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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 879238675 derniers jours.

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  1. Aujourd’hui
  2. The_PoP

    La dernière frontière - Tome 1

    Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel. A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
  3. Titre de l'album : La dernière frontière - Tome 1 Scenariste de l'album : Boris Talijancic Dessinateur de l'album : Boris Talijancic Coloriste : Carita Lupattelli Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : 1746 AD. Les Highlands écossais. Le temps de la révolution, le soulèvement des patriotes écossais contre l'usurpateur anglais. Les Ecossais, menés par le Prince Stuart, perdent face à l'armée anglaise à la bataille de Culloden. C'est le début de la chasse aux rebelles écossais et des représailles sur les villages et fermes d'Ecosse. Les jeunes amants James et Katrina se retrouvent entraînés dans ce chaos ! Modoc, l'oncle de James, a tué un jeune officier anglais pour sauver Katrina avant la bataille. L'officier était le plus jeune frère du capitaine anglais Flint ! Modoc ayant survécu au massacre, il prend James avec lui pour fuir la punition des Anglais et naviguer vers le Nouveau Monde ! Hélas, sans Katrina. Critique : Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel. A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-frontiere-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    La forêt de Louison - Tome 1

    Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
  5. Titre de l'album : La forêt de Louison - Tome 1 Scenariste de l'album : Elsa Bordier Dessinateur de l'album : Stéphanie Rubini Coloriste : Stéphanie Rubini Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Louison passe tous ses mercredis chez sa mamie, en compagnie de son jeune ami Noham. Mais ce qu'elle adore surtout, c'est passer du temps dans la forêt juste derrière la maison : là-bas, toutes ses idées les plus folles prennent vie ! Le temps d'un après-midi, la nature se transforme alors en une incroyable jungle pleine d'animaux colorés, un sublime repère de fées ou encore un monde magique peuplé de sorcières. Jusqu'à l'heure du goûter, où les deux enfants rejoignent sagement la cuisine de mamie, la tête pleine de magie et de secrets, attendant impatiemment la semaine prochaine pour pouvoir y retourner. Quelles surprises leur réservera la forêt cette fois-ci ? Critique : Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-de-louison-tome-1-le-mercredi-c-est-magique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques. Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
  7. Titre de l'album : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire Scenariste de l'album : Taillefer Dessinateur de l'album : Grégoire Bonne Coloriste : Grégoire Bonne Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Le jour de ses 100 ans, Allan Karlsson se fait la belle ! Lui qui a voyagé toute sa vie, fréquenté les plus grands, pas question de pourir à l'EHPAD !!! Le vieux globetrotter qui a croisé Truman, Oppenheimer, Churchill, Staline et tant d'autres reprend la route pour une dernière aventure... Alors que toute la maison de retraite s'apprête à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au coeur de l'histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d'un siècle sanguinaire. Critique : Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques. Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-vieux-qui-ne-voulait-pas-feter-son-anniversaire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Hier
  9. Kevin Nivek

    La part des lâches

    Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
  10. Titre de l'album : La part des lâches Scenariste de l'album : Marguerite Boutrolle Dessinateur de l'album : Marguerite Boutrolle Coloriste : Marguerite Boutrolle Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Apres un burn-out et une separation amoureuse, Aby decide de rejoindre la colocation de sa meilleure amie Jet, en Auvergne. Mais l'ambiance devient rapidement pesante pour elle, qui n'est pas habituee a la vie en communaute... Ville ou campagne ? Argent ou decroissance ? Liberte individuelle ou interdependance groupale ? La part des lâches raconte avec beaucoup de sensibilite nos fragilites et contradictions. Critique : Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-part-des-laches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire !
  12. Titre de l'album : Truman Capote, retour à Garden city Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Nadar Coloriste : Nadar Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Avec De sang-froid, Truman Capote affirmait avoir voulu raconter la réalité, juste la réalité. Ce qui est vrai... dans une certaine mesure. Cela correspond parfaitement à sa personnalité à la fois sincère et manipulatrice. Ainsi, il transformait souvent la réalité de sa vie dans le sens où ça l'arrangeait. Il y a le jet-setter qui mettait en scène une vie flamboyante mais qui se détruisit physiquement à écrire cette histoire. Truman prétendait également être adoré dans le Kansas, ce qui était vrai, en partie, car sa personnalité était clivante chez ceux qu'il surnommait «les ploucs». Et il y eut cette relation avec Perry Smith, son double négatif, l'un des deux condamnés à mort. Chacun d'eux croyaient se reconnaître dans l'autre. Admiration pour Perry, fascination pour Truman. Ce dernier était-il sincère ou se servait-il simplement de Perry pour son roman ? Ici, la réalité des meurtres, du procès et de l'exécution est montrée à travers les scènes du film. En noir et blanc, comme autant de ruptures. L'histoire se concentre sur la violence d'écrire, d'attendre et d'accompagner quelqu'un que l'on connait «mieux que soi-même» à l'échafaud. Pourtant, entre écrire la réalité et la vivre, il y a un monde... Critique : Truman Capote est surement un auteur super connu aux états unis, mais il l'est beaucoup moins en France, si ce n'est pas l'intermédiaire du film sortie en 2005 et ayant oscarisé le regretté Philipp Seymour Hoffman. Alors cet album est le bienvenu et nous permet de découvrir l'homme autant que l'écrivain. Il nous permet aussi de nous rendre compte que l'écriture d'un roman peu être tellement impactante qu'elle peut changer une vie.... C'est bien dessiné et, pour ceux qui ne connaissaient pas 'histoire, super intéressant car en plus de la vie de Truman Capote, on découvre aussi le crime qu'il a décrit et qui lui a tant couté. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/truman-capote-retour-a-garden-city?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    Opportune

    En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes.
  14. poseidon2

    Opportune

    Titre de l'album : Opportune Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Nicoletta Migaldi Coloriste : Nicoletta Migaldi Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Et si la Belle était une capitaine corsaire et la Bête un fier monarchiste en fuite ? Il y a 40 ans, la monarchie céleste a été renversée et un sort jeté sur les courtisans, transformés en monstres bestiaux. Dans les nuages, où on se déplace en bateaux volants, règne maintenant la loi du plus fort ou du plus malin. Parmi eux, Opportune, redoutable capitaine corsaire, traque Épigone, ancien officier royal avide de vengeance. Elle a un appât de taille : le moyen de mettre fin à la malédiction. Quand une tempête se lève en pleine bataille, les deux opposants sont séparés de leurs équipages et doivent s'allier pour échapper aux dangers. Une étrange relation se noue alors entre la Bête captive et sa Belle geôlière. Critique : En voila une idée alléchante : reprendre le comte de la belle et la bête et en faire une transposition dans un univers radicalement différent. Si l'idée est bonne et le dessin vraiment très sympa, on ne peut s'empêcher de penser que le volume de pages n'est pas à la hauteur de l'ambition de notre scénariste. Attention, l'histoire est plutôt très sympa avec une adaptation du comte maligne qui ne reprend que les grandes lignes mais réussi à garder l'ambiance globale. Le dessin est lui d'un très bon niveau avec des planches superbes et des personnages bien travaillées et aisément reconnaissables (mention spéciale à la bête !) Non ce qui pêche un peu c'est le contexte.... en fait les changements sont tels que l'on a l'impression de ne faire que survoler notre histoire. Premièrement, on débarque directement dans l'action sans introduction véritable sur les personnages. Ensuite, le passif de cet univers est tel qu'il prend le pas sur celui de notre héroïne qui se trouve rapidement mis au second plan. On aurait préféré un diptyque avec un premier tome plus introductif, mais amenant doucement l'introduction du comte dans notre histoire et permettant de bien mettre le personnage d'Opportune au centre de ce récit... On se retrouve avec un bon one shot mais qui nous laisse un gout un peu amer car l'histoire aurait été surement excellente en deux tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/opportune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Le loup des cordeliers

    Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge.
  16. Titre de l'album : Le loup des cordeliers Scenariste de l'album : Henri Loevenbruck et Philippe Thirault Dessinateur de l'album : Damien Jacob Coloriste : Damien Jacob Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : En mai 1789, alors que Paris est en ébullition à quelques jours d'un événement historique qui transformera la France, un assassin sans visage, accompagné d'un loup, signe ses meurtres en scarifiant ses victimes d'un étrange triangle inversé... Journaliste ambitieux et téméraire, Gabriel Joly est doté d'un sens de l'observation qui le démarque de ses contemporains, faisant de lui l'égal d'un Sherlock Holmes à la veille de la Révolution Française. Il va traquer celui que tout le monde appelle " Le Loup des Cordeliers " à travers la capitale et ses environs alors que la bourgeoisie s'organise pour tenter de sauver les meubles, craignant la Monarchie condamnée... Critique : Henri Loevenbruck a écrit de nombreux romans indépendants et séries dont celle autour du journaliste Gabriel Joly avec quatre tomes disponibles. Le scénariste Philippe Thirault se charge de l’adaptation en bande dessinée du premier tome le loup des cordeliers. Un assassin sévit dans les rues de Paris considéré par certain comme un justicier venant en aide aux plus démunies et parfois comme un meurtrier pour la justice. Le héros Gabriel s’ennuie à fore d’écrire des articles peu intéressants et souhaiterais enquêter pour retrouver ce meurtrier surnommé le loup des cordeliers. En parallèle, on suit les évènements de la révolution française. On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce premier tome avec notre journaliste proche d’un Sherlock Holmes avec ses déductions sur les scènes de crimes. Pour la partie graphique, Damien Jacob assure de planches de qualité et une bonne gestion des couleurs pour renforcer l’intensité de certain passage. Le loup des cordeliers devrait facilement trouver son public et donne envie de lire les romans pour se plonger davantage dans cette époque charnière avec une intrigue policière prenante. Le deuxième tome annoncé en fin d’album reprendra le roman le Mystère de la Main rouge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-loup-des-cordeliers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. La dernière semaine
  18. Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement
  19. Titre de l'album : Mélie et le monster club tome 3 - Magie, monstres et chocolat... Scenariste de l'album : Carbone Dessinateur de l'album : Gorobei Coloriste : Gorobei Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Mélie et Kréa continuent à passer les portes vers des mondes en danger, qu'ils sauvent grâce aux monstres du Monster Maker Club auxquels la jeune fille donne vie. Entre fauve devenu agressif à cause de la Fourage, monde privé de ses couleurs et sauvetage d'une princesse-chat, Mélie aura fort à faire ! Mais c'est peut-être surtout dans le vrai monde qu'un grand défi l'attend. Car son grand frère, Théo, semble filer un super mauvais coton... Carbone, Thitaume et Gorobeï poursuivent leur grande ode à l'imagination, avec des monstres proposés par les lecteurs de la série, pour une série dessinée collaborative à nulle autre pareille ! Critique : Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melie-et-le-monster-maker-club-tome-3-magie-monstres-et-chocolat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. alx23

    Kamasutra - De chair et de sang

    Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri.
  21. Titre de l'album : Kamasutra - De chair et de sang Scenariste de l'album : Sudeep Menon Dessinateur de l'album : Laura Zuccheri Coloriste : Laura Zuccheri Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Aussi explicite soit le titre, ce récit conte avant tout une histoire de vengeance… Celle d’un jeune homme nommé Basvaraj, envers la femme la plus respectée de toutes, une femme belle, mais aussi cruelle et crainte des rois : Bhairavi, surnommée la Reine écarlate. Le seul défaut de cette guerrière qui défit les dieux ? Son appétit charnel… et qui de mieux placé pour aider Basvaraj dans son objectif que l’inventeur du livre des livres… Le Kamasutra ! Critique : Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kamasutra-de-chair-et-de-sang/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Chasseuse de fantômes

    Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
  23. Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    Six tome 2 - Une montagne d'or

    J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes.
  25. Titre de l'album : Six tome 2 - Une montagne d'or Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Casado Coloriste : Casado Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Six. Six personnages mal assortis forment à présent une étrange troupe – que l'on pourrait qualifier avec bienveillance de « belle bande de bras cassés ». Chacun d'entre eux est le dépositaire de sombres secrets. À l'instar des aventuriers de westerns, nos protagonistes sont mus par une motivation bien ordinaire, celle de survivre – si possible en s'enrichissant au passage. Leur objectif est donc d'atteindre la mine dont a hérité Kid, le gamin borgne : un lieu à la réputation glaciale, une ancienne sépulture pour les guerriers arapahos malades ou trop âgés ; un endroit qui a rendu fous les miniers qui s'y sont aventurés. Mais encore faut-il y arriver... À travers un récit bien ficelé composé d'habiles flash-backs, ce tome 2 de Six surprend le lecteur à chaque page et continue de le tenir en haleine : qui est donc cet individu mystérieux qui tient absolument à faire coucher sur le papier l'histoire de ces antihéros ? Critique : J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-tome-2-une-montagne-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  26. Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
  27. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nyota, jeune Cadet en formation au Poste de Surveillance des Étoiles, passe l'examen pour l'obtention du grade de Surveillant. Mais alors que tous ses camarades diplômés s'envolent à bord de leurs vaisseaux Rap-ACE, il est contraint de rester seul à quai, faute de résultats suffisants. Soudain, un appel de détresse provenant de la planète AL-X2 parvient au centre des communications. Personne d'autre ne pouvant intervenir, Nyota décide d'enfreindre les règles pour embrasser la devise du Poste : AGIR COÛTE QUE COÛTE ! Critique : Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-1-supernova/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Kevin Nivek

    Fileuses de soie

    C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
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  • Un best of BD au hasard

  • Dernières Critiques

    • Birdking - tome 1
      Note :
      A la lecture de ces 160 pages emplies de magie , on sent les influences des auteurs , tel un feu d'artifice de styles . De Miyazaki au jeu vidéo Dark soul , en passant par les romans de Glenn Cook , voire l'anti-héros Elric , prenez le meilleur de toute cette magie et vous aurez un condensé de ce que Daniel Freedman cherche à réaliser dans cette saga . Un monde imaginaire avec ses croyances , ses dieux et bien entendu son tyran , une jeune femme forgeronne  dont le passé semble lourds de secrets ,chaperonnée par un maître forgeron mystérieux , et bien entendu une quête ! Vous pensez qu'il s'agir de "déjà-vu" , et bien , absolument pas ! Les apparences sont trompeuses et vous ne serez pas au bout de vos surprises à la lecture (vivement) conseillé de cet ovni graphique . C'est bien simple, à la fin de ce premier tome , on ne sait presque rien , mais on a tellement hâte de découvrir la suite en octobre de cette année 😉 Tellement de pistes scénaristiques semées par Freedman , tellement à découvrir de ce monde !

      Portée par le trait "Mignolesque" du prodige Crom , vous subirez les combats de Bianca avec une intensité folle ! Il rend vivant les affrontements au moyen d'onomatopées décrivant l'action , si bien que les mouvements semblent réels et vouloir sortir des pages . Les planches sont détaillées , le découpage immersif et dynamique , on tourne les pages avec frénésie ! Lui aussi puise ses influences dans la fantasy et donne le meilleur de lui même dans une histoire où souffle  et épique ne sont pas de vains mots . 

      Si vous aimes les squelettes , les spectres , les nécromanciens , les armes forgées , la magie etc ....  jetez-vous sur ce premier tome qui va vous faire paraître longue l'attente jusqu'à l'automne pour la suite 😉 
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    • La dernière frontière - Tome 1
      Note :
      Ah ah quelle surprise que cette dernière frontière. Evidemment quand on lit beaucoup de bd, notamment de cadors du secteur, soutenus par de gros éditeurs, la bd indépendante fait parfois un peu peur. On s'habitue vite à certains standards. 

      Les 10 premières pages de La dernière frontière m'ont laissé craindre une bd trop "jeune" avec quelques découpages/cadrages de cases donnant lieu à des enchaînements un peu bizarres. Les décors parfois un peu vides ou peu détaillés me chagrinaient. Et puis, et puis la magie de la bd a opéré, les maladresses des premières pages s'estompent, les portraits se brossent, quelques belles pages de dessin s'offrent à nous et finalement cette ambiance de Braveheart qui rencontre Le dernier des mohicans nous prend. On termine cette bd avec l'envie d'en lire et d'en découvrir la suite. 

      Effectivement elle garde certains défauts de jeunesse, avec une narration parfois un peu expéditive, ou des enchainements de cases manquants un brin de maitrise, mais cela reste une histoire comme on aime, et les planches gagnent en maitrise au fil des pages, pour finir par atteindre un super résultat. La dernière frontière ne sera pas la série de bd du siècle avec son intrigue simple, mais elle nous fait voyager dans l'Ecosse et le canada Français du 18ème siècle et on en redemande. Et c'est bien là finalement l'essentiel.

       

      A noter pour les coquinous, oui je sais qu'il y en a par ici, une double page assez sympathique où l'on appréciera pleinement le talent de l'auteur 🙂
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    • La forêt de Louison - Tome 1
      Note :
      Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme  dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
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    • Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
      Note :
      Nouvelle adaptation en bande dessinée d'un roman à succès, avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. Le scénariste Taillefer se charge de l'écriture de l'adaptation en restant fidèle à l'œuvre d'origine. On retrouve donc ce héros improbable qui va fêter ses 100 ans et s'enfuit de l'ehpad pour vivre de nouvelles aventures, comme durant toute sa vie. En effet, l'histoire est très exagérée pour permettre à Allan Karlsson de participer aux moments les plus importants du dernier siècle. Il rencontre de nombreuses figures historiques entre Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Staline. L'homme a voyagé toute sa vie pour se retrouver auprès d'hommes politiques et autres afin de leur venir en aide. La partie graphique est minimaliste sur cet album sans trop de décors mais l'on reconnait bien les personnages historiques.
      Des histoires fonctionnent parfois mieux sous leur format initial mais cette BD du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire reste un bon divertissement pas sérieux et se laisse lire sans prise de tête. Les lecteurs de la BD auront peut-être envie de lire le roman et inversement pour les lecteurs du roman.
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    • Critique par une ado : Nos différences enlacées tome 6
      Note :
      Critique de @TheOtaku : Voilà un tome très agréable à lire, la différence entre les personnages et les histoires est de plus en plus visibles, on ne se perd plus avec qui est qui et les histoires de chacune évoluent petit à petit. 

      Dans ce tome on verra chacune de nos quatre histoires "différentes" évoluer, un nouveau personnage du passé de Shizuku risque de faire surface, Iori sent sa relation avec Minami changer, Heke veut faire sa déclaration à Shinohara et un petit rendez vous professeur/élève s'annonce !

      J'ai beaucoup aimé ce tome et les différentes tournures que prennent les différentes histoires, beaucoup de suspense arrive et je n'ai qu'une envie : avoir des réponses !
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