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  • VladNirky
    • Scenariste: Mobidic Dessinateur: Mobidic Editeur: Delcourt Note :
      Résumé:

      Les ressources de la Terre sont épuisées. Les plus riches sont partis pour Mars, les plus démunis attendent désespérément qu'on vienne les chercher. Ses survivants ont sombré dans l'obscurantisme. Au beau milieu de ce gâchis, Hermès, tente de consigner tous les anciens savoirs pour les rassembler dans une encyclopédie afin de les partager et aider l'humanité à aller de l'avant, à renaître de ses cendres.

       

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Indéfinit Prix: -- Nb de pages: --
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    Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement.

    On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible.

    Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action.

    Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création.

    Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!!

    Kevin Nivek

     

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Tentant. Et plutôt original a priori. 

    Il y a 3 heures, VladNirky a dit :

    Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action.

    Ca, ça me parle. J'aurais dû acheter cette BD plutôt que Le Convoyeur.

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    Ca y est recu et lu 🙂

    ET je suis d'accord avec toi sur le scénario. J'adore vraiment et on en redemande. J'aurai vraiment aimé que cela parte sur une série plus longue avec 

    Spoiler

    une poussée plus importante des relations entre Hermes et sa copine blonde. Tout comme on pourrait suivre ce sauveur de l'éducation dans son périple pendant un moment....

    Coté dessin j'accorche un peut moins. En fait je trouve que, et ca m'a géné au debut donc ce n'ai pas un chichi, le dessin ne sied pas vraiment à la mise en page. Je m'explique. En fait Mobidic use beaucoup de plan rapproché dans son albums et sur certains j'ai trouvé que le niveau de details du dessin n'était pas "suffisant" pour ce genre de plan. 

    Apres si les dessins sur un meme plan sont somptueux, je te l'accorde, des qu'il y a arrière plan, le premier plan avec ses traits très marqués prend vraiment le pas sur le fond et focalise l'atention ce qui rend ce premier plan comme collé sur le deuxième.

     

    je chipotte a mort car le niveau graphique est très bon. Mais c'est quelque chose qui m'a gêné durant la première partie de ma lecture. Apres l'histoire à pris le dessus et j'ai oublié 🙂

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    Content que ça t’ai plus 😄. Oui je vois ce que tu veux dire pour le dessin , on est presque entre une ligne claire et du réalisme . C’est assez particulier et novateur je trouve . Ça ne m’a pas dérangé mais je peux comprendre des réticences. 

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    Ah !! Cool , je suis bien content qu'il vous ait plus car je l'ai survendu 🙂 Et si vous aimez le trait de cette jeune artiste , il y a Roi ours d'elle aussi , qui est très beau , vraiment très beau !!

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    Alors pas encore lu 'Le Culte de Mars' mais pour 'Roi Ours', le dessin est somptueux certes mais j'ai eu au début une impression de cases étriquées avec parfois du mal où porter instinctivement mon regard entre premier plan et arrière plan. C'était à la fois beau et déconcertant 😀

    Bon souvenir quoiqu'il en soit, donc hâte de lire ce dernier Mobidic après tant d'éloges ! 

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    Purée, le truc totalement sorti de nul part et ou j'ai accroché dès les 1ères planches. (oui je l'avais pas encore attaqué celui là).

    Bien amené, dessin au gros traits pour l'encrage que j'aime bien (façon Rubén Pellejo dans un peu de fumée bleue par exemple). SF post apo gentille, approche originale (ou pas, mais bien quand même)... Parfait. 😍

     

    Je pense que dans la soirée, je le termine, malgrè la bonne pagination ^^

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    Lecture terminée. C'est une bonne histoire bien réalisée. Certaines planches sont franchement géniales je trouve, celle du super marché par exemple.

    Après le ton général des couleurs c'est un peu trop (pour moi) dans la même gamme. Je crois que j'aurais aimé voir plus de grands plans extérieurs ou ce genre de mise en scène. Comme la page 38 par exemple, car beaucoup de cases sont tranquilles et contemplatives au finaL

    Les ruines du passé sont juste évoquées et c'est très bien aussi.

    Il y a un point qui me chiffonne un peu aussi, c'est au moment ou Hermès, un gars qui porte bien son nom au final,

    Spoiler

    retourne voir les fondus de Mars et il à l'air de soutenir leur action violente. Et je trouve que ça fait un peu léger vu ce qu'on a vu de lui (gars cool, tranquille, gentil qui cherche le savoir)

    Bref, ce point là cadre pas.

    Mais sinon, globalement, très très bonne lecture. 🙂

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    • The department of truth tome 5
      Note :
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      • 2 réponses
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      Note :
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      Les références sont nombreuses comme la guerre des mondes ou encore Mars attacks créant une ambiance fantastique avec beaucoup d'action rythmée. On pourra reprocher des textes explicatifs de situations trop importants et n'apportant pas grand chose à l'histoire qui ralentissent la lecture. Duck and cover comblera les amateur de récit de série B et la fin reste ouverte pour d'autres aventures.
      • 1 réponse

    • Amour & désir
      Note :
      Kei est un jeune homme en marge de la société, il a perdu ses parents étant jeune puis a vécu avec sa grand-mère qui est décédé à son tour. Mais avant de partir et devant le caractère distrait et le manque de discernement de son petit-fils, elle avait pris des mesures pour qu’il puisse vivre comme il l’entendait sans se soucier du côté financier. C’est ainsi qu’il vit en hikikomori depuis deux ans. Son oncle, inquiet, envoie Noa, un étudiant allemand-japonais, veiller sur lui pour le sociabiliser.

      Amour & désir est l’histoire d’une rencontre entre deux personnalités opposées mais aussi entre deux univers distincts. D’un côté, il y a Kei qui représente le côté japonais traditionnel, le calme, la solitude, le deuil et le mystère et de l’autre, Noa, qui est enjoué, sociable, plein de vie et lumineux. Chacun est une énigme pour l’autre et les liens vont se créer très naturellement et en toute discrétion au fur et à mesure de leurs interactions.

      Quant au titre, il vient de Kei, qui ignorant du monde, ne sait pas mettre de mot sur ses sentiments naissants confondant amour et désir. Toute l’histoire se déroule dans une certaine harmonie avec beaucoup de douceur, parfois le temps se fige comme les réflexions de Kei… Une jolie histoire sans prétention mais avec beaucoup de tendresse.
      • 0 réponse
    • Dans le sens du vent, nord nord-ouest tome 7
      Note :
      Presque qu’un an et demi avant d’avoir ce nouveau volume… C’est certes lent mais on devrait s’estimer heureux que la série se poursuive et ne soit pas interrompue prématurément comme cela arrive souvent. Rappelons que l’éditeur peut arrêter un titre dès que ce dernier ne fait plus suffisamment de vente.

      On avait laissé Kei dépité, face à la mort présumée de son frère mais n’y croyant pas. De retour au Japon avec son grand-père, il tient à découvrir la vérité entre ce qu’il connaissait de Michitaka et ce que le policier lui a dit. Pour cela, il n’a qu’une solution : partir à la découverte de son frère, reprendre son parcours, aller voir les personnes qui l’ont connu et entendre leur vision de son frère. Son ami d’enfance, Kiyoshi, l’accompagne et lui fait aussi comprendre que Michitaka est peut-être un meurtrier.

      Ce 7e tome s’ouvre sur une galerie graphique autour de Lilja, la jolie musicienne, et se referme aussi sur elle, nous ramenant dans les vastes paysages sauvages de l’Islande et nous ramenant surtout vers l’ambiance de la série qui manque un peu dans ce tome. Car oui, on est dans une partie du récit plus terre-à-terre avec une enquête dans une ville japonaise avec des rencontres de lycéens et des cours de cuisine de gyozas !

      Mais au fur et à mesure des témoignages et des plongées dans leur passé, on voit que Kei se rapproche d’une vérité que nous, lecteurs, connaissons déjà. On attend le moment où il comprendra que son frère possède lui aussi certains pouvoirs.

      Ce volume est certes un peu moins envoûtant que les précédents mais on apprécie toujours autant le trait de l’autrice, fin et précis ainsi que le scénario qui nous emmène dans des contrées inconnues.
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