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  1. Titre de l'album : Les filles de Sapphô Scenariste de l'album : Arianna Melone Dessinateur de l'album : Arianna Melone Coloriste : Arianna Melone Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Que diront-ils de moi ? Que la beauté ne m'a jamais effleurée et que j'ai trouvé refuge dans la mort ? Qu'est-ce qui me rappelait l'apparence de la divine Aphrodite ? Que je fus l'icône de l'amour entre femmes, défenseur d'une justice féminine ? Ou que je fus si pudique que je ne pouvais écrire quelconque obscénités dans mes oeuvres ? Qui suis-je ? Qui est Sappho ?". Originaire de l'île de Lesbos, Sappho est éducatrice à la Maison des Muses, une confrérie de jeunes filles nobles, où l'on enseigne les arts, la délicatesse,... Critique : Auteure complète , Ariana Melone a déjà sorti des oeuvres comme Gianna et Le bal des folles , avec à chaque fois une présence féminine forte . Elle continue son chemin en remontant le temps au VII et VI èmes siècles avant JC , en proposant un pan de la vie de Sapphô . Avec le peu d'écrits restants sur elle , Ariana Melone imagine la vie de cette femme , poétesse aux idées tellement contemporaines ! Sur l'île de Lesbos ( n'imaginez pas que le terme lesbien vient de là , il s'agit d'autre chose en lien avec cette île , à découvrir dans les annexes de fin d'album) , Sapphô est éducatrice pour les jeunes filles nobles . Elle les initie aux arts , le chant , la délicatesse , l'amour , les devoirs féminins au sein d'un couple , bref , tout le nécessaire devenir une épouse modèle . Mais ces formations peuvent prendre un caractère plus personnel lorsque Sapphô se met à dévoiler ses envies sentimentales voire plus ,envers des élèves ! Imaginez le contexte historique dans une Athènes toute puissante faisant la part belle aux couples hétéros . Toute promotion du féminisme voire d'homosexualité féminine est très vite mal perçue lorsqu'elle touche des nobles . Sapphô aura bien du mal à naviguer dans ces eaux troubles , d'autant qu'elle a sa propre famille avec d'autres sources d'ennuis ! De son trait doux crayonné , aux couleurs passées , "antiques" , Arian Melone expose la vie de cette femme tellement précurseure d'un idéal féminin et féministe , dans une reconstruction historique plutôt fidèle . Il subsiste cependant un manque de liant parfois , elle use d'ellipse fréquemment et cela peut nuire au déroulé de l'histoire , d'autant qu'elle est riche en personnages (pas toujours reconnaissables) . Cela reste néanmoins un vibrant hommage à cette poétesse incarnant par ses écrits une manière différente et plus libre de concevoir l'amour , en tant que femme . A noter une annexe particulièrement bien détaillée et explicative en fin d'album , très enrichissante d'un point de vue culturel . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://graphzeppelin.com/mythologie-grecque/305-achille-3-la-chute-des-legendes.html/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Les filles de Sapphô

    Auteure complète , Ariana Melone a déjà sorti des oeuvres comme Gianna et Le bal des folles , avec à chaque fois une présence féminine forte . Elle continue son chemin en remontant le temps au VII et VI èmes siècles avant JC , en proposant un pan de la vie de Sapphô . Avec le peu d'écrits restants sur elle , Ariana Melone imagine la vie de cette femme , poétesse aux idées tellement contemporaines ! Sur l'île de Lesbos ( n'imaginez pas que le terme lesbien vient de là , il s'agit d'autre chose en lien avec cette île , à découvrir dans les annexes de fin d'album) , Sapphô est éducatrice pour les jeunes filles nobles . Elle les initie aux arts , le chant , la délicatesse , l'amour , les devoirs féminins au sein d'un couple , bref , tout le nécessaire devenir une épouse modèle . Mais ces formations peuvent prendre un caractère plus personnel lorsque Sapphô se met à dévoiler ses envies sentimentales voire plus ,envers des élèves ! Imaginez le contexte historique dans une Athènes toute puissante faisant la part belle aux couples hétéros . Toute promotion du féminisme voire d'homosexualité féminine est très vite mal perçue lorsqu'elle touche des nobles . Sapphô aura bien du mal à naviguer dans ces eaux troubles , d'autant qu'elle a sa propre famille avec d'autres sources d'ennuis ! De son trait doux crayonné , aux couleurs passées , "antiques" , Arian Melone expose la vie de cette femme tellement précurseure d'un idéal féminin et féministe , dans une reconstruction historique plutôt fidèle . Il subsiste cependant un manque de liant parfois , elle use d'ellipse fréquemment et cela peut nuire au déroulé de l'histoire , d'autant qu'elle est riche en personnages (pas toujours reconnaissables) . Cela reste néanmoins un vibrant hommage à cette poétesse incarnant par ses écrits une manière différente et plus libre de concevoir l'amour , en tant que femme . A noter une annexe particulièrement bien détaillée et explicative en fin d'album , très enrichissante d'un point de vue culturel .
  3. Titre de l'album : Les mots pour le dire Scenariste de l'album : Jerrert Dessinateur de l'album : Elena Ominetti Coloriste : Elena Ominetti Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Désir, adoration, exhibition… des mots chuchotés à l’oreille pour exprimer nos fantasmes les plus intimes, les plus coquins, les plus inavouables. Compilation de 4 histoires, Les mots pour le dire vous entraîne dans un voyage entre imagination et réalité. Après tout tant que la pensée engendre plaisir et satisfaction, pourquoi ne pas oser fantasmer ? Après le succès de Sans un mot… Elena Ominetti et Jerrert reviennent avec cet album à l’érotisme fin et intense sublimé par un dessin sensuel et délicat. Tendons l’oreille à l’appel du désir… Critique : Les deux auteurs italiens de Sans un mot , publient un nouveau recueil de petites histoires osées . Dans la première , vous découvrirez avec humour ,plaisir et surprise le fantasme d'une femme au foyer ; un mari et un plombier sont présents 😉 Puis nous retrouvons un gardien de nuit de musée , nous détaillant son univers nocturne et les statues historiques l'entourant , dont une , plantureuse et empreinte de magie , ou pas ! Ensuite , camping sauvage au menu pour deux compères qui vont faire de drôles de rencontres . Pour finir , une jeune femme attrape son train de justesse et se retrouve à lire sa bd érotique dans une cabine en émoi : rêve ou réalité ? C'est bien ici la prouesse des auteurs , au delà de belles scènes d'amour dessinées dans des styles différents (aquarelle , pastel , noir et blanc) , ils amènent des surprises bienvenues dans le scénario et rendent aux séquences dénudées un intérêt certain . Il ne s'agit pas de scènes de sexe alignées les unes derrière les autres sans but ni histoire , le scénariste Jerrert donne de la profondeur au récit avec beaucoup de sens . Une belle bd érotique , à ne pas mettre dans n'importe quelles mains , évidemment 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/70937-les-mots-pour-le-dire-9782359542011.html/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Les mots pour le dire

    Les deux auteurs italiens de Sans un mot , publient un nouveau recueil de petites histoires osées . Dans la première , vous découvrirez avec humour ,plaisir et surprise le fantasme d'une femme au foyer ; un mari et un plombier sont présents 😉 Puis nous retrouvons un gardien de nuit de musée , nous détaillant son univers nocturne et les statues historiques l'entourant , dont une , plantureuse et empreinte de magie , ou pas ! Ensuite , camping sauvage au menu pour deux compères qui vont faire de drôles de rencontres . Pour finir , une jeune femme attrape son train de justesse et se retrouve à lire sa bd érotique dans une cabine en émoi : rêve ou réalité ? C'est bien ici la prouesse des auteurs , au delà de belles scènes d'amour dessinées dans des styles différents (aquarelle , pastel , noir et blanc) , ils amènent des surprises bienvenues dans le scénario et rendent aux séquences dénudées un intérêt certain . Il ne s'agit pas de scènes de sexe alignées les unes derrière les autres sans but ni histoire , le scénariste Jerrert donne de la profondeur au récit avec beaucoup de sens . Une belle bd érotique , à ne pas mettre dans n'importe quelles mains , évidemment 😉
  5. Kevin Nivek

    Mongolia

    Titre de l'album : Mongolia Scenariste de l'album : Lele Vianello Dessinateur de l'album : Lele Vianello Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En 1920, le baron von Ungern-Sternberg s'avance dans les montagnes avec quelques cosaques de sa garde rapprochée, il revient seul... Quelques années plus tard, une mission archéologique menée par un aventurier français se rend au Tibet à la recherche du trésor disparu de von Ungern... Critique : Assistant d'Hugo Pratt , Lele Vianello a imaginé une histoire avec ce personnage célèbre , rencontré dans Corto Maltese en Sibérie : Le baron Von Ungern-Sternberg , surnommé "le baron fou" . Il rêvait de créer une Asie unifiée , en mesure de lutter à armes égales avec l'Europe . Aussi , il commença par libérer la Mongolie de l'occupant chinois en 1921 , puis mis sur le trône le Koutouktou , équivalent mongol du Dalaï-Lama . Ce qui tranche avec le personnage romancé que l'on découvre dans Corto Maltese puis cet opus , le présentant comme un fou sanguinaire paranoïaque . Ainsi , dans cette hsitoire , Lele Vianello imagine le baron enterrant un trésor de guerre dans un coin de steppes et assassinant tous les témoins de cet emplacement . Puis , 10 plus tard , une expédition scientifique subit une avalanche sur les contreforts de l'Himalaya . Un seul survivant , un européen est recueilli dans un monastère tibétain , puis invité à utiliser ses compétences d'ingénieur pour retrouver le trésor du baron fou . Car ce dernier , avant de mourir fusillé par les russes , avait pris soin d'envoyer sa carte au trésor au monastère , en pratiquant bouddhiste qu'il était . L'histoire commence donc pour Gordon , accompagné de Dobs-dobs , des moines guerriers , parcourant les montagnes himalayennes jusqu'aux vastes étendues des steppes mongoles . De l'aventure avec un grand A pour ce premier tome , qui est vraiment prometteur . On attend la suite rapidement , tant le ton donné , et l'histoire , sont prenants . Ajoutez un dessin en noir et blanc , avec des visages expressifs et des paysages "encrés" assez réduits mais tellement évocateurs ! On sent l'ombre du maître Pratt planer sur ce récit . Inutile de dire que j'attends le tome 2 avec impatience 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mongolia/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Mongolia

    Assistant d'Hugo Pratt , Lele Vianello a imaginé une histoire avec ce personnage célèbre , rencontré dans Corto Maltese en Sibérie : Le baron Von Ungern-Sternberg , surnommé "le baron fou" . Il rêvait de créer une Asie unifiée , en mesure de lutter à armes égales avec l'Europe . Aussi , il commença par libérer la Mongolie de l'occupant chinois en 1921 , puis mis sur le trône le Koutouktou , équivalent mongol du Dalaï-Lama . Ce qui tranche avec le personnage romancé que l'on découvre dans Corto Maltese puis cet opus , le présentant comme un fou sanguinaire paranoïaque . Ainsi , dans cette hsitoire , Lele Vianello imagine le baron enterrant un trésor de guerre dans un coin de steppes et assassinant tous les témoins de cet emplacement . Puis , 10 plus tard , une expédition scientifique subit une avalanche sur les contreforts de l'Himalaya . Un seul survivant , un européen est recueilli dans un monastère tibétain , puis invité à utiliser ses compétences d'ingénieur pour retrouver le trésor du baron fou . Car ce dernier , avant de mourir fusillé par les russes , avait pris soin d'envoyer sa carte au trésor au monastère , en pratiquant bouddhiste qu'il était . L'histoire commence donc pour Gordon , accompagné de Dobs-dobs , des moines guerriers , parcourant les montagnes himalayennes jusqu'aux vastes étendues des steppes mongoles . De l'aventure avec un grand A pour ce premier tome , qui est vraiment prometteur . On attend la suite rapidement , tant le ton donné , et l'histoire , sont prenants . Ajoutez un dessin en noir et blanc , avec des visages expressifs et des paysages "encrés" assez réduits mais tellement évocateurs ! On sent l'ombre du maître Pratt planer sur ce récit . Inutile de dire que j'attends le tome 2 avec impatience 😉
  7. Titre de l'album : L'alchimiste tome 2 Scenariste de l'album : Nicolas Beuglet Dessinateur de l'album : Alexandre Saint-Genez Coloriste : Piky Hamilton , Annalisa Ferrari Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : À peine remis de leurs émotions dans les catacombes de la cathédrale de Notre-Dame, Basile, Esperanza, Flamel et Fibus embarquent pour une nouvelle aventure, direction la Crète ! Pour déchiffrer les énigmes du Fondateur, nos héros devront s'engouffrer dans le labyrinthe de Dédale, et vaincre le célèbre minotaure de la mythologie grecque. Le combat ne sera pas que physique : des énigmes et des pièges en tout genre menacent également la vie de nos téméraires aventuriers ! S'ils se rapprochent de plus en plus de la pierre philosophale, nos héros sont loin de se douter que le Masque d'Acier, tapi dans l'ombre, attend son heure pour frapper... Critique : Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-alchimiste-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    L'alchimiste tome 2

    Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉
  9. alx23

    L'alibi

    Titre de l'album : L'alibi Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Un alibi est un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Autour de ce thème, 15 auteurs d'exception usent de leurs meilleurs arguments pour détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Après le succès du premier recueil de fictions policières Le Crime parfait, les éditions Philéas proposent cette année un nouvel album collectif réunissant à son sommaire un nouveau palmarès de talents ! Un alibi est une réponse ou un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Au XIVe siècle, il signifie " s'être trouvé ailleurs au moment où un crime a été commis " mais ne prendra le sens juridique que nous lui connaissons que des siècles plus tard. Au sens figuré, alibi prend le sens de justification : des agences d'alibi ont fait leur apparition au Japon en 1990 puis en Europe. Ces agences fournissent des justificatifs qui permettent à leur client d'expliquer une absence, qui, le plus souvent, concerne l'adultère... Critique : Après le succès du premier album collectif Le crime parfait aux éditions Philéas, un nouvel album voit le jour aujourd’hui avec l'alibi. On reste dans le genre polar avec soit un meurtre, un adultère ou d'autres intrigues comme vous pourrez le découvrir au travers les dix récits qui vous attendent dans ce tome. On peut dire que ce recueil commence très fort avec une histoire très sombre et violente avec des animaux anthropomorphe. L'alibi est l'élément principal qui permet aux innocents de prouver leur bonne fois mais aussi aux criminels pour agir en toute impunité. Les dessins sont tous dans des genres différents et apportent beaucoup d’intérêt au tome collectif. Ainsi, on peut découvrir des styles nouveaux et retrouver les dessinateurs essayant d’autres techniques de dessins pour l’occasion. Cet album devrait plaire et contenter tous les lecteurs avec des dessins de grande qualité. Les auteurs s’amusent à trouver des alibis à leurs personnages mais souvent cela tourne mal pour eux surtout s’ils sont coupables. Certaines histoires sont amusantes dans leur résolution. A noter qu’une édition Canal BD est disponible avec une couverture différentes et huit pages de recherches graphiques. Liste des auteurs : Hugues Labiano, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Laurent Galandon et Benoît Blary, Richard Guérineau, Laurent Astier et Xavier Bétaucourt, Séverine Lambour et Benoît Springer, Étienne Le Roux et Vincent Froissard, Jack Manini, Jeanne Puchol, Thierry Robin Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-alibi-9782385020187/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. alx23

    L'alibi

    Après le succès du premier album collectif Le crime parfait aux éditions Philéas, un nouvel album voit le jour aujourd’hui avec l'alibi. On reste dans le genre polar avec soit un meurtre, un adultère ou d'autres intrigues comme vous pourrez le découvrir au travers les dix récits qui vous attendent dans ce tome. On peut dire que ce recueil commence très fort avec une histoire très sombre et violente avec des animaux anthropomorphe. L'alibi est l'élément principal qui permet aux innocents de prouver leur bonne fois mais aussi aux criminels pour agir en toute impunité. Les dessins sont tous dans des genres différents et apportent beaucoup d’intérêt au tome collectif. Ainsi, on peut découvrir des styles nouveaux et retrouver les dessinateurs essayant d’autres techniques de dessins pour l’occasion. Cet album devrait plaire et contenter tous les lecteurs avec des dessins de grande qualité. Les auteurs s’amusent à trouver des alibis à leurs personnages mais souvent cela tourne mal pour eux surtout s’ils sont coupables. Certaines histoires sont amusantes dans leur résolution. A noter qu’une édition Canal BD est disponible avec une couverture différentes et huit pages de recherches graphiques. Liste des auteurs : Hugues Labiano, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Laurent Galandon et Benoît Blary, Richard Guérineau, Laurent Astier et Xavier Bétaucourt, Séverine Lambour et Benoît Springer, Étienne Le Roux et Vincent Froissard, Jack Manini, Jeanne Puchol, Thierry Robin
  11. Titre de l'album : Quand je suis arrivée au château Scenariste de l'album : Emily Dessinateur de l'album : Caroll Coloriste : Emily Caroll Editeur de l'album : IMHO Note : Résumé de l'album : Après les succès retentissants de Dans les bois (Casterman) et de Speak (Rue de Sèvres), le nouveau conte horrifique d’Emily Carroll revient au source du genre gothique : les vampires. Si le livre semble suivre la trame classique d’un chasseur de vampire en train de s’infiltrer dans le château d’un vampire, c’est pour mieux perdre son lecteur dans un dédale narratif et graphique où le vrai héros n’est pas celui qu’on croît. Comme tant de jeunes filles avant elle, une jeune femme se rend au château avec la ferme intention de mettre un terme aux terribles agissements de la Comtesse. Mais rien ne pouvait la préparer à l’horreur qui se cachait dans ses tourelles maléfiques. Riches de ses influences gothiques, Emily Carroll distille une horreur sourde teintée d’érotisme. Critique : Après le remarqué Speak , centré sur le harcèlement scolaire et ses dérives , Emily Caroll revient au fantastique avec ce conte adulte que Tim Burton n'aurait pas renié . Une jeune femme pénètre dans un château que l'on devine maléfique , et rencontre un Dracula au féminin d'une élégance rare . Un jeu de séduction va se mettre en place et la domination supposée de la châtelaine pourrait révéler de sombres secrets . Ce qui frappe avant tout au fil des pages , c'est la finesse du trait et le découpage voulu par l'auteure canadienne . Pas de gaufrier à proprement parler , mais un ballet de corps et visages occupant l'espace dans une symphonie anxiogène . Le noir et blanc agrémenté de rouge sang rend le tableau final inquiétant et mystérieux . Vous l'aurez compris , le dessin est l'atout majeur de ce roman graphique . J'ai une réserve cependant sur le déroulé de l'histoire , qui commence très bien , faisant monter le suspens sur les motivations de chacune , mais réservant un final complexe et brouillon . Reste au lecteur de se faire sa propre opinion, mais c'est un livre qui nécessite assurément une relecture , afin de bien saisir les nombreux détails graphiques et scénaristiques ; ce qui reste un atout 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-je-suis-arrivee-au-chateau/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Après le remarqué Speak , centré sur le harcèlement scolaire et ses dérives , Emily Caroll revient au fantastique avec ce conte adulte que Tim Burton n'aurait pas renié . Une jeune femme pénètre dans un château que l'on devine maléfique , et rencontre un Dracula au féminin d'une élégance rare . Un jeu de séduction va se mettre en place et la domination supposée de la châtelaine pourrait révéler de sombres secrets . Ce qui frappe avant tout au fil des pages , c'est la finesse du trait et le découpage voulu par l'auteure canadienne . Pas de gaufrier à proprement parler , mais un ballet de corps et visages occupant l'espace dans une symphonie anxiogène . Le noir et blanc agrémenté de rouge sang rend le tableau final inquiétant et mystérieux . Vous l'aurez compris , le dessin est l'atout majeur de ce roman graphique . J'ai une réserve cependant sur le déroulé de l'histoire , qui commence très bien , faisant monter le suspens sur les motivations de chacune , mais réservant un final complexe et brouillon . Reste au lecteur de se faire sa propre opinion, mais c'est un livre qui nécessite assurément une relecture , afin de bien saisir les nombreux détails graphiques et scénaristiques ; ce qui reste un atout 😉
  13. alx23

    Berlin 61

    Titre de l'album : Berlin 61 Scenariste de l'album : Patrick Weber Dessinateur de l'album : Baudouin Deville Coloriste : Bérangère Marquebreucq Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Après quelques jours de villégiature, Kathleen et Gérard, son compagnon, embarquent dans un train auto-couchettes en direction de Bruxelles. Elle y fait la connaissance de Annelore, une violoniste allemande. Les deux femmes sympathisent et conviennent de se retrouver lors du repas. Le soir, alors que Kathleen et Gérard ont rejoint le wagon-restaurant, le train s'arrête brusquement. Quelqu'un a déclenché le signal d'alarme. Kathleen a un pressentiment et part à la recherche de la musicienne. Elle est introuvable, et a laissé son précieux violon dans sa cabine. Kathleen récupère le violon et s'interroge. Que cache la disparition de la jeune Allemande ? Désireuse de lui restituer le violon, Kathleen va mener l'enquête à Berlin-Est, alors que l'on y érige le mythique mur séparant l'Est et l'Ouest. Mais pourquoi des agents de la Stasi épient-ils ses moindres faits et gestes ? Critique : Berlin 61 est le cinquième tome de la série avec pour personnage central l'hôtesse de l'air, Kathleen Van Overstaeten à des dates importantes. En effet, les auteurs ciblent des dates précises pour se servir de faits historiques réels pour construire leur intrigue. Tous les albums sont des histoires complètes, donc il n'est pas nécessaire de connaitre ou d'avoir lu les tomes précédents pour comprendre. Cet épisode se déroule les premiers mois après la construction du mur de Berlin durant cette période de la guerre froide. Patrick Weber fait de son hôtesse une vraie détective en herbe avec des relations pratiques pour enquêter sur la disparition d'une violoniste. On se laisse porter par l’histoire et un dossier historique conséquent termine l’album avec beaucoup d’informations intéressantes et développer dans cet album. Baudouin Deville réalise des dessins dans la tradition de la ligne claire, dans un côté très old school et réaliste comme vous pouvez le voir sur la couverture. Le découpage des planches est très classique mais efficace. Le prochain tome se focalisera sur la date de 1965 pour de nouvelles aventures de Kathleen en parallèle de faits historiques. Autres infos : Editions Anspach Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/berlin-61?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. alx23

    Berlin 61

    Berlin 61 est le cinquième tome de la série avec pour personnage central l'hôtesse de l'air, Kathleen Van Overstaeten à des dates importantes. En effet, les auteurs ciblent des dates précises pour se servir de faits historiques réels pour construire leur intrigue. Tous les albums sont des histoires complètes, donc il n'est pas nécessaire de connaitre ou d'avoir lu les tomes précédents pour comprendre. Cet épisode se déroule les premiers mois après la construction du mur de Berlin durant cette période de la guerre froide. Patrick Weber fait de son hôtesse une vraie détective en herbe avec des relations pratiques pour enquêter sur la disparition d'une violoniste. On se laisse porter par l’histoire et un dossier historique conséquent termine l’album avec beaucoup d’informations intéressantes et développer dans cet album. Baudouin Deville réalise des dessins dans la tradition de la ligne claire, dans un côté très old school et réaliste comme vous pouvez le voir sur la couverture. Le découpage des planches est très classique mais efficace. Le prochain tome se focalisera sur la date de 1965 pour de nouvelles aventures de Kathleen en parallèle de faits historiques.
  15. Titre de l'album : Les moments doux Scenariste de l'album : Vincent Henry , Virginie Grimaldi Dessinateur de l'album : Valeria Guffanti Coloriste : Valeria Guffanti Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Ça y est, le frigo de Thomas est rempli, le dernier carton déballé... C'est officiel : Elise est devenue une « mère à la retraite », son fils étant désormais installé à la capitale, et sa fille en Angleterre depuis quelques années. Elle rentre chez elle, à Bordeaux, les bras légers mais le cœur enserré du poids des souvenirs. Que faire de sa vie quand celle-ci a été exclusivement consacrée à ses enfants ? Lili n'est enceinte que depuis sept mois lorsque son accouchement est déclenché. À peine son conjoint a-t-il le temps de la rejoindre qu'une petite humaine toute fragile pointe le bout de son nez. Lili doit donc apprendre le magnifique métier de mère sans certitudes sur l'avenir de son enfant. Dans la maternité, elle croise d'autres parents, d'autres souffrances, d'autres espoirs et découvre qu'avoir un enfant est parfois une aventure bien plus périlleuse qu'on ne le pense... Critique : Qu'il est agréable de lire une histoire comme celle-ci à l'heure où l'actualité demeure aussi grise que le temps ! Après le "feel good movie" , voici venir le "feel good bd" 🙂 Cette adaptation du best-seller de Virginie Grimaldi est en tous points remarquables ! Une aventure chaleureuse et émouvante avec ses notes d'humour disséminées au fil des pages , le tout illustré par une aquarelle soyeuse , emplie de tendresse . Je dois avouer que cette idée de conter deux vies en parallèle , est passionnante à lire car on va déceler dans chacune des moments vécus , peu importe l'âge et le sexe . Car oui , c'est une histoire plutôt féminine , mais elle passionne tout autant les hommes , il est préférable ceci dit d'avoir déjà vécu la naissance d'un enfant , cela renforce le sentiment d'empathie envers les protagonistes . Les pérégrinations de Lili et d'Elise se dévoilent au fur et à mesure avec pour chacune un point de départ : pour Lili , la naissance de sa fille ; et pour Elise , le départ de ses enfants du foyer à l'aube de ses 50 ans .Deux événements propices à des surprises et sources de problèmes car l'univers se retrouve chamboulé dans sa globalité ! Le lecteur découvre les pensées des deux héroïnes à travers leurs monologues respectifs , ainsi que leurs interactions avec ce nouveau monde s'offrant à elles . Un shoot d'émotions en perspective 🙂 . Le dessin aide à l'immersion par sa douceur de trait à l'aquarelle et ses couleurs chaudes "amniotiques" . Les visages sont très expressifs , on est dans un style semi-réaliste en adéquation parfaite avec la narration . J'oserais décrire le moment passé à la lecture comme "doux" 😉 . Une excellente idée de cadeau pour Noël ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.la-boite-a-bulles.com/album/987/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Les moments doux

    Qu'il est agréable de lire une histoire comme celle-ci à l'heure où l'actualité demeure aussi grise que le temps ! Après le "feel good movie" , voici venir le "feel good bd" 🙂 Cette adaptation du best-seller de Virginie Grimaldi est en tous points remarquables ! Une aventure chaleureuse et émouvante avec ses notes d'humour disséminées au fil des pages , le tout illustré par une aquarelle soyeuse , emplie de tendresse . Je dois avouer que cette idée de conter deux vies en parallèle , est passionnante à lire car on va déceler dans chacune des moments vécus , peu importe l'âge et le sexe . Car oui , c'est une histoire plutôt féminine , mais elle passionne tout autant les hommes , il est préférable ceci dit d'avoir déjà vécu la naissance d'un enfant , cela renforce le sentiment d'empathie envers les protagonistes . Les pérégrinations de Lili et d'Elise se dévoilent au fur et à mesure avec pour chacune un point de départ : pour Lili , la naissance de sa fille ; et pour Elise , le départ de ses enfants du foyer à l'aube de ses 50 ans .Deux événements propices à des surprises et sources de problèmes car l'univers se retrouve chamboulé dans sa globalité ! Le lecteur découvre les pensées des deux héroïnes à travers leurs monologues respectifs , ainsi que leurs interactions avec ce nouveau monde s'offrant à elles . Un shoot d'émotions en perspective 🙂 . Le dessin aide à l'immersion par sa douceur de trait à l'aquarelle et ses couleurs chaudes "amniotiques" . Les visages sont très expressifs , on est dans un style semi-réaliste en adéquation parfaite avec la narration . J'oserais décrire le moment passé à la lecture comme "doux" 😉 . Une excellente idée de cadeau pour Noël !
  17. Titre de l'album : Moi, Edin Björnsson Scenariste de l'album : Edith Grattery Dessinateur de l'album : Edith Grattery Coloriste : Edith Grattery Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : CE ROMAN GRAPHIQUE, SIGNE EDITH, EST NE D'UNE IDÉE FASCINANTE : LA RÉVÉLATION DE SA VIE ANTÉRIEURE. Edith ignore si elle croit en la réincarnation... À vrai dire, elle ne s'est jamais vraiment posé la question. Comme pour d'autres perspectives mystiques, religieuses, philosophiques, par curiosité, elle laisse la porte entrouverte. Alors, quand une magnétiseuse lui a proposé de connaître sa vie antérieure, la conteuse en images qu'elle est a exprimé un intérêt certain pour une révélation aussi intrigante... C'est ainsi qu'elle a appris, dans cet ordre, que cette vie se passait en Suède, au XVIIIe siècle, qu'elle était un homme, pêcheur, qui aimait les femmes et qui était décédé de mort violente, assassiné... sans doute par un mari jaloux !... Edith, a-t-elle été Edin Björnsson ? Critique : Auréolée de nombreux prix dont un Alph-art en 1993 pour Jack , Edith Grattery a voulu raconter sa possible vie antérieure . Une révélation survenue suite à sa rencontre avec une magnétiseuse l'a poussée en ce sens , elle la conteuse et dessinatrice . La Suède au XVIIIe siècle , un enfant se nommant Edin (presque Edith) et son destin funeste se déroulant sous nos yeux . La narratrice n'omet rien , de son enfance dans la difficulté , la rudesse du climat , la pauvreté , les rencontres ... Puis l'adolescence avec un caractère qui commence à s'affirmer , et une voie tracée qui semble sinueuse . Des aventures , le jeune homme va en vivre et en éprouver , son amour pour les femmes et la bagatelle lui vaudra quelques soucis , et dans ces villages où tout le monde se connait , vous pouvez imaginer les répercussions . Reste un exil forcé où il va donc prendre le large vers d'autres horizons , en reviendra t'il ? La narration est indéniablement le point fort de ce récit , Edith Grattery sait parfaitement raconter les histoires . Son dessin au style si particulier peut en revanche gêner des lecteurs , il semble naïf et ces visages taillés à la serpe peuvent surprendre ; en revanche les couleurs aux tons crépusculaires sont réussies et donnent de la sincérité au récit . Un postulat de départ original pour une histoire que ne l'est pas moins , découvrez les déboires de Edin Bjornon et plongez dans le passé de Edith Grattery 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-edin-bj-rnsson-p-cheur-su-dois-au-xviiie-si-cle-coureur-de-jupons-et-assassin-par-un-mari-jaloux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Moi, Edin Björnsson

    Auréolée de nombreux prix dont un Alph-art en 1993 pour Jack , Edith Grattery a voulu raconter sa possible vie antérieure . Une révélation survenue suite à sa rencontre avec une magnétiseuse l'a poussée en ce sens , elle la conteuse et dessinatrice . La Suède au XVIIIe siècle , un enfant se nommant Edin (presque Edith) et son destin funeste se déroulant sous nos yeux . La narratrice n'omet rien , de son enfance dans la difficulté , la rudesse du climat , la pauvreté , les rencontres ... Puis l'adolescence avec un caractère qui commence à s'affirmer , et une voie tracée qui semble sinueuse . Des aventures , le jeune homme va en vivre et en éprouver , son amour pour les femmes et la bagatelle lui vaudra quelques soucis , et dans ces villages où tout le monde se connait , vous pouvez imaginer les répercussions . Reste un exil forcé où il va donc prendre le large vers d'autres horizons , en reviendra t'il ? La narration est indéniablement le point fort de ce récit , Edith Grattery sait parfaitement raconter les histoires . Son dessin au style si particulier peut en revanche gêner des lecteurs , il semble naïf et ces visages taillés à la serpe peuvent surprendre ; en revanche les couleurs aux tons crépusculaires sont réussies et donnent de la sincérité au récit . Un postulat de départ original pour une histoire que ne l'est pas moins , découvrez les déboires de Edin Bjornon et plongez dans le passé de Edith Grattery 🙂
  19. Titre de l'album : L'incal - Capitaine Kaiman Scenariste de l'album : Dan Watter Dessinateur de l'album : Jon Davis Hunt Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : À bord de son vaisseau pirate, entouré des fantômes de son équipage disparu, le capitaine Kaïmann cherche à se délivrer de la malédiction qui le transforme lentement en reptile. Alors qu'il parcourt l'univers à la recherche d'un remède contre sa mutation, il trouve l'amour auprès de la mystérieuse Aurora, une femme toute droit venue d'un futur condamné à une destruction quasi-certaine. Critique : A la lecture de ce one-shot centré sur ce personnage énigmatique de l'univers L'incal , on sent le respect total des auteurs pour Moëbius et Jodorowsky . Insérer les thématiques universelles comme l'amour , la musique, la violence et la religion dans un space-opéra , dans le paysage actuel de BD de science-fiction , il fallait oser le faire ! Ne manque que la poésie et les amputations pour être au niveau de Alejandro 🙂 Encore que , ce capitaine Kaïmann portant si bien son nom avec sa problématique de mutation , est dans une quête d'humanisation de sa personne , ce qui peut engendrer l'exérèse de sa queue ! Je rassure cependant les personnes étant allergique à l'univers du torturé auteur chilien , cette histoire est nettement plus "accessible" et moins foutraque que ce qu'il a pu écrire dans le passé (et encore de nos jours ) . Dans cette aventure , l'amour avec un grand A passe les frontières du temps et de l'espace , entre Kaïmann et Aurora membre d'une secte religieuse . Le capitaine pirate est seul avec un équipage d'hologrammes et elle , lutte contre un génocide prévu à l'encontre de sa planète sans que sa religion ne rejette cela . La musique d'un instrument bien particulier va les rapprocher à travers l'espace-temps . Ce duo d'auteurs britanniques réalise un travail remarquable de respect et complément de l'oeuvre "incalienne" . Un trait réaliste et élégant que Moëbius n'aurait pas renié , accompagné de la petite dose de folie scénaristique de Jodorowsky ; c'est en somme une histoire récente qui aurait pu trouver sa place aux débuts de la création de L'incal ! J'ajoute que la problématique de voyage dans le temps est très bien menée avec une narration limpide et un suspens présent jusqu'à la dernière page 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-incal-capitaine-kaiman/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    L'incal - Capitaine Kaiman

    A la lecture de ce one-shot centré sur ce personnage énigmatique de l'univers L'incal , on sent le respect total des auteurs pour Moëbius et Jodorowsky . Insérer les thématiques universelles comme l'amour , la musique, la violence et la religion dans un space-opéra , dans le paysage actuel de BD de science-fiction , il fallait oser le faire ! Ne manque que la poésie et les amputations pour être au niveau de Alejandro 🙂 Encore que , ce capitaine Kaïmann portant si bien son nom avec sa problématique de mutation , est dans une quête d'humanisation de sa personne , ce qui peut engendrer l'exérèse de sa queue ! Je rassure cependant les personnes étant allergique à l'univers du torturé auteur chilien , cette histoire est nettement plus "accessible" et moins foutraque que ce qu'il a pu écrire dans le passé (et encore de nos jours ) . Dans cette aventure , l'amour avec un grand A passe les frontières du temps et de l'espace , entre Kaïmann et Aurora membre d'une secte religieuse . Le capitaine pirate est seul avec un équipage d'hologrammes et elle , lutte contre un génocide prévu à l'encontre de sa planète sans que sa religion ne rejette cela . La musique d'un instrument bien particulier va les rapprocher à travers l'espace-temps . Ce duo d'auteurs britanniques réalise un travail remarquable de respect et complément de l'oeuvre "incalienne" . Un trait réaliste et élégant que Moëbius n'aurait pas renié , accompagné de la petite dose de folie scénaristique de Jodorowsky ; c'est en somme une histoire récente qui aurait pu trouver sa place aux débuts de la création de L'incal ! J'ajoute que la problématique de voyage dans le temps est très bien menée avec une narration limpide et un suspens présent jusqu'à la dernière page 😉
  21. Titre de l'album : Les matins doux Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Anne-Perrine Couët Coloriste : Alessandra Alexakis Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : L'amour transatlantique de Simone de Beauvoir et Nelson Algren en bande dessinée En 1947, Simone de Beauvoir est invitée par l'Institut français pour une série de conférences aux États-Unis. Elle arrive à Chicago avec le numéro de téléphone d'un écrivain américain recommandé par une amie. Nelson Algren va jouer les guides et s'amuser à l'entraîner dans les bas-fonds de la ville. De club en club, leur première nuit est endiablée, la passion immédiate, l'aventure torride. Amoureux comme jamais, ils écriront tous deux leurs oeuvres majeures durant les années de cette liaison transatlantique. Critique : La collection Dyade de Steinkis s'enrichit d'un nouveau couple célèbre , défrayant la chronique : Simone de Beauvoir et Nelson Algren . En plein débats animés sur la lange française et sa richesse , quel joli mot que ce dyade pour définir la relation de ces deux êtres ! Coupe de deux sujets , de deux éléments en interaction . Une définition à point nommé pour l'écrivaine française et le son homologue américain . Elle plutôt aventureuse , douce mais sensuelle , quand Algren est coléreux , boxeur et niché en plein coeur de Chicago sans envie d'ailleurs . Mais , une autre définition de dyade étant "la réunion de deux principes philosophiques qui se complètent réciproquement" , sied à merveille à ce couple . Car sous leurs apparentes différences , un amour sincère et fougueux va naître et les emporter dans une spirale de sentiments . Une courbe sinusoïdale d'émotions , allant de la tendresse au rejet , la passion au manque etc .... Le duo d'auteures ont choisi cette période allant de leur rencontre au décès de l'américain . Le scénario est riche de leurs voyages , discussions et autres correspondances établies durant ce périple amoureux ; on sent une documentation solide . La ligne claire de Anne-Perrine Couët est tout simplement magnifique , les villes américaines sont d'un réalisme étonnant . On est transportés durant ces années post guerre à travers cette architecture des bâtiments , les moyens de locomotion , les tenues vestimentaires etc ... On frissonne lorsque Simone de Beauvoir dénoue ses cheveux juste avant les nombreuses scènes d'amour auxquelles se livrent les deux amoureux . Le parti pris de la sensualité et des séquences dénudées est d'une élégance rare , cet amour nous est offert sans concessions . Vous découvrirez une Simone de Beauvoir plus libre que libertine , et un Nelson Algren fougueux et sincère dans cette aventure hors du commun . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-matins-doux-simone-de-beauvoir-nelson-algren/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Les matins doux

    La collection Dyade de Steinkis s'enrichit d'un nouveau couple célèbre , défrayant la chronique : Simone de Beauvoir et Nelson Algren . En plein débats animés sur la lange française et sa richesse , quel joli mot que ce dyade pour définir la relation de ces deux êtres ! Coupe de deux sujets , de deux éléments en interaction . Une définition à point nommé pour l'écrivaine française et le son homologue américain . Elle plutôt aventureuse , douce mais sensuelle , quand Algren est coléreux , boxeur et niché en plein coeur de Chicago sans envie d'ailleurs . Mais , une autre définition de dyade étant "la réunion de deux principes philosophiques qui se complètent réciproquement" , sied à merveille à ce couple . Car sous leurs apparentes différences , un amour sincère et fougueux va naître et les emporter dans une spirale de sentiments . Une courbe sinusoïdale d'émotions , allant de la tendresse au rejet , la passion au manque etc .... Le duo d'auteures ont choisi cette période allant de leur rencontre au décès de l'américain . Le scénario est riche de leurs voyages , discussions et autres correspondances établies durant ce périple amoureux ; on sent une documentation solide . La ligne claire de Anne-Perrine Couët est tout simplement magnifique , les villes américaines sont d'un réalisme étonnant . On est transportés durant ces années post guerre à travers cette architecture des bâtiments , les moyens de locomotion , les tenues vestimentaires etc ... On frissonne lorsque Simone de Beauvoir dénoue ses cheveux juste avant les nombreuses scènes d'amour auxquelles se livrent les deux amoureux . Le parti pris de la sensualité et des séquences dénudées est d'une élégance rare , cet amour nous est offert sans concessions . Vous découvrirez une Simone de Beauvoir plus libre que libertine , et un Nelson Algren fougueux et sincère dans cette aventure hors du commun .
  23. Titre de l'album : Ayla - Le clan de l'ours des cavernes tome 1 Scenariste de l'album : Camille Moog , adapté de Jean M. Auel Dessinateur de l'album : Camille Moog Coloriste : Marta Todeschini Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Quelque part en Europe, 35 000 ans avant notre ère. Petite fille Cro-Magnon de cinq ans, Ayla est séparée de ses parents à la suite d'un violent tremblement de terre. Elle est recueillie par le clan de l'ours des cavernes, une tribu Neandertal qui l'adopte, non sans réticence, ayant reconnu en elle la représentante d'une autre espèce, plus évoluée. Iza, la guérisseuse, Brun, le chef et Creb, le magicien lui enseignent les règles de la vie communautaire, leurs rites, leurs peurs, leurs audaces. Mais Ayla, la fillette blonde aux yeux bleus les surprend par sa puissance de raisonnement qui lui permet de s'adapter, de réagir rapidement et de ne pas être totalement dépendante de son environnement. Une différence qui ne tarde pas à faire d'elle une menace pour tout le clan, et à attiser la convoitise de Brud, le fils du chef… Critique : Succès mondial pour les romans Les enfants de la terre de Jean M.Auel , il était presque logique de voir arriver un jour une adaptation BD de cette fresque aux origines de l'homme . Il faut bien avouer que le ton donné au récit et sa formidable vision sociétale possède de forts accents contemporains . Racisme , société patriarcale , croyances , ces dogmes encore présents de nos jours résonnent fortement dans cette (pré)histoire . A travers son dessin simple et expressif , Camille Moog dépeint cette époque avec justesse . A cette époque , homo sapiens et homme de Néandertal cohabitent , sans trop se fréquenter non plus . L'humain a commencé son évolution physique , aussi lorsque notre héroïne Ayla se retrouve séparée de sa tribu des suites d'un cataclysme , elle se retrouve adoptée par une tribu Néandertal avec de fortes réticences . Ses caractéristiques physiques et mentales sont différentes , sa langue , ses croyances etc .... Tout en elle diffère car sans le savoir elle incarne l'homme moderne de demain , appelé à remplacer le Néandertal . Mais situé dans son contexte historique , la vie est loin d'être simple pour notre réfugiée ! Rien ne lui sera épargnée par les contraintes du clan à l'égard des femmes , d'autant plus quand elles sont étrangères ! On découvre ainsi les croyances de ce peuple et leur mode de fonctionnement avec une hiérarchie masculine , forcément . Au fil des années , on suit le clan nomade suivant les saisons pour se loger , chasser et cueillir ,avec en parallèle l'évolution de Ayla , qui est assez fulgurante . Je ne vous divulgue pas la suite mais , cette jeune femme incarnant la modernité va éprouver nombre de difficultés et va jouer avec les émotions du lecteur . Une femme bousculant les codes d'une société patriarcale il y a 35000 ans , si ce n'est pas de la modernité ça 🙂 ! Un premier tome réussi , qui prime par son histoire prenante et touchante .On attend la suite de cette saga ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ayla-le-clan-de-l-ours-des-cavernes-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Succès mondial pour les romans Les enfants de la terre de Jean M.Auel , il était presque logique de voir arriver un jour une adaptation BD de cette fresque aux origines de l'homme . Il faut bien avouer que le ton donné au récit et sa formidable vision sociétale possède de forts accents contemporains . Racisme , société patriarcale , croyances , ces dogmes encore présents de nos jours résonnent fortement dans cette (pré)histoire . A travers son dessin simple et expressif , Camille Moog dépeint cette époque avec justesse . A cette époque , homo sapiens et homme de Néandertal cohabitent , sans trop se fréquenter non plus . L'humain a commencé son évolution physique , aussi lorsque notre héroïne Ayla se retrouve séparée de sa tribu des suites d'un cataclysme , elle se retrouve adoptée par une tribu Néandertal avec de fortes réticences . Ses caractéristiques physiques et mentales sont différentes , sa langue , ses croyances etc .... Tout en elle diffère car sans le savoir elle incarne l'homme moderne de demain , appelé à remplacer le Néandertal . Mais situé dans son contexte historique , la vie est loin d'être simple pour notre réfugiée ! Rien ne lui sera épargnée par les contraintes du clan à l'égard des femmes , d'autant plus quand elles sont étrangères ! On découvre ainsi les croyances de ce peuple et leur mode de fonctionnement avec une hiérarchie masculine , forcément . Au fil des années , on suit le clan nomade suivant les saisons pour se loger , chasser et cueillir ,avec en parallèle l'évolution de Ayla , qui est assez fulgurante . Je ne vous divulgue pas la suite mais , cette jeune femme incarnant la modernité va éprouver nombre de difficultés et va jouer avec les émotions du lecteur . Une femme bousculant les codes d'une société patriarcale il y a 35000 ans , si ce n'est pas de la modernité ça 🙂 ! Un premier tome réussi , qui prime par son histoire prenante et touchante .On attend la suite de cette saga !
  25. Titre de l'album : Les tournesols d'Ukraine Scenariste de l'album : Pietro B. Zemelo Dessinateur de l'album : Pietro B. Zemelo Coloriste : Pietro B. Zemelo Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pietro B. Zemelo est un dessinateur italien qui travaille pour Disney et Panini en Italie et Egmont au Danemark. - - Ce livre me touche d'une manière très personnelle : ma femme Lisa et moi avons vécu à Kiev jusqu'à peu de temps avant le début de l'invasion russe de l'Ukraine. Une partie de la famille et des amis nous ont ensuite rejoints en Italie et nous avons commencé à vivre ensemble dans un petit appartement. -Je suis écrivain et artiste, je capte donc la réalité en racontant des histoires et en dessinant. C'est une histoire que je dois raconter. Ce n'est pas un livre politique ou historiographique : c'est, avant tout, l'histoire d'une fille et de son père, de leur séparation et de leurs espoirs. Critique : Baroudeur durant sa jeunesse , Pietro B. Zemelo pose son sac lors de sa première visite en Ukraine . L'amour du pays et surtout de Lisa sa future femme pose les jalons de sa vie "d'adulte" . Une vie idyllique jusqu'à l'invasion des russes et le début de cette guerre qui n'en finit plus ... L'auteur le précise à bon escient dans sa préface : "une histoire sans fin" . Ayant vécu ce conflit de l'intérieur , ainsi que les répercussions liées , il a eu l'idée de raconter cette histoire , leur histoire . Il expose une narration à tiroirs avec des voyages dans le temps type J+10 et j- 100 , ce qui rend le récit dynamique avec une dose de suspens , mais peu sembler déroutant pour le lecteur . A travers les moments passés il expose les relations familiales de sa femme et la façon de vivre ukrainienne , l'attachement à cette terre et ses tournesols , fleur emblème de ce pays ancien grenier de l'Europe . Puis il narre la vie "après" , lorsqu'ils sont installés en Italie , avec les espoirs et les craintes de nouvelles récentes venant des amis ou membres de la famille restés là-bas . L'empathie fonctionne , on tourne les pages avec une certaine émotion lors des bombardements racontés par ceux encore "intra-muros" , ou lors de la rencontre de Lisa et Pietro . Ayant travaillé pour Disney entre autres , on remarque d'emblée le style de l'auteur : coloré , un trait simple sans fioritures , une légère impression d'ensemble enfantin ou destiné à un lectorat très jeune .Vouloir créer un contraste avec la dramaturgie de l'histoire est un parti pris , mais cela peut surprendre . Ce style "cartoon" retire tout sens grave aux scènes d'explosions et/ou de peines , mais dans le même temps saisit le lecteur au cours de la rencontre de Lisa et Pietro ! L'amour au détriment de la guerre , il est peut-être là le message de l'auteur et son dessin typique . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-tournesols-d-ukraine/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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