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  1. poseidon2

    Blanc autour

    Lupano est de retour aux affaires sérieuses. Si j'adore le Lupano en mode "deconnade", il est tout aussi bon et surprenant dans ces histoires "classiques". Et celle-ci est encore une fois particulièrement fois foutu. Moins étonnant que certains de ces titres précédents, du fait de la véracité historique, mais vraiment immersif. Lupano réussit la mission première d'un scénariste lors de la production d'un "biographique" : se faire oublier. Et là il réussit magnifiquement cela pour laisser la grande place aux superbes dessins de Stéphane Fert et à la difficulté de l'histoire. Et quels dessins ! Quelle histoire ! En tant qu'européen n'ayant jamais entendu parler de cet épisode d'histoire, j'ai été bluffé autant par le courage de institutrice que par la faculté des blanc de se trouver des excuses et des justifications. Si on connait la globalité de l'histoire, on nous parle très souvent des "méchants du sud" et des gentils abolitionnistes du nord. On ne nous présente pas vraiment comment cela se passait avec les gentils du nord. Et cette présentation nous explique encore plus le pourquoi des problématiques actuelles aux USA et comme quoi les blancs du nord, tout abolitionnistes qu'ils pouvaient être, préféraient quand même que le "problème noir" reste au sud. Historiquement intéressant et graphiquement magnifique, une histoire à faire lire au plus grand nombre !
  2. poseidon2

    Blanc autour

    Titre de l'album : Blanc autour Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Stéphane Fert Coloriste : Stéphane Fert Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l'institutrice Prudence Crandall s'occupe d'une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah. La population blanche locale voit immédiatement cette " exception " comme une menace. Même si l'esclavage n'est plus pratiqué dans la plupart des Etats du Nord, l'Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d'une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l'école si la jeune Sarah reste admise.Prudence Crandall les prend au mot et l'école devient la première école pour jeunes filles noires des Etats-Unis, trente ans avant l'abolition de l'esclavage. Nassées au coeur d'une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d'un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu'elles incarnent et de la haine qu'elles suscitent dès lors qu'elles ont le culot de vouloir s'élever au-dessus de leur condition. La contre-attaque de la bonne société sera menée par le juge Judson, qui portera l'affaire devant les tribunaux du Connecticut. Prudence Crandall, accusée d'avoir violé la loi, sera emprisonnée...La douceur du trait et des couleurs de Stéphane Fert sert à merveille ce scénario de Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux), qui s'est inspiré de faits réels pour raconter cette histoire de solidarité et de sororité du point de vue des élèves noires. Critique : Lupano est de retour aux affaires sérieuses. Si j'adore le Lupano en mode "deconnade", il est tout aussi bon et surprenant dans ces histoires "classiques". Et celle-ci est encore une fois particulièrement fois foutu. Moins étonnant que certains de ces titres précédents, du fait de la véracité historique, mais vraiment immersif. Lupano réussit la mission première d'un scénariste lors de la production d'un "biographique" : se faire oublier. Et là il réussit magnifiquement cela pour laisser la grande place aux superbes dessins de Stéphane Fert et à la difficulté de l'histoire. Et quels dessins ! Quelle histoire ! En tant qu'européen n'ayant jamais entendu parler de cet épisode d'histoire, j'ai été bluffé autant par le courage de institutrice que par la faculté des blanc de se trouver des excuses et des justifications. Si on connait la globalité de l'histoire, on nous parle très souvent des "méchants du sud" et des gentils abolitionnistes du nord. On ne nous présente pas vraiment comment cela se passait avec les gentils du nord. Et cette présentation nous explique encore plus le pourquoi des problématiques actuelles aux USA et comme quoi les blancs du nord, tout abolitionnistes qu'ils pouvaient être, préféraient quand même que le "problème noir" reste au sud. Historiquement intéressant et graphiquement magnifique, une histoire à faire lire au plus grand nombre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blanc-autour?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. La réédition des albums de Requiem chevalier vampire reprend avec ce huitième tome. Les premiers lecteurs attendent toujours avec impatience de pouvoir lire les épisodes inédits du vampire, arrivé à Résurrection. Dans cet épisode, le spectre de Requiem est sorti de son corps pour venir en aide à Rebecca retenue prisonnière par Otto, un vampire sadique. Alors qu'il est au plus mal dans le combat, Requiem rejoint son corps pour affronter d'autres problèmes urgents. L'histoire de Pat Mills conserve tous les éléments démoniaques pour servir au mieux le scénario dark de cette série. La partie graphique d'Olivier Ledroit est absolument fabuleuse dans un registre très sombre. L'auteur réussi à donner une ambiance originale grâce à ses planches très fournies et détaillées. Les rééditions de Requiem sont accompagnées de cahier graphique qui terminent les albums avec des esquisses de Ledroit, des textes explicatifs sur des personnages secondaires ou qui apparaitront dans les prochains tomes. Le tome neuf est déjà programmé pour le 10 février en espérant que le retard soit rattrapé pour lire la fin des aventures de Requiem.
  4. Titre de l'album : Requiem tome 8 : La reine des âmes mortes Scenariste de l'album : Pat Mills Dessinateur de l'album : Olivier Ledroit Coloriste : Olivier Ledroit Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : « La guerre a ramené la lie au sommet. Et vous, monsieur, vous êtes cette lie ! » Profitant de la panique créée par l’attaque du couvent de sang, Requiem se rend dans le donjon d’Otto pour libérer sa douce Rebecca. Mais le puissant chevalier vampire ne l’entend pas de cette oreille et un combat s’engage entre les deux anciens amis. Alors que l’affrontement tourne rapidement en la défaveur de Requiem, Rebecca profite de leur inattention pour dérober une arme de l’arsenal d’Otto et prêter main forte à son amant. Arrivera-t-elle à le sauver à temps ? Critique : La réédition des albums de Requiem chevalier vampire reprend avec ce huitième tome. Les premiers lecteurs attendent toujours avec impatience de pouvoir lire les épisodes inédits du vampire, arrivé à Résurrection. Dans cet épisode, le spectre de Requiem est sorti de son corps pour venir en aide à Rebecca retenue prisonnière par Otto, un vampire sadique. Alors qu'il est au plus mal dans le combat, Requiem rejoint son corps pour affronter d'autres problèmes urgents. L'histoire de Pat Mills conserve tous les éléments démoniaques pour servir au mieux le scénario dark de cette série. La partie graphique d'Olivier Ledroit est absolument fabuleuse dans un registre très sombre. L'auteur réussi à donner une ambiance originale grâce à ses planches très fournies et détaillées. Les rééditions de Requiem sont accompagnées de cahier graphique qui terminent les albums avec des esquisses de Ledroit, des textes explicatifs sur des personnages secondaires ou qui apparaitront dans les prochains tomes. Le tome neuf est déjà programmé pour le 10 février en espérant que le retard soit rattrapé pour lire la fin des aventures de Requiem. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/requiem-tome-08?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Photo de famille recomposee

    Je ne devrais pas aimer cette BD. En effet à entendre mes enfants cela semble bizarre que nous ne soyons pas une famille recomposée. La norme change..... Donc je devrais me lever vent debout contre cette apologie du couple recomposé.... mais en fait c'est beaucoup trop drôle pour que je dise quoi que ce soit. C'est ce qui est bien dans cette bd : ce qui est mis en avant sont les petites difficultés du quotidien. Les difficultés qui attendent un couple recomposée. Mais nos auteurs ne sont pas fatalistes : une bonne dose de self contrôle et beaucoup d'amour suffisent à dépasser les situations les plus difficiles. Porté par des enfants espiègles et des parents très amoureux, ces histoires drôles s’enchaînent sans jamais (et dieux que c'est rare dans les bds d'humour me concernant) nous lasser. Le bilan étant qu'une famille recomposée est avant tout une famille, peu importe les qu’en dira-t-on. Et ce bilan là je l'approuve Amusez-vous bien ;)
  6. Titre de l'album : Photo de famille recomposee Scenariste de l'album : Sti Dessinateur de l'album : Armelle Drouin Coloriste : Armelle Drouin Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Toi + moi... + tous les enfants aussi ! La vie de famille recomposée génère parfois des conflits difficiles à gérer, mais elle apporte son lot de bonheur XXL. Ronan et Ségolène le découvrent quand ils emménagent ensemble, avec chacun leurs cartons... et leurs enfants ! À eux les difficultés, les disputes, les éclats de colère, mais aussi la joie multipliée, les rires amplifiés et l'amour en grand...Une série pour positiver sur une situation de plus en plus répandue dans laquelle beaucoup d'enfants et d'adultes se retrouveront : il s'agit de la vie de l'auteur et des siens, ça sent donc le vécu... Critique : Je ne devrais pas aimer cette BD. En effet à entendre mes enfants cela semble bizarre que nous ne soyons pas une famille recomposée. La norme change..... Donc je devrais me lever vent debout contre cette apologie du couple recomposé.... mais en fait c'est beaucoup trop drôle pour que je dise quoi que ce soit. C'est ce qui est bien dans cette bd : ce qui est mis en avant sont les petites difficultés du quotidien. Les difficultés qui attendent un couple recomposée. Mais nos auteurs ne sont pas fatalistes : une bonne dose de self contrôle et beaucoup d'amour suffisent à dépasser les situations les plus difficiles. Porté par des enfants espiègles et des parents très amoureux, ces histoires drôles s’enchaînent sans jamais (et dieux que c'est rare dans les bds d'humour me concernant) nous lasser. Le bilan étant qu'une famille recomposée est avant tout une famille, peu importe les qu’en dira-t-on. Et ce bilan là je l'approuve Amusez-vous bien ;) Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/photo-de-famille-recomposee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. alx23

    Doggybags - Trenchfoot

    Le scénariste Mud a déjà participé à plusieurs récits courts de la série principale Doggybags avant de travailler sur ce one shot Trenchfoot. Au niveau de l'histoire, on retrouve bien l'ambiance de certaines histoires de Doggybags avec des Rednecks très abrutis comme ils sont souvent décrit dans les BD ou dans les films. Cette population habite souvent en marge des grandes villes, dans les campagnes profondes ou le bayou. Le personne principal est un stéréotype même du redneck, privé d'intelligence, sans rêve, sans ambition. Il fait partie d'une brochette de losers au centre d'un récit improbable ou qui a du mal à prendre. Pour les dessins, Nicolas Ghisalberti réalise sa première bande dessinée avec Trenchfoot. Le trait du dessinateur convient très bien au style de Doggybags. L'histoire ne m'a pas emporté lors de la lecture comme je n'arrivais pas à me faire au personnage principal. Quelques dialogues sont amusants mais sans plus. Trenchfoot m'a beaucoup rappelé Bayou Bastardise de mémoire chez le même éditeur. Un univers original mais difficilement exploitable pour en faire une histoire intéressante.
  8. Titre de l'album : Doggybags - Trenchfoot Scenariste de l'album : Mud Dessinateur de l'album : Nicolas Ghisalberti Coloriste : Nicolas Ghisalberti Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : « Qu'est-ce qu'on ferait de tout ce fric si, du jour au lendemain, on devenait millionnaire ? » Tout le monde s'est déjà posé cette question. Se payer une maison ? La caisse de nos rêves ? Un voyage autour du monde... ? « Rien de tout ça », répondrait Sid Widow. Car ce type est un connard, et ça, tout l'or du monde ne pourrait rien y changer. Critique : Le scénariste Mud a déjà participé à plusieurs récits courts de la série principale Doggybags avant de travailler sur ce one shot Trenchfoot. Au niveau de l'histoire, on retrouve bien l'ambiance de certaines histoires de Doggybags avec des Rednecks très abrutis comme ils sont souvent décrit dans les BD ou dans les films. Cette population habite souvent en marge des grandes villes, dans les campagnes profondes ou le bayou. Le personne principal est un stéréotype même du redneck, privé d'intelligence, sans rêve, sans ambition. Il fait partie d'une brochette de losers au centre d'un récit improbable ou qui a du mal à prendre. Pour les dessins, Nicolas Ghisalberti réalise sa première bande dessinée avec Trenchfoot. Le trait du dessinateur convient très bien au style de Doggybags. L'histoire ne m'a pas emporté lors de la lecture comme je n'arrivais pas à me faire au personnage principal. Quelques dialogues sont amusants mais sans plus. Trenchfoot m'a beaucoup rappelé Bayou Bastardise de mémoire chez le même éditeur. Un univers original mais difficilement exploitable pour en faire une histoire intéressante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/doggybags-trenchfoot?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Après Darnand ou Kersten médecin d'Hitler, on retrouve les deux mêmes auteurs sur une nouvelle trilogie, dans un registre différent avec une série B qui mélange humour, action et fantastique. Valhalla hotel est une idée originale de Fabien Bedouel, d'ailleurs le dessinateur travaille également sur le scénario en compagnie de Pat Perna. L'introduction nous plonge dans l'ambiance des année 70 dans un bled perdu des Etats-Unis avec un shérif très étrange. Les dialogues amusants nous mettent sur la voie de ce qui va nous attendre durant tout l'album. La galerie des personnages est assez improbable entre le pongiste muet, d'anciens nazis éleveurs de porcs, un shérif déjanté, son adjointe sexy, d'anciens soldats et l'entraineur à l'humour décampant. La couverture de l'album qui rappelle un peu celle de il faut flinguer Ramirez résume très bien ce premier volume avec des flingues, des bolides de courses. Les dessins de Fabien Bedouel sont parfaits, très dynamiques dans les courses poursuites ou fusillades. Depuis l'or et le sang, le trait de Bedouel m'a toujours convaincu et davantage sur ce titre comme c'est une fiction plus légère que les récits de guerre sur lesquels il a l'habitude de travailler. Ce premier tome démarre très bien ce thriller avec une fin intrigante qui donne envie de poursuivre la lecture.
  10. Titre de l'album : Valhalla hotel Tome 1 : Bite the bullet Scenariste de l'album : Pat Perna et Fabien Bedouel Dessinateur de l'album : Fabien Bedouel Coloriste : Fabien Bedouel Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Le seul endroit où l'on vous promet un repos... éternel. Tandis qu'ils se rendent à la finale régionale du championnat de tennis de table d'Albuquerque, Lemmy et son inénarrable mentor, le coach Malone, tombent en panne avec leur Fiat 500 sur la 380. À quelques miles de là : Flatstone, petite bourgade improbable en plein coeur du Nouveau-Mexique, et son shérif homophobe et buté, leur tendent les bras.Quelques « tracasseries administratives » plus tard, ils trouvent finalement refuge dans le seul motel du coin, le Valhalla Hotel, tenu par une femme pour le moins intrigante, Frau Vinkler. Au petit matin, Lemmy a disparu. Malone part évidemment à sa recherche... Critique : Après Darnand ou Kersten médecin d'Hitler, on retrouve les deux mêmes auteurs sur une nouvelle trilogie, dans un registre différent avec une série B qui mélange humour, action et fantastique. Valhalla hotel est une idée originale de Fabien Bedouel, d'ailleurs le dessinateur travaille également sur le scénario en compagnie de Pat Perna. L'introduction nous plonge dans l'ambiance des année 70 dans un bled perdu des Etats-Unis avec un shérif très étrange. Les dialogues amusants nous mettent sur la voie de ce qui va nous attendre durant tout l'album. La galerie des personnages est assez improbable entre le pongiste muet, d'anciens nazis éleveurs de porcs, un shérif déjanté, son adjointe sexy, d'anciens soldats et l'entraineur à l'humour décampant. La couverture de l'album qui rappelle un peu celle de il faut flinguer Ramirez résume très bien ce premier volume avec des flingues, des bolides de courses. Les dessins de Fabien Bedouel sont parfaits, très dynamiques dans les courses poursuites ou fusillades. Depuis l'or et le sang, le trait de Bedouel m'a toujours convaincu et davantage sur ce titre comme c'est une fiction plus légère que les récits de guerre sur lesquels il a l'habitude de travailler. Ce premier tome démarre très bien ce thriller avec une fin intrigante qui donne envie de poursuivre la lecture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/valhalla-hotel-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Nouvelle série Dupuis pour un publique adolescent. Mais pour grands ados. Que se soit pas le style graphique ou par l'histoire assez facile à comprendre portée par des héros qui sont eux même des ados/enfants, tout porte à croire que c'est une BD standard de chez Dupuis. Attention car après lecture cette BD est plus proche d'un Seuls que d'un Magic 7. Je dis "attention" car pour moi le scénario dépasse même celui de Seuls avec une dureté étonnante. Un croisement entre S.A.M et Seuls en somme. Et encore la fin laisse imaginer un prochain tome encore plus complexe/sombre. Cela étant dit, j'ai passé un vrai bon moment de lecture quand même. Le coté dur de ce tome m'a bien plu, en tant qu'adulte, et le mystère qui plane autour de l'étonnante survie de notre héroïne et les étranges pouvoirs de son frère permet de maintenir une tension et un intérêt constant à ce premier tome. Le rythme est bien soutenu, l'histoire originale et les révélations intéressantes. Il ne reste plus qu'à valider tout ça dans le tome 2 !
  12. Titre de l'album : Creatures t1 : La ville qui ne dort jamais Scenariste de l'album : Stephane Betbeder Dessinateur de l'album : Djief Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : New York, dans un futur proche mais apocalyptique... Le chaos règne et la brume fait apparaître des créatures terrifiantes. Les adultes sont sous l'influence d'une entité monstrueuse et les enfants doivent s'organiser pour survivre. Comment le monde en est-il arrivé là ? Que sont ces créatures ? Que veulent-elles ? Peut-on vaincre ces monstruosités ? Critique : Nouvelle série Dupuis pour un publique adolescent. Mais pour grands ados. Que se soit pas le style graphique ou par l'histoire assez facile à comprendre portée par des héros qui sont eux même des ados/enfants, tout porte à croire que c'est une BD standard de chez Dupuis. Attention car après lecture cette BD est plus proche d'un Seuls que d'un Magic 7. Je dis "attention" car pour moi le scénario dépasse même celui de Seuls avec une dureté étonnante. Un croisement entre S.A.M et Seuls en somme. Et encore la fin laisse imaginer un prochain tome encore plus complexe/sombre. Cela étant dit, j'ai passé un vrai bon moment de lecture quand même. Le coté dur de ce tome m'a bien plu, en tant qu'adulte, et le mystère qui plane autour de l'étonnante survie de notre héroïne et les étranges pouvoirs de son frère permet de maintenir une tension et un intérêt constant à ce premier tome. Le rythme est bien soutenu, l'histoire originale et les révélations intéressantes. Il ne reste plus qu'à valider tout ça dans le tome 2 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/creatures-tome-1-la-ville-qui-ne-dort-jamais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    L'age d'or t2

    Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek
  14. poseidon2

    L'age d'or t2

    Titre de l'album : L'age d'or t2 Scenariste de l'album : Roxanne Moreil / Cyril Pedrosa Dessinateur de l'album : Cyril Pedrosa Coloriste : Cyril Pedrosa Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Avec l'hiver, la guerre a commencé. Tandis que les insurgés rassemblent leurs troupes et remontent depuis la Péninsule, la princesse Tilda assiège le château de son frère pour reconquérir son trône. En haut des remparts, en première ligne, les "gueux" se préparent à l'assaut. Ce deuxième tome conclut en majesté l'épopée flamboyante de « L'Âge d'or », ce livre assez puissant pour déchaîner la tempête et la révolution, la force d'une utopie qui donne envie de croire en l'avenir. Critique : Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-d-or-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  16. Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée
  17. Titre de l'album : Anais Nin, sur la mer des mensonges Scenariste de l'album : Leonie Bischoff Dessinateur de l'album : Leonie Bischoff Coloriste : Leonie Bischoff Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements. Critique : Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-la-mer-des-mensonges-recit-inspire-de-la-vie-d-anais-nin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Salut les amateurs de BDs Qui dit nouveau site dit encore une fois nouveautés. Et celle du moment c'est la sélection de l'année, mois de décembre oblige. Cette nouvelle sélection être vraiment différente de la précédente. Déjà il n'y a pas qu'une sélection mais bien trois sélections. Une pour chaque grand type de BD : BD Euro, Comics et Mangas. Ensuite chaque sélection est une sélection globale pour tous les chroniqueurs du site. Pas un classement (car cela dépends trop du gout des gens). Une sélection de ce qui a le plus marqué les chroniqueurs de 1001bd dans l'année passée. N’hésitez surtout pas à nous faire des retours sur la nouvelle formule ! Ça commence aujourd'hui avec la sélection des BD européennes qui nous ont le plus plu en 2020. Vous n'avez plus qu'à cliquer sur l'image ci-dessous :
  19. Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs.
  20. Titre de l'album : Travis tome 15 - La femme qui en savait trop Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Christophe Quet Coloriste : Schelle Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vlad Nyrki est chargé de protéger la célébrité Lady M. célèbre chanteuse recherchée pour le compte de Dario Fulci par l'impitoyable Miss Thundercat. Lady M. a en effet en elle des données informatiques cruciales qu'elle a absorbées par contamination sanguine. Les données se révèlent petit à petit et, chaque jour, elle se réveille avec de nouvelles révélations. Critique : Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs. Autres infos : A lire, à partager, à offrir. Ca tombe bien, c'est Noël. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/travis-tome-15-la-femme-qui-en-savait-trop?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Bon, j'avoue que je ne suis plus vraiment dans la cible, mais vu qu'il me tombe sous la patte, pourquoi ne pas lire ce dernier tome de Boule et Bill (le 41, c'est dire), que je lisais pendant mon enfance ? Ben parce que je ne suis plus dans la cible justement... Du coup autant pour les enfants, ça fonctionne encore pas mal (quoi que pas sur tous visiblement ^^), autant pour les adultes c'est plus compliqué, mais ce n'est pas déplaisant pour autant. C'est juste que le format, identique depuis la reprise, empêche sans doute des innovations vraiment marquantes. Le format 1 gag par planche avec les membres de la famille typique est donc de retour pour de nouvelles aventures, avec un petit air de déjà vu quand même. Et comme je le disais plutôt, c'est loin d'être déplaisant, ça rappelle clairement les albums d'antan avec les runnings gags habituels. Mêmes couleurs, même dessins, mêmes gags en fait. Donc la formule est bien identique à celle de Roba, de mes jeunes années. Mais c'est dommage de ne pas actualiser un peu le format avec des gags plus de notre époque peut-être, au moins dans la vie de tous les jours, même si Boule et Bill fait partie depuis bien longtemps désormais, des BD intemporelles. Au final un album très conforme à ce qu'on attend d'un Boule et Bill, qui fera sourire les adultes de temps à autres. Un album qui ne démérite pas.
  22. Titre de l'album : Boule et Bill - Tome 41 - Bill se tient a Caro Scenariste de l'album : Christophe Cazenove d'après Jean Roba Dessinateur de l'album : Jean Bastide Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Pas facile d'être une tortue ! Caroline est véritablement un membre de la famille à part entière, mais elle ne peut pas toujours participer aux promenades et aux jeux de son Bill adoré au même rythme que les autres. Boule et Bill vont redoubler d'inventivité pour lui faire plaisir et l'impliquer davantage... Attention, Bill n'a qu'à se tenir à Caro et tout ira bien ! Critique : Bon, j'avoue que je ne suis plus vraiment dans la cible, mais vu qu'il me tombe sous la patte, pourquoi ne pas lire ce dernier tome de Boule et Bill (le 41, c'est dire), que je lisais pendant mon enfance ? Ben parce que je ne suis plus dans la cible justement... Du coup autant pour les enfants, ça fonctionne encore pas mal (quoi que pas sur tous visiblement ^^), autant pour les adultes c'est plus compliqué, mais ce n'est pas déplaisant pour autant. C'est juste que le format, identique depuis la reprise, empêche sans doute des innovations vraiment marquantes. Le format 1 gag par planche avec les membres de la famille typique est donc de retour pour de nouvelles aventures, avec un petit air de déjà vu quand même. Et comme je le disais plutôt, c'est loin d'être déplaisant, ça rappelle clairement les albums d'antan avec les runnings gags habituels. Mêmes couleurs, même dessins, mêmes gags en fait. Donc la formule est bien identique à celle de Roba, de mes jeunes années. Mais c'est dommage de ne pas actualiser un peu le format avec des gags plus de notre époque peut-être, au moins dans la vie de tous les jours, même si Boule et Bill fait partie depuis bien longtemps désormais, des BD intemporelles. Au final un album très conforme à ce qu'on attend d'un Boule et Bill, qui fera sourire les adultes de temps à autres. Un album qui ne démérite pas. Autres infos : pas de note car la série est hors compétition ^^ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boule-et-bill-tome-41?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. C'est fou le plaisir que j'ai pris à lire ce Lucky Luke. Il faut dire que comme beaucoup j'avais rangé cette série dans la case "souvenir d'enfance" et avait pris ce tome pour mes enfants plus que pour moi. Le l'ai lu par acquis de conscience et pour vous en faire un retour. Et au final j'ai vraiment aimé. Le scénario de Jul est tout d'abord très sympa avec cette "découverte" du sud des états unis par Luke. Un univers que, on l'oublie souvent, a en effet côtoyé celui des cowboys. Le faste des grandes maisons des cotonniers du Sud tranche avec les Saloon et Jul se sert de cette dichotomie à merveille. Cela lui permet de nous livrer un Lucky Luke outré par le comportement des blancs du sud. Pour ne pas tomber dans la critique pure et simple et rester dans le divertissement, il nous amène..... Nos potes les Daltons bien sûr! Daltons toujours aussi bête mais toujours aussi drôle avec des moments d'anthologie dans le Bayou ou encore quand ils confondent le rassemblement du KKK avec un groupe d'indien. Bref une excellente surprise pour moi et un tome qui ravira, je l'espère, mes enfants !!!
  24. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de lucky luke t9 : un cowboy dans le coton Scenariste de l'album : Jul Dessinateur de l'album : Achdé Coloriste : Achdé Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lucky Luke se retrouve bien malgré lui propriétaire d'une immense plantation de coton en Louisiane. Accueilli par les grands planteurs blancs comme l'un des leurs, Lucky Luke va devoir se battre pour redistribuer cet héritage aux fermiers noirs. Le héros du far-west réussira-t-il à rétablir la justice dans les terrains mouvants des marais de Louisiane ? Dans cette lutte, il sera contre toute attente épaulé par les Dalton venus pour l'éliminer, par les Cajuns du bayou, ces blancs laissés-pour-compte de la prospérité du Sud, et par Bass Reeves, premier marshall noir des Etats-Unis. Critique : C'est fou le plaisir que j'ai pris à lire ce Lucky Luke. Il faut dire que comme beaucoup j'avais rangé cette série dans la case "souvenir d'enfance" et avait pris ce tome pour mes enfants plus que pour moi. Le l'ai lu par acquis de conscience et pour vous en faire un retour. Et au final j'ai vraiment aimé. Le scénario de Jul est tout d'abord très sympa avec cette "découverte" du sud des états unis par Luke. Un univers que, on l'oublie souvent, a en effet côtoyé celui des cowboys. Le faste des grandes maisons des cotonniers du Sud tranche avec les Saloon et Jul se sert de cette dichotomie à merveille. Cela lui permet de nous livrer un Lucky Luke outré par le comportement des blancs du sud. Pour ne pas tomber dans la critique pure et simple et rester dans le divertissement, il nous amène..... Nos potes les Daltons bien sûr! Daltons toujours aussi bête mais toujours aussi drôle avec des moments d'anthologie dans le Bayou ou encore quand ils confondent le rassemblement du KKK avec un groupe d'indien. Bref une excellente surprise pour moi et un tome qui ravira, je l'espère, mes enfants !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-aventures-de-lucky-luke-d-apres-morris-tome-9?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. VladNirky

    Le culte de Mars

    Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek
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