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  1. The_PoP

    Babylone - Tome 2 - L'évasion

    Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive.
  2. Titre de l'album : Babylone - Tome 2 - L'évasion Scenariste de l'album : Laurent Galandon & Franck Giroud Dessinateur de l'album : Philippe Nicloux Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Max Ferlane avait presque réussi à exfiltrer Dieudonné Kalimba d'un Kivu désormais contrôlé par les milices de son principal opposant. Mais l'ex-dictateur ne le suivra que si l'agence Babylone parvient à faire évader sa fille de la prison malaise où elle est retenue. La protection des petits secrets de la Françafrique contemporaine est à ce prix... Seul au milieu de l'enfer dans lequel il a plongé pour sauver une innocente, Ferlane est loin d'en avoir fini avec ses démons. Critique : Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/babylone-tome-2-l-evasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Witch club

    Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club.
  4. poseidon2

    Witch club

    Titre de l'album : Witch club Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Sandra Cardona Coloriste : Sandra Cardona Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le Witch Club tremble sur ses bases ! La Bruja, la doyenne et la plus puissante des sorcières du Conseil, veut lancer, contre l'avis de ses soeurs, « un sort révolutionnaire qui fera entrer la magie dans une autre ère » ! Mais alors qu'elle est sur le point d'accomplir ce nouveau sort, elle disparaît dans d'étranges circonstances. Pour ne rien arranger, Barbouillard, son démon domestique laissé sans supervision, invoque accidentellement le Diable en personne ! Au même moment, sa nièce Norah, une « sans-magie », s'inquiète d'être sans nouvelles de sa tante et décide de se rendre chez elle. Alors qu'elle entre dans le manoir de La Bruja, elle interrompt l'invocation diabolique. Catastrophe : voilà le Diable coupé en deux et condamné à rester sur Terre ! Pour retrouver sa tante, Norah, obligée de trimballer Lucifer sur son dos, se lance dans une enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, jusqu'à la porte de l'Enfer... sans se douter que sa vie et son destin de sorcière sont en jeu ! Sororité, fantasy et humour au menu de ce « Witch Club » qui ravira les jeunes amateurs et amatrices du genre ! Sandra Cardona au dessin, et Cédric Mayen au scénario, s'en donnent à coeur joie dans ce récit d'initiation magique et déploient un univers imaginaire où les sorcières sont reines. Bienvenue dans le Witch Club ! Critique : Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/witch-club?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Les sauvages

    Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire.
  6. poseidon2

    Les sauvages

    Titre de l'album : Les sauvages Scenariste de l'album : Julien Frey Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Février 2020. Julien et sa fille Joanne sont invités en Indonésie par le Professeur Michaux, un éminent biologiste de l'Université de Liège. Des éléphants de Sumatra aux dragons de Komodo, la nouvelle mission du chercheur est l'occasion de découvrir l'extraordinaire biodiversité de l'archipel. Mais celle-ci est menacée. Déforestation, production d'huile de palme, braconnage...Les dangers sont nombreux et prennent une dimension particulière lorsque la pandémie de Covid 19 éclate au milieu du voyage.Documentaire scientifique autant que récit intime sur la relation père-fille, Les Sauvages est un livre passionnant, instructif et drôle. Un ouvrage qui pose la question essentielle de notre rapport au monde animal. Critique : Petite déception sur ces sauvages. En effet c'est d'habitude le genre de roman graphique que j'affectionne, entre introspection d'un père et critique écologique sur la bio diversité. Mais la, la mayonnaise n'a pas vraiment pris. Si l'histoire est bien construite avec des présentations de XXX, comme si elle était en classe, très marrante, je n'ai pas accroché au personnage du père et a son refus de voir sa fille grandir. Étant moi-même pile à ce moment de ma vie (une fille de 14 et une 8), je trouve que notre papa en rajoute un peu trop. Je ne me suis pas du tout reconnu, ce qui est assez rare pour moi. De plus, j'ai trouvé que la visite faisait un peu listing d'animaux en voie de disparition. Aussi tragique cela soit-il, l'aspect liste n'aide pas à provoquer de l'empathie. Reste le coté graphique bien réussi et une présentation de l'arrivée du covid en parallèle de notre histoire bien pensé, car ramenant le lecteur au côté documentaire. Une lecture intéressante, mais qui ne restera pas dans ma mémoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-sauvages-246213?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande !
  8. Titre de l'album : Les élus de Swarga - Tome 1 - Le prophète Grozlin Scenariste de l'album : Bojan Vukic Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Sladjana Kocevska & Big Doors Studio Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Il n'y a jamais eu de prophète grozlin, c'est bien connu ! Le Kréateur ne saurait choisir ses représentants au sein d'une tribu aussi corrompue ! A moins que... Les Elus de Swarga est une aventure en trois volumes dans un univers Fantasy préhistorique. Le grozlin Kratak semble avoir été choisi comme prophète par le Kréateur pour rassembler des héros issus de différentes tribus afin de les mener vers leur destin et prévenir la fin du monde. Ils devront chacun apprendre à contrôler le don que leur a accordé le Kréateur et à collaborer pour faire face aux nombreux dangers de ce monde sauvage et à la guerre qui approche. Critique : AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-elus-de-swarga-tome-1-le-prophete-grozlin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    La désolation

    Surprenant album que ce "La désolation". Je l'ai attaqué sans même lire le résumé et ai été charmé par le début de tome et l'introspection à laquelle se livre Evariste. Sa vie, la raison de son départ ou encore ses liens aux autres, toute cette partie est très cohérente et on se met facilement à la place d'Evariste car on a tous, un jour ou l'autre, pensé à tout plaquer. Je suis donc complètement tombé sur le derrière sur la deuxième partie (sans même parler de la fin). L'ambiance change, la tension change et le réalisme aussi. On passe complètement dans une aventure de survie ou seul la réalité des faits est à prendre en compte et non plus les errances et ou espoir d'Evariste. Cette partie est dure, réaliste et tranche avec la première moitié du récit. Cela fait de cet album un double récit pas forcement simple à conseiller mais marquant à n'en pas douter. Moi qui rêvais de faire cette tournée des iles de la désolation, je m'en vais relire la version de Lepage pour enlever les frissons qui me courent derrière la nuque.
  10. poseidon2

    La désolation

    Titre de l'album : La désolation Scenariste de l'album : Appollo Dessinateur de l'album : Gaultier Coloriste : Gaultier Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Evariste a quitté la Réunion pour fuir le conformisme de sa vie avec Amandine. Il embarque sur le "Marion Dufresne" pour accompagner une mission scientifique dans les Terres australes et antarctiques françaises. La traversée, l'arrivée à Port-aux-français, tout avait bien commencé ; jusqu'à une expédition où le groupe est violemment attaqué. Perdu au milieu de l'immensité d'un paysage glacé de cette île de la désolation, prisonnier d'une troupe de personnages hagards et brutaux, il va vivre son expérience physique et intérieure la plus extrême... Critique : Surprenant album que ce "La désolation". Je l'ai attaqué sans même lire le résumé et ai été charmé par le début de tome et l'introspection à laquelle se livre Evariste. Sa vie, la raison de son départ ou encore ses liens aux autres, toute cette partie est très cohérente et on se met facilement à la place d'Evariste car on a tous, un jour ou l'autre, pensé à tout plaquer. Je suis donc complètement tombé sur le derrière sur la deuxième partie (sans même parler de la fin). L'ambiance change, la tension change et le réalisme aussi. On passe complètement dans une aventure de survie ou seul la réalité des faits est à prendre en compte et non plus les errances et ou espoir d'Evariste. Cette partie est dure, réaliste et tranche avec la première moitié du récit. Cela fait de cet album un double récit pas forcement simple à conseiller mais marquant à n'en pas douter. Moi qui rêvais de faire cette tournée des iles de la désolation, je m'en vais relire la version de Lepage pour enlever les frissons qui me courent derrière la nuque. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-desolation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Malgre tout

    Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme.
  12. poseidon2

    Malgre tout

    Titre de l'album : Malgre tout Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D'un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l'autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux. Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu'elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres... jusqu'à sa source. Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu'auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu'il recompose savamment au travers de scènes distinctes... et pourtant indissociables les unes des autres. Critique : Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-tout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre.
  14. Titre de l'album : Happy End - Tome 2 - L'enfer c'est les autres Scenariste de l'album : Olivier Jouvray Dessinateur de l'album : Benjamin Jurdic Coloriste : Juliette Laude Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au terme de leur périple dans une France en proie à l'abrupte fin du pétrole, Mollie, Oscar et leurs proches organisent leur survie, tous ensemble. Mais planter les graines du monde de demain ne suffit malheureusement pas à faire disparaître les rancoeurs d'hier. Les villageois du cru n'ont jamais aimé la noble famille d'Oscar, et c'est réciproque. Et comme personne ne se parle, Mollie aura fort à faire pour éviter que ce retour à la terre ne devienne un mauvais remake de la Révolution française... Critique : Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happy-end-tome-2-l-enfer-c-est-les-autres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Un homme normal

    Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes.
  16. alx23

    Un homme normal

    Titre de l'album : Un homme normal Scenariste de l'album : Mayko Dessinateur de l'album : Sasa Coloriste : Sasa Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nathan, jeune développeur informatique, est autiste Asperger. Hypersensible, il s'interdit toute relation amoureuse car un tel lien le rend trop empathique et lui fait ressentir le moindre trouble de l'être aimé comme une souffrance qui lui est insupportable. Mais l'intérêt que lui porte Mathilda semble bien sur le point de faire fléchir des convictions qu'il tenait jusqu'ici pour inébranlables... Critique : Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-homme-normal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉
  18. Titre de l'album : Au crépuscule de la beat generation - Le dernier clochard céleste Scenariste de l'album : Etienne Appert , Gilles Farcet Dessinateur de l'album : Etienne Appert Coloriste : Etienne Appert Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cours des années 1950, une nouvelle génération d'auteurs et d'artistes ébranle l'Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois « génération battue », « génération de la pulsation» et « génération en quête de béatitude ». Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady... En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d'Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité « la route » chère à Kerouac a conduit ses auteurs. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable « clochard céleste » déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur « sur la route » de l'initiation psychédélique. Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Étienne Appert nous (re)plonge dans l'histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l'Amérique. Critique : Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-crepuscule-de-la-beat-generation-le-dernier-clochard-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. alx23

    Le monde du silence gueule

    Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre.
  20. Titre de l'album : Le monde du silence gueule Scenariste de l'album : Julia Duchaussoy & Sebastien Salingue Dessinateur de l'album : Sebastien Salingue Coloriste : Sebastien Salingue Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Ils en ont marre de se taire... Les habitants des mers se rebellent contre l'exploitation des océans par l'homme ! Du phytoplancton, à la majestueuse baleine, ils expliquent le fonctionnement des Océans : la photosynthèse, l'importance du corail, la symbiose, l'histoire des océans ... et aussi la surexploitation dramatique des ressources marines par les hommes, les risques de la pollution et de la pêche intensive, avec une bonne dose d'humour et de tendresse. Nous pouvons encore sauver l'écosystème marin et ceux qui le peuplent ! Critique : Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-monde-du-silence-gueule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Ma vague

    David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 .
  22. Kevin Nivek

    Ma vague

    Titre de l'album : Ma vague Scenariste de l'album : David Boriau Dessinateur de l'album : Soann Coloriste : Soann Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nellie, 13 ans, vit au bord de la mer. Elle est proche de son père avec qui elle partage une passion pour la plongée et les fouilles archéologiques. Adolescente rebelle, elle souffre d'une grande sensibilité émotionnelle, et a assez peu d'amis de son âge. Lors d'une sortie en mer, alors qu'une tempête fait rage, Nellie fait la rencontre d'un être surnaturel. Se noue une relation magique, parfois incontrôlable... Critique : David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ma-vague/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire.
  24. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Au-delà des montagnes Scenariste de l'album : Eduard Torrents Dessinateur de l'album : Ruben Pellejero Coloriste : Ruben Pellejero Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Stationné à l'aplomb exact de la Terre au-dessus de l'océan, un astronef extra-terrestre provoque une absence totale de gravité. Les flots, comme aspirés vers le ciel, entraînent la formation d'un cyclone abyssal, et notre atmosphère s'échappe par la brèche causée par l'astronef. Le géologue Feng Fan va gravir cette monstrueuse colonne d'eau avec l'espoir d'entrer en contact avec son équipage. Critique : Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-au-dela-des-montagnes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    Cet été là - édition 10 ans

    Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo.
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