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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

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  1. Hier
  2. A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant : 123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir, l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants . Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas !
  3. Titre de l'album : Oradour sur Glane, 10 juin 1944 Scenariste de l'album : Philippe Tomblaine Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Mathilde d'Alençon Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944. Ce petit village de la Haute Vienne, situé à 20 kilomètres de Limoges, a connu l'une des journées les plus noires de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu'elle a vu arriver les blindés de la Division Das Reich. Les nazis sont entrés dans le village et ont exécutés sans distinction toutes les personnes qu'ils y ont trouvés. Retrouvez dans ce récit l'un de plus emblématiques crimes de guerre du 20e siècle, à travers ses différents protagonistes, enrichi de passionnantes pages documentaires qui vous permettront d'en apprendre plus sur cet événement dont la mémoire se doit d'être entretenue. Critique : A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant : 123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir, l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants . Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oradour-sur-glane-10-juin-1944/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. La dernière semaine
  5. Kevin Nivek

    Godefroy - tome 1

    Soucieux de mettre en avant les grands hommes de Belgique (encore que , France et Belgique se disputent la nationalité du chevalier), les auteurs de ce récit historique s'attaquent à Godefroy de Bouillon , l'un des héros des guerres de croisades . Dans ce tome introductif , nous sommes en l'an de grâce 1095 et nous découvrons ce personnage , qui semble isolé entre un avenir tracé par sa mère et ses ambitions personnelles . En effet , l'usage voudrait qu'il épouse une femme pieuse issue de noble lignée , mais il n'éprouve aucun sentiment envers elle , alors que le hasard met sur sa route la délicieuse et mystérieuse Aëlys et sa chevelure rousse . Un événement soudain va le forcer à prendre la décision de s'engager vers l'Orient porter la parole du pape Urbain II et livrer une guerre sainte , mais pour quelle raison et dans quelles circonstances ? C'est le grand retour des héros historiques dans le paysage BD franco-belge ! Ce support avait été un peu délaissé et ce duo d'auteurs lui rend ses lettres de noblesses . Le récit s'appuie sur une documentation solide (avec des annexes en fin d'album ) et un dessin réaliste à la fois classique et moderne . Théo Dubois D'Enghien a pour modèles Delaby , Swolfs et Serpieri , des maîtres en la matière . Je le trouve pour ma part , effectivement très proche d'un Delaby , à travers son traitement des visages . Les paysages enneigés sont du plus bel effet et l'on connait les difficultés engendrées par ce type de panorama . Il faut avouer que les couleurs de Felideus ornent le moyen-âge de ses plus belles parures ! De la chevelure flamboyante d'Aëlys , en passant par les armures et robes de chevaux , c'est un sans-fautes pour le plaisir rétinien . Cette période historique vous plait et vous souhaitez enrichir votre culture générale , ce Godefroy saura vous séduire 😉
  6. Titre de l'album : Godefroy - tome 1 Scenariste de l'album : Rudi Miel Dessinateur de l'album : Théo Dubois D'Enghien Coloriste : Felideus Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Clermont, 1095. Le pape Urbain II appelle à la mobilisation pour délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem. Godfroy de Bouillon est pressenti pour jouer un rôle clé dans la croisade. Meneur d'hommes, force de la nature, habile au combat, courtisé par les meilleurs partis du Duché, dont la belle et pieuse Clotilde, le seigneur de Bouillon paraît taillé pour la fonction. Mais son destin semble suspendu aux lèvres d'une jeune marginale, Aëlys, qui lui prédit l'étrange futur d'un roi sans couronne. Et dont il tombe éperdument amoureux. Critique : Soucieux de mettre en avant les grands hommes de Belgique (encore que , France et Belgique se disputent la nationalité du chevalier), les auteurs de ce récit historique s'attaquent à Godefroy de Bouillon , l'un des héros des guerres de croisades . Dans ce tome introductif , nous sommes en l'an de grâce 1095 et nous découvrons ce personnage , qui semble isolé entre un avenir tracé par sa mère et ses ambitions personnelles . En effet , l'usage voudrait qu'il épouse une femme pieuse issue de noble lignée , mais il n'éprouve aucun sentiment envers elle , alors que le hasard met sur sa route la délicieuse et mystérieuse Aëlys et sa chevelure rousse . Un événement soudain va le forcer à prendre la décision de s'engager vers l'Orient porter la parole du pape Urbain II et livrer une guerre sainte , mais pour quelle raison et dans quelles circonstances ? C'est le grand retour des héros historiques dans le paysage BD franco-belge ! Ce support avait été un peu délaissé et ce duo d'auteurs lui rend ses lettres de noblesses . Le récit s'appuie sur une documentation solide (avec des annexes en fin d'album ) et un dessin réaliste à la fois classique et moderne . Théo Dubois D'Enghien a pour modèles Delaby , Swolfs et Serpieri , des maîtres en la matière . Je le trouve pour ma part , effectivement très proche d'un Delaby , à travers son traitement des visages . Les paysages enneigés sont du plus bel effet et l'on connait les difficultés engendrées par ce type de panorama . Il faut avouer que les couleurs de Felideus ornent le moyen-âge de ses plus belles parures ! De la chevelure flamboyante d'Aëlys , en passant par les armures et robes de chevaux , c'est un sans-fautes pour le plaisir rétinien . Cette période historique vous plait et vous souhaitez enrichir votre culture générale , ce Godefroy saura vous séduire 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/godefroy-tome-1-le-seigneur-de-bouillon/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    L'imprimerie du diable

    Habituée à écrire des scénarios sur des femmes fortes telles Mata Hari et Frédégonde, Virginie Greinier invente la vie de Reine Percheval , guérisseuse dans une campagne reculée française en 1470 . Sous l'oeil avisée de sa grand-mère , elle va apprendre tous les secrets des plantes et comment confectionner onguents et autres préparations utiles pour les villageois mais aussi les récoltes et le bien-être des bêtes . Elle a la chance d'évoluer aux côtés d'un curé progressiste et bien conscient des bienfaits qu'elle réalise tous les jours . Ce dernier a appris à lire au jeune Etienne qui montre de belles dispositions intellectuelles et rêve d'ailleurs , car son avenir tracé de paysan ne lui sied guère . Nos deux jeunes gens sont épris l'un pour l'autre mais le père d'Etienne , à la rancoeur tenace envers la grand-mère de Reine , finit par le découvrir et s'en prend violemment à son fils . Il quitte le village avec une promesse envers Reine : revenir ! Les années passent et nous voilà en 1495 , Colomb a découvert les Amériques , mais l'imprimerie fait aussi partie des découvertes majeures . Etienne travaille dans une imprimerie à Genève et publie des "canards" anti-sorcières et notamment un manifeste de démonologie : le marteau des sorcières . Oeuvre fondatrice et chapeautée par des hommes en quête de contrôle de la population et surtout de l'influence des femmes ! La chasse est lancée , la délation encouragée , Reine pourra t'elle continuer son oeuvre si bénéfique ? Etienne reviendra t'il et avec quelles dispositions envers elle ? Le graphisme lumineux et détaillé de l'artiste Annabel , magnifie un scénario précis , documenté , remarquablement écrit et gagnant en intensité au fil des pages . L'intelligence du propos , la mise en exergue des incohérences entre ces fameuses sorcières aimées des gens car bien conscients de leurs bienfaits , et une religion omniprésente dont l'incitation à la prière semble impuissante ; tout est ancré dans un réel logique et implacable . Sans faire l'erreur de sombrer dans un féminisme accru , Virginie Greinier démontre judicieusement comment la société patriarcale s'est renforcée sous l'égide bienveillante du clergé en déclarant la guerre à ses femmes porteuses d'un savoir qu'ils ne comprenaient pas et ne voulaient pas comprendre ! La profonde humanité et bienveillance de Reine transpire dans ses pages , elle s'illumine tels ses yeux brillants de véracité . Un regard moderne et réaliste sur ces femmes qui méritent tellement mieux que le qualificatif de sorcières . Une des sorties BD les plus marquantes de l'année , à n'en pas douter !
  8. Titre de l'album : L'imprimerie du diable Scenariste de l'album : Virginie Greinier Dessinateur de l'album : Annabel Coloriste : Editeur de l'album : Arènes Note : Résumé de l'album : Reine Percheval, ce tribunal est réuni ce jour afin d'établir votre implication dans des crimes de sorcellerie d'une extrême gravité... Dans le cas où vous seriez reconnue coupable, la sentence sera la mort ! Critique : Habituée à écrire des scénarios sur des femmes fortes telles Mata Hari et Frédégonde, Virginie Greinier invente la vie de Reine Percheval , guérisseuse dans une campagne reculée française en 1470 . Sous l'oeil avisée de sa grand-mère , elle va apprendre tous les secrets des plantes et comment confectionner onguents et autres préparations utiles pour les villageois mais aussi les récoltes et le bien-être des bêtes . Elle a la chance d'évoluer aux côtés d'un curé progressiste et bien conscient des bienfaits qu'elle réalise tous les jours . Ce dernier a appris à lire au jeune Etienne qui montre de belles dispositions intellectuelles et rêve d'ailleurs , car son avenir tracé de paysan ne lui sied guère . Nos deux jeunes gens sont épris l'un pour l'autre mais le père d'Etienne , à la rancoeur tenace envers la grand-mère de Reine , finit par le découvrir et s'en prend violemment à son fils . Il quitte le village avec une promesse envers Reine : revenir ! Les années passent et nous voilà en 1495 , Colomb a découvert les Amériques , mais l'imprimerie fait aussi partie des découvertes majeures . Etienne travaille dans une imprimerie à Genève et publie des "canards" anti-sorcières et notamment un manifeste de démonologie : le marteau des sorcières . Oeuvre fondatrice et chapeautée par des hommes en quête de contrôle de la population et surtout de l'influence des femmes ! La chasse est lancée , la délation encouragée , Reine pourra t'elle continuer son oeuvre si bénéfique ? Etienne reviendra t'il et avec quelles dispositions envers elle ? Le graphisme lumineux et détaillé de l'artiste Annabel , magnifie un scénario précis , documenté , remarquablement écrit et gagnant en intensité au fil des pages . L'intelligence du propos , la mise en exergue des incohérences entre ces fameuses sorcières aimées des gens car bien conscients de leurs bienfaits , et une religion omniprésente dont l'incitation à la prière semble impuissante ; tout est ancré dans un réel logique et implacable . Sans faire l'erreur de sombrer dans un féminisme accru , Virginie Greinier démontre judicieusement comment la société patriarcale s'est renforcée sous l'égide bienveillante du clergé en déclarant la guerre à ses femmes porteuses d'un savoir qu'ils ne comprenaient pas et ne voulaient pas comprendre ! La profonde humanité et bienveillance de Reine transpire dans ses pages , elle s'illumine tels ses yeux brillants de véracité . Un regard moderne et réaliste sur ces femmes qui méritent tellement mieux que le qualificatif de sorcières . Une des sorties BD les plus marquantes de l'année , à n'en pas douter ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-imprimerie-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Titans - Tome 1 Iris

    On connait bien l'histoire de Cronos mangeant une pierre donnée par son épouse Rhéa , en pensant qu'il s'agissait du dernier-né : Zeus ! Celui-ci élevé à l'écart sur l'île de Crète ,entreprit sa vengeance à l'âge adulte en déclarant la guerre aux titans menés par Cronos lui-même , la fameuse Titanomachie ! Mais les hommes dans tout cela me direz-vous , qu'en est-il de leur histoire ? Dans cette nouvelle collection de l'éditeur Oxymore chapeautée par Sébastien Grenier et Jean-Luc Istin , Olivier Peru fait resurgir cette ancestrale querelle divine à l'apogée de la Grèce antique , où Sparte et Athènes règnent en maître . Mais n'y en a t'il pas un de trop justement ? Laci et son graphisme sombre et détaillé délivre des planches superbes , magnifiées par les couleurs et jeux de lumières d'Arif Prianto . On y fait la connaissance d'Iris , une guerrière sparte invaincue et terriblement badass . De sombres machinations politiques sont à l'oeuvre et à l'occasion d'une manifestation sportive entre les deux camps , elle va rencontrer sur son chemin un géant grec , leur champion doté d'une force dévastatrice . Elle qui n'a jamais connu la défaite , va découvrir se sentiment , amplifié par les coutumes de Sparte où l'échec est interdit sous peine de déshonneur et bannissement . Dans sa quête de rédemption elle va découvrir que les apparences sont trompeuses , les Dieux et les Titans se mêlent des affaires humaines , mais dans quel but ?? Prévue en 4 tomes centrés sur des femmes fortes comme Iris , cette saga est prometteuse et dotée de nombreuses qualités narratives et graphiques . De la mythologie grecque dopée à la testostérone , innovante et moderne , avec une héroïne charismatique et un soupçon de magie divine , voici les ingrédients de ce premier opus réussi !
  10. Titre de l'album : Titans - Tome 1 Iris Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Laci Coloriste : Arif Prianto Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Redécouvrez l'Antiquité´ au travers de la guerre oubliée entre les dieux et les titans. Du sang et des larmes... Et encore du sang. Vachement de sang. Iris, guerrière invaincue de Sparte, fait la fierté´ des siens depuis toujours. Redoutée par tous les soldats de Grèce, admirée par les généraux, adulée par les foules, elle ne craint personne. Pourtant, lors d'Olympiades qui voient se défier Athènes et Sparte, elle est battue par un adversaire qui possède une force surnaturelle. Cette défaite, la première, la seule, vaut l'exil a` Iris. Elle sombre dans la honte, cherche le pardon et la mort dans le vin et le sang... jusqu'a` ce qu'elle découvre que sa chute ne devait rien au hasard. Elle s'est retrouvée mêlée, malgré elle, au combat antique que se livrent les Titans et les Dieux... Et les dieux se sont méchamment foutus d'elle. Ça, elle ne le laissera pas passer. Personne, pas même un dieu, ne marche sur la gueule d'une putain de spartiate. Critique : On connait bien l'histoire de Cronos mangeant une pierre donnée par son épouse Rhéa , en pensant qu'il s'agissait du dernier-né : Zeus ! Celui-ci élevé à l'écart sur l'île de Crète ,entreprit sa vengeance à l'âge adulte en déclarant la guerre aux titans menés par Cronos lui-même , la fameuse Titanomachie ! Mais les hommes dans tout cela me direz-vous , qu'en est-il de leur histoire ? Dans cette nouvelle collection de l'éditeur Oxymore chapeautée par Sébastien Grenier et Jean-Luc Istin , Olivier Peru fait resurgir cette ancestrale querelle divine à l'apogée de la Grèce antique , où Sparte et Athènes règnent en maître . Mais n'y en a t'il pas un de trop justement ? Laci et son graphisme sombre et détaillé délivre des planches superbes , magnifiées par les couleurs et jeux de lumières d'Arif Prianto . On y fait la connaissance d'Iris , une guerrière sparte invaincue et terriblement badass . De sombres machinations politiques sont à l'oeuvre et à l'occasion d'une manifestation sportive entre les deux camps , elle va rencontrer sur son chemin un géant grec , leur champion doté d'une force dévastatrice . Elle qui n'a jamais connu la défaite , va découvrir se sentiment , amplifié par les coutumes de Sparte où l'échec est interdit sous peine de déshonneur et bannissement . Dans sa quête de rédemption elle va découvrir que les apparences sont trompeuses , les Dieux et les Titans se mêlent des affaires humaines , mais dans quel but ?? Prévue en 4 tomes centrés sur des femmes fortes comme Iris , cette saga est prometteuse et dotée de nombreuses qualités narratives et graphiques . De la mythologie grecque dopée à la testostérone , innovante et moderne , avec une héroïne charismatique et un soupçon de magie divine , voici les ingrédients de ce premier opus réussi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/titans-tome-1-iris/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Nero tome 3 - Jihad

    Troisième et dernier tome de Nero (même si un deuxième cycle semble possible) et troisième tome qui conclut notre histoire globalement comme on l'attendait. Pour sauver le monde il faut un certain nombre de sacrifices, de héros et de trahison. Niveau scenario, pas de grande surprise. Le rythme est toujours là et le grand format toujours impressionnant tout comme la qualité de l'ouvrage. C'est coté dessin que j'ai été... un peu déçu. En effet je trouve qu'il y a une vraie différence de qualité entre la première et la deuxième partie. La première parait moins appliquée, la ou la deuxième est sublime. Si cela ne change pas l'histoire et la qualité de la lecture, c'est un peu décevant, donnant un peu l'impression d'avoir une qualité dépendante de l'humeur de notre dessinateur. La série reste une très belle œuvre graphique dans un très bel écrin et sur un thème un peu oublié ces 10 dernières années.
  12. Titre de l'album : Nero tome 3 - Jihad Scenariste de l'album : Emiliano Mammucari | Matteo Mammucari Dessinateur de l'album : Matteo Cremona | Davide Gianfelice Coloriste : Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : La terrible catastrophe qui vient de frapper le monde ne semble étrangement pas avoir eu d'effet sur la ville de Damas. Nero et ses compagnons, toujours en quête de nouveaux alliés, en sont les témoins lorsqu'ils parviennent à la « Cité aux mille jardins » qui semble épargnée par les Djinns maléfiques. Quelle sorcellerie pourrait-elle bien expliquer cet étonnant phénomène ? Nero n'a désormais plus qu'un objectif, retourner à la Grotte du Sang, où tout a commencé, et affronter le surpuissant Djinn du feu. L'heure du Jih?d a sonné ! Un troisième et dernier tome explosif qui clôt les aventures de Nero, le féroce guerrier arabe imaginé par les frères Mammucari. Critique : Troisième et dernier tome de Nero (même si un deuxième cycle semble possible) et troisième tome qui conclut notre histoire globalement comme on l'attendait. Pour sauver le monde il faut un certain nombre de sacrifices, de héros et de trahison. Niveau scenario, pas de grande surprise. Le rythme est toujours là et le grand format toujours impressionnant tout comme la qualité de l'ouvrage. C'est coté dessin que j'ai été... un peu déçu. En effet je trouve qu'il y a une vraie différence de qualité entre la première et la deuxième partie. La première parait moins appliquée, la ou la deuxième est sublime. Si cela ne change pas l'histoire et la qualité de la lecture, c'est un peu décevant, donnant un peu l'impression d'avoir une qualité dépendante de l'humeur de notre dessinateur. La série reste une très belle œuvre graphique dans un très bel écrin et sur un thème un peu oublié ces 10 dernières années. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nero-tome-3-jihad?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    La vie rêvée d'un papillon

    La plupart des gens ont vu ou lu cette histoire incroyable d'évasion du bagne de Cayenne d'Henri Charrière : Papillon . Mais qui est véritablement l'homme derrière le récit ? Sophie Ladame et Sylvère Denné poursuivent leur collaboration après Bleu amer paru en 2018 , et nous offrent ce roman graphique magnifiquement illustré . Habituée des carnets de voyage , Sophie Ladame croque , plus qu'elle ne dessine , certaines planches semblent avoir été faites sur place ; cela donne un résultat d'immersion profonde , caméra à l'épaule au plus proche de Charrière . Le "passé" du bagnard est en couleurs , une sorte de bichromie aux teintes de jaune et bleu , pendant que son "présent" où il s'est échappé est illustré d'un noir et blanc réaliste et plus fidèle au support BD . Ce parti pris de scinder en deux graphismes différents les deux moments de sa vie , s'avère remarquable et confondant . On est littéralement transporté à ses côtés , en cellule , sur une barque perdue le long des côtes sud-américaines , dans un village d'autochtones , puis dans son bar à Caracas ou à Paris , invité des radios et plateaux de télé . Les phases temporelles s'alternent et l'on comprend mieux sa vie et ce qu'il en a fait . Certes , les détracteurs diront qu'il y a des failles dans son récit , qu'il a menti etc .... Mais au fond peu importe , cette histoire mérite tellement d'être racontée ! Henri Charrière a probablement grossi le trait et transcendé sa vie pour la rendre plus romanesque et incroyable , peut-on lui en vouloir ? Des dialogues soignés et à propos , des monologues intra-muros poétiques et pris sur le vif , tels les croquis de Sophie Ladame ; le scénariste Sylvère Denné est au diapason avec sa binôme . Ensemble ils rendent hommage à cette histoire légendaire , vendue à 15 millions d'exemplaires de par le monde . De la crasse des cellules , aux embruns du large ,en passant par le ressac contre les parois de l'île du diable , laissez-vous emporter par ce récit et prenez votre envol avec Papillon . La dernière page sublime de l'album vous hantera longtemps 😉
  14. Titre de l'album : La vie rêvée d'un papillon Scenariste de l'album : Sylvère Denné Dessinateur de l'album : Sophie Ladame Coloriste : Sophie Ladame Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Papillon a été un livre puis un film au succès planétaire... mais qui était vraiment Henri Charrière, cet ancien bagnard devenu célèbre en faisant le récit épique de sa vie ? Dans les années 1930, Henri Charrière dit « Papillon » est envoyé à perpétuité au bagne de Guyane. Il s'évade enfin au bout de treize ans d'enfer. Il s'installe à Caracas et vit de combines tout en racontant le récit plus ou moins fantasmé de sa vie à tous ceux qu'il rencontre. Dans les années 50, il monte une boîte de nuit et devient un homme localement influent. Un tremblement de terre lui fait tout perdre. Désoeuvré, il apprend le succès littéraire d'Albertine Sarrazin avec "L'Astragale", un récit d'évasion. D'une traite, il écrit "Papillon", envoie le manuscrit à l'éditeur Robert Laffont qui l'édite. Papillon devient un phénomène éditorial avec plus de 15 millions d'exemplaires vendus. Le succès est mondial, Henri Charrière a la planète entière pour public. Son livre est adapté au cinéma avec Steve McQueen et Dustin Hoffman en têtes d'affiche. Le film sort à New York le lendemain de sa mort... Une biographie d'Henri Charrière pour raconter l'homme derrière le mythe qu'il s'est lui-même construit... Critique : La plupart des gens ont vu ou lu cette histoire incroyable d'évasion du bagne de Cayenne d'Henri Charrière : Papillon . Mais qui est véritablement l'homme derrière le récit ? Sophie Ladame et Sylvère Denné poursuivent leur collaboration après Bleu amer paru en 2018 , et nous offrent ce roman graphique magnifiquement illustré . Habituée des carnets de voyage , Sophie Ladame croque , plus qu'elle ne dessine , certaines planches semblent avoir été faites sur place ; cela donne un résultat d'immersion profonde , caméra à l'épaule au plus proche de Charrière . Le "passé" du bagnard est en couleurs , une sorte de bichromie aux teintes de jaune et bleu , pendant que son "présent" où il s'est échappé est illustré d'un noir et blanc réaliste et plus fidèle au support BD . Ce parti pris de scinder en deux graphismes différents les deux moments de sa vie , s'avère remarquable et confondant . On est littéralement transporté à ses côtés , en cellule , sur une barque perdue le long des côtes sud-américaines , dans un village d'autochtones , puis dans son bar à Caracas ou à Paris , invité des radios et plateaux de télé . Les phases temporelles s'alternent et l'on comprend mieux sa vie et ce qu'il en a fait . Certes , les détracteurs diront qu'il y a des failles dans son récit , qu'il a menti etc .... Mais au fond peu importe , cette histoire mérite tellement d'être racontée ! Henri Charrière a probablement grossi le trait et transcendé sa vie pour la rendre plus romanesque et incroyable , peut-on lui en vouloir ? Des dialogues soignés et à propos , des monologues intra-muros poétiques et pris sur le vif , tels les croquis de Sophie Ladame ; le scénariste Sylvère Denné est au diapason avec sa binôme . Ensemble ils rendent hommage à cette histoire légendaire , vendue à 15 millions d'exemplaires de par le monde . De la crasse des cellules , aux embruns du large ,en passant par le ressac contre les parois de l'île du diable , laissez-vous emporter par ce récit et prenez votre envol avec Papillon . La dernière page sublime de l'album vous hantera longtemps 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vie-revee-d-un-papillon/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Le dernier debout

    Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! Rien que pour son découpage, il devrait être donné à lire dans toutes les écoles de graphisme ! Pour tout vous dire j'avais très peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent très bien. Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallèles entre le dit combat et la vie. Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année !
  16. Titre de l'album : Le dernier debout Scenariste de l'album : Adrian Matjeka Dessinateur de l'album : Youssef Daoudi Coloriste : Youssef Daoudi Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Au matin du 4 juillet 1910, des milliers de fans de boxe prennent d'assaut le nouveau stade de Reno, Nevada, pour assister à une confrontation épique et controversée : Jack Johnson, le premier champion noir catégorie poids lourds au monde, arrogant, frimeur, macho, manipulateur et star malaimée des médias, est confronté à un ancien champion blanc Jim Jeffries, décidé à monter sur le ring pour l'argent, mais aussi porté par les suprémacistes blancs. La guerre de Sécession est encore dans toutes les mémoires, le Ku Klux Klan renait de ses cendres mal éteintes dans le sud des États-Unis, la presse défend le « grand espoir blanc ». C'est l'apogée de l'ère des lois Jim Crow, imposant la ségrégation raciale aux États-Unis pour entraver les droits obtenus par les Afro-Américains au lendemain de la guerre de Sécession (abolissement de l'esclavage, citoyenneté pour toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, droit de vote pour tous les citoyens). Les spectateurs attendent avec impatience que Jeffries rétablisse la hiérarchie raciale que Johnson a bousculé. Critique : Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! Rien que pour son découpage, il devrait être donné à lire dans toutes les écoles de graphisme ! Pour tout vous dire j'avais très peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent très bien. Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallèles entre le dit combat et la vie. Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-debout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    L'Homme en noir

    Avec L'homme en noir, Giovanni Di Gregorio et Grégory Panaccione livre une œuvre forte sur les violences sexuelles et l'inceste. En effet, on suit quelques temps le quotidien du jeune Mattéo victime et souffre-douleur de quelques camarades de classes. Il est sujet à de nombreux cauchemars qui instaurent une vie difficile pour s'épanouir. Sa mère est très inquiète de la situation, cherche des solutions avec des docteurs alors que son père semble plus absent avec son travail. Tout l'univers de cet enfant semble parfait à part les querelles avec des enfants de sa classe et pourtant un terrible secret le détruit. Depuis la petite lumière, j'apprécie beaucoup les dessins de Grégory Panaccione dans un style plus réaliste pour convenir aussi au récit dramatique. Les planches de nuit sont très efficaces, surtout avec l'apparition du monstre venant terrifier l'enfant dans ses rêves. Le sujet de l'homme en noir est très dur et très émouvant avec ce pauvre enfant abusé. Cette thématique dénonce les nombreux faits divers tous les ans en France et partout dans le monde. Ce roman graphique m’a choqué comme je ne m’attendais pas à la tournure de l’histoire, mais c’est très bien réalisé.
  18. alx23

    L'Homme en noir

    Titre de l'album : L'Homme en noir Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Grégory Panaccione Coloriste : Grégory Panaccione Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Mattéo a tout pour être heureux. Des parents formidables, un petit chien affectueux, et Ivan, son meilleur ami. Mais tous les soirs, il fait le même cauchemar dans lequel un homme en noir terrifiant le poursuit. Qui est-il ? Le danger qu'il représente est-il réel ou imaginaire ? Critique : Avec L'homme en noir, Giovanni Di Gregorio et Grégory Panaccione livre une œuvre forte sur les violences sexuelles et l'inceste. En effet, on suit quelques temps le quotidien du jeune Mattéo victime et souffre-douleur de quelques camarades de classes. Il est sujet à de nombreux cauchemars qui instaurent une vie difficile pour s'épanouir. Sa mère est très inquiète de la situation, cherche des solutions avec des docteurs alors que son père semble plus absent avec son travail. Tout l'univers de cet enfant semble parfait à part les querelles avec des enfants de sa classe et pourtant un terrible secret le détruit. Depuis la petite lumière, j'apprécie beaucoup les dessins de Grégory Panaccione dans un style plus réaliste pour convenir aussi au récit dramatique. Les planches de nuit sont très efficaces, surtout avec l'apparition du monstre venant terrifier l'enfant dans ses rêves. Le sujet de l'homme en noir est très dur et très émouvant avec ce pauvre enfant abusé. Cette thématique dénonce les nombreux faits divers tous les ans en France et partout dans le monde. Ce roman graphique m’a choqué comme je ne m’attendais pas à la tournure de l’histoire, mais c’est très bien réalisé. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-en-noir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Le jour d'avant

    Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph .
  20. Titre de l'album : Le jour d'avant Scenariste de l'album : Romain Dutter , Sorj Chalandon Dessinateur de l'album : Simon Géliot Coloriste : Simon Géliot Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : UNE QUÊTE DE VÉRITÉ ET DE JUSTICE AU COEUR DU BASSIN MINIER DU NORD DE LA FRANCE. " Venge-nous de la mine, avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis. À sa mort, mes poings menaçant le ciel. Je n'ai jamais cessé de le lui promettre. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, mort en paysan. Venger ma mère, morte en esseulée. J'allais tous nous venger de la mine. Nous laver des Houillères, des crapules qui n'avaient jamais payé leurs crimes. " Critique : Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-d-avant/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Kiff - Adorables et cruelles Scenariste de l'album : Max Sulfur Dessinateur de l'album : Max Sulfur Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Troisième opus de Kiff la série qui joue la carte "happy sex" de situations coquines et comiques où les demoiselles, tantôt adorables, tantôt cruelles, ont un appétit sexuel insatiable. Elles savent prendre des initiatives et leurs formes épanouies ne laissent pas de marbre le beau Markus. Retrouvez tous les joyeux personnages, funs et terriblement excitants personnages qui vous ont fait "kiffer" la série. Dans un style décomplexé et un réalisme très hot, Max Sulfur revient avec ce recueil d'historiettes qui donnent chaud pour notre plus grand plaisir ! Critique : Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kiff-tome-3-adorables-cruelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Kiff - Adorables et cruelles

    Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats !
  23. Titre de l'album : Hors des sentiers battus - tome 1 Scenariste de l'album : Marie Sann Dessinateur de l'album : Marie Sann Coloriste : Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Pour Lizzy, jeune étudiante, qui emménage pour ses études en colocation avec Elva une amie plus âgée et bien plus délurée, le sexe et les relations amoureuses ne sont pas sa priorité. Mais lorsque la curiosité la pousse à visiter un sex-shop pour la première fois, Lizzy commence à explorer sa sexualité. Des jouets sexuels aux applications de rencontres en passant par les premières expériences, elle essaie des choses nouvelles et sort des sentiers battus pour dé­couvrir peu à peu un intérêt certain pour le côté le plus coquin du sexe. Critique : L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hors-des-sentiers-battus-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉
  25. Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉
  26. Titre de l'album : Kokoschka - Portrait d'un expressionniste Scenariste de l'album : Max Vento Dessinateur de l'album : Max Vento Coloriste : Max Vento Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Vienne, 1912. La capitale vit au rythme de l'art et de la culture. Pourtant, les oeuvres d'Oskar Kokoschka, peintre subversif, perturbent et bousculent la bourgeoisie. Le jeune homme possède un talent unique, mais il est extrême, en émotion comme en art. À l'occasion d'une commande, il rencontre Alma Mahler, une riche veuve, impérieuse et fascinante. Les premiers mois de leur amour sont ceux d'un bonheur éphémère. Attirée par son talent, Alma voudrait faire de lui un artiste reconnu, son chef-d'oeuvre à elle. La passion emporte Oskar comme une tempête imprévue, où l'art et la folie se mélangent. Critique : Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kokoschka-portrait-d-un-amour-expressionniste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  27. Kevin Nivek

    Nordlys

    La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisée en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme naissant .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉
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  • Dernières Critiques

    • Oradour sur Glane, 10 juin 1944
      Note :
      A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant :  123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir,  l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants .

      Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas !
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    • Akane Banashi tomes 1 à 3
      Note :
      Akane a toujours regardé son père faire du rakugo, à tel point qu’elle est devenue elle-même passionnée. Mais un jour, son père se fait exclure de l’école Arakawa et renonce à son art. Akane ne compte pas en rester là, elle va voir le maitre de son père afin de devenir disciple. Après plusieurs années, la voici enfin prête à affronter un public mais elle a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un maitre en la matière.

      Parlons un peu du rakugo :

      Le rakugo est une discipline artistique qui se situerait un peu entre le conteur et le one-man show. Seul en scène, le rakugoka, habillé d’un kimono, est assis sur un coussin (en seiza : une position à genoux où les fesses reposent sur les pieds, une position difficile à tenir quand on n’est pas habitué), il n’a que deux accessoires : un éventail et un mouchoir. A partir de là, le rakugoda raconte des histoires en faisant tous les personnages, il doit donc être habile dans sa façon d’interpréter que ce soit en changeant de voix, en faisant ressortir toutes les émotions mais aussi dans les mimiques faciales et les gestes. Un bon rakugoda s’efface au profit de ses personnages, s’adapte à son public et doit les amener à rire de bon cœur !
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    • La concubine rebelle tome 1
      Note :
      L’empereur Zhu Li, troisième souverain du Grand Empire Radieux, vient d ‘accéder au trône après la mort tragique de son frère ainé. Afin de perpétuer la lignée, vingt concubines arrivent au palais, elles viennent toutes d’horizons variés, il y a les filles des grands pontes de l’empire mais aussi des filles de clans vaincus ou rivaux. C’est ainsi que Sarannah, fille du chef du clan des Tianhe, a été choisie afin d’établir un traité de paix entre le nord et le sud. Mais elle ne s’attendait pas à tomber dans un nid de vipère où tous les coups sont bons pour devenir la favorite y compris les assassinats.

      Il y a beaucoup d’éléments dans ce premier tome : de la fantasy avec les légendes avec les dieux, du complot politique, une romance et un léger aperçu historique car même si le récit se déroule dans un pays imaginaire, il est grandement inspiré du fonctionnement de la chine impériale. Cela rend l’histoire intéressante mais aussi inaboutie car on aurait apprécié plus de développements dans certains aspects, tout va un peu trop vite.
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    • Le professeur qui lisait des histoires d'amour tome 1
      Note :
      J’ai été surprise par cette lecture. D’abord graphiquement, on s’éloigne de l’apparence un peu traditionnelle des webtoons, un trait plus personnel, plus proche de la bande dessinée européenne et des couleurs plus pastelles, plus fades presque neutres par moment. Et puis il y a la narration, une construction avec de longs chapitres ; difficile d’imaginer son découpage en version numérique en chapitres courts. Il n’y a pas vraiment de rebondissements mais on progresse lentement dans le quotidien des personnages, une histoire qui prend son temps et que l’on aurait presque abandonnée en cours de route. Car il est difficile de s’immerger dans l’histoire tellement elle semble anodine au début.

      Et puis, peu à peu, arrivent des flash-back (pas vraiment mis en valeur graphiquement parlant, c’est vraiment sur les dialogues que l’on comprend leur temporalité) et des petites phrases dites entre deux personnages ou en aparté pour le lecteur. Des indices qui nous font comprendre qu’il y a un secret familial, un passé qui aurait dû être oublié.

      L’œuvre est complexe, les personnages tissent des liens entre eux sans savoir qu’ils sont déjà liés. Par exemple, le professeur qui lit des webnovels d’amour lit un roman qui s’appelle le professeur qui lisait des histoires d’amour sans savoir qu’il a servi de modèle à ce personnage. Il y a un côté polar, une énigme à résoudre, un drame sous-jacent.

      Ce récit, proche d’un roman graphique, sort des sentiers battus et arrive à capter notre attention sans que l’on s’en rende compte. Une œuvre atypique à découvrir.
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    • Elle n'est rien qu'à moi tome 1
      Note :
      Nachi est le lycéen charismatique type, il est sociable et à du succès avec les filles. Yûri est la fille à part de la classe, elle ne se mêle pas aux autres et passe son temps à lire. Ces deux-là ne semblent rien avoir en commun pourtant leurs regards se portent souvent vers l’autre. Un jour, Nachi, ramasse le livre de Y et il souhaite en savoir plus à son sujet. Elle l’invite chez elle pour lui prêter des livres et sous une impulsion commune, passent à l’acte dans la foulée. C’et le début d’une étrange relation, secrète et charnelle.

      Waouh, le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages ne perdent pas de temps ! Improbable ? Peut-être pas ! Car le feu couvait, chacun avait repéré l’autre et était attiré par lui, alors forcément, quand l’occasion se présente, ils se laissent aller. Ce qui est plus étonnant c’est la suite… Que faire quand on est allé trop vite et que l’on ne sort pas encore ensemble ?

      Il est fort possible que l’on tombe dans les prochains tomes dans une relation plus classique. Mais pour le moment, cette romance est très agréable, les dessins sont superbes et pour une fois que la fille férue de lecture n’est pas une fille à lunettes avec des tresses, autant en profiter.
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