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  • Anais Nin, sur la mer des mensonges


    poseidon2
    • Scenariste: Leonie Bischoff Dessinateur: Leonie Bischoff Coloriste: Leonie Bischoff Editeur: Casterman Note :
      Résumé:

      Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Biographie Prix: -- Nb de pages: --
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    Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite.

     Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux.

    Et c'est là où la narration de  Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer.

    Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée

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    Commentaires recommandés

    Assez fort au moins une fois, voir plus. C'est tres beau, très poetique et amène a reflexion. DOnc une deuxième lecture en sachant ou va la narration devrait etre sympa.

    Et puis c'est graphiquement tres joli donc pour le yeux ca ne fera jamais de mal 🙂

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    Lu cette semaine.

     

    Alors attention quand même, plus le livre avance, moins il est à mettre entre toutes les mains. Le propos est intelligent du début à la fin hein, et nuancé. Mais il peut choquer fortement quand même. On dépasse finalement assez largement les questions de la place de la femme, de l'artiste ou de la sexualité dans cet essai graphique. 

     

    Lecture marquante et indéniablement enrichissante. C'est aussi très très beau. A recommander, mais peut être pas à mettre entre toutes les mains tant il est je pense indispensable d'avoir un véritable esprit critique en le lisant. L'exercice de Léonie Bischoff s'avère réussi je trouve mais tellement périlleux...

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    Tout de suite ! de toute facon tu voulais en offrir un et en garder un autre 🙂

    Le 21/09/2020 à 11:28, poseidon2 a dit :

     Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux.

    Puis j'avais un peu prevenu quand même 😛 pas assez tu trouve ?

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    Ben c'est dur d'en dire plus parce que clairement ça polariserait beaucoup trop avant même la lecture. Mais le graphisme très joli a du me faire oublier ce passage de ta chronique. ou alors de toute façon il est impossible de s'attendre à ça ... du coup bah je ne sais pas 🙂

    • Haha 1
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    Après c’est si chaud que ça ? Je me souviens j’avais acheté le premier tome de 50 nuances de Grey à l’époque du buzz dessus (j’en avais entendu parler aux grosses têtes ) et donc je me suis mis à le commencer en vacances au ski avec mes beaux-parents . Et la belle mère s’est mis a m’empiéter la lecture si bien qu’il y avait deux marques pages dans le roman . Si on peut appeler ça un roman tellement c’est moyen . Et je peux vous dire que les scènes de cul sont assez explicites ! Bref , tout s’est bien passé 🤣

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    alors si tu veux savoir :

    Spoiler

    c'est chaud mais surtout elle finit pas sortir avec son père. Son moyen a elle de rompre avec un passé destructeur et une figure parternelle trop presente. 

     

    • Like 1
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    Nan c’est très soft sur l’érotisme. D’ailleurs pour moi ce n’est pas vraiment le sujet. 
     

    le sujet de la relation paternelle et des relations aux hommes ou aux autres en général est par contre parfois plus dérangeante. Notamment le passage dont  parle Pos’ qui a du faire hurler dans certaines chaumières. 
    Clairement à ne pas mettre dans toutes les mains je trouve car le propos est d’une certaine complexité philosophique je pense.

     

     

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    Il y a 1 heure, The_PoP a dit :

    pas vraiment le sujet. 

    ok , désolé , n'ayant pas lu la bd et voyant vos observations , je pensais qu'il s'agissait de ça !

    Mais je rebondis sur le magnifique : Dans la forêt , que je vous recommande fortement ,autant pour ses qualités de dessin , que de scenario ; et qui comporte aussi un évènement similaire au votre . Ce qui a eu le mérite d'interroger fortement 😬 ^^

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    • Amants sous contrat
      Note :
      Yamada est bien embêté, c’est un employé sérieux, séduisant et surtout très gentil toujours prêt à aider ses collègues ou à les écouter. Hélas, l’une d’elle en a profité pour prendre ses rêves pour la réalité et n’arrête pas de le coller et va même jusqu’à fouiller dans ses affaires. Ne sachant comment la faire arrêter il prétend qu’il est en couple avec Moriyama, un collègue qu’il ne côtoie pas souvent mais qui est un ancien camarade étudiant.

      L’aspect vraiment original vient du fait que Yamada se fasse harcelé. Pour une fois, c’est l’homme la cible et la jeune office lady le stalker. Le personnage principal est un peu fade, il manque clairement de caractère et il est assez incohérent : pour se débarrasser d’une gêneuse, il n’hésite pas à accepter de vendre son corps ! Il a de la chance quand même, il demande un service à son collègue gay qui en plus est amoureux de lui !! Moriyama, lui, passe trop vite du nerd au beau gosse. Je sais bien que c’est un one shot mais tout va un peu trop vite et tout se passe un peu trop bien entre les deux hommes.

      La romance est globalement gentillette, il y a des passages attendrissants mais certains aspects auraient pu être plus développés afin de donner un peu de dynamisme au récit.
      • 0 réponse
    • Young ladies don't play fighting games tome 1
      Note :
      Le concept du manga est simple : montrer que les filles ont aussi le droit de jouer à des jeux de combat et d’être passionnées par eux. Qu’elles peuvent être aussi geeks que des garçons en quelque sorte !!

      Le plus du scénario c’est d’avoir choisi comme héroïnes des jeunes filles qui vont dans un lycée huppé, un établissement pour demoiselles de bonnes famille aux manières impeccables qui feront la fierté de la société ! Cela aurait pu être bien si les deux personnages principaux étaient vraiment issus de la haute société, cela aurait une sorte de transgression des règles établies…

      Mais ici, la petite brunette est une boursière, elle a grandi au milieu des jeux vidéo ! Et celle aux cheveux argentés, surnommée « le lys blanc », est une gameuse dans l’âme qui se répand en injures quand elle joue. On tombe un peu dans la facilité je trouve.

      Mais ce n’est pas le plus dérangeant : car au final, on a des pages et des pages de jeu avec des techniques de combat… Le côté intéressant vient du fait qu’elles sont obligées de se cacher pour jouer mais sinon, les parties de combat trainent en longueur et le scénario est limité.

      On voit cependant que l’on a évolué, avant le fan service c’était des filles et des guns, maintenant ce sera des filles et des jeux vidéo !! Bref, je passe mon tour.
      • 0 réponse
    • L'école des dragons sur la montagne
      Note :
      L'école des dragons de la montagne c'est un recueil de 9 nouvelles nous dépeignant la vie courante... d'un univers fantastique.

      Il est globalement découpé en deux parties. Une première tournée autour du mythe de la belle et la bête, imaginant des légendes autour de la Bête, recluse dans son château. Notre autrice laisse libre cours à son imagination sur le pourquoi de cette réclusion et les répercutions qu'aurait la fin de la présence de la bête, quelle que soit cette fin.

      La deuxième partie nous montre... des scènes de la vie courante dans un monde ou les centaures cohabite avec les humains et ou les dragons deviennent une espèce rendue obsolète par l'essor de la technologie. Scènes amusantes permettant une transposition aisée et amusante du racisme, de la gestion de la différence et du passage de mode, d'époque dans un contexte fantastique.

      C'est bien dessiné, super rafraîchissant et très dense pour le prix. Une bonne lecture pour cet été. Seul ombre au tableau : je pense que la version originale devait être en plus gros format car certains dialogues font mal aux yeux tellement c'est écrit petit...


       
      • 0 réponse
    • Naruto - Konoha shinden tome 2/2
      Note :
      Fin du deuxième diptyque sur les personnages secondaires du Konoha post Naruto après Sasuke Retsuden

      Comme on pouvait l'attendre à la lecture du premier tome, l'action arrive enfin dans cette deuxième partie avec l'entrée en scène de membre de la secte "Lumière de Jashin", qui rêve de refaire le pacte de sang fait par Hidan, membre de l'akastuki qui a tué.... Asuma, le père de Mirai.

      De quoi pimenter un peu notre histoire et de raviver le seul véritable intérêt de ces parutions : la nostalgie.

      Car si l'ensemble est sympa et plaira aux aficionados de Naruto comme moi, ce diptyque reste assez moyen, surtout la partie "vieux Kakashi et vieux Gai" qui s'approche du ridicule.

      Bref pour compléter une collection pour les fans. Voir pourquoi pas caler l'étagère Naruto ....

       
      • 0 réponse
    • Comme dans un shojo tomes 1 & 2
      Note :
      Quand un homme fan de shojo rencontre un homme homosexuel, il peut vite y avoir des malentendus mais rien que la communication ne saurait résoudre ! Cette relation va vite évoluer d’amitié en amour. Elle n’est pas non plus la thématique principale de ce manga car ici, on parle d’identité, de vivre ses passions et de les assumer. On parle du regard des autres et de la bienséance aux yeux de la société.

      Kitaôji est un très bon homme d’affaires, il représente le gendre idéal, celui que toutes les jeunes femmes espèrent avoir comme époux. Seulement, il est passionné de shojo et s’en cache depuis que son ex l’a regardé de travers avec un soupçon de dégoût. Alors lorsqu’il découvre que son collègue lit aussi des shojos, il pense qu’ils sont pareils et se dévoile sauf que ce dernier n’a pas vraiment les mêmes intentions.

      C’est un très bon manga, en dehors du très beau dessin, il a des thématiques importantes. Comment s’assumer dans une société bourrée de préjugés et de règles restrictives ? Pourquoi les hommes ne pourraient pas lire de shojo ? Comment dépasser un traumatisme ? Et tout simplement comment communiquer ?

      Et puis, il y a un côté très mignon, très fleurs bleues et romantique… très shojo quoi ! Ça met du baume au cœur et un sourire aux lèvres. À lire.
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