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  1. 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
  2. The_PoP

    Au nom de catherine

    Bon soyons francs, je n'avais pas plus que ça envie de lire Au nom de Catherine. D'abord la couverture ne m'a pas attirée, trop austère. Ensuite je n'ai pas lu la première adaptation intitulée La guerre de Catherine qui avait remporté le fauve jeunesse à Angoulême en 2018. Pour finir je n'étais pas sûr d'avoir envie de lire sur les thèmes abordés dans cette bd. Et puis bon, on est sérieux où on ne l'est pas, je l'ai donc ouverte. Et j'ai été happé littéralement. Je me suis régalé, c'est fluide, c'est fin. Les dessins sont parfaits, avec cette empathie naturelle de Mayaen Goust pour ses personnages qui se ressent dans son trait, un régal. Les dialogues sont ciselés, les émotions bien rendues, on est dans le combat et pas dans l'auto apitoiement. C'est beau c'est positif, c'est fort. C'est un très beau roman graphique. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Et puis comme jeune papa d'une petite fille, ce roman graphique sera dans ma bibliothèque pour quand elle aura la curiosité de le lire. Une réussite donc. Les bonnes nouvelles se cumulant parfois, on va bientôt vous en faire gagner un exemplaire par concours !!!!
  3. Titre de l'album : Au nom de catherine Scenariste de l'album : Mayalen Goust Dessinateur de l'album : Mayalen Goust Coloriste : Mayalen Goust Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après plusieurs mois passés aux côtés d'Étienne, Rachel Cohen décide de conserver Catherine Colin comme nouvelle identité et revient à Sèvres pleine d'incertitudes. Étienne lui suggère de s'accorder une année loin de lui pour réfléchir à ses sentiments, à ses aspirations comme photographe et à ses envies de femme adulte. Après en avoir discuté avec Goéland, Pingouin et son ami de toujours Jeannot, Catherine décide de se consacrer pleinement à son art et se lance comme photographe professionnelle pour gagner ainsi son indépendance. Entre la fête de l'Humanité, une utopique colonie de vacances franco-allemande et un sujet social qui va la conduire jusqu'aux Etats-Unis, elle connaît un début de carrière fulgurant. Toujours en proie avec les traumatismes de son passé, Catherine va néanmoins, à travers son art et les relations qu'elle noue, s'ouvrir au monde et s'affirmer comme femme dans une société encore marquée par la guerre et la domination masculine. Critique : Bon soyons francs, je n'avais pas plus que ça envie de lire Au nom de Catherine. D'abord la couverture ne m'a pas attirée, trop austère. Ensuite je n'ai pas lu la première adaptation intitulée La guerre de Catherine qui avait remporté le fauve jeunesse à Angoulême en 2018. Pour finir je n'étais pas sûr d'avoir envie de lire sur les thèmes abordés dans cette bd. Et puis bon, on est sérieux où on ne l'est pas, je l'ai donc ouverte. Et j'ai été happé littéralement. Je me suis régalé, c'est fluide, c'est fin. Les dessins sont parfaits, avec cette empathie naturelle de Mayaen Goust pour ses personnages qui se ressent dans son trait, un régal. Les dialogues sont ciselés, les émotions bien rendues, on est dans le combat et pas dans l'auto apitoiement. C'est beau c'est positif, c'est fort. C'est un très beau roman graphique. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Et puis comme jeune papa d'une petite fille, ce roman graphique sera dans ma bibliothèque pour quand elle aura la curiosité de le lire. Une réussite donc. Les bonnes nouvelles se cumulant parfois, on va bientôt vous en faire gagner un exemplaire par concours !!!! Autres infos : D'après le roman de Julia Billet Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-de-catherine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée.
  5. Titre de l'album : Libres de penser - Dix femmes, dix vies philosophiques Scenariste de l'album : Jérôme Vermer & Anne Idoux & Jean-Philippe Thivet & Marie Dubois Dessinateur de l'album : Marie Dubois Coloriste : Marie Dubois Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Littérature, mathématiques, société ou encore philosophie : les réflexions et les avancées de nos civilisations antiques et modernes sont-elles l'apanage des hommes ? Les autrices et auteurs de Libres de penser reviennent sur 10 personnalités féminines auxquelles l'Histoire n'a, pour la plupart, pas rendu hommage malgré leur avance évidente sur leur temps. Sei Shonagon et ses innovations littéraires, Christine de Pizan et sa recherche de sagesse par l'érudition, ou encore Simone de Beauvoir et ses réflexions novatrices sur l'égalité des sexes : 10 femmes innovantes dont les modes de pensée ont traversé les âges et les frontières. Critique : J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée. Autres infos : D'après une idée originale de Jean-Philippe Thivet Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/libres-de-penser-dix-femmes-dix-vies-philosophiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Par la force des arbres Scenariste de l'album : Edouard Cortes et Dominique Mermoux Dessinateur de l'album : Dominique Mermoux Coloriste : Dominique Mermoux Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Comment retrouver de l'air quand le quotidien et son rythme infernal nous étouffe ? Edouard Cortès a choisi, pour se libérer du « monde d'en bas », d'aller vers celui « du haut » : au bord du gouffre, il va quitter femme et enfants pendant plusieurs mois pour vivre dans une cabane de sa propre construction, nichée dans un arbre en pleine forêt. Loin des réseaux sociaux et du tumulte de la société, il trouve une échappatoire dans le silence et la contemplation solitaire, et redécouvre des sensations essentielles au bien-être de chacun. Après avoir retranscrit son histoire en roman, il laisse à Dominique Mermoux le soin d'adapter avec justesse et sensibilité cet étonnant récit de vie. Critique : Bon qu'on se le dise, je n'ai guère l'âme d'un botaniste, ou d'un contemplatif. C'est bien là, l'une des réussite majeure de ce remarquable roman graphique, qui en plus de nous livrer des réflexions pas dénués d'intérêt sur nos natures humaines, nous livre un portrait de forêt comme je n'en avais que trop peu lu jusqu'ici. Foisonnant de détail, véritable livre ambiance, on suit le projet fou de l'auteur du livre à l'origine de cette BD. Mais quelle riche idée que d'avoir adapté ce livre en BD, je trouve que c'est le support idéal pour nous rendre au mieux cette expérience. Amis lecteurs, amis de la nature, amis de la philosophie et des questionnements intérieurs, ne passez pas à côté de cette petite pépite, merveilleusement agréable à lire et intéressante. Je ne m'y suis pas ennuyé deux secondes. Bravo donc aux auteurs ! Autres infos : D'après le récit d'Edouard Cortes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/par-la-force-des-arbres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Par la force des arbres

    Bon qu'on se le dise, je n'ai guère l'âme d'un botaniste, ou d'un contemplatif. C'est bien là, l'une des réussite majeure de ce remarquable roman graphique, qui en plus de nous livrer des réflexions pas dénués d'intérêt sur nos natures humaines, nous livre un portrait de forêt comme je n'en avais que trop peu lu jusqu'ici. Foisonnant de détail, véritable livre ambiance, on suit le projet fou de l'auteur du livre à l'origine de cette BD. Mais quelle riche idée que d'avoir adapté ce livre en BD, je trouve que c'est le support idéal pour nous rendre au mieux cette expérience. Amis lecteurs, amis de la nature, amis de la philosophie et des questionnements intérieurs, ne passez pas à côté de cette petite pépite, merveilleusement agréable à lire et intéressante. Je ne m'y suis pas ennuyé deux secondes. Bravo donc aux auteurs !
  8. poseidon2

    la meute

    Titre de l'album : la meute Scenariste de l'album : Aude Samama Dessinateur de l'album : Aude Samama Coloriste : Aude Samama Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marina et Victor ont fugué. Les deux adolescents sont partis avec sacs à dos et duvets dans les bois. Ils s'aiment et surtout ils fuient un univers familial toxique. Lui est un enfant placé, elle vit seule avec son père. Victor a tout planifié. Ce n'est pas sa première fugue et il a l'habitude de la forêt. Il a soigneusement préparé leur fuite pour éviter d'être rattrapé par les gendarmes. Cette fugue est abondamment commentée dans ce petit village de campagne. Tout le monde a un avis sur la question. Plus encore, cette fugue ranime des histoires passées et réveille de vieilles blessures... Victor et Marina espèrent surtout qu'en leur absence les adultes finiront par parler et qu'on comprendra les raisons qui les ont poussés à quitter leur famille. Deux jours plus tard, dans le même secteur, tandis que tout est mis en oeuvre pour retrouver les deux jeunes, une attaque de troupeau est attribuée au loup...C'est la première bande dessinée de l'écrivain Cyril Herry, lauréat des prix Calibre 47 et de Nouvelle Aquitaine pour son roman Scalp (Le Seuil). Il nous livre un récit aux narrateurs multiples, qui montre comment un simple fait divers peut devenir une rumeur et faire ressortir les rancoeurs, magnifié par les portraits à l'acrylique d'Aude Samama. Critique : La meute, c'est l'histoire d'une non-histoire. C'est l'histoire de tout le monde, l'histoire des petites villes ou des qu'il arrive quelque chose, quelqu'un a son avis sur le sujet et n'hésite pas à le donner. C'est aussi une histoire d'amour. Une histoire d'amour et de confiance qui renvoi les faux semblant des "adultes" au niveau de simples ragots de personnes ayant perdu leurs espoirs en l'humanité. Une belle fable et une belle histoire de vie qui prend le temps qu'il faut pour raconter une histoire qui prend tout son sens grâce au temps qui passe. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-meute?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    la meute

    La meute, c'est l'histoire d'une non-histoire. C'est l'histoire de tout le monde, l'histoire des petites villes ou des qu'il arrive quelque chose, quelqu'un a son avis sur le sujet et n'hésite pas à le donner. C'est aussi une histoire d'amour. Une histoire d'amour et de confiance qui renvoi les faux semblant des "adultes" au niveau de simples ragots de personnes ayant perdu leurs espoirs en l'humanité. Une belle fable et une belle histoire de vie qui prend le temps qu'il faut pour raconter une histoire qui prend tout son sens grâce au temps qui passe.
  10. Titre de l'album : L'échappée belle Scenariste de l'album : Faith Erin Hicks Dessinateur de l'album : Faith Erin Hicks Coloriste : Faith Erin Hicks Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Victoria, 12 ans, a toujours aimé les chevaux. Mais pratiquer l'équitation en compétition de haut niveau est une activité stressante, et surtout beaucoup trop chère pour les moyens dont elle dispose. Face à ces difficultés, elle perd peu à peu le goût pour sa passion. Suite à un conflit avec Taylor, sa meilleure amie, Victoria finit par quitter son haras, et choisi d'intégrer celui de Edgewood Stables, un endroit paisible et éloigné de toute pression. Renfermée sur elle-même, son seul intérêt est désormais de monter à cheval, au détriment de son nouvel environnement. Mais peut-elle vraiment être heureuse sans amis ? Critique : On ne va pas se mentir, ce sujet de tranche de vie d'adolescents et adolescentes sur fond d'équitation assure à cette parution un public cible facile dont je ne fais à priori pas partie. Qu'à cela ne tienne, j'ai pourtant passé un moment de lecture sympa sur cette Echappée belle. Certes on ne lira ici rien de révolutionnaire, et j'ai trouvé l'intrigue globale un peu faiblarde, mais les personnages sont bien brossés et pas si caricaturaux, apportant une certaine fraicheur à l'ensemble. Le dessin de Faith Erin Hicks touche souvent juste même si je trouve que l'ensemble manque parfois un peu de subtilité, de détails ou de finesse, mais on est ici sur un dessin plutôt habituel dans le comics indépendant du continent américain. Je n'ai pas de gros doutes sur le fait qu'Echappée belle saura trouver et contenter facilement son public tant l'ensemble est cohérent et sympathique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-echappee-belle-243542?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    L'échappée belle

    On ne va pas se mentir, ce sujet de tranche de vie d'adolescents et adolescentes sur fond d'équitation assure à cette parution un public cible facile dont je ne fais à priori pas partie. Qu'à cela ne tienne, j'ai pourtant passé un moment de lecture sympa sur cette Echappée belle. Certes on ne lira ici rien de révolutionnaire, et j'ai trouvé l'intrigue globale un peu faiblarde, mais les personnages sont bien brossés et pas si caricaturaux, apportant une certaine fraicheur à l'ensemble. Le dessin de Faith Erin Hicks touche souvent juste même si je trouve que l'ensemble manque parfois un peu de subtilité, de détails ou de finesse, mais on est ici sur un dessin plutôt habituel dans le comics indépendant du continent américain. Je n'ai pas de gros doutes sur le fait qu'Echappée belle saura trouver et contenter facilement son public tant l'ensemble est cohérent et sympathique.
  12. Titre de l'album : L'homme qui aimait les plantes Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Benoît Blary Coloriste : Benoît Blary Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 80% des molécules qui nous soignent sont issues des plantes. Sur les 250 000 espèces de plantes existantes, nous n'en connaissons assez bien qu'un pour cent. Guidés par un expert au gré de ses choix scientifiques et de ses appétits de voyages, plongez dans les connaissances actuelles, les pratiques ancestrales et les enjeux de la botanique de demain. Critique : A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-aimait-les-plantes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    L'homme qui aimait les plantes

    A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés.
  14. Titre de l'album : Mademoiselle Sophie Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Hippolyte Coloriste : Hippolyte Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Romain, 12 ans, a une soeur, étudiante à l'université, et a pour professeur d'école mademoiselle Sophie. L'embonpoint prononcé de Sophie lui vaut les moqueries de plusieurs élèves, sans qu'elle semble y prêter attention. Romain observe avec curiosité et empathie sa professeure et devine un mal-être qu'il ne peut expliquer avec son regard de jeune ado. Romain essaie pourtant de comprendre cette tristesse palpable : sa corpulence est-elle une conséquence de ses sentiments, ou l'inverse ? Est-elle malade ? A quoi ressemble son quotidien ? A-t-elle un amoureux ? ... Doté d'une imagination débordante, Romain commence son apprentissage de la vie et découvre une partie du monde des adultes, notamment grâce à sa grande soeur. Peut-on dissimuler les souffrances ou les doutes et tenter, malgré tout, de faire bonne figure ? ... Critique : Zabus et Hippolyte nous avaient déjà livré un bel ouvrage avec "Incroyable !" et les voici qui récidive avec une très belle histoire sur le passage de l'enfance à l'adolescence, mais surtout une leçon de la vie sur l'acceptation de soi et sur la compréhension des autres. Moi qui ai un fils de 12 ans, cette BD a été une lecture en tout point superbe. Je pense sincèrement que mon fils a traversé les mêmes questionnements que Romain : Pourquoi je vois les adultes différemment ? Pourquoi est-ce que mes Playmobils et autres Legos ne m'intéressent plus autant ? pourquoi est-ce que je réfléchis tout le temps ? ....... Pourquoi est-ce que maintenant le malheur des autres me touche ? Mais cette BD parlera à tout le monde, car on est quelque part tous des enfants qui continuent de grandir. Qui, comme Romain, ne s'imagine pas souvent ce qu'il devrait faire sans avoir le courage de vraiment le faire ? Combien ferme les yeux parce que c'est plus facile ? Plein de questions, bien illustrées et superbement racontées pour faire de cet album une lecture obligatoire de ce début d'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mademoiselle-sophie-ou-la-fable-du-lion-et-de-l-hippopotame?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Mademoiselle Sophie

    Zabus et Hippolyte nous avaient déjà livré un bel ouvrage avec "Incroyable !" et les voici qui récidive avec une très belle histoire sur le passage de l'enfance à l'adolescence, mais surtout une leçon de la vie sur l'acceptation de soi et sur la compréhension des autres. Moi qui ai un fils de 12 ans, cette BD a été une lecture en tout point superbe. Je pense sincèrement que mon fils a traversé les mêmes questionnements que Romain : Pourquoi je vois les adultes différemment ? Pourquoi est-ce que mes Playmobils et autres Legos ne m'intéressent plus autant ? pourquoi est-ce que je réfléchis tout le temps ? ....... Pourquoi est-ce que maintenant le malheur des autres me touche ? Mais cette BD parlera à tout le monde, car on est quelque part tous des enfants qui continuent de grandir. Qui, comme Romain, ne s'imagine pas souvent ce qu'il devrait faire sans avoir le courage de vraiment le faire ? Combien ferme les yeux parce que c'est plus facile ? Plein de questions, bien illustrées et superbement racontées pour faire de cet album une lecture obligatoire de ce début d'année !
  16. alx23

    Le ferry

    L'histoire commence à Lille dans les années 70 avec une bande de potes qui décide de monter un groupe de musique à la recherche d'un chanteur. L'album est séparé en plusieurs chapitres intitulés track, comme sur un album de musique. Xavier Bétaucourt en profite pour ajuter plusieurs ambiances sonores à son histoire, avec les paroles de quelques groupes emblématiques, comme The Clash, Joy Division, Deep purple. Ces groupes accompagnent et influencent fortement cette bande d’amis, comme l'arrivée du punk. L'album débute à l'hôpital dans la chambre d'une femme avant que plusieurs personnes la rejoignent pour ensuite se remémorer toute leur jeunesse dans l'attente du chanteur parti pour l'Angleterre afin de réaliser son rêve. On suit plusieurs anecdotes et tranches de vie du quotidien de jeunes passionnés de musique. Les dessins correspondent très bien à l'ambiance du récit et la mise en couleur est très bien géré suivant les chapitres. Ferry est une très bonne histoire d'amitié entre amis musiciens mais aussi d'amour, de rock, de new wave de hard et de punk. Déjà si le contexte musical vous parle vous devriez être conquis par cet album.
  17. alx23

    Le ferry

    Titre de l'album : Le ferry Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Thierry Bouüaert Coloriste : Thierry Bouüaert Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Should I stay or should I go ? Pour Max, le rock, c'est la vie. Bassiste dans un petite groupe de punk, il a plus d'ambition que ses potes de fac. Il veut devenir une rock star, et pour ça, passage obligé par la patrie de la musique : l'Angleterre. Max serait-il prêt à tout quitter pour une chimère ? Critique : L'histoire commence à Lille dans les années 70 avec une bande de potes qui décide de monter un groupe de musique à la recherche d'un chanteur. L'album est séparé en plusieurs chapitres intitulés track, comme sur un album de musique. Xavier Bétaucourt en profite pour ajuter plusieurs ambiances sonores à son histoire, avec les paroles de quelques groupes emblématiques, comme The Clash, Joy Division, Deep purple. Ces groupes accompagnent et influencent fortement cette bande d’amis, comme l'arrivée du punk. L'album débute à l'hôpital dans la chambre d'une femme avant que plusieurs personnes la rejoignent pour ensuite se remémorer toute leur jeunesse dans l'attente du chanteur parti pour l'Angleterre afin de réaliser son rêve. On suit plusieurs anecdotes et tranches de vie du quotidien de jeunes passionnés de musique. Les dessins correspondent très bien à l'ambiance du récit et la mise en couleur est très bien géré suivant les chapitres. Ferry est une très bonne histoire d'amitié entre amis musiciens mais aussi d'amour, de rock, de new wave de hard et de punk. Déjà si le contexte musical vous parle vous devriez être conquis par cet album. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-ferry/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. The_PoP

    Vague de froid

    Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense.
  19. The_PoP

    Vague de froid

    Titre de l'album : Vague de froid Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Officiellement, Jules et Martin sont partis en Norvège avec l'objectif de gravir le Preikestolen. Mais le benjamin veut avant tout remplir son carnet de croquis. Et puis, peut-être, parler enfin avec ce grand frère qui semble s'enfermer de plus en plus dans ses obsessions. Car pour Martin, il ne s'agit pas d'un simple voyage touristique : il espère une communion avec les dieux nordiques. Mais pour pousser les portes du Valhalla, les Vikings doivent d'abord vaincre leurs démons. Critique : Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vague-de-froid?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : L'université des chèvres Scenariste de l'album : Christian Lax Dessinateur de l'album : Christian Lax Coloriste : Christian Lax Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 1833, dans les Alpes du Sud, Fortuné Chabert est un instituteur itinérant. De village en village, il enseigne avec bonheur lecture, écriture et calcul aux enfants. Ce nomadisme enseignant est appelé «l'université des chèvres». Fortuné devra renoncer à son sacerdoce, et se retrouvera, des années plus tard, chez les Hopis de l'Arizona, aux États-Unis.En 2018, Sanjar parcourt la montagne afghane avec son tableau sur le dos. Lui aussi pratique l'université des chèvres. Chassé par les talibans, il deviendra auxiliaire de l'armée américaine en Afghanistan.Quel est le lien qui unit Fortuné et Sanjar, a priori aussi éloignés que possible par le temps et l'espace? C'est une jeune femme, Arizona Florès. Descendante de Fortuné (cinquième génération), Arizona est journaliste au Phoenix Post. L'un de ses grands combats, c'est la dénonciation de la violence faite à l'école, avec ses tueries récurrentes qui endeuillent les familles américaines. Virulente dénonciatrice du lobby des armes à feu dans son pays, elle est mise à l'écart par son journal, qui l'envoie en reportage en Afghanistan. Elle y rencontre Sanjar. Celui-ci, de plus en plus en danger, ne peut que se résoudre à abandonner, comme Fortuné, sa mission émancipatrice...D'Afghanistan aux États-Unis, du XVIII? siècle à nos jours, l'école a toujours été rejetée par les obscurantistes:par la vertu d'un récit magnifique de colère et de générosité, de beauté et d'amour, Christian Lax prend parti pour une école sanctuarisée, qui émancipe et qui libère. Critique : Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-universite-des-chevres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    L'université des chèvres

    Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus !
  22. Kevin Nivek

    Song

    Titre de l'album : Song Scenariste de l'album : Hai-Anh Dessinateur de l'album : Pauline Guitton Coloriste : Pauline Guitton Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération. Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ? Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée. Critique : Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/song/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Song

    Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂
  24. The_PoP

    Liberty

    Titre de l'album : Liberty Scenariste de l'album : Warnauts & Raives Dessinateur de l'album : Warnauts & Raives Coloriste : Warnauts & Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1974. Le monde entier s'est donné rendez-vous à Kinshasa pour assister au combat entre Ali et Foreman. Mais pour Tshilanda, seize ans, la rencontre brutale a lieu bien loin du ring. Proie rêvée pour un Américain peu scrupuleux, elle tombe enceinte à son corps défendant. Elle décide alors d'écrire la suite de son histoire aux USA. Sa fille s'appellera Liberty, comme un voeu pieux. Car il est encore loin, le chemin qui mènera à l'élection de Barack Obama... Critique : Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant. Autres infos : Réédition Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberty-ned?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    Liberty

    Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant.
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