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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 443 derniers jours.

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  1. Hier
  2. Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement
  3. Titre de l'album : Mélie et le monster club tome 3 - Magie, monstres et chocolat... Scenariste de l'album : Carbone Dessinateur de l'album : Gorobei Coloriste : Gorobei Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Mélie et Kréa continuent à passer les portes vers des mondes en danger, qu'ils sauvent grâce aux monstres du Monster Maker Club auxquels la jeune fille donne vie. Entre fauve devenu agressif à cause de la Fourage, monde privé de ses couleurs et sauvetage d'une princesse-chat, Mélie aura fort à faire ! Mais c'est peut-être surtout dans le vrai monde qu'un grand défi l'attend. Car son grand frère, Théo, semble filer un super mauvais coton... Carbone, Thitaume et Gorobeï poursuivent leur grande ode à l'imagination, avec des monstres proposés par les lecteurs de la série, pour une série dessinée collaborative à nulle autre pareille ! Critique : Le retour du monster maker club avec.. rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore. On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club". À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album. Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melie-et-le-monster-maker-club-tome-3-magie-monstres-et-chocolat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. alx23

    Kamasutra - De chair et de sang

    Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri.
  5. Titre de l'album : Kamasutra - De chair et de sang Scenariste de l'album : Sudeep Menon Dessinateur de l'album : Laura Zuccheri Coloriste : Laura Zuccheri Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Aussi explicite soit le titre, ce récit conte avant tout une histoire de vengeance… Celle d’un jeune homme nommé Basvaraj, envers la femme la plus respectée de toutes, une femme belle, mais aussi cruelle et crainte des rois : Bhairavi, surnommée la Reine écarlate. Le seul défaut de cette guerrière qui défit les dieux ? Son appétit charnel… et qui de mieux placé pour aider Basvaraj dans son objectif que l’inventeur du livre des livres… Le Kamasutra ! Critique : Ce roman graphique scénarisé par Sudeep Menon s’inspire de la véritable histoire de Vatsyayana le créateur du Kamasutra. Le récit commence alors que ce dernier est fait prisonnier par les soldats de Bhairavi, une guerrière surnommée la Reine écarlate. L'homme vit en captivité et veut aider un jeune détenu qui devra satisfaire les besoins sexuels de la terrible reine sous peine d'être exécuter. Vatsyayana partage alors ses connaissances dans le domaine avec le détenu. Ce récit alterne scènes d'action et de bataille dans l'Inde du IIIème siècle et scènes érotique avec la pratique du Kamasutra par un jeune prisonnier pour sauver sa vie. Les dessins de Laura Zuccheri sont somptueux pour dépeindre cette époque dans un cadre exotique. L'autrice réalise des planches très soignée dans les décors et dynamiques. Les dessins sont dans un style très réaliste convenant très bien au genre. L’album se termine sur quelques pages avec illustrations des personnages de l’histoires avec des textes. Il est plaisant de prendre part à cette aventure se déroulant en Inde avec une touche de sensualité entre passion et vengeance. On se laisse vite entrainer dans l’histoire avec des dessins magnifiques de Laura Zuccheri. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kamasutra-de-chair-et-de-sang/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. La dernière semaine
  7. Kevin Nivek

    Chasseuse de fantômes

    Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
  8. Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Six tome 2 - Une montagne d'or

    J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes.
  10. Titre de l'album : Six tome 2 - Une montagne d'or Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Casado Coloriste : Casado Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Six. Six personnages mal assortis forment à présent une étrange troupe – que l'on pourrait qualifier avec bienveillance de « belle bande de bras cassés ». Chacun d'entre eux est le dépositaire de sombres secrets. À l'instar des aventuriers de westerns, nos protagonistes sont mus par une motivation bien ordinaire, celle de survivre – si possible en s'enrichissant au passage. Leur objectif est donc d'atteindre la mine dont a hérité Kid, le gamin borgne : un lieu à la réputation glaciale, une ancienne sépulture pour les guerriers arapahos malades ou trop âgés ; un endroit qui a rendu fous les miniers qui s'y sont aventurés. Mais encore faut-il y arriver... À travers un récit bien ficelé composé d'habiles flash-backs, ce tome 2 de Six surprend le lecteur à chaque page et continue de le tenir en haleine : qui est donc cet individu mystérieux qui tient absolument à faire coucher sur le papier l'histoire de ces antihéros ? Critique : J'ai relu ma critique du tome un et, malgré le 4/5, je me suis trouvé.. sévère. Je viens de le relire et ce tome 1 était excellent avec des dessins sublimes et une intrigue, bien qu'introductive, pleine de rebondissements et de caractère. Et ce tome deux est tout aussi bon. Il remet au centre de l'histoire notre Kid et nous dévoile un complot vraiment important mais nous montre surtout que chacun des personnages à sa propre histoire et que quand ces histoires se percutent, cela donne des étincelles. Étincelles qui allument, dans ce tome deux, un feu d'artifice de tension et de suspens, porté par un dessin toujours aussi beau. Le cliffhanger final ne peut que nous donner envie de découvrir le plus vite possible les deux prochains tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-tome-2-une-montagne-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
  12. Titre de l'album : Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova Scenariste de l'album : Pierre Joly Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nyota, jeune Cadet en formation au Poste de Surveillance des Étoiles, passe l'examen pour l'obtention du grade de Surveillant. Mais alors que tous ses camarades diplômés s'envolent à bord de leurs vaisseaux Rap-ACE, il est contraint de rester seul à quai, faute de résultats suffisants. Soudain, un appel de détresse provenant de la planète AL-X2 parvient au centre des communications. Personne d'autre ne pouvant intervenir, Nyota décide d'enfreindre les règles pour embrasser la devise du Poste : AGIR COÛTE QUE COÛTE ! Critique : Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 . Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nyota-et-les-surveillants-des-etoiles-tome-1-supernova/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Fileuses de soie

    C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
  14. Titre de l'album : Fileuses de soie Scenariste de l'album : Bruno Lecigne , Sylviane Corgiat Dessinateur de l'album : Jean-Côme Garcette Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Une filature menacée par la concurrence étrangère, un fils honni qui ressurgit, des orphelines asservies... un vent de changement souffle sur l'usine-pensionnat Bouscaret. Drôme provençale, 1910. La filature familiale de Louis Bouscaret fait depuis peu face à une concurrence croissante venant de l'étranger. Son usine-pensionnat, qui recueille les orphelines et filles abandonnées de la région, bénéficie de leur travail acharné en échange d'une "éducation" assurée par la sévère soeur Agnès. Henriette, une nouvelle arrivante au visage à demi-caché derrière une mèche, rêve de dessiner un jour ses propres robes. Les rangs des ouvrières - éreintées par des journées à rallonge et par la sévérité de soeur Agnès - sont peu à peu gagnés par le désordre lorsque l'une d'elle est touchée par une pneumonie. Pendant ce temps, chez les Bouscaret réapparaît Hyppolite, le cadet des enfants qui traîne avec lui le lourd secret familial. Mais lorsque le fils honni et la travailleuse révoltée se rencontrent, débute une idylle impossible dans laquelle prend racine des envies de subversion. Tour à tour arrivées par convoi, Rose, une toute jeune pensionnaire de 14 ans, puis Suzanne, fille de bonne famille ayant fui un mariage arrangé, rejoignent bientôt l'entourage d'Henriette. Elles s'unissent face à l'oppression, animées par un même besoin d'émancipation. Critique : C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fileuses-de-soie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉
  16. Titre de l'album : Coubertin, entre ombre et lumière Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Didier Pagot Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant. Critique : Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/coubertin-entre-ombre-et-lumiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Spiderlouze - Tome 1

    Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂
  18. Titre de l'album : Spiderlouze - Tome 1 Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Entre les différents acteurs, le multiverse et des pouvoirs surprenants, Spiderlouze a plus de chance d'être à côté de la plaque que d'être un grand super-héros ! La parodie de l'univers de Spider-man, le super héros le plus emblématique de l'univers Marvel ! Critique : Le talentueux auteur Ced continue de sévir avec son humour irrévérencieux ! Après Star wars , il s'en prend aux super-héros à collants Marvel , avec en tête de gondole : Spiderman . Des caméos d'autres héros feront irruption mais l'homme araignée représente l'essentiel de la lecture . Ced fait une nouvelle fois mouche avec une version parodique des aventures de Spiderman , toujours sur 4 cases par sketch il use de scènes connus du héros et les adapte à sa guise ; plutôt il s'engouffre dans les brèches . Vous vous êtes sûrement posé la question à la lecture de ses aventures : il jette sa toile partout sur les murs des immeubles , mais que se passe t'il si une fenêtre est ouverte ? Sur qui ou quoi la toile va t'elle s'accrocher ? Il détourne avec talent les pouvoirs des némésis de "Péteur Parcoeur" et se sert de scènes mythiques des films , peut-être mieux connus que les histoires parues en comics . Stivo le dessinateur réalise un travail graphique dans un style "numérique" fidèle aux dessins animés sortis récemment au cinéma . Les personnages sont facilement reconnaissables , et si une bonne culture du personnage et de ses aventures amène un plus à la lecture , ce n'est pas indispensable pour saisir les gags . Un premier tome réussi qui en appelle d'autres car comme l'univers Star wars , le monde Marvel est une source inépuisable d'inspirations , surtout lorsqu'on a le talent de Ced pour détourner les situations 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spiderlouze-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Star naze

    On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉
  20. Kevin Nivek

    Star naze

    Titre de l'album : Star naze Scenariste de l'album : Ced Dessinateur de l'album : Christo Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Il n'y pas si longtemps, dans une galaxie se trouvant dans un périmètre tout à fait raisonnable... Critique : On connaissait Naguère les étoiles paru aux éditions Delcourt , voilà que l'éditeur Jungle se met aussi à la parodie de Star wars ! Source inépuisable , la saga intergalactique n'a pas fini de nous étonner . Ced , auteur entre autres de parodies sur Spiderman , met tout son talent au service du lecteur dans cette série de sketchs . Chaque planche couvre 4 cases avec le déroulé de la blague et c'est fin tout en restant fidèle . Il couvre une très large partie des films et épisodes de séries , une bonne connaissance des moments ciblés est appréciable mais non indispensable pour saisir l'humour . Mais je dois avouer qu'il vaut mieux en connaître un minimum sur la saga afin de mieux discerner les subtilités du gag . Christo effectue un dessin estampillé "jeunesse" mais convenant parfaitement au ton donné . Les héros sont facilement reconnaissables , autant que les races extra-terrestres , et il use souvent d'onomatopées pour amener du mouvement aux scènes . On entendrait presque les sons des sabres laser en action ! Vous lirez les 128 pages avec frénésie , avides d'en voir plus et à quelle sauce les protagonistes historiques seront mangés . Et que dire du vocabulaire employé : la Force devient la Fougue , Vador : Kador , la base Starkiller devient Startiflette ; j'en passe et des meilleures . Ce petit format souple rentre dans tous les sacs et il est à posséder pour tous les amateurs de Star wars 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/starnaze/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Les fantômes de Syracuse Scenariste de l'album : Jean-Pierre Duffour Dessinateur de l'album : Alexandre Kha Coloriste : Alexandre Kha Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sur les routes sinueuses qui mènent à Syracuse, une voiture rouge fend l’air lugubre. Matteo, mycologue de profession, se rend dans la ville de son enfance pour y donner une conférence. Mais à partir de la rencontre avec un auto-stoppeur inquiétant et une sortie de route inopinée, plus rien ne va se passer normalement. Arrivé à destination, Matteo redécouvre une Syracuse métamorphosée. Il erre dans une cité devenue un véritable labyrinthe de décombres et de souvenirs et croise de vieilles connaissances qui se débattent dans un monde corrompu par la Piovra Nera, organisation tentaculaire qui a la main mise sur la ville. Lui-même, en tant qu’ancien membre de cette pègre, est confronté à ses propres démons. Ainsi rattrapé par son passé, il se lance dans une fuite éperdue. Guidé par Salvatore, l’animateur d’une mystérieuse radio pirate, il trouvera également une aide précieuse auprès de la botaniste Grazia, qui semble se détacher de cet univers où le temps et l’espace obéissent à des lois étranges… Critique : Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera. Autres infos : Editions Tanibis Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Les fantômes de Syracuse

    Alexandre Kha nous emmène dans un univers étrange dès l'introduction avec un professeur spécialisée dans les champignons en retard pour une conférence à Syracuse. Plusieurs évènements s'enchainent pour empêcher le professeur de retourner dans sa ville d'enfance. On découvre alors un monde fantastique où les anecdotes du passé se mélangent avec le présent. On est vite pris dans cette course possible impossible pour une conférence où tous les personnages du passé du héros veulent régler leur compte avec lui. Pour accompagner ce récit, Jean-Pierre Duffour propose des personnages avec des têtes étranges reprenant des caractéristiques des animaux avec les yeux de reptiles ou des oreilles de chats. L'architecture du décor n'est pas en reste pour nous donner le tournis comme au héros de l'histoire. Il suffit de regarder les planches avec de nombreux escaliers impossible à la façon d'Escher avec des flèches de signalisation pour connaitre le sens du parcours. Les ombres des personnages jouent également un rôle et se déforment à leur convenance. Les auteurs se sont inspirés de récits de la mafia avec un côté loufoque pour donner une histoire improbable avec des champignons. Et l'on apprécie apprendre sur le passé louche de ce professeur impliqué dans l'organisation de la Piovra Nera.
  23. Avant
  24. poseidon2

    Nos rives partagées

    En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse.
  25. Titre de l'album : Nos rives partagées Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Nicoby Coloriste : Nicoby Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Ils sont six que rien ne rapproche. Simon est prof et il doute. Son métier doit-il se résumer à inscrire des notes sur des bulletins ? Diane cherche à se reconstruire après une opération, à se sentir femme sans se sentir regardée. Nicole agite sa retraite à militer, même si sa fille ne veut plus lui parler. Vieux et usé, Pierre s'emmerde chez lui. Jill est une ado. Elle hésite entre garçons et filles... et elle envie Hugo qui - lui - sait, mais sans succès. Rien ne les rapproche sauf le rivage partagé avec une faune intriguée, qui observe ces gens empêtrés dans leurs drames, grands ou petits mais si typiquement humains. Chronique sensible, "Nos rives partagées" narre des existences pas si ordinaires et qui ressemblent aux nôtres. Car même quand le tragique rôde, la vie peut être belle. Critique : En voici un bel album feel good sur la vie et ses péripéties. En suivant des animaux qui s'amusent à observer ces étranges humains, qui se prennent la tête pour pas grand choses, sont capables du pire comme du meilleur et surtout sont... incompréhensible de complexité pour nos amis les bêtes. À travers ce regard externe se dévoile l'histoire des 6 personnages, à trois générations différentes. Deux personnes âgées, deux quarantenaires et deux ados. Trois ages avec chacun leurs problèmes... problèmes qui ne résisteront ni à l'amour ni au dialogue. Une belle ode à la vie sans prétention et tout en délicatesse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-rives-partagees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  26. alx23

    Âme augmentée

    Les éditions 404 Graphic nous font toujours découvrir des albums ou des romans graphiques indépendants sortant de l’ordinaire. Ame augmentée leur dernière parution est un exemple même de leur ligne éditoriale très qualitatif. Cet album est préfacé par Daren Aronfsky le réalisateur de film underground et souvent dark (Requiem for a dream). Pour âme augmentée, Ezra Claytan Daniels explique avoir travaillé sur ce projet depuis vingt ans, pour voir aboutir ce roman graphique qu’il réalise intégralement. L’auteur nous livre un récit de science-fiction étrange où une équipe de scientifiques essaient de repousser les limites de nos connaissances sur le corps et l’âme des humains. Le temps et le vieillissement du corps font parties des problématiques au cœur de cette histoire. On va suivre toute l’expérience avec un couple âgé qui tente l’impossible tout en connaissant les risques ainsi que les nombreux facteurs inconnus pouvant leur être fatal. La couverture retranscrit très bien les dessins des planches intérieures sur plus de 230 pages. L’édition est soignée avec des bonus et des explications sur la réalisation de l’album et quelques couvertures des comics d’origine. Le résultat de l’expérience donnera matière à des réflexions entre le couple âgé et leurs clones atrophiés mais en grande santé physique et mentale. Le traitement de l'histoire et les dessins ne laisseront pas indifférents les lecteurs. Âme augmentée ne plaira pas à tout le monde mais n’en reste pas moins une œuvre très originale et forte.
  27. alx23

    Âme augmentée

    Titre de l'album : Âme augmentée Scenariste de l'album : Ezra Claytan Daniels Dessinateur de l'album : Ezra Claytan Daniels Coloriste : Ezra Claytan Daniels Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Se connaît-on vraiment totalement ? Pour leur 45e anniversaire de mariage, Hank et Molly Nonnar décident de se soumettre à une procédure expérimentale de rajeunissement. Mais leurs espoirs de jeunesse sont anéantis lorsque le couple est confronté au résultat : la naissance de doubles sévèrement défigurés mais intellectuellement et physiquement supérieurs. Les Hank et Molly originaux peuvent-ils coexister dans le même monde que leurs clones ? Critique : Les éditions 404 Graphic nous font toujours découvrir des albums ou des romans graphiques indépendants sortant de l’ordinaire. Ame augmentée leur dernière parution est un exemple même de leur ligne éditoriale très qualitatif. Cet album est préfacé par Daren Aronfsky le réalisateur de film underground et souvent dark (Requiem for a dream). Pour âme augmentée, Ezra Claytan Daniels explique avoir travaillé sur ce projet depuis vingt ans, pour voir aboutir ce roman graphique qu’il réalise intégralement. L’auteur nous livre un récit de science-fiction étrange où une équipe de scientifiques essaient de repousser les limites de nos connaissances sur le corps et l’âme des humains. Le temps et le vieillissement du corps font parties des problématiques au cœur de cette histoire. On va suivre toute l’expérience avec un couple âgé qui tente l’impossible tout en connaissant les risques ainsi que les nombreux facteurs inconnus pouvant leur être fatal. La couverture retranscrit très bien les dessins des planches intérieures sur plus de 230 pages. L’édition est soignée avec des bonus et des explications sur la réalisation de l’album et quelques couvertures des comics d’origine. Le résultat de l’expérience donnera matière à des réflexions entre le couple âgé et leurs clones atrophiés mais en grande santé physique et mentale. Le traitement de l'histoire et les dessins ne laisseront pas indifférents les lecteurs. Âme augmentée ne plaira pas à tout le monde mais n’en reste pas moins une œuvre très originale et forte. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/ Voir la totalité de enregistrement
  28. Titre de l'album : I.R.$ - Tome 24 - Les prédateurs climatiques Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En présentant un projet trans-partisan d'action contre le réchauffement climatique, Larry Max espère encore faire bouger les choses par la voie démocratique. Mais n'est-ce pas peine perdue au sein d'une Amérique où les extrémistes pèsent sur le débat à coups d'explosifs et autres rafales de balles ? Pourtant, il n'est pas seul à mener le combat écologique. L'ancien vice-président Shore semble décidé à revenir en politique. Et lui a très bien compris la façon dont fonctionne ce pays... Critique : Si je ne suis pas l'un des plus grand fan de Larry Max, j'avoue suivre ses aventures avec un certain intérêt. Malheureusement j'ai trouvé cet épisode un cran en dessous des derniers qui avaient su m'intéresser. Stephen Desberg est bien une référence en matière de scénarios en bd, mais là son intrigue m'a semblée bien bancale ce qui est un peu un comble pour une bd sur l'univers politico financier. C'était surtout jusqu'ici l'un des points fort de cette série. Pourtant, dans ce tome 24, le complot final m'a semblé peu crédible, et les motivations des uns et des autres pour le moins légères par rapport à la portée de leurs actes. Le message du scénariste sur les enjeux de notre monde s'en trouve à mon sens un peu dilué devant des complications un peu inutiles secondaires au récit. De même certains faits majeurs émotionnellement sont traités finalement très rapidement, ne nous laissant guère percevoir leur portée émotionnelle. Le dessin lui ne progresse guère en terme de qualité et s'il remplit toutefois son office pour une bd de thriller, il manque à mon goût bien trop de détails et de soin pour faire honneur à l'intérieur à sa jolie couverture. Les fans de la première heure de Larry B. Max y trouveront probablement leur bonheur mais pour les nouveaux lecteurs cela me semble un peu juste. Autres infos : Crayonné de Jacomelli Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/i-r-s-tome-24-les-predateurs-climatiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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  • Un best of BD au hasard

  • Dernières Critiques

    • Phenomena tome 1
      Note :
      Le retour de Bendis chez DC et dans le comics indépendant avec une série ambitieuse et ... fichtrement compliquée. Porté par un dessin de haute volée avec un noir et blanc bien travaillé, ce nouvel un univers très super dense, très innovant et suffisamment compliqué pour que l'on ne comprenne quasiment rien avant le milieu du tome, donc après 75 pages.

      Une histoire qui devient vraiment intéressante si on a réussi à passer le milieu. En effet, on se met, dans la dernière partie, à approfondir l'univers et le background sur ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là.

      Un univers qui mérite de s'y pencher, de faire l'effort de passer la première partie un peu trop dense. À noter que le graphisme noir et blanc convient très bien au récit et le format souple n'est pas vraiment dérangeant car permet une lecture aisé et permet de baisser le coup de ce genre d'album.
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    • Mélie et le monster club tome 3 - Magie, monstres et chocolat...
      Note :
      Le retour du monster maker club avec..  rien de bien nouveau dans ce tome trois excepté la fin. Je dirais même que c'est un poil décevant. En effet les monstres et leurs créateurs sont mis en arrière par rapport aux aventures de Melie et aux mondes qu'elle explore.

      On est plus dans un "les aventure de Melie" que dans "Melie et le monster maker club".

      À noter quand même une variation "social" avec un rôle plus important et plus impact du grand frère dans cet album.

      Bilan, ça commence à devenir redondant et ne plaira qu'aux petites filles deja fan malheureusement
      • 0 réponse

    • Helck tome 3
      Note :
      Pfff plus ça avance plus c'est bon. Si Helck est encore une fois un peu passé au second plan, notre histoire, elle se densifie de plus en plus. L'un des seigneurs des démons nous montre son niveau, mais il nous explique surtout les forces en présence  et nous montre en quoi les humains étaient jusqu'alors d'un niveau ridicule… et à quel point ils ont changé radicalement.

      En parallèle, Helck continue son bonhomme de chemin dans un manga qui n'est pas sans rappeler : Dragon ball. Oui oui rien que cela. C'est ce qui me titillait depuis le début. On retrouve un côté détente avec des rencontres débiles et rigolotes (concours de bouffe, rencontres loufoques…), des méchants qui ont l'air très bête mais mixé avec une histoire des plus sérieuses et super intéressante.

      Un mix pas vu depuis un petit moment !! 
      • 0 réponse
    • The saint whose engagement was broken tome 1 & 2
      Note :
      Nouvelle série chez Meian mais, a contrario de ce que pourrait laisser penser la couverture, ce n'est en aucun cas un shojo. C'est un manga d'aventure fantastique assez original. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette histoire n'est pas que celle de notre princesse, mais aussi celle de sa sœur et du monde qu'elles sont censées protéger. Et c'est cette relation entre les deux sœurs, et les mensonges des parents pour les séparer qui pimentent réellement cette histoire.

      Cela permet de relancer l'histoire de notre princesse durant ses temps morts et de casser un peu sa surpuissance qui, si elle est étonnante et intéressante dans ces deux tomes, n'avaient pas forcément de perspectives.

      Mais cette superpuissance mise au profit de son pays d'adoption conjugué au fait de savoir ce qu'il se passe dans les pays voisins rend cette histoire plus globale et plus intéressante, car bien plus incertaine !

      Vivement la suite !
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    • Le guérisseur de l'ombre tome 1
      Note :
      Dans son équipe d’aventuriers, Zenos est le guérisseur, il a appris tout seul et n’a aucune idée de son niveau. Un jour, son équipe le rejette, prétextant qu’il est inutile et qu’il se la coule douce. En réalité, ces aventuriers souhaitent briller en société et se faire bien voir de l’aristocratie alors avoir Zenos dans la troupe fait tache car ce dernier est orphelin et issu des classes pauvres, un statut discriminé dans une société régie par des castes.

      Bien sûr, Zenos est un très bon guérisseur, tellement doué qu’il peut faire des invocations sans cercle et guérir des blessures supposées inguérissables ! Il s’installe avec Lily, une jeune elfe qu’il a sauvé, dans les bas quartiers, afin d’y ouvrir une clinique de l’ombre.

      Un aventurier mis à l’écart par le reste de son équipe, c’est du déjà vu et on sait en général que ses compétences ont mal été évaluées et qu’il est un élément indispensable à l’équipe ! J’attends d’ailleurs impatiemment le moment où l’on verra son ancienne troupe se vautrer lamentablement. Cependant, il ne faut pas s’arrêter à cet élément du scénario et même si la suite n’est pas non plus très originale (côté harem et compétences de haut niveau), l’ensemble fonctionne très bien.

      En plus du côté aventure et purement fantasy du récit, d’autres thématiques sont aussi abordées à commencer par la conscience du médecin dont l’objectif principal est de soigner sans discrimination (le serment d’Hippocrate en somme). Ensuite vous trouverez des discours sur l’acceptation de l’autre, les préjugés, l’entraide… et surtout de ne pas se fier aux apparences car les méchants ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Ajouté une pointe d’humour et un graphisme réussi bien qu’il soit un peu trop « propre » (on sent l’utilisation du numérique), ce manga fait un bon début et propose un bon divertissement. A suivre.
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