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  1. poseidon2

    Les sauvages

    Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire.
  2. poseidon2

    Les sauvages

    Titre de l'album : Les sauvages Scenariste de l'album : Julien Frey Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Février 2020. Julien et sa fille Joanne sont invités en Indonésie par le Professeur Michaux, un éminent biologiste de l'Université de Liège. Des éléphants de Sumatra aux dragons de Komodo, la nouvelle mission du chercheur est l'occasion de découvrir l'extraordinaire biodiversité de l'archipel. Mais celle-ci est menacée. Déforestation, production d'huile de palme, braconnage...Les dangers sont nombreux et prennent une dimension particulière lorsque la pandémie de Covid 19 éclate au milieu du voyage.Documentaire scientifique autant que récit intime sur la relation père-fille, Les Sauvages est un livre passionnant, instructif et drôle. Un ouvrage qui pose la question essentielle de notre rapport au monde animal. Critique : Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sauvages-246213?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre.
  4. Titre de l'album : Happy End - Tome 2 - L'enfer c'est les autres Scenariste de l'album : Olivier Jouvray Dessinateur de l'album : Benjamin Jurdic Coloriste : Juliette Laude Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au terme de leur périple dans une France en proie à l'abrupte fin du pétrole, Mollie, Oscar et leurs proches organisent leur survie, tous ensemble. Mais planter les graines du monde de demain ne suffit malheureusement pas à faire disparaître les rancoeurs d'hier. Les villageois du cru n'ont jamais aimé la noble famille d'Oscar, et c'est réciproque. Et comme personne ne se parle, Mollie aura fort à faire pour éviter que ce retour à la terre ne devienne un mauvais remake de la Révolution française... Critique : Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happy-end-tome-2-l-enfer-c-est-les-autres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande !
  6. Titre de l'album : Les élus de Swarga - Tome 1 - Le prophète Grozlin Scenariste de l'album : Bojan Vukic Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Sladjana Kocevska & Big Doors Studio Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Il n'y a jamais eu de prophète grozlin, c'est bien connu ! Le Kréateur ne saurait choisir ses représentants au sein d'une tribu aussi corrompue ! A moins que... Les Elus de Swarga est une aventure en trois volumes dans un univers Fantasy préhistorique. Le grozlin Kratak semble avoir été choisi comme prophète par le Kréateur pour rassembler des héros issus de différentes tribus afin de les mener vers leur destin et prévenir la fin du monde. Ils devront chacun apprendre à contrôler le don que leur a accordé le Kréateur et à collaborer pour faire face aux nombreux dangers de ce monde sauvage et à la guerre qui approche. Critique : AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-elus-de-swarga-tome-1-le-prophete-grozlin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Gone with the wind - Tome 1

    C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 !
  8. Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Scarlett O'Hara, jeune fille d'une riche famille d'Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s'écroulent, et de lourdes responsabilités s'imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d'amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu'elle porte secrètement depuis toujours. L'arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une oeuvre prenante et magnifie ce récit intemporel. Critique : C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 ! Autres infos : D'après le roman de Margaret Mitchell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-1-250490?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. alx23

    Un homme normal

    Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes.
  10. alx23

    Un homme normal

    Titre de l'album : Un homme normal Scenariste de l'album : Mayko Dessinateur de l'album : Sasa Coloriste : Sasa Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nathan, jeune développeur informatique, est autiste Asperger. Hypersensible, il s'interdit toute relation amoureuse car un tel lien le rend trop empathique et lui fait ressentir le moindre trouble de l'être aimé comme une souffrance qui lui est insupportable. Mais l'intérêt que lui porte Mathilda semble bien sur le point de faire fléchir des convictions qu'il tenait jusqu'ici pour inébranlables... Critique : Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-homme-normal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉
  12. Titre de l'album : Au crépuscule de la beat generation - Le dernier clochard céleste Scenariste de l'album : Etienne Appert , Gilles Farcet Dessinateur de l'album : Etienne Appert Coloriste : Etienne Appert Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cours des années 1950, une nouvelle génération d'auteurs et d'artistes ébranle l'Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois « génération battue », « génération de la pulsation» et « génération en quête de béatitude ». Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady... En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d'Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité « la route » chère à Kerouac a conduit ses auteurs. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable « clochard céleste » déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur « sur la route » de l'initiation psychédélique. Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Étienne Appert nous (re)plonge dans l'histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l'Amérique. Critique : Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-crepuscule-de-la-beat-generation-le-dernier-clochard-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. alx23

    Le monde du silence gueule

    Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre.
  14. Titre de l'album : Le monde du silence gueule Scenariste de l'album : Julia Duchaussoy & Sebastien Salingue Dessinateur de l'album : Sebastien Salingue Coloriste : Sebastien Salingue Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Ils en ont marre de se taire... Les habitants des mers se rebellent contre l'exploitation des océans par l'homme ! Du phytoplancton, à la majestueuse baleine, ils expliquent le fonctionnement des Océans : la photosynthèse, l'importance du corail, la symbiose, l'histoire des océans ... et aussi la surexploitation dramatique des ressources marines par les hommes, les risques de la pollution et de la pêche intensive, avec une bonne dose d'humour et de tendresse. Nous pouvons encore sauver l'écosystème marin et ceux qui le peuplent ! Critique : Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-monde-du-silence-gueule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire.
  16. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Au-delà des montagnes Scenariste de l'album : Eduard Torrents Dessinateur de l'album : Ruben Pellejero Coloriste : Ruben Pellejero Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Stationné à l'aplomb exact de la Terre au-dessus de l'océan, un astronef extra-terrestre provoque une absence totale de gravité. Les flots, comme aspirés vers le ciel, entraînent la formation d'un cyclone abyssal, et notre atmosphère s'échappe par la brèche causée par l'astronef. Le géologue Feng Fan va gravir cette monstrueuse colonne d'eau avec l'espoir d'entrer en contact avec son équipage. Critique : Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-au-dela-des-montagnes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs.
  18. Titre de l'album : Cosaques - Tome 2 - Dans la gueule du loup Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Avec ses nouveaux frères d'armes, les Cosaques, Karlis a vaincu les hussards ailés. Nul n'ignore le rôle décisif que le jeune déserteur a joué dans cette bataille. Cela fait de lui un héros autant qu'une cible de choix. Peu lui chaut. Une vie sans dieu ni maître est à ce prix. Mais il est des puissances auxquelles tous répondent, Cosaques ou non : les sentiments, la frustration et la jalousie. Karlis va comprendre que les champs de bataille sont infinis, et tous appellent le sang. Critique : Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-2-les-loups-des-steppes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : MBS : l'enfant terrible d'Arabie saoudite Scenariste de l'album : Antoine Vitkine Dessinateur de l'album : Christophe Girard Coloriste : Christophe Girard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Entre séduction et répression, le portrait sans concession de MBS, prince héritier d'Arabie Saoudite, l'un des futurs dirigeants les plus influents du XXIe siècle. Fils du roi d'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, dit MBS, est devenu à trente-deux ans l'homme fort d'un pays qui possède les premières réserves pétrolières du monde et les principaux lieux saints de l'Islam. Allié indocile de l'Occident, deuxième client de l'industrie d'armement de la France, ce prince ambitieux joue un rôle clef au Moyen-Orient et tente de peser sur le conflit en Ukraine. Depuis son arrivée au pouvoir, il affiche un bilan aussi détonant que contradictoire. Dans un pays longtemps obscurantiste, il a impulsé des réformes sociétales inédites, comme la possibilité pour les femmes de conduire ou la mise au pas de la police religieuse. Il a lancé de pharamineux projets économiques mais aussi embastillé des dizaines d'hommes d'affaires saoudiens. Il a autorisé des concerts mixtes et traqué des opposantes féministes. Il veut peser dans la géopolitique internationale et a kidnappé un premier ministre en exercice. Il livre une impitoyable guerre au Yémen, mène tambour battant une opération de relations publiques mondiale et a commandité l'assassinat du journaliste, Jamal Khassoggi. Cet homme-là se trouve être notre allié au Moyen-Orient. Pétrole, lutte anti-terroriste, paix israélo-arabe, nous avons besoin de lui mais sa fiabilité est sujette à caution. Si son pays apparait comme un pôle de stabilité´, son impulsivité´ menace, dans le même temps, la paix. Entre realpolitik et fidélité´ aux valeurs démocratiques, le Prince oblige l'Occident à des choix difficiles. Qui est-il et que peut-il vraiment ? Critique : Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mbs-l-enfant-terrible-d-arabie-saoudite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT !
  21. Titre de l'album : Poltron Minet t1 Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Madd Coloriste : Madd Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un jeune chaton, qui ne pense qu'à manger et à jouer avec Romane, sa jeune maîtresse, se retrouve un matin seul au monde : ses maîtres ont quitté leur maison de vacances. Désemparé, il se perd dans la forêt. Au matin, il est réveillé par un lapin et un écureuil qui parlent et se comportent tout à fait comme des humains. Et qui, peu sympathiquement, le baptisent « Poltron-Minet ». Ils décident néanmoins de l'emmener chez « Chat-Pourri », un vieux matou qui, lui aussi, prétend avoir dans sa jeunesse « apprivoisé un maître ». Mais en tant que « naturel », il ne peut être intégré à la communauté avant d'avoir passé « l'épreuve du roi » et convaincu ainsi ses nouveaux congénères qu'il peut s'adapter à son nouvel environnement malgré la souillure inévitable due à sa fréquentation des humains. Poltron va découvrir une société impitoyable qui n'a rien à envier à celle des humains et où il n'est vraiment pas le bienvenu. Cédric Mayen et Madd nous proposent un récit animalier assez dur, où les animaux n'ont rien à envier aux humains. Mais derrière cette civilisation anthropomorphe se cachent de terribles expérimentations génétiques. Critique : Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/poltron-minet-tome-1-la-voie-romane?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Poltron Minet t1

    Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd !
  23. 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
  24. Titre de l'album : Miss Charity - Tome 2 - Le petit théâtre de la vie Scenariste de l'album : Loïc Clément Dessinateur de l'album : Anne Montel Coloriste : Anne Montel Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : À 15 ans, Charity n'est plus vraiment une enfant. Tandis que sa mère songe à la faire entrer dans le monde, la jeune fille curieuse peine à trouver ses marques dans la vie. Loin de ses précepteurs Herr Schmall et Blanche, plongée en pleine tragédie, ses passions d'antan ne suffisent plus à la stimuler complètement. Charity va dès lors découvrir les joies de l'insouciance auprès d'Ann, sa cousine frivole, mais sera également confrontée aux moments douloureux de l'existence avec son pauvre cousin Philip et l'intense Tabitha. Critique : 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons. Autres infos : Adaptation du roman de Marie-Aude Murail Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-charity-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    Cet été là - édition 10 ans

    Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo.
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