partie de l'élite de la nation et les alerte sur la responsabilité qui en découle. Il insiste sur ce point en s'adressant directement aux deux seules femmes qui se sont assises cette année-là sur les bancs de l'université. Elles devront faire leurs preuves dans un milieu quasi exclusivement masculin. Aurora, l'une des deux, s'inquiète plus des préjugés des hommes que de ses capacités : brillante et rigoureuse, elle est arrivée troisième au concours d'entrée. Heureusement, une fois l'année commencée, elle sera vite remarquée par ses camarades, qui la nommeront cheffe de groupe en cours d'anatomie. Mais alors qu'elle dissèque le coeur des cadavres qui sont mis à la disposition des étudiants, le sien se met à battre pour l'assistant du professeur. Dans un monde d'hommes où une femme doit se montrer dure pour être respectée, Aurora laissera-t-elle entrer l'amour dans sa vie ? Critique : C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anatomie-d-un-coeur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Anatomie d'un coeur

    C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
  17. Titre de l'album : Alerte - Tome 1 - Le poids du doute Scenariste de l'album : Johan Massez Dessinateur de l'album : Johan Massez Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Seule contre tous, le choix de Cathy. Dans la nuit noire d'une banlieue chic, une voiture se gare devant une villa design, phares éteints. En sort un homme mal rasé qui traverse le jardin, et passe devant la piscine. À l'intérieur de la maison, le champagne coule à flot, on se sourit, on trinque, pendant qu'une armée de serveurs fait défiler des amuse-gueules. Pharmacom, puissant groupe pharmaceutique, y fête la sortie prochaine du Zandler, un nouvel antipsychotique révolutionnaire. Le médicament a été validé par Clinitech, le sous-traitant chargé de réaliser les tests : plus que quelques jours et il sera dans toutes les pharmacies. Pour Cathy Charlier, la scientifique qui l'a mis au point, c'est l'aboutissement de cinq ans de travail. Et puis c'est une victoire personnelle : son fils, Adri, souffre de troubles que seul le Zandler, qu'elle lui a administré en cachette avant même sa mise en marché, a réussi à apaiser. Prête à recevoir les fleurs qui lui sont dues, Cathy lève sa coupe - quand l'homme qui s'est introduit dans le salon la met en joue. En un instant d'effroi, il retourne l'arme contre lui et tire. Le lendemain, Cathy a à peine le temps de se remettre de ses émotions, qu'un ancien camarade de thèse la contacte : l'homme qui s'est tué sous ses yeux aurait fait partie des cobayes ayant testé le Zandler. Et non seulement il ne l'aurait pas bien vécu, mais il ne serait pas le seul. Face au scandale qui se profile, Cathy va devoir choisir : rester ou trahir ? Critique : A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alerte-tome-1-le-poids-du-doute/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars .
  19. Sixième album des aventures de Kathleen (Bruxelles 43, Sourire 58, ...) . Après un détour par Berlin (Berlin 61), Patrick Weber et Baudouin Deville reviennent à Bruxelles (en passant par Venise) pour dénoncer les crimes contre l’architecture perpétrés en Belgique pendant les années 60. Un fascinant jeu de pistes à l’ombre des merveilles de l’Art Nouveau qui font la réputation de la capitale belge. Cliquez ici pour souscrire à l'album sur Ulule Venise, 1964. Désormais journaliste, Kathleen couvre pour la RTB, le Congrès International des Architectes et des Techniciens des Monuments Historiques. Elle doit y rencontrer un certain Serge Durand, farouche opposant à la démolition de la Maison du Peuple, chef d’œuvre du génial architecte Victor Horta. Son emplacement suscite, en effet, bien des convoitises auprès de promoteurs immobiliers qui saccagent alors la capitale belge. Durand lui a promis des révélations fracassantes, mais sa mort aussi soudaine que suspecte le fait taire à tout jamais. De retour à Bruxelles, Kathleen est contactée par sa veuve qui lui explique que son mari avait mis la main sur le testament de… Victor Horta. Cependant, le facétieux génie y a adjoint un rébus basé sur quelques-unes de ses réalisations les plus admirables. Aidée par Antoinette Legein, une professeure d’université, spécialiste de l’Art Nouveau, Kathleen se lance dans un jeu de pistes haletant à travers Bruxelles. Arriveront-elles à sauver la magnifique Maison du Peuple? Oui, je participe au financement de "LA MAISON DU PEUPLE 65" et je bénéficie de contreparties exclusives : originaux, dédicaces, marque-pages, ex-libris, ... Restons connectés
  20. Si vous ne l'avez pas déjà , la saga L'épervier est excellente et que dire du dessin !
  21. Kevin Nivek

    Prochaines sorties...

    Pas surpris , je vais rester sur les albums de Murphy exclusivement , son "verse" ne me tente pas .
  22. Oohh 😞 Et les âges perdus ????
  23. Kevin Nivek

    Prochaines sorties...

    J’ai jamais lu de Bruce Hawker , mais ambiance maritime j’adore !
  24. Kevin Nivek

    Prochaines sorties...

    Bec est là-bas !! C'est @The_PoP qui va être content ^^
  25. J'ai fini Y last man , quelle tuerie , ça laisse mélancolique à la fin , j'avais oublié plein de trucs , c'est vraiment grandiose cette histoire ! Et le pire dans tout ça , c'est de se dire que si l'inverse s'était produit, je pense pas que la pauvre femme serait restée en vie 5 intégrales 😞 . Tout le monde doit avoir cette saga dans sa BDthèque bordel !!
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