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  1. Kevin Nivek

    Cometa

    Titre de l'album : Cometa Scenariste de l'album : Élie Huault Dessinateur de l'album : Élie Huault Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Suivez la promenade poétique et contemplative d'un spationaute sur une planète étrange. Envoyé sur la planète Xo pour y récupérer un mystérieux artefact et enquêter sur le destin de son prédécesseur chargé de la même mission, un spationaute se retrouve coincé : la planète ne semble pas prête à accepter son départ... Défini comme un projet à mi-chemin entre illustration et bande dessinée, l'ouvrage suit le rythme de la marche, celui même de la troublante randonnée du personnage, et délaisse découpage frénétique au profit de la contemplation. Pour s'en sortir, notre personnage sera amené à sans cesse s'adapter à l'univers qui se présente à lui : mais n'est-ce pas un peu cela, finalement, voyager ? Les OVNI Métal Hurlant, c'est quoi ?Ces OVNI graphiques, issus de notre laboratoire créatif et chaotique Métal Hurlant. , sont des oeuvres originales d'auteurs repérés par le magazine pour leur travail remarquable et personnel, et à qui nous avons donné carte blanche.Cette collection volontairement éclectique est née de notre volonté éditoriale de renouer avec l'histoire des publications hallucinées et avant-gardistes des Humanoïdes Associés. Les univers artistiques uniques qui s'y expriment assèneront, nous l'espérons, une gifle esthétique et spirituelle aux lecteurs ! Critique : Second opus de la collection "OVNI Métal Hurlant" avec un artiste bien connu des lecteurs de la revue trimestrielle publiée aux Humanoïdes associés. Il semblait évident que ce talent allait percer avec son trait encré si particulier ! On reste dans le muet, seul le voyage compte, nul besoin d'onomatopées ou de bulles explicatives, lorsque la magie du dessin est là ! Le périple de ce spationaute tourne vite au métaphysique avec mutations, chrysalides et trips oniriques en tous genres. On comprend le cheminement mais on se perd avec lui dans les méandres de cette curieuse planète. On oscille entre BD d'aventure spatiale et illustrations artistiques, certaines planches sont assez incroyables, tout comme le découpage qui n'hésite pas à exploser le gaufrier. On peut voir aussi dans ce "chemin" une allégorie de la vie, avancer, s'adapter aux contraintes, murir et avancer toujours jusqu'à cette fin que l'on sent venir, logique in fine. Pari réussi pour cette oeuvre classée parmi les "OVNI", avec un dessin contemplatif et un récit au diapason. Le hic étant l'envie ou pas de se replonger dedans une fois le livre refermé ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cometa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 2 Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Lucile Thibaudier Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le rêve de Nyota est exaucé. Un uniforme flambant neuf, un vaisseau Rap-ACE, un droïde 1-6-PiD... Le voilà enfin Surveillant des étoiles ! Sa première assignation officielle ne se fait pas attendre : sur Ti-KL, la terre s'est mise à trembler frénétiquement. Quel mystère se cache donc dans ses sous-sols ? Une chose est sûre pour Nyota : l'amitié de son fidèle Jean-Michel et une bonne dose de folie ne seront pas de trop pour mener à bien cette nouvelle mission. Critique : Suite des aventures de Nyota notre apprenti surveillant des étoiles, qui justement se voit diplômé en tout début d'album ! Il va enfin pouvoir voyager de façon officielle et partir à l'aventure. Très vite, une planète est en proie à de curieux événements, elle tremble tout en perturbant son écosystème. Nyota qui va retrouver à cette occasion son ami Jean-Michel, enquête dans les entrailles de cette planète au doux sourire 😉 . Toujours des mystères et un rythme intensif pour ce space opera jeunesse aux faux airs de Star Trek, les événements s'enchainent, au diapason des révélations qui font avancer l'investigation. L'aspect éducatif n'est pas oublié avec des annexes sur la tectonique des plaques en fin d'album, où comment apprendre tout en s'amusant ! On retrouve le trait rond de Lucile Thibaudier et son aquarelle aux couleurs "flashies". D'autant que la planète visitée est plutôt forestière, lui permettant de donner libre cours à son imagination avec plantes, arbres et autres éléments de décors colorés et innovants. Des planches un peu plus détaillées que lors du premier tome ! Pierre Joly distille encore de petites pistes scénaristiques appelant d'autres aventures et mystères pour Nyota. Une saga "Sillage" ado serait-elle née ? 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Suite des aventures de Nyota notre apprenti surveillant des étoiles, qui justement se voit diplômé en tout début d'album ! Il va enfin pouvoir voyager de façon officielle et partir à l'aventure. Très vite, une planète est en proie à de curieux événements, elle tremble tout en perturbant son écosystème. Nyota qui va retrouver à cette occasion son ami Jean-Michel, enquête dans les entrailles de cette planète au doux sourire 😉 . Toujours des mystères et un rythme intensif pour ce space opera jeunesse aux faux airs de Star Trek, les événements s'enchainent, au diapason des révélations qui font avancer l'investigation. L'aspect éducatif n'est pas oublié avec des annexes sur la tectonique des plaques en fin d'album, où comment apprendre tout en s'amusant ! On retrouve le trait rond de Lucile Thibaudier et son aquarelle aux couleurs "flashies". D'autant que la planète visitée est plutôt forestière, lui permettant de donner libre cours à son imagination avec plantes, arbres et autres éléments de décors colorés et innovants. Des planches un peu plus détaillées que lors du premier tome ! Pierre Joly distille encore de petites pistes scénaristiques appelant d'autres aventures et mystères pour Nyota. Une saga "Sillage" ado serait-elle née ? 😉
  4. Kevin Nivek

    Cometa

    Second opus de la collection "OVNI Métal Hurlant" avec un artiste bien connu des lecteurs de la revue trimestrielle publiée aux Humanoïdes associés. Il semblait évident que ce talent allait percer avec son trait encré si particulier ! On reste dans le muet, seul le voyage compte, nul besoin d'onomatopées ou de bulles explicatives, lorsque la magie du dessin est là ! Le périple de ce spationaute tourne vite au métaphysique avec mutations, chrysalides et trips oniriques en tous genres. On comprend le cheminement mais on se perd avec lui dans les méandres de cette curieuse planète. On oscille entre BD d'aventure spatiale et illustrations artistiques, certaines planches sont assez incroyables, tout comme le découpage qui n'hésite pas à exploser le gaufrier. On peut voir aussi dans ce "chemin" une allégorie de la vie, avancer, s'adapter aux contraintes, murir et avancer toujours jusqu'à cette fin que l'on sent venir, logique in fine. Pari réussi pour cette oeuvre classée parmi les "OVNI", avec un dessin contemplatif et un récit au diapason. Le hic étant l'envie ou pas de se replonger dedans une fois le livre refermé !
  5. Kevin Nivek

    L'arpenteur

    Titre de l'album : L'arpenteur Scenariste de l'album : Victor Hachmang Dessinateur de l'album : Victor Hachmang Coloriste : Victor Hachmang Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Dans un futur lointain, l'humanité vit sur une planète artificielle, tandis que la Terre est devenue une immense décharge. Geo, un humble éboueur de l'espace, s'échoue accidentellement sur cette planète dépotoir. Tel un Robinson post-apocalyptique, il lutte pour survivre dans ce milieu hostile peuplé de ruines, de déchets et de lacs pollués. Au cours de son errance, il découvre un exemplaire de La Tempête de Shakespeare. Ce récit initiatique le captive et devient son guide pour affronter les défis de cet environnement impitoyable. Mais cet échouage est-il vraiment un accident ? Et si une entité mystérieuse l'avait orchestré pour lui révéler le véritable visage de la planète qu'il arpente ? Critique : Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" ! Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-arpenteur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    L'arpenteur

    Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" ! Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant !
  7. Kevin Nivek

    Em silêncio

    Titre de l'album : Em silêncio Scenariste de l'album : Adeline Casier Dessinateur de l'album : Adeline Casier Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Nord du Portugal, octobre 1962. Depuis la prise du pouvoir par Salazar, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'enfonce dans la misère. Lorsque João perd son emploi, il n'ose pas tout de suite en parler à sa famille et sombre dans le désespoir... jusqu'à ce qu'un ami lui parle de la France. Là-bas, dit-on, il y a du travail, il pourra y offrir une belle maison à sa famille et y vivre heureux. Quelques semaines plus tard, un passeur vient chercher João chez lui et le guide jusqu'à la frontière espagnole. Comme des milliers de portugais avant lui, il s'élance sur les chemins sinueux de l'espoir, où la Guardia Civil espagnole guette et le silence est roi. Adeline Casier revient au crayon graphite sur l'histoire de son grand-père, témoin de la grande vague de migration portugaise d'Après-guerre. Un hommage solidement documenté, empreint d'une poésie et d'une mélancolie rêveuses. Critique : Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/em-silencio/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    Em silêncio

    Première oeuvre choc pour l'auteure Adeline Casier racontant le passé de son grand-père portugais ! Ces "voyages" sont en vogue en ce moment dans le monde du 9ème art et celui-ci ne déroge pas à la règle, tout est compliqué ! Tout commence par le Portugal des années 60 en proie à la pauvreté et la dictature, usant du peuple pour tenter de maintenir à flot l'empire colonial. Joao décide de quitter le pays, laissant femme et enfants et entreprend la longue remontée jusqu'à Paris, terre promise ou vendue comme telle. Passeurs, argent, peur, compagnons d'infortune, frontières, poursuites, un menu dantesque pour Joao ! Mais surtout le maître mot reste le silence pour ne pas se faire prendre, et parfois d'interminables attentes dans des granges ou autres lieux malfamés où les migrants patientent dans l'obscurité, la promiscuité et bien souvent sans eau ni nourriture. Un véritable chemin de croix tenaillé par la peur. Pour illustrer ce clair-obscur, elle réalise des planches au crayon-papier en jouant énormément sur les variations d'ambiances. Des ciels gris voire noirs pour mettre en lumière les versants montagneux et leurs forêts ou encore des personnages évoluant telles des ombres grisâtres. Dans ce périple aux notes sombres, la lueur viendra de l'espoir maintenant Joao en vie, lui donnant le courage d'avancer, toujours, vers des horizons plus clairs ? Une première oeuvre pertinente, se lisant comme un thriller et enrichie d'annexes situant mieux le contexte historique.
  9. Kevin Nivek

    Ulysse tome 3 - L'arc vengeur

    Voici donc la fin de cette splendide odyssée d'Ulysse orchestrée par Cosimo Ferri ! La terre promise Ithaque semble à portée de main pour le héros grec, mais il reste de nombreux obstacles, ne pas manger les boeufs d'Hélios même sous la contrainte d'une faim immense; ne pas succomber au chant des sirènes; traverser la passe de Charybde et (en) Scylla, pour finir sur les rives de sa terre natale en proie à de sombres manigances politiques ! Vous contemplerez du trait élégant et réaliste de Ferri chacune de ces épreuves et serez aux côtés d'Ulysse dans ces entreprises périlleuses. D'autant que les Dieux s'en mêlent et jouent une fois de plus avec les hommes en les influençant. Ulysse en bénéficiera une dernière fois en découvrant l'état de son domaine, les retrouvailles avec son fils et sa femme se feront dans la douleur ! Alors certes, on peut reprocher à l'artiste italien d'expédier certains passages de façon un peu précipitée, mais il faut reconnaître un ensemble cohérent magnifié par son dessin aux couleurs chaudes. Les personnages sont beaux aux corps "huilés" tantôt musclés, tantôt pulpeuses pour ces dames. Cette édition grand public propose une lecture légèrement érotique, la parution de l'éditeur voisin Tabou sera nettement plus dévêtue et ne cachera rien des retrouvailles d'Ulysse et Pénélope, pour le plaisir des yeux ! Amateurs de mythologie, cette trilogie est pour vous, vous apprendrez ou réviserez d'avantage l'odyssée d'Ulysse tout en contemplant les planches saisissantes de Cosimo Ferri. Sans tricher, donnez moi vite le prénom du cyclope 😉 Après Achille et Ulysse, que nous réserve t'il à l'avenir ?? En pièce jointe les planches du début d'album 😉 Planches.pdf
  10. Titre de l'album : Ulysse tome 3 - L'arc vengeur Scenariste de l'album : Cosimo Ferri Dessinateur de l'album : Cosimo Ferri Coloriste : Cosimo Ferri Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Poursuivant son voyage dans la Grèce Antique, Cosimo Ferri entame un nouveau cycle avec Ulysse. Suivant à la lettre le célèbre livre d'Homère (L'Odyssée), l'auteur relate le retour chez lui du héros, qui, après l'épopée de la guerre de Troie, rencontrera sur les flots maintes aventures envoûtantes et périlleuses. Dans ce troisième et dernier volume, Ulysse évoque les sirènes et le moyen de se prémunir de leur chant mortel, le passage des deux écueils de Charybde et Scylla et la malédiction de l'île du Soleil. Après avoir écouté avec grand intérêt son périple, Alcinoos, roi de Phéacie, décide d'aider Ulysse à rentrer chez lui. Au même moment à Ithaque, Pénélope avise ses prétendants de sa décision d'épouser celui qui sera capable de bander l'arc de son mari. Le roi d'Ithaque est de retour et l'heure de la vengeance à sonner. La série légendaire de la mythologie grecque, Ulysse s'achève ici. Critique : Voici donc la fin de cette splendide odyssée d'Ulysse orchestrée par Cosimo Ferri ! La terre promise Ithaque semble à portée de main pour le héros grec, mais il reste de nombreux obstacles, ne pas manger les boeufs d'Hélios même sous la contrainte d'une faim immense; ne pas succomber au chant des sirènes; traverser la passe de Charybde et (en) Scylla, pour finir sur les rives de sa terre natale en proie à de sombres manigances politiques ! Vous contemplerez du trait élégant et réaliste de Ferri chacune de ces épreuves et serez aux côtés d'Ulysse dans ces entreprises périlleuses. D'autant que les Dieux s'en mêlent et jouent une fois de plus avec les hommes en les influençant. Ulysse en bénéficiera une dernière fois en découvrant l'état de son domaine, les retrouvailles avec son fils et sa femme se feront dans la douleur ! Alors certes, on peut reprocher à l'artiste italien d'expédier certains passages de façon un peu précipitée, mais il faut reconnaître un ensemble cohérent magnifié par son dessin aux couleurs chaudes. Les personnages sont beaux aux corps "huilés" tantôt musclés, tantôt pulpeuses pour ces dames. Cette édition grand public propose une lecture légèrement érotique, la parution de l'éditeur voisin Tabou sera nettement plus dévêtue et ne cachera rien des retrouvailles d'Ulysse et Pénélope, pour le plaisir des yeux ! Amateurs de mythologie, cette trilogie est pour vous, vous apprendrez ou réviserez d'avantage l'odyssée d'Ulysse tout en contemplant les planches saisissantes de Cosimo Ferri. Sans tricher, donnez moi vite le prénom du cyclope 😉 Après Achille et Ulysse, que nous réserve t'il à l'avenir ?? En pièce jointe les planches du début d'album 😉 Planches.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ulysse-tome-3-l-arc-vengeur/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Les carnets de Cerise tome 6 - La parenthèse d'oubli Scenariste de l'album : Joris Chamblain Dessinateur de l'album : Aurélie Neyret Coloriste : Aurélie Neyret Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Cerise rêve de devenir romancière et écrit déjà ses carnets. Son sujet favori : les gens, et surtout les adultes, qu'elle a toujours aimé observer pour tenter de deviner leurs secrets. La raison de cet intérêt a été dévoilée avec émotion à la fin du premier cycle. Dans ce nouvel opus, Cerise et sa famille recomposée, parties pour un voyage autour du monde, visitent notamment l'Europe, l'Amérique du Sud, ou encore l'Afrique... Au cours de ce périple, Cerise se confronte à ses dragons intérieurs, découvre la force de l'entraide et du partage et cultive même sa conscience écologique. Chacun apprend à composer, dans l'échange et le silence, pour trouver sa place et finalement s'apprivoiser. Un grand voyage qui, par ses thèmes, touchera les consciences et les coeurs Critique : Bon ne passons pas par quatre chemins, j'ai pas trop aimé ce tome 6 des carnets de Cerise. En effet ce tome 6 n'est pas une enquête comme pouvait l'être les précédents mais "uniquement" un carnet de voyage. Un carnet de voyage sur un tour du monde en famille mignon tout plein.... mais que l'on regarde comme on regarderait les présentations de vacances de quelqu'un d'autre qui veut vous montrer que tout était parfait pour vous montrer qu'ils ont passé une meilleure année que la vôtre. C'est sympa, mais il manque le piment des enquêtes du début. Nos auteurs cherchent à faire grandir leur héroïne, ce qui est louable. Mais pour combler ce manque d'aventure, et pour bien décrire ce long voyage, les pages de carnets prennent le pas sur les pages de bd pour, je pense, les dépasser. Bref je me suis un peu ennuyé.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-carnets-de-cerise-tome-6-la-parenthese-d-oubli?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Bon ne passons pas par quatre chemins, j'ai pas trop aimé ce tome 6 des carnets de Cerise. En effet ce tome 6 n'est pas une enquête comme pouvait l'être les précédents mais "uniquement" un carnet de voyage. Un carnet de voyage sur un tour du monde en famille mignon tout plein.... mais que l'on regarde comme on regarderait les présentations de vacances de quelqu'un d'autre qui veut vous montrer que tout était parfait pour vous montrer qu'ils ont passé une meilleure année que la vôtre. C'est sympa, mais il manque le piment des enquêtes du début. Nos auteurs cherchent à faire grandir leur héroïne, ce qui est louable. Mais pour combler ce manque d'aventure, et pour bien décrire ce long voyage, les pages de carnets prennent le pas sur les pages de bd pour, je pense, les dépasser. Bref je me suis un peu ennuyé....
  13. Kevin Nivek

    La reine des neiges

    En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉
  14. Titre de l'album : La reine des neiges Scenariste de l'album : Cécile Chicault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Cécile Chicault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver. Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier. Critique : En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-reine-des-neiges-9782822239332/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Le gouffre des résurrections Scenariste de l'album : Hirodjee Dessinateur de l'album : Gabriel Rodriguez Coloriste : Alexandre Boucq Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Au coeur du grand nord polaire, une expédition de sauvetage sombre progressivement dans l'horreur. Greenwich, Angleterre, 1843, un célèbre explorateur prend la tête d'une expédition polaire. Deux ans plus tard, et sans nouvelles de sa part, sa femme Lady Franklin monte une nouvelle expédition pour partir à sa recherche, entourée d'un vieil amiral et de sa nièce extra lucide. Elle découvre alors que son mari est en réalité parti sur une île légendaire où les morts reviendraient à la vie. Cela ne la décourage pas de poursuivre son entreprise, qui tourne progressivement au cauchemar, entre la vie et la mort. Critique : A l'occasion des "presque" 50 ans de la maison d'édition , les Humano nous gâtent avec ce one-shot d'épouvante , magnifiquement illustré ! L'artiste Gabriel Rodriguez ayant oeuvré sur l'excellente saga Locke and key , réalise des planches superbes , aussi bien dans les manoirs anglais du XIXème siècle que dans le froid polaire avec ces paysages enneigés aux courbes terrassées par les hurlements du vent . Il ne s'épargne nullement en détails et il faudra rester attentif tout au long de la lecture pour ne pas rater un détail accrocheur et anxiogène 😉 . Visuellement , vous serez conquis et immergés par cette aventure glaçante et hostile . Le dessinateur a su pleinement profiter du scénario du prometteur HiroDjee qui commence à s'installer dans le monde du 9ème art . Intrigué par les fouilles survenues sur le HMS Terror , bâtiment anglais disparu corps et biens en 1845 dans le grand nord , il se laisse guider par son imagination fertile et décide d'en faire une histoire fantastique teintée d'épouvante : Le gouffre des résurrections est né ! Il s'appuie sur des personnages féminins forts , à l'image de l'héroïne , Lady Pearl Greenwood et de Miss Sophia dotée de dons extra-lucides . Déterminée à retrouver son mari , Lady Pearl usera de toute son influence pour lancer l'opération de sauvetage , et fera preuve d'une détermination hors normes dans les dangers immenses que représentent la vie aux confins du pôle nord . D'autant qu'en plus des éléments , le surnaturel s'immisce avec une malédiction terrible s'abattant sur les protagonistes . Par qui , dans quel but ? Vous le découvrirez au cours de cette lecture passionnante qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout ! Si vous aimez les grandes expéditions navales , le désert glacé et envoûtant , si vous n'avez pas peur des revenants , cette aventure est faite pour vous 🙂 L'éditeur nous gratifie en plus d'une couverture sublime avec une aurore boréale aux reflets légèrement scintillants , du plus bel effet . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-gouffre-des-resurrections/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Le gouffre des résurrections

    A l'occasion des "presque" 50 ans de la maison d'édition , les Humano nous gâtent avec ce one-shot d'épouvante , magnifiquement illustré ! L'artiste Gabriel Rodriguez ayant oeuvré sur l'excellente saga Locke and key , réalise des planches superbes , aussi bien dans les manoirs anglais du XIXème siècle que dans le froid polaire avec ces paysages enneigés aux courbes terrassées par les hurlements du vent . Il ne s'épargne nullement en détails et il faudra rester attentif tout au long de la lecture pour ne pas rater un détail accrocheur et anxiogène 😉 . Visuellement , vous serez conquis et immergés par cette aventure glaçante et hostile . Le dessinateur a su pleinement profiter du scénario du prometteur HiroDjee qui commence à s'installer dans le monde du 9ème art . Intrigué par les fouilles survenues sur le HMS Terror , bâtiment anglais disparu corps et biens en 1845 dans le grand nord , il se laisse guider par son imagination fertile et décide d'en faire une histoire fantastique teintée d'épouvante : Le gouffre des résurrections est né ! Il s'appuie sur des personnages féminins forts , à l'image de l'héroïne , Lady Pearl Greenwood et de Miss Sophia dotée de dons extra-lucides . Déterminée à retrouver son mari , Lady Pearl usera de toute son influence pour lancer l'opération de sauvetage , et fera preuve d'une détermination hors normes dans les dangers immenses que représentent la vie aux confins du pôle nord . D'autant qu'en plus des éléments , le surnaturel s'immisce avec une malédiction terrible s'abattant sur les protagonistes . Par qui , dans quel but ? Vous le découvrirez au cours de cette lecture passionnante qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout ! Si vous aimez les grandes expéditions navales , le désert glacé et envoûtant , si vous n'avez pas peur des revenants , cette aventure est faite pour vous 🙂 L'éditeur nous gratifie en plus d'une couverture sublime avec une aurore boréale aux reflets légèrement scintillants , du plus bel effet .
  17. Titre de l'album : Le légendaire voyage de Arn en terre insondable Scenariste de l'album : Hazael Gonzalez Dessinateur de l'album : Raulo Caceres Coloriste : Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Arn, navigateur intrépide et ambitieux, sillonne les océans à la recherche de la gloire et de la fortune qui va avec. Sa quête effrénée, l'entraîne au-delà des limites de l'infinie Nayrda, bravant les créatures les plus étranges qu'elle habite : magiciens, cartographes fous, elfes et bêtes gigantesques... Critique : C'est une assez belle surprise estivale que cette sortie Graph Zeppelin ! Un graphisme en noir et blanc plus que soigné et détaillé au service d'un conte aux forts accents de philosophie . L'histoire de Arn rappelle celle de Christophe Colomb , grand navigateur et explorateur , en quête d'utopies et autres jardins d'éden . L'histoire raconte la recherche perpétuelle de Arn d'un idéal , de découvertes , de rencontres divines , tout se mêle et donne une biographie dense aux nombreuses rencontres . Dans ce monde peuplé de créatures fantastiques telles les dieux , les nains , les elfes et autres , dont les humains , chacun vit avec ses pairs sans désir d'ailleurs ou de mixité . Arn , le jeune rêveur va au fil des années parcourir le monde et bien plus , tout en nouant des alliances nullement réalisées avant son ère . Mais jusqu'où cela peut aller ? Quelles sont les limites de cette formidable utopie d'un monde créé parfait et harmonieux ? Célèbre pour son excellent travail sur des productions érotiques parues chez Tabou ( Justine et Juliette , Les Saintes Eaux , entre autres ) Raulo Caceres image ce monde "insondable" d'un noir et blanc subtil , aux encrages profonds . Les pages sont chargées ( un peu trop parfois) et on s'attarde volontiers sur le travail effectué , notamment les déesses aux courbes voluptueuses et bien souvent dénudées 😉 . Vous refermerez l'ouvrage en étant songeur , l'impression d'avoir réalisé un voyage épique et complexe , mais avec le sentiment que le soufflé retombe un peu trop vite sur cette fin, somme toute logique mais qui laisse un goût d'inachevé , ou pas ! A vous de voir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ineffable-voyage-de-arn-en-terres-inedites/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. C'est une assez belle surprise estivale que cette sortie Graph Zeppelin ! Un graphisme en noir et blanc plus que soigné et détaillé au service d'un conte aux forts accents de philosophie . L'histoire de Arn rappelle celle de Christophe Colomb , grand navigateur et explorateur , en quête d'utopies et autres jardins d'éden . L'histoire raconte la recherche perpétuelle de Arn d'un idéal , de découvertes , de rencontres divines , tout se mêle et donne une biographie dense aux nombreuses rencontres . Dans ce monde peuplé de créatures fantastiques telles les dieux , les nains , les elfes et autres , dont les humains , chacun vit avec ses pairs sans désir d'ailleurs ou de mixité . Arn , le jeune rêveur va au fil des années parcourir le monde et bien plus , tout en nouant des alliances nullement réalisées avant son ère . Mais jusqu'où cela peut aller ? Quelles sont les limites de cette formidable utopie d'un monde créé parfait et harmonieux ? Célèbre pour son excellent travail sur des productions érotiques parues chez Tabou ( Justine et Juliette , Les Saintes Eaux , entre autres ) Raulo Caceres image ce monde "insondable" d'un noir et blanc subtil , aux encrages profonds . Les pages sont chargées ( un peu trop parfois) et on s'attarde volontiers sur le travail effectué , notamment les déesses aux courbes voluptueuses et bien souvent dénudées 😉 . Vous refermerez l'ouvrage en étant songeur , l'impression d'avoir réalisé un voyage épique et complexe , mais avec le sentiment que le soufflé retombe un peu trop vite sur cette fin, somme toute logique mais qui laisse un goût d'inachevé , ou pas ! A vous de voir 😉
  19. Déjà le 11ème tome pour le mook trimestriel des Humano et la qualité est toujours au rendez-vous ! Les nombreuses pages BD d'artistes cosmopolites sont enrichies par l'interview du romancier chinois à la mode en ce moment : Liu Cixin , l'auteur (entre autres) du Problème à 3 corps , livre adapté par Netflix en série tv . Un échange passionnant entre Lloyd Chéry et l'écrivain qui n'a pas fini de nous étonner avec de nombreux projets en vue . A l'occasion de la sortie de Furiosa , Melvin Zed l'auteur du pavé : Mad Max , ultra-violence dans le cinéma (éditions rififi) réalise un petit tour d'horizon de la saga débutée en 1979 avec Mel Gibson dans le rôle titre , et l'engouement incroyable entourant cette série de films post-apocalyptiques . Autre interview , un peu plus sérieuse , en la personne de Laurent Sourisseau le rédac en chef de Charlie hebdo , encore et toujours sous protection policière , il raconte sa vie et sa vision de la liberté de la presse depuis l'attentant dont il fut un des rares rescapés . Enfin , pour les amoureux du jeu-vidéo BioShock , Julie Le Baron reçoit ni plus ni moins que Ken Levine , le grand architecte de cet univers incroyable . Mais Métal Hurlant c'est aussi et avant tout , de la BD, et la rédaction nous gâte avec pas moins de 28 "nouvelles dessinées" ! Corbeyran , Jodorowsky , De Vos , mais aussi des artistes internationaux gagnant à être connus tels Karl Johnson en fils spirituel de Juan Gimenez , ou encore Branko Jelinek un slovaque au trait similaire à JM Ponzio . A noter aussi un envoûtant Hydronterra de Jacques Després , sorte de noir et blanc photographique , saisissant de réalisme ! Un thème domine dans une grande partie des oeuvres dessinées : le lien entre l'homme et les réseaux sociaux , ces notations et appréciations sur à peu près tout , et l'emprise de ces univers virtuels mercantiles sur nous ! Vous l'aurez compris , de la lecture passionnante pour l'été avec un peu moins de 300 pages stimulantes 😉
  20. Titre de l'album : Métal Hurlant tome 11 - Vacances métalliques Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Un des buts de Métal Hurlant a toujours été d'aller le plus loin possible, au-delà des frontières, qu'elles soient réelles ou imaginaires. Ce numéro 11 démontre une fois de plus la pertinence de cette volonté, d'une part en poussant les différents auteurs (trente-quatre !) à nous montrer ce qui se passe quand ils franchissent les frontières de force, mais d'autre part, la rédaction de Métal a mis un point d'honneur à faire venir des auteurs d'au-delà des frontières, puisque ce n'est pas moins de treize pays qui sont représentés. Critique : Déjà le 11ème tome pour le mook trimestriel des Humano et la qualité est toujours au rendez-vous ! Les nombreuses pages BD d'artistes cosmopolites sont enrichies par l'interview du romancier chinois à la mode en ce moment : Liu Cixin , l'auteur (entre autres) du Problème à 3 corps , livre adapté par Netflix en série tv . Un échange passionnant entre Lloyd Chéry et l'écrivain qui n'a pas fini de nous étonner avec de nombreux projets en vue . A l'occasion de la sortie de Furiosa , Melvin Zed l'auteur du pavé : Mad Max , ultra-violence dans le cinéma (éditions rififi) réalise un petit tour d'horizon de la saga débutée en 1979 avec Mel Gibson dans le rôle titre , et l'engouement incroyable entourant cette série de films post-apocalyptiques . Autre interview , un peu plus sérieuse , en la personne de Laurent Sourisseau le rédac en chef de Charlie hebdo , encore et toujours sous protection policière , il raconte sa vie et sa vision de la liberté de la presse depuis l'attentant dont il fut un des rares rescapés . Enfin , pour les amoureux du jeu-vidéo BioShock , Julie Le Baron reçoit ni plus ni moins que Ken Levine , le grand architecte de cet univers incroyable . Mais Métal Hurlant c'est aussi et avant tout , de la BD, et la rédaction nous gâte avec pas moins de 28 "nouvelles dessinées" ! Corbeyran , Jodorowsky , De Vos , mais aussi des artistes internationaux gagnant à être connus tels Karl Johnson en fils spirituel de Juan Gimenez , ou encore Branko Jelinek un slovaque au trait similaire à JM Ponzio . A noter aussi un envoûtant Hydronterra de Jacques Després , sorte de noir et blanc photographique , saisissant de réalisme ! Un thème domine dans une grande partie des oeuvres dessinées : le lien entre l'homme et les réseaux sociaux , ces notations et appréciations sur à peu près tout , et l'emprise de ces univers virtuels mercantiles sur nous ! Vous l'aurez compris , de la lecture passionnante pour l'été avec un peu moins de 300 pages stimulantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-11/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Nordlys

    La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
  22. Kevin Nivek

    Nordlys

    Titre de l'album : Nordlys Scenariste de l'album : Vincent Wagner Dessinateur de l'album : Vincent Wagner Coloriste : Vincent Wagner Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Norvège, 13ème siècle, Njál Moensen parcourt les fjords à la recherche du sorcier Adriel pour le tuer. Les dieux Åses réclament sa tête pour sortir Pelle Eiwindsen du coma dans lequel il est plongé. Le garçon pense convaincre le père de Pelle de l'aider. Mais le seigneur des hauts fjords ne veut pas l'écouter, et le sorcier a plus d'un mauvais tour dans son sac. Les Åses sont-ils aussi loyaux qu'ils le prétendent ? Et que va faire Kjartan, le terrible prince suédois qui tient enfermé dans sa forteresse Pelle et Solveig, la soeur de Njál ? Suite et fin de Saergard, Nordlys clôt la saga de Pelle dans le bruit et la fureur... Critique : La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nordlys/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 .
  24. Titre de l'album : L'honorable partie de campagne Scenariste de l'album : Jean-David Morvan - Thomas Raucat Dessinateur de l'album : Roberto Melis Coloriste : Roberto Melis Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Tokyo, 1922, l'Exposition universelle bat son plein avec la grande attraction de l'année : un hydroplane. Un Européen aborde deux jeunes Japonaises et propose à la plus jolie d'aller visiter l'île d'Enoshima. Mais un homme qui passe par là y voit l'occasion de briller socialement et se précipite sur l'Occidental : nul autre que lui-même n'aura le plaisir de montrer Enoshima à « l'honorable étranger » et il l'attendra à la gare, accompagné de quelques amis. Pour avoir les coudées franches, l'étranger décide de prendre un autre train que son hôte japonais encombrant... Mais il aura beau faire : les mille et une complications de la vie nippone vont se jeter en travers de ses projets galants. Critique : On le sait , JD Morvan est passionné par le Japon et sa culture depuis de nombreuses années . En parallèle à la magnifique série retraçant la vie de Madeleine la résistante , il réalise cette adaptation d'un roman de Thomas Raucat publié en 1924 suite à sa mission en terre japonaise . Durant ces 128 pages à l'aquarelle douce et élégante de Roberto Melis , vous allez vivre un véritable choc des cultures . Quand ils ne portent pas de jugement sur les us des occidentaux , tellement éloignés des moeurs locales , les japonais dévoilent leur culture et ce sens exacerbé de l'honneur à travers de multiples situations . La place de la femme en société , des enfants (selon leur sexe) , la sexualité , les rapports hiérarchiques professionnels , bref , c'est une véritable introspection de leurs coutumes que l'européen découvre . L'honneur , le déshonneur , ces considérations peuvent paraître stupides du prisme occidental , mais vous découvrirez toute l'importance qu'elles revêtent dans ce pays où hiérarchie et respect ne sont pas de vains mots . Le passage avec le chef de gare est tellement révélateur , je vous invite grandement à le lire 😉 Alors , certes , nous sommes dans le Japon des années 20 , mais je doute que le conflit mondial à venir ainsi que les progrès technologiques et autres mondialisations viennent perturber cet équilibre si harmonieux 100 ans plus tard . Ils sont attachés à leurs traditions et l'on comprend pourquoi à la fin de l'album et cette amourette surprise , si riche en enseignements . Je ne peux que recommander ce one-shot si bien écrit , dessiné et pourvu d'un sens du découpage cinématographique totalement immersif . Pour peu que le pays du soleil levant vous intéresse 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-honorable-partie-de-campagne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Shiki

    C'est une véritable découverte des éditions Payotrivages , que cette jeune auteure Rosalie Stroesser ! Son trait "ligne claire" aux accents de manga est étonnant et remarquable . Sous ses airs épurés , son dessin fourmille de détails dans les cases et on tourne les pages avec avidité . Cette première oeuvre est une réussite en tous points .Réussir à accrocher le lecteur en exposant ses voyages au Japon dénote un talent certain . Car au delà de ce qu'elle découvre , elle nous livre son analyse et ses pensées . Nous la suivons pas à pas dans son quotidien , et tout ne se déroule pas exactement comme voulu , ou prévu par la jeune femme amoureuse du Japon : Voyages "sac à dos" , nuits à la belle étoile , hôtes avec des réactions surprenantes parfois mais vues sous le prisme occidental , jobs intérimaires ponctués de rencontres marquées par la différence de culture ; tout ce qu'elle a vécu s'offre à nos yeux émerveillés par cette grâce du dessin et de la mise en scène . Je n'ose vous raconter ses découvertes (bonnes et mauvaises) car tout l'intérêt du livre repose sur ses impressions , ses joies et ses peines . 4 saisons pour 4 chapitres . Tel une coccinelle , posez-vous sur l'épaule de Rosalie et suivez la au pays du soleil levant ,vous découvrirez une artiste libre , passionnée , courageuse et téméraire . Grande voyageuse , elle a vécu en Nouvelle-Zélande deux ans après ses escapades nippones . J'ai déjà hâte de lire ses aventures au pays du long nuage blanc 🙂 . Un coup de coeur pour cette première oeuvre qui en appelle d'autres !
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