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  1. Kevin Nivek

    Star naze

    Titre de l'album : Star naze Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Christo Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Il n'y pas si longtemps, dans une galaxie se trouvant dans un périmètre tout à fait raisonnable... Critique : On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/starnaze/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Spiderlouze - Tome 1

    Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂
  3. Titre de l'album : Spiderlouze - Tome 1 Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Entre les différents acteurs, le multiverse et des pouvoirs surprenants, Spiderlouze a plus de chance d'être à côté de la plaque que d'être un grand super-héros ! La parodie de l'univers de Spider-man, le super héros le plus emblématique de l'univers Marvel ! Critique : Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spiderlouze-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Star naze

    On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉
  5. Titre de l'album : Les fantômes de Syracuse Scenariste de l'album : Jean-Pierre Duffour Dessinateur de l'album : Alexandre Kha Coloriste : Alexandre Kha Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sur les routes sinueuses qui mènent à Syracuse, une voiture rouge fend l’air lugubre. Matteo, mycologue de profession, se rend dans la ville de son enfance pour y donner une conférence. Mais à partir de la rencontre avec un auto-stoppeur inquiétant et une sortie de route inopinée, plus rien ne va se passer normalement. Arrivé à destination, Matteo redécouvre une Syracuse métamorphosée. Il erre dans une cité devenue un véritable labyrinthe de décombres et de souvenirs et croise de vieilles connaissances qui se débattent dans un monde corrompu par la Piovra Nera, organisation tentaculaire qui a la main mise sur la ville. Lui-même, en tant qu’ancien membre de cette pègre, est confronté à ses propres démons. Ainsi rattrapé par son passé, il se lance dans une fuite éperdue. Guidé par Salvatore, l’animateur d’une mystérieuse radio pirate, il trouvera également une aide précieuse auprès de la botaniste Grazia, qui semble se détacher de cet univers où le temps et l’espace obéissent à des lois étranges… Critique : Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera. Autres infos : Editions Tanibis Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. alx23

    Les fantômes de Syracuse

    Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera.
  7. Titre de l'album : Semper Feri - Tome 1 - Space marines Scenariste de l'album : Eldiablo Dessinateur de l'album : Mathieu Thonon Coloriste : Mathieu Thonon Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Quand Rupert et Hector parviennent enfin à infiltrer la ville utopique qui leur est interdite depuis toujours, ils sont bien décidés à prendre leur part. Mais très rapidement, ils se font arrêter et à présent, s'ils veulent vivre, ils devront servir dans la branche armée de colonisation galactique : des Space Marines au profit d'une grosse entreprise nommée Meatfake. Pour Rupert, c'est une nouvelle chance. Pour Hector aussi : celle de venger enfin les siens ! Critique : Semper Feri m'avait fait de l'oeil depuis l'annonce de sa sortie. Non pas que nous manquions de belles sorties en science fiction, mais une science fiction pleine d'aventure me tente toujours beaucoup. Et je n'ai pas été déçu car dès le début le rythme est donné, l'histoire va a deux mille à l'heure et pourtant tout semble cohérent, normal, les persos sont bien travaillés, le contexte aussi ce qui finalement nous laisse peu de questions et nous permet de profiter pleinement de l'aventure. Seul bémol je trouve, le dessin un peu trop ados de nos héros qui tranche avec lme contexte dur de leurs aventures et de leurs épreuves. Difficile en effet d'imaginer les héros de la couv' en space marines tant ils semblent encore plus frais qu'une recrue de Starship Trooper. Les dessins de Mathieu Thonon sont bien et dynamiques, facilement lisibles sur les scènes d'actions, proposant quelques plans chouettes et des couleurs ultra dynamiques. Cela manque peut être un peu de détail et de richesse à mon goût mais c'est largement dans les canons du genre. Bref, Semper Feri est une réussite en terme de bd d'actions sf pour ados et adultes, même si les premiers y trouveront probablement un peu plus leur compte que les seconds au niveau des héros. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/semper-feri-tome-1-space-marines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Nickad

    Bons Plans

    On avait parlé de faire un topic sur le sujet alors voilà : Opération Comics à 4.90 euros chez Urban à partir du 16 Juin 2021 sur les Vilains de l'univers de DC comics Voici la liste (édition souple) : Le Joker de Brian Azzarello et Lee Bermejo Batman - L'Asile d'Arkham de Dan Slott et Ryan Sook Les Sirènes de Gotham, de Paul Dini Suicide Squad Rebirth, la relance de 2016 de l'équipe avec Rob Williams à l'écriture et Jim Lee sur une partie des dessins Justice League vs Suicide Squad, un premier crossover de l'époque Rebirth Justice League : Forever Evil, le grand premier event de l'époque DC Renaissance Batman vs Bane, soit le troisième arc du Batman de Tom King, avec David Finch aux dessins. Batman vs Deathstroke, qui est bien l'arc éponyme du run de Christopher Priest sur Deathstroke Batman vs Pingouin, sous lequel se cache en fait La Splendeur du Pingouin, piloté par Gregg Hurwitz et dessiné par Szymon Kudranski. Harley Quinn Rebirth, d'Amanda Conner et Jimmy Palmiotti,
  9. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Titre de l'album : Le dieu-fauve Scenariste de l'album : Fabien Vehlmann Dessinateur de l'album : Roger Coloriste : Roger Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger Critique : Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dieu-fauve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Nos rives partagées

    En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse.
  11. Titre de l'album : Nos rives partagées Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Nicoby Coloriste : Nicoby Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Ils sont six que rien ne rapproche. Simon est prof et il doute. Son métier doit-il se résumer à inscrire des notes sur des bulletins ? Diane cherche à se reconstruire après une opération, à se sentir femme sans se sentir regardée. Nicole agite sa retraite à militer, même si sa fille ne veut plus lui parler. Vieux et usé, Pierre s'emmerde chez lui. Jill est une ado. Elle hésite entre garçons et filles... et elle envie Hugo qui - lui - sait, mais sans succès. Rien ne les rapproche sauf le rivage partagé avec une faune intriguée, qui observe ces gens empêtrés dans leurs drames, grands ou petits mais si typiquement humains. Chronique sensible, "Nos rives partagées" narre des existences pas si ordinaires et qui ressemblent aux nôtres. Car même quand le tragique rôde, la vie peut être belle. Critique : En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-rives-partagees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : La route par Manu Larcenet Scenariste de l'album : Manu Larcenet Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy. D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet. L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Éditions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires. Critique : Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-route-larcenet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : La diplomatie du ping-pong - 1971, un hippie rapproche la Chine et les États-Unis Scenariste de l'album : Alcante Dessinateur de l'album : Alain Mounier Coloriste : Alain Mounier Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1971, lors des championnats du monde de ping-pong, Glenn Cowan, joueur américain hippie et farfelu, sportivement moyen, rate son bus et se retrouve par hasard dans celui de la délégation chinoise. De là nait la rencontre avec Zhuang Zedong, triple champion du monde chinois. De cette improbable amitié découlera la poignée de main entre Mao et Nixon et le début du dégel Est/Ouest. Critique : Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprise. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-diplomatie-du-ping-pong-1971-un-hippie-rapproche-la-chine-et-les-etats-unis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Le scénariste Alcante livre un fait historique peu connus du public français en restant plus ou moins fidèle à l'histoire comme il l’explique en fin d’album. L’introduction de quelques pages nous redonne le contexte historique avec la situation complexe entre les Etats-Unis et la Chine durant la guerre froide. La politique évolue et de chaque côté, les dirigeants semblent ouverts pour apaiser les tensions entre les deux grandes nations. En 1971, un jeune hippie joueur de tennis de table ou ping pong va jouer un rôle primordial dans le retour à la paix entre les Etats-Unis et la Chine, suite à un tournoi mondial se déroulant au Japon. Le meilleur joueur mondial chinois jouera également un rôle important dans l’évolution diplomatique. Il est amusant de découvrir comment un simple sport et l’amitié entre deux sportifs sera décisif. Pour la partie graphique, Alain Mounier réalise des planches de qualité pour dépeindre cette aventure se déroulant aux Etats-Unis durant le flower power, au Japon puis en Chine. Alcante revient sur ce projet de bande dessinée en fin d’album et pourquoi cette histoire lui tenait tant et les libertés prises. La diplomatie du ping-pong est un album intéressant et une agréable surprise.
  15. alx23

    Âme augmentée

    Les éditions 404 Graphic nous font toujours découvrir des albums ou des romans graphiques indépendants sortant de l’ordinaire. Ame augmentée leur dernière parution est un exemple même de leur ligne éditoriale très qualitatif. Cet album est préfacé par Daren Aronfsky le réalisateur de film underground et souvent dark (Requiem for a dream). Pour âme augmentée, Ezra Claytan Daniels explique avoir travaillé sur ce projet depuis vingt ans, pour voir aboutir ce roman graphique qu’il réalise intégralement. L’auteur nous livre un récit de science-fiction étrange où une équipe de scientifiques essaient de repousser les limites de nos connaissances sur le corps et l’âme des humains. Le temps et le vieillissement du corps font parties des problématiques au cœur de cette histoire. On va suivre toute l’expérience avec un couple âgé qui tente l’impossible tout en connaissant les risques ainsi que les nombreux facteurs inconnus pouvant leur être fatal. La couverture retranscrit très bien les dessins des planches intérieures sur plus de 230 pages. L’édition est soignée avec des bonus et des explications sur la réalisation de l’album et quelques couvertures des comics d’origine. Le résultat de l’expérience donnera matière à des réflexions entre le couple âgé et leurs clones atrophiés mais en grande santé physique et mentale. Le traitement de l'histoire et les dessins ne laisseront pas indifférents les lecteurs. Âme augmentée ne plaira pas à tout le monde mais n’en reste pas moins une œuvre très originale et forte.
  16. alx23

    Âme augmentée

    Titre de l'album : Âme augmentée Scenariste de l'album : Ezra Claytan Daniels Dessinateur de l'album : Ezra Claytan Daniels Coloriste : Ezra Claytan Daniels Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Se connaît-on vraiment totalement ? Pour leur 45e anniversaire de mariage, Hank et Molly Nonnar décident de se soumettre à une procédure expérimentale de rajeunissement. Mais leurs espoirs de jeunesse sont anéantis lorsque le couple est confronté au résultat : la naissance de doubles sévèrement défigurés mais intellectuellement et physiquement supérieurs. Les Hank et Molly originaux peuvent-ils coexister dans le même monde que leurs clones ? Critique : Les éditions 404 Graphic nous font toujours découvrir des albums ou des romans graphiques indépendants sortant de l’ordinaire. Ame augmentée leur dernière parution est un exemple même de leur ligne éditoriale très qualitatif. Cet album est préfacé par Daren Aronfsky le réalisateur de film underground et souvent dark (Requiem for a dream). Pour âme augmentée, Ezra Claytan Daniels explique avoir travaillé sur ce projet depuis vingt ans, pour voir aboutir ce roman graphique qu’il réalise intégralement. L’auteur nous livre un récit de science-fiction étrange où une équipe de scientifiques essaient de repousser les limites de nos connaissances sur le corps et l’âme des humains. Le temps et le vieillissement du corps font parties des problématiques au cœur de cette histoire. On va suivre toute l’expérience avec un couple âgé qui tente l’impossible tout en connaissant les risques ainsi que les nombreux facteurs inconnus pouvant leur être fatal. La couverture retranscrit très bien les dessins des planches intérieures sur plus de 230 pages. L’édition est soignée avec des bonus et des explications sur la réalisation de l’album et quelques couvertures des comics d’origine. Le résultat de l’expérience donnera matière à des réflexions entre le couple âgé et leurs clones atrophiés mais en grande santé physique et mentale. Le traitement de l'histoire et les dessins ne laisseront pas indifférents les lecteurs. Âme augmentée ne plaira pas à tout le monde mais n’en reste pas moins une œuvre très originale et forte. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/ Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En présentant un projet trans-partisan d'action contre le réchauffement climatique, Larry Max espère encore faire bouger les choses par la voie démocratique. Mais n'est-ce pas peine perdue au sein d'une Amérique où les extrémistes pèsent sur le débat à coups d'explosifs et autres rafales de balles ? Pourtant, il n'est pas seul à mener le combat écologique. L'ancien vice-président Shore semble décidé à revenir en politique. Et lui a très bien compris la façon dont fonctionne ce pays... Critique : Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste. Autres infos : Crayonné de Jacomelli Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/i-r-s-tome-24-les-predateurs-climatiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste.
  19. Kevin Nivek

    Adorable démone

    Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
  20. Titre de l'album : Adorable démone Scenariste de l'album : Michelle Lam Dessinateur de l'album : Michelle lam Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre foyer et trouver votre voie ? Martyrisée par les autres démons, Meesh, douze ans, trouve du réconfort en regardant sa série préférée, Princesse Nouna, et en admirant les exploits de son héroïne, une fée si différente d'elle. Quand un désastre frappe le mont Magma et menace l'existence des démons, Meesh part chercher de l'aide à Plumeria. Mais au royaume des fées, tout ne se passe pas comme elle l'imaginait... Meesh entame alors un long voyage pour sauver les siens. Critique : Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public . Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adorable-demone/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruce J. Hawker - Tome 1 - L'œil du marais Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Carlos Puerta Coloriste : Carlos Puerta Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Bruce J. Hawker est de retour, au commandement du Lark. Mais à bord, les rumeurs vont bon train : le voilier serait maudit, à moins qu'il ne s'agisse de son capitaine.... Ce n'est pas l'intéressé qui démentira, exigeant de ses hommes qu'ils le suivent jusqu'au bout de l'enfer. Et lorsque la vigie du Lark aperçoit la voile d'un ordre disparu depuis presque cinq siècles, on peut se demander si ce n'est pas réellement le diable qui tient la barre... Critique : Bruce J. Hawker est l'une des séries emblématiques de M. Vance. Le Lombard poursuit sa volonté de redonner un coup de neuf à ses vieilles séries pour les amoureux de la bd franco belge avec cette fois-ci M. Bec au scénario et M. Puerta au dessin et à la colorisation. Inutile de dire qu'il est plus que difficile de succéder au génie de Vance au dessin. J'étais amateur de la série lorsque j'ai découvert la bd plus jeune, et j'en ai une intégrale dans ma bibliothèque, pourtant il faut reconnaitre que si cette série m'a toujours emballée par son ambiance et ses dessins, elle ne m'a pas laissé de souvenirs impérissable par son héros ou ses scénarios. Je pense très sincèrement que le dessin de Carlos Puerta va emballer une grande partie des lecteurs. C'est assez bluffant même si je ne saurais dire ce qui me retient de tomber dans l'enthousiasme fou. Il y a comme une impression de mélange des techniques de dessins à l'ancienne avec une colorisation peut être plus moderne avec laquelle mon oeil a du mal à trouver ses repères. Difficile d'expliquer pourquoi car le rendu est comme la couverture, vraiment magnifique. Bon côté scénario, Bec nous livre une aventure assez originale, un peu historique, matinée d'une recherche de trésors, et finalement plutôt fraîche, après un début heureusement très naval. Clairement je lis Bruce J. Hawker surtout pour la partie navale que je trouve passionnante, alors j'en ressors un peu frustré n'ayant pas eu assez mon compte de vie à bord, de combats navals dantesques, de mutinerie ou autres actes de pirateries. Notre héros y est presque un peu discret et pas si influent que nous pourrions l'espérer pour le moment, mais de ce côté c'est finalement assez fidèle à mon souvenir de cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nouvelles-aventures-de-bruce-j-hawker-tome-1-l-oeil-du-marais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Anatomie d'un coeur

    C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
  23. Titre de l'album : Anatomie d'un coeur Scenariste de l'album : Antonia Banados Dessinateur de l'album : Antonia Banados Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : L'histoire extraordinaire d'une Marie Curie chilienne Fin des années 1950, c'est le jour de la rentrée dans la faculté de médecine de Santiago, au Chili. Le président livre un discours inaugural dans lequel il annonce aux jeunes étudiants qu'ils font désormais partie de l'élite de la nation et les alerte sur la responsabilité qui en découle. Il insiste sur ce point en s'adressant directement aux deux seules femmes qui se sont assises cette année-là sur les bancs de l'université. Elles devront faire leurs preuves dans un milieu quasi exclusivement masculin. Aurora, l'une des deux, s'inquiète plus des préjugés des hommes que de ses capacités : brillante et rigoureuse, elle est arrivée troisième au concours d'entrée. Heureusement, une fois l'année commencée, elle sera vite remarquée par ses camarades, qui la nommeront cheffe de groupe en cours d'anatomie. Mais alors qu'elle dissèque le coeur des cadavres qui sont mis à la disposition des étudiants, le sien se met à battre pour l'assistant du professeur. Dans un monde d'hommes où une femme doit se montrer dure pour être respectée, Aurora laissera-t-elle entrer l'amour dans sa vie ? Critique : C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anatomie-d-un-coeur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars .
  25. Titre de l'album : Alerte - Tome 1 - Le poids du doute Scenariste de l'album : Johan Massez Dessinateur de l'album : Johan Massez Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Seule contre tous, le choix de Cathy. Dans la nuit noire d'une banlieue chic, une voiture se gare devant une villa design, phares éteints. En sort un homme mal rasé qui traverse le jardin, et passe devant la piscine. À l'intérieur de la maison, le champagne coule à flot, on se sourit, on trinque, pendant qu'une armée de serveurs fait défiler des amuse-gueules. Pharmacom, puissant groupe pharmaceutique, y fête la sortie prochaine du Zandler, un nouvel antipsychotique révolutionnaire. Le médicament a été validé par Clinitech, le sous-traitant chargé de réaliser les tests : plus que quelques jours et il sera dans toutes les pharmacies. Pour Cathy Charlier, la scientifique qui l'a mis au point, c'est l'aboutissement de cinq ans de travail. Et puis c'est une victoire personnelle : son fils, Adri, souffre de troubles que seul le Zandler, qu'elle lui a administré en cachette avant même sa mise en marché, a réussi à apaiser. Prête à recevoir les fleurs qui lui sont dues, Cathy lève sa coupe - quand l'homme qui s'est introduit dans le salon la met en joue. En un instant d'effroi, il retourne l'arme contre lui et tire. Le lendemain, Cathy a à peine le temps de se remettre de ses émotions, qu'un ancien camarade de thèse la contacte : l'homme qui s'est tué sous ses yeux aurait fait partie des cobayes ayant testé le Zandler. Et non seulement il ne l'aurait pas bien vécu, mais il ne serait pas le seul. Face au scandale qui se profile, Cathy va devoir choisir : rester ou trahir ? Critique : A l'origine , cette histoire était prévue pour une série tv , mais le hasard ou la complexité de mener à bien le projet , a transformé ce synopsis en BD sur deux tomes . Le poids du doute ouvre donc ce thriller pharmaceutique . L'on y découvre Cathy Charlier , brillante scientifique à l'origine d'un nouveau médicament psychiatrique dont la sortie prochaine semble imminente . Lors d'une soirée organisée par la direction du groupe , un homme fait irruption et se suicide sous les yeux ébahis de l'assemblé . Cathy va débuter son enquête afin de comprendre le geste de cet homme ayant participé aux tests de ce fameux médicament , d'autant qu'elle l'a administré à son fils en secret . Quelles découvertes l'attendent et sur qui peut-elle compter ? Pour sa première oeuvre , Johan Massez , ingénieur naval de formation , délivre un scénario aux ramifications nombreuses mais use d'une trame assez convenue . On pense aisément à La constance du jardinier , formidable polar de John Le Carré à la lecture de ce tome . Les secrets des labos , les cobayes , les mensonges , le profit etc ... La grande originalité étant ce que l'auteur va nous réserver au sujet du fils de Cathy prenant ce remède . Le tome suivant délivrera bon nombre d'interrogations , aussi ne boudons pas notre plaisir devant ces questions sans réponses 🙂 . Le thriller est bien mené ,avec une montée en tension au fil des pages . La ligne claire sans exagérations de détails se veut précise et fluide . Des couleurs froides sont en harmonie avec ce monde pharmaceutique discret aux murs sans fenêtres . Pour les amateurs de polars . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alerte-tome-1-le-poids-du-doute/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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