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The Kong Crew Tome 1 : Manhattan Jungle


alx23
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[b]The Kong crew[/b]
[b]Tome 1 :[/b] Manhattan jungle
[b]Scénario :[/b] Eric Herenguel
[b]Dessin :[/b] Eric Herenguel
[b]Couleur :[/b] Eric Herenguel
[b]Genre :[/b] Fantastique
[b]Edition :[/b] Ankama
[b]Date de parution :[/b] Dispo
[url=https://www.bdfugue.com/the-kong-crew-tome-1?ref=44]L'acheter sur BDFugue[/url]

[b]Résumé :[/b]
[i]1947, quatorze ans après la victoire de Kong, Manhattan a été évacuée et l'île est désormais une zone interdite, surveillée par la Kong Crew, une escadrille de pilotes parmi lesquels nous rencontrons le jeune et impétueux Virgil ! Alors qu'un scientifique et un journaliste entrent dans Manhattan, illégalement, la Kong Crew est dépêchée sur place pour tenter de retrouver les deux intrus…[/i]

The Kong crew est sorti initialement au format fascicule comics aux éditions Caurette et en version anglaise. Aujourd'hui, les éditions Ankama regroupent les deux premiers fascicules pour éditer au format bande dessinée franco-belge ce titre prévu en trilogie. Eric Hérenguel réalise The Kong crew en auteur complet puisqu'il écrit l'histoire et gère les dessins. L'auteur ne cache pas son amour pour les pulps et autres ambiances des années 1940 et 1950. L'histoire peut paraître assez simpliste mais correspond aux productions de l'époque. La partie graphique représente l'intérêt majeur avec des planches magnifiques. Hérenguel s'amuse à dessiner des monstres préhistoriques dans un New-York laissé à l'abandon sous le règne de Kong. La nature a repris le dessus dans les rues et les bâtiments de la mégalopole. On n'apercevra seulement au détour de quelques pages le fameux Kong mais les autres monstres sont légions. L'album se termine sur des bonus, avec des recherches graphiques des personnages et de la future adaptation animée.

The Kong crew est basé sur de l'action et dure sans trop se prendre sur l'histoire. Les lecteurs sont projetés à cette époque pour le plaisir comme de trouver des amazones organisées dans des décombres, ou de voir des monstres géants et de suivre un jeune pilote courageux.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]

Alx23
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  • 1 month later...
Shit ! J'ai cru que le forum était passé à côté de cet album, donc je rédige une chronique (ce qui est de plus en plus rare ^^) aux petits oignons et bardaf ! Il a déjà été chroniqué [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]
T'aurais dû faire la recherche AVANT, Phil, espèce d'australopithèque de bachibouzouk !
Tant pis. Je mets donc ma prose avec un mois de retard :



Passé plutôt inaperçu (malgré sa taille), j'ai bien failli passer à côté de ce Kong-là.
Faut avouer que le postulat est original et amusant : non, Kong le King n'a pas fait le grand plongeon en 1933 pour les beaux yeux d'une belle blonde. Ici, il a remporté la bataille contre New-York et, 14 ans plus tard, en a même fait son fief, son "Skull Island 2", avec tout ce qui va avec (dinosaures et autre faune big maousse). La dernière fois que j'avais lu une BD d'Herenguel, c'était Lune d'Argent sur Providence (remember !) et je dirais que, pour The Kong Crew, l'auteur reprend un peu la même démarche, c'est à dire s'inspirer des pulps des années 50 avec leurs héros à machoîre carrée, leur jolies filles et les grosses bêtes. Le tout, évidemment, dans un style ouvertement parodique et nain porte nawak (bien que j'ignore ce qu'est un nawak).
Même le cahier en fin d'album - où l'auteur explique son projet - rappelle celui de LASP.
On sait (ou pas) que j'apprécie généralement les oeuvres qui s'inspirent des pulps, même si certaines (Lobster Johnson) m'ont plutôt déçues, peut-être parce qu'elles cherchent trop à copier-coller les pulps d'antant au premier degré et que, du coup, ils leur manquent cette vision "post-moderne" décalée nécessaire pour emballer le lecteur contemporain.
Herenguel ne commet pas cette erreur et y va à don'f dans le "si sérieux, s'abstenir", que ce soit avec les personnages caricaturaux à mort (mais attachants), le rythme qui va à 100 à l'heure et l'exotisme de pacotille. Last but not least : des dialogues pétillants, caustiques, du tac-au-tac, qui là aussi participe de l'expérience parodique.

Niveau scénario, il ne faut pas trop chercher la petite bête (de toute façon, à Manhattan Jungle, il n'y en a que des grosses) et ça lorgne du côté de [i]New-York 1997[/i] de John Charpentier avec son histoire de mission de sauvetage dans une Grosse Pomme devenue bien pourrie et coupée du reste du monde mais en beaucoup, beaucoup (mais alors beaucoup) plus fun et coloré que l'aventure du borgne serpentaire. New-York, justement, qui est un personnage à part entière de l'aventure, devenue un écosystème où pullulent suffisamment de créatures préhistoriques, de ptérodatcyles qui virent en vrille (comme chantait H.F. Thiéfaine) poursuivis par les avions de la "Kong Crew" à l'intérieur des bulle-dingues (pardon... buildings) et d'amazones peu vêtues (pléonasme) trônant (c'est le cas de le dire) en pleine page.
Evidemment, tout ce Barnum indiana-quatermainien ne serait retenir décemment l'intérêt sans un dessin et une colorisation qui en transcendante les poncifs.

Et là, il faut bien avouer que 95% de l'intérêt de l'album provient tout de même du travail graphique d'Herenguel pour une BD qui, vous le comprendrez bien, se lit surtout avec les yeux davantage qu'avec les neurones vu ses influences. On a là clairement le résultat d'un dessinateur qui s'est fait un plaisir (mais qui est communicatif, non pas nombriliste) avec les persos, les décors, le bestiaire, les vieux coucous, les pubs d'époque, etc... et une mise en scène (moteur !) dans l'idée de faire du Cinémascope en BD. C'est travaillé, soigné, attentif aux détails, bref c'est du travail de passionné.
Evidemment, après, il faut adhérer au genre, forcément superficiel mais voulu tel, de l'aventure pulpesque vintage et au délire. Mais justement : moi qui suis difficile dans ce registre finalement pas si aisé que ça de faire du neuf avec du vieux tout en prenant suffisament de distance (humoristique) pour éviter de tomber dans l'hommage-pastiche trop scrupuleux au point d'en être ennuyeux (j'ai déjà mentionné Lobster Johnson ?), c'est indéniablement réussi. A noter, pour finir, que l'aventure comptera 3 tomes.
Il n'en faut pas moins pour rendre les honneurs qui lui sont dû à Sa Majesté Kong.

[b]Ma note[/b] : 3/5
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