Aller au contenu
  • S’inscrire

The Dark Knight


JKKS
 Share

Messages recommandés

  • Réponses 251
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Une des premières critiques françaises, celle du site "Film De Culte":

"Avec Batman Begins, la résurrection du célèbre super-héros chauve-souris, le réalisateur américain avait mis la barre haute, avec une noirceur peu commune pour un blockbuster grand public. Batman: the Dark Knight, le deuxième opus d'une trilogie qui pourrait devenir culte, est encore plus sombre et réussi, une authentique réussite dont l'ampleur formelle et thématique rappelle les grands films politiques des années 70, du jamais vu pour un film de super-héros mais finalement très proche de l'esprit des comics de Frank Miller. Jonathan et Christopher Nolan ont ressucité deux méchants mythiques de Batman, le Joker et Harvey Dent, pour tisser un scénario d'une complexité croissante, qui laisse la part belle à la psychologie des personnages et à une réflexion sur l'héroïsme et la dualité entre le bien et le mal. Au détriment de l'action et de l'émotion ? Non. Sans dévoiler les temps forts du film et les développements dramatiques, signalons juste une hallucinante séquence de course-poursuite dans les rues de Gotham et bien des surprises sur le plan scénaristique. Plus qu'un simple blockbuster estival de plus, Batman: The Dark Knight est un chef d'oeuvre du genre, tout simplement." Par Yannick Vély
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tony Di DiMizio pour The Reporter:

"One of the greatest movies you'll see this decade, "The Dark Knight," is about to hit the screens. [...]
The Dark Knight is the greatest superhero movie you will ever see on screen. It is sadistic, visually stunning and a gritty, gripping crime epic that would make even Scorcese jealous. Do yourself a favor and stand in line for this film. You won't be disappointed and it will definitely put a smile on your face. Permanently."
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Helloooo !!! Ca fait au moins un mois qu'on parle de l'écart qui existe entre les sorties belges et françaises.
Et que l'on réclame un blackout complet d'informations/avis/critiques et spoilers entre le 18/07 (sortie américaine) et le 13/08 (sortie française).
biggrin.gif
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La critique du site "Comme Au Cinéma":

"Le Parrain des films de super-héros !

Des mois et des mois de buzz médiatique, de suspense et de rumeurs aboutissent enfin avec la sortie en salles de The Dark Knight, soit des nouvelles aventures du nouvel homme chauve-souris que Chris Nolan avait rebooté avec Batman Begins en 2005. Après tant d’attente, le film se devait d’être à la hauteur... Le réalisateur du Prestige ne déçoit pas, bien au contraire, il place ici la barre encore plus haut et efface les frontières entre les genres, faisant de cette adaptation de comic book un polar sombre et violent se mesurant aux plus grands films du registre.

Plus ancré encore dans la réalité que dans le premier opus, Bruce Wayne/Batman doit faire face à son plus redoutable ennemi, le Joker, dans une Gotham City corrompue et contaminée par la mafia et la pègre. Dans la peau du millionnaire justicier, Christian Bale approfondit son personnage, plus torturé que jamais, tiraillé par les responsabilités de sa double vie. Mais celui vers qui tous les yeux sont rivés est sans aucun doute le regretté Heath Ledger, qui livre ici une performance phénoménale dans la peau d’un Joker anarchique et redoutable. Complètement habité par son personnage, le regard perçant, il ne joue pas, il EST le méchant par excellence qui ne se soucie guère des dégâts qu’il cause avec allégresse et non sans un humour aliéné. Sa prestation est telle qu’elle fait oublier dès sa première apparition (magistrale) la version de Jack Nicholson qui paraît désormais bien fade.

Outre ce casting parfait, The Dark Knight est aussi un excellent polar noir, qui s’articule autour d’un scénario riche et haletant, abordant des thèmes aussi divers que la politique et le social. Résolument sombre, le spectre du 11 septembre plane sur le film - le Joker est un terroriste qui n’a aucune tendresse pour le genre humain - et la population est ici dépeinte avec pessimisme (et réalisme ?).
Contrairement au patriotisme de Spider-man, Batman est une peinture noire peu reluisante de l’Amérique paranoïaque. Les scènes de bravoure sont également de très bonne facture. Moins brouillons que sur Begins, les combats sont percutants et surtout, lisibles. La course-poursuite dans les rues de Gotham impliquant une Batmobile survoltée, un Joker au volant d’un poids lourds nerveux qui finira par faire trois saltos, reste un monument du film. Le tout évidemment dans un univers esthétique bleu sombre de toute beauté, accompagné d’une partition dantesque issue de la collaboration entre Hans Zimmer et James Nexton Howard, deux grands noms de la musique de film.

The Dark Knight parvient à dépasser son statut de simple blockbuster estival et se hisse au panthéon des grands films de genre."
Par Jonathan Rabeute
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et celle de Studio qui, je dois par contre le reconnaître, est particulièrement mal écrite, ce qui m'étonne de la part d'un média aussi sérieux.

"Dans le précédent volet, on apprenait comment le milliardaire Bruce Wayne était devenu ce caverneux homme chauve-souris vengeur. Pour sa deuxième exploration du comic book qu'il a fait renaître de ses cendres, Christopher Nolan – qui a coécrit le scénario avec son frère Jonathan – nous livre, cette fois, un Batman formé et affranchi. Baignant dans une atmosphère toujours aussi sombre, mais encore plus réaliste (à des années-lumière de la fantasmagorie des Batman de Tim Burton !) et encore plus cérébrale que celle de Batman Begins. Tout le film est mis en scène avec une main de fer dans un gant de velours, éclaboussé d'effets spéciaux suaves et de cascades spectaculaires (on voudrait davantage encore voir la Bat-Bike à l'œuvre !), orchestré par une bande-son qui se fond dans les gratte-ciel new-yorkais jusqu'à ceux de Hong Kong où Batman va rendre justice… D'autant que l'interprétation est donnée, avec une cohésion envoûtante, par un casting étincelant composé de familiers du précédent Batman, et de nouveaux visages choisis avec tact. Christian Bale, et sa voix d'outre-tombe lorsqu'il porte le masque, est encore plus habité, mûri, avec un petit côté de James Bond cynique entouré de jolies filles. Son amertume s'explique par le fait que l'honnête mais vulnérable procureur de la République de Gotham City, Harvey Dent alias Two Face (solide Aaron Eckhart), sort avec son ex-petite amie (dynamique Maggie Gyllenhaal qui a remplacé Katie Holmes). Mais soulignons surtout LA grande idée de The Dark Knight : avoir donné au mythique méchant de la bande dessinée, Le Joker, la modernité et la fièvre d'un Heath Ledger méconnaissable et extraordinaire. Traumatisé et traumatisant, avec son visage mutilé, sa gestuelle et sa voix qui dégagent à l'unisson la folie d'un serial killer, l'acteur fait oublier la performance légendaire de Jack Nicholson dans le même rôle de clown dingue, et ce tour de force digne d'un Oscar rend la disparition du comédien encore plus tragique. Subsiste cependant une question qui atténue la maestria de cette suite : le film avait-il vraiment besoin de durer 2h30 ?" Note: 3/4 Par Juliette Michaud
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je pense que je vais être obligé de couper internet à partir de demain (jour de la sortie US).
Il sera à mon avis trop difficile de ne pas être spoilé (déjà qu'un enfoiré de m**** a posté le twist de Wanted sur les forums allociné) et le truc c'est que j'en sais déjà beaucoup trop à mon goût.

Et le screener, c'est non, non, non et renon, je ne supporte définitivement pas de voir un film lambda dans ce genre de conditions. Alors The Dark Knight ...

Juste pour info, The Dark Knight recueil actuellement 92 critiques positives pour 8 critiques négatives sur le site Rotten Tomatoes (Tomatometer à 92% donc) avec une note moyenne à 8,3/10. Le consensus dégagé est le suivant:
"Dark, complex and unforgettable, The Dark Knight succeeds not just as an entertaining comic book film, but as a richly thrilling crime saga."

Pour comparaison:
- Indiana Jones 4 obtient un Tomatometer à 76 % et une note de 6,9/10
- Iron Man a pour le moment un meilleur Tomatometer que The Dark Knight (93%) mais une note très inférieure (7,6/10)
- There Will Be Blood, Tomatometer à 92% et noté 8,4/10
- The Godfather II (auquel on compare souvent TDK) Tomatometer à 98% et noté 9,3/10 (mais avec peu de critiques)
- Batman Begins, Tomatometer à 84% et noté 7,7/10
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon et bien on va achever la revue de presse de The Dark Knight (à partir de ce soir, je ne lirais plus rien de relatif au film) par les critiques de Dvdrama et Filmsactu.

Dvdrama (extrait sans spoilers):

"The Dark Knight ressemble à un tour d'illusionniste brillantissime où chaque rebondissement ne souffre d'aucune contestation, où chaque audace a quelque chose d'anthologique. C'est beaucoup, c'est presque trop.

Incroyable mais vrai: The Dark Knight, second Batman réalisé par Christopher Nolan et produit par Warner Bros./Legendary Pictures, est le film de tous les exploits. Pour commencer, il se révèle supérieur au précédent Batman Begins qui marquait la renaissance d'un mythe de ses cendres et d'une franchise que l'on pensait moribonde. Ce qui n'est pas une mince affaire. En apparence, la réussite de The Dark Knight est moins surprenante que celle de Batman Begins et donc moins impressionnante parce que les fondements sont là et que l'équipe aux commandes a déjà fait ses preuves. Pourtant, Nolan ne se contente pas de recycler des formules gagnantes et propose un spectacle encore plus dense, encore plus délétère, encore plus grandiose. Sa seule faiblesse, ce serait de ne pas être assez long (il a beau durer environ deux heures trente, le temps passe trop vite). Sachant qu'il a été raccourci d'une demi-heure par la Warner de peur que le spectateur lambda décroche face à une telle profusion d'intrigues et de personnages, on attend la director's cut en DVD pour savourer la version définitive. Mais, en l'état, aucun regret à avoir: ce que l'on peut découvrir, ébloui, sur grand écran atteint des sommets dans un genre pourtant habitué à un standard élevé. The Dark Knight est le grand film de l'été (et de cette année) que l'on attendait et c'est le meilleur volet de la saga Batman. A la hauteur des espérances (et même au-delà). [...]
A chaque séquence, qu'elle paraisse anodine ou cruciale, le prodige Nolan déploie une vraie intelligence de cinéma. Grâce à cette intégrité et à cette science, il a orchestré l'adaptation cinématographique de Batman quasi-parfaite. Celle que l'on attendait. Du travail dantesque, noble, fédérateur exécuté avec une connaissance absolue du matériau, qui consolide une mythologie pour la rendre plus addictive que jamais. Une forme d'idéal et de sublime qui passe aujourd'hui pour de la denrée rare."
Par Romain Le Vern

"D'une manière parfaite, tragique et bouleversante, Nolan pose définitivement Batman comme l'un des plus grands héros modernes, statut recherché depuis plusieurs décennies. Et avant d'être un bon film de superhéros, il livre un véritable chef d'oeuvre." Par Florent Kretz

Filmsactu (critique intégrale):

"Christopher Nolan a tiré toutes les leçons qu'il fallait de son Batman Begins et signe avec ce second opus un film novateur, plus puissant et plus radical. Fort d'un scénario béton, The Dark Knight fait une relecture des codes du genre pour prendre la forme d'un thriller politique d'une étonnante noirceur et venir bousculer en chacun de nous les conceptions de justice et d'héroïsme, en poussant ses personnages flamboyants dans leurs derniers retranchements. Un propos d'une grande intelligence servi par un ensemble de comédiens au sommet, parmi lesquels le regretté Heath Ledger se révèle tout simplement monumental en Joker cruel et torturé. Une ultime prestation fulgurante de nihilisme, en phase de devenir culte.

Christopher Nolan affichait déjà avec Batman Begins une nette volonté d'extirper la franchise Batman des carcans mercantiles dans lesquels elle s'était enfermée. Afin de se réapproprier entièrement l'univers esthétique et narratif du superhéros, il n'hésitait pas à reprendre l'histoire à zéro pour se pencher sur la genèse de la dualité Batman/Bruce Wayne. Ce dernier prenait les traits de l'excellent Christian Bale, déjà passé maître dans l'art d'interpréter les personnages troubles, un atout supplémentaire dans le jeu du cinéaste. A l'arrivée, Batman Begins n'était certes pas exempt de quelques faiblesses mais marquait indéniablement la renaissance au cinéma d'une icône dans laquelle on ne plaçait alors plus grand espoir. Trois ans plus tard, The Dark Knight s'inscrit directement dans la même lignée, ne serait-ce que par son casting et ses partis pris esthétiques, sauf que Christopher Nolan rectifie le tir en radicalisant la saga tout comme l'avait fait il y a seize ans un certain Tim Burton. N'ayons pas peur de le dire : The Dark Knight est à ranger aux côtés de Batman Le Défi parmi les meilleures exploitations du personnage de Bob Kane, mais aussi parmi les blockbusters d'action les plus surprenants de ces dernières années.

Pourtant, proposer une réflexion sur les enjeux idéologiques liés à la criminalité urbaine à travers l'univers fun et visuellement très marqué d'un comic-book n'était pas gagné. Et c'est ce que The Dark Knight fait avec une remarquable pertinence à travers un scénario fouillé digne des plus grands thrillers politiques. On n'en attendait pas moins de l'auteur des brillants Memento et Le Prestige, épaulé une fois encore à l'écriture par son frère Jonathan Nolan. Le tableau de ce Gotham City gangrené par la corruption et menaçant de partir en miettes dévoile très vite l'ampleur de ses ambitions, au point que le métrage fera dans un premier temps l'effet d'une surcharge de par ses dialogues très denses, son abondance de personnages, mais aussi un montage trop rapide, comme si Christopher Nolan avait tellement de choses à dire qu'il était impossible de tout faire tenir en un seul film. Une impression qui n'est partiellement vraie puisque toutes les pistes amorcées ne sont nullement laissées à l'abandon et fusionnent par la suite pour former une trame commune d'une grande cohérence, prenant subitement son envol suite à une scène d'action pivot très mouvementée. Car si le film s'avère pourvu d'un vrai propos, il ne s'agit pas non plus pour Christopher Nolan de renier les ingrédients qui ont toujours caractérisé la saga Batman. Blockbuster d'action oblige, The Dark Knight se doit de remplir un certain cahier des charges en termes d'action musclée. Dire qu'il s'agit du point fort du film serait mentir et Nolan ne peut pas encore se targuer d'avoir révolutionné la manière de filmer les affrontements physiques. Il leur imprime toutefois un degré de violence assez inédit dans la saga, tandis que les courses-poursuites comportent leurs petits moments d'anthologie et atteignent des sommets de netteté et de beauté visuelle grâce à l'utilisation du procédé IMAX.

Mais la franchise a toujours été avant tout une affaire de méchants exubérants et jouissifs, n'hésitant pas à verser dans le grotesque. Là encore, The Dark Knight ne déroge pas à la règle avec sa galerie très généreuse de personnages hauts en couleurs. Des personnages torturés qui entrent dans des jeux d'opposition assez subtils et viennent titiller chez chacun d'entre nous et sans aucun simplisme des notions fondamentales telles que la justice et l'héroïsme, quitte à bousculer nos convictions. L'élément qui va mettre le feu aux poudres n'est autre que le personnage le plus tordu et le plus fascinant de l'univers Batman, à savoir le Joker. Autant dire les choses clairement : malgré l'immense respect que l'on porte à Jack Nicholson, le show imposant auquel il se livrait dans le Batman de Tim Burton se voit ici définitivement enterré par la prestation bluffante de Heath Ledger. Prenant le contre-pied de son aîné, qui utilisait le Joker pour faire exploser son propre charisme, Ledger l'incarne de manière tellement saisissante que l'on en vient presque à oublier qu'un comédien se cache derrière le visage scarifié de ce psychopathe sorti de nulle part. Compte tenu du contexte entourant la sortie du film, à savoir le récent décès de l'acteur, l'expérience peut s'avérer assez perturbante. D'autant que le portrait de ce clown aussi glaçant qu'insaisissable atteint des sommets de nihilisme, suscitant des sentiments ambigus chez le spectateur qui sera partagé entre l'effroi inspiré par ses agissements et la complicité inspirée par son humour subversif.

L'autre grosse surprise du métrage s'avère être la naissance fort bien amenée de Double Face, auquel l'acteur Aaron Eckhart apporte une rage magnifique qui s'oppose à la pureté presque énervante de Harvey Dent. Si les personnages d'Alfred (Michael Caine) et de Lucius Fox (Morgan Freeman) assurent le minimum syndical, on se réjouit du retour de Gary Oldman, qui apporte une touche d'humanité bienvenue, et surtout du changement de comédienne pour le rôle de Rachel Dawes qui trouve une classe nettement supérieure grâce à Maggie Gyllenhaal.

Au sein de cette riche galerie de personnages, on pouvait craindre que le chevalier noir dont il est question ne parvienne finalement pas à trouver sa place. Mais il n'en est rien, Christian Bale s'avérant même nettement plus en forme que dans Batman Begins. Soulignons le caractère atypique du titre The Dark Knight qui ne fait aucunement mention de Batman, un parti pris annonciateur de l'évolution du sombre superhéros, dont la dualité confine ici à la schizophrénie. Aussi brutal que peu engageant en Batman, propre sur lui et au top de son charme en Bruce Wayne, le justicier se métamorphose sous nos yeux au contact de ses opposants pour devenir un parfait antihéros. D'une certaine manière, la franchise Batman de Christopher Nolan suit une logique semblable à celle de Spider-man de Sam Raimi, à savoir le questionnement de la condition et des méthodes de son icône. Nolan va plus loin en mettant en doute le bien-fondé de l'action de son redresseur de torts qui agissait jusqu'alors en tout légitimité - et impunité. Si l'on étend la métaphore à l'échelle géopolitique, l'idée devient alors lourde d'implications. Difficile d'affirmer s'il faut voir de telles intentions dans la tournure prise par ce chevalier, mais une chose est sûre, le noir lui va décidément très bien. note: 17/20"
Par Elodie Leroy

Concernant le Tomatometer de rottentomatoes (voir le premier poste de la page si vous ne savez pas ce que c'est), on termine la journée avec un 93 % (124 critiques positives pour 9 négatives) et une note moyenne de 8,4/10. Je surveillerais ça régulièrement (sachant que la moitié des critiques ont été déposées) mais dans le pire des cas on devrait terminer avec un Tomatometer à 90% et une moyenne de 8/10. En voyant les choses de manière plus réalistes il est plus probable que l'on ait au finish 93 ou 94% avec une note à 8,4 ou 8,5.

J'essaierais aussi de vous tenir au courant des premiers résultats du Box-Office sachant que TDK a d'ors et déjà remporté le record de la plus grande combinaison de salles pour le lancement d'un film aux Etats-Unis (4366 cinémas pour son premier week-end soit de mémoire 4 de plus que Pirate des Caraïbes 3). La Warner, sur ce coup-ci, vise ni plus ni mois que le record du meilleur week-end U.S. pour le lancement d'un film (il faudra pour cela battre les 151 millions de Spider-Man 3 ce qui paraît assez délicat). Plus de nouvelles normalement lundi.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est chiant toutes ces critiques positives quand même ... biggrin.gif

Voilà celle de Ecran Large pour vraiment terminer le tour des sites spécialisés français:

"Trois ans après avoir relancé avec prestige la franchise Batman au cinéma, Christopher Nolan revient avec une suite qui vient délibérément concurrencer la première version de Burton en remettant le Joker sur le devant de la scène. Ou comment faire du neuf avec du vieux. Et même mieux.

Car répondons d’office à la question qui brûle toutes les lèvres : le film est-il à la hauteur de la bande-annonce prometteuse ? La réponse est oui. 100 fois oui.

Deux fois plus de méchants, deux fois plus d’action et deux fois plus d’enjeux. Christopher Nolan emporte cette suite avec brio et en tire un film dantesque et épique. Polar à la Heat, film sur la mafia et vision pessimiste de la justice dans notre monde d’aujourd’hui, le film n’en oublie même pas pour ses personnages, complexes et fouillés, campés avec force par tous ses acteurs (même Rachel, potiche du premier opus, trouve son utilité et devient même le pivot du film).

Les mauvaises langues trouveront sûrement que 2h30, c’est un peu long pour un film qui aurait gagné à être plus ramassé sur 1h45, mais les scènes d’actions sont si intenses (imaginez la scène du Tumbler de Batman Begins, mais multiplié par 10) qu’on ne voudrait oublier aucun moment. On voit surtout que ce montage final n’a voulu sacrifier aucune scène du regretté Heath Ledger pour ne pas louper une miette de sa prestation, et de ce côté-là, on est servi. C’est un festival !

Par ses mimiques inimitables, sa démarche bestiale et ses répliques instantanément cultes, Heath Ledger nous offre le Joker que l’on a toujours rêvé. Clown psychopathe doublé d’un manipulateur fou qui a toujours un coup d’avance, il incarne enfin ce pervers qui avance sans logique juste « pour voir le monde brûler » comme le désigne Alfred et pour le faire basculer dans la folie. En ce sens Nolan livre une parfaite relecture du Joker d’Alan Moore dans Rire et Mourir (The Killing Joke en VO) où il veut démontrer que le monde n’est qu’une vaste blague absurde qui finit par rendre fou. La scène de l’interrogatoire fait d’ailleurs référence à la partie de cartes qui ouvre le roman graphique, où le Joker analyse sa relation avec le Chevalier Noir. Une analyse pertinente et cruelle qu’on avait encore jamais vu ni à la TV et au cinéma et qui prouve, si besoin encore était, que Nolan a tout compris de ses personnages.

Avant d’arriver à ce film puissant, il faut peut-être passer par une heure d’exposition des personnages un peu lente. Mais on se rend compte après coup qu’elle ne sert qu’à mieux mettre un univers en place afin de mieux le déconstruire. Le réalisateur de Memento ou d’Insomnia en profite pour placer ses véritables intentions sur le film. Comme avec le précédent opus, il continue de voir en Gotham City une société décadente qui justifie de manière ambiguë son rapport avec le mal. Mais au fur et mesure que le Joker devient de plus en plus présent à la manière du requin des Dents de la mer (dixit le réalisateur himself) ou les Oiseaux d’Hitchcock, le film devient de plus en plus excitant et devient un vrai film de superhéros qui n’en oublie pas son discours intelligent. Preuve que le Joker embrase le film et entâche tous les personnages, dont Batman qui n’en sortira pas indemne.

The Dark Knight est donc un film riche, très riche, qui ne souffrira pas d’une vision supplémentaire, et qui, après Iron Man et dans une moindre mesure, Hulk et Hancock, signe le grand retour des superhéros au cinéma."
note: 4,5/5 Par Damien Virgitti

Ce matin, Tomatometer à 94% (151 revues positives 10 revues négatives) et moyenne à 8,5/10. Ca monte, ça monte ...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Box-Office est en train d'exploser.
D'après mes renseignements The Dark Knight aurait engrangé, pour la seule séance de minuit le 18/07, pas moins de 18,5 millions de dollars.
Le record de la meilleure ouverture pour un vendredi est détenu par Spider-Man 3 (comme pour le meilleur week-end) avec 59,8 millions et pourrait finalement être battu.

Edit: Exactement 18 489 000 $ pour les séances de minuit avec une combinaison de 3040 cinémas.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Petit aperçu des critiques et notes des différents journalistes de Dvdrama (Vous trouverez les meilleurs lignes de la critiques de Romain Le Vern un peu plus haut).

- Romain Le Vern - 10
"Le meilleur film de l’été. Le meilleur volet de Batman au cinéma. Le meilleur film de Christopher Nolan. Et Heath Ledger, au-dessus de tout. Parfait, ou presque."
- Florent Kretz - 10
"D'une manière parfaite, tragique et bouleversante, Nolan pose définitivement Batman comme l'un des plus grands héros modernes, statut recherché depuis plusieurs décénies. Et avant d'être un bon film de superhéros, il livre un véritable chef d'oeuvre."
- Vincent Martini - 9
"Après Begins, Christopher Nolan transforme et explose son essai avec sa suite. Batman devient ce que lui suggère son époque, l'homme des temps difficiles en attente de jours meilleurs. Au final, une somptueuse symphonie déglinguée et noire."
- PitouWH - 9
"L'approche de Nolan sur la franchise prend enfin tout son sens et parvient enfin à se recouper avec les aspects les plus sombres du comic-book. Un pur bijou de noirceur, stylé, enlevé et intelligent. Un chef d'oeuvre."
- Stanislas Bernard - 10
"Le plus grand film de super héros est aussi l’un des meilleurs films des 20 dernières années, et sûrement des 20 prochaines. Une claque démentielle !"
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'avais oublié la critique de aVoir-aLire. Oublie réparé:

"The Dark Knight de Christopher Nolan explose tous les standards et ridiculise la concurrence. Une réussite indiscutable et le meilleur Batman au cinéma.

Avec Batman Begins, Christopher Nolan faisait renaître un mythe de ses cendres et relançait la franchise Batman en faisant oublier deux épisodes de mauvaises blagues Schumacheriennes. Avec The Dark Knight, le chevalier noir, le nouveau volet de la saga, le cinéaste très doué place la barre encore plus haut en transcendant toutes les attentes et en signant la transposition idéale de Batman sur grand écran. Pour cela, il puise à la fois dans la noirceur totale des comics de Frank Miller et la folie baroque de ceux de Alan Moore, respecte une gradation crescendo relevée par des phases spectaculaires (l’impressionnant transfert de Harvey Dent dans un Gotham à feu et à sang) et renoue en creux avec des thématiques obsessionnelles depuis son premier Following. Malgré sa dimension industrielle (grand film de studio Hollywoodien produit par Warner), The Dark Knight trahit à chaque plan l’identité de son auteur et surtout son état d’esprit. Cohérence dans l’univers de Batman donc mais aussi dans le parcours du réalisateur.
Nolan a un sens du rythme consommé et sait ménager les respirations aussi bien que les temps forts sans jamais fatiguer. Même si le récit repose sur la déliquescence tragique de Harvey Dent/Double Face (Aaron Eckhart), Heath Ledger, à qui le film est naturellement dédié, délivre une prestation monstrueuse et hallucinante en Joker et respecte le caractère ludique de son personnage, sans tomber dans le cabotinage bouffon de Jack Nicholson dans le premier Batman signé Burton. L’acteur vampirise le film sans nécessairement apparaître à l’écran. Par sa simple présence démoniaque, il représente une menace mentale et laisse craindre le pire au détour du plan suivant.
L’ambivalence psychologique des autres protagonistes (tous plus ou moins atteints de schizophrénie et remarquablement interprétés par des pointures) s’accorde avec la spirale événementielle tendue, elle-même reflet de la déréliction qui sert de matière première au film. Si Batman Begins revenait aux sources et aux traumatismes d’un super-héros neurasténique, The Dark Knight propose par la grâce du montage parallèle une plongée intense et délétère dans Gotham, ville gouvernée par la peur et gangrenée par l’insécurité, à travers différents milieux (la police, la pègre). Les ombres de cinéastes comme Don Siegel et Michael Mann planent sur le récit et donnent une puissance supplémentaire aux images crépusculaires. A la fois hommage aux grands thrillers paranoïaques des années 70, parabole contemporaine sur l’obsession sécuritaire US, réflexion sur le pouvoir et immense film de super-héros (peut-être le meilleur ?), The Dark Knight n’est rien de moins qu’un authentique chef-d’œuvre dans un genre habitué à un standard très élevé. Chaque séquence a quelque chose d’anthologique. Sur un film de deux heures trente, qui dit mieux ?"
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chiffres du Box-Office pour la journée du 18 Juillet et record n°2 battu.
Selon les derniers chiffres fournis par Box-Office Mojo, The Dark Knight a récolté pour sa première journée aux alentours de 66,4 millions de dollars soit 6,6 millions de plus que le record détenu par Spider-Man 3.

Le meilleur week-end de tous les temps est à portée de main maintenant.

Edit: 67 850 000 $ pour la première journée d'après les estimations réactualisées de Box-Office Mojo.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il est quand même en train de se passer quelque chose là.
The Dark Knight (le film dont on parle depuis un moment sur ce topic pour ceux qui n'auraient pas suivi) est en train de dynamiter la planète cinéma. Comme mes nombreux messages le laissent suggérer, le film reçoit un accueil critique sans précédent. Régulièrement qualifié de chef d'oeuvre, il est comparé à des films aussi majeurs que Le Parrain II, Heat, Les Incorruptibles ou French Connection.

Concernant une vue d'ensemble des critiques professionnels. Le site Rottentomatoes (qui recueil une très très large partie des avis de la critique anglo-américaine) accorde au film la fantastique note moyenne de 8,5/10. Il comptabilise sur les 195 critiques enregistrées pour l'heure (on devrait finir à 250 maximum) 183 avis positif et seulement 12 négatifs ce qui accorde à The Dark Knight un taux incroyable de 94% d'opinions très favorables (au regard de la note moyenne on peut même supposer que les critiques négatives ne l'étaient que très modérément).

Pour les critiques françaises, les avis ci-dessus me semblent suffisamment éclairants même si on attend toujours ceux de la presse écrite et de la presse spécialisée (Première, Télérama, les Cahiers du Cinéma ...). Pour information, un journaliste de Mad Movies a néanmoins confié à la sortie de la projection presse de The Dark Knight: "Non ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé, c'est tout autre chose [...] En langage clair, on appelle ça un choc traumatique !" J'ose espérer que ses collègues s'en seront remis et que leurs avis afficheront le même enthousiasme, ce dont je ne doute pas vraiment.

Et les avis de spectateurs me direz vous. C'est sur ce point que je suis un peu embarrassé. Le film n'a qu'une seule journée d'exploitation derrière lui et ... le deluge de louanges et de superlatifs continue, je dirais même qu'il s'amplifie s'il cela est encore possible. Les internautes du site de référence Superherohype sont 96,5% à accorder au film une note supérieure ou égale à 8/10 (14566 suffrages exprimés pour le moment). Cerise sur la gâteau (et là j'espère que vous êtes assis) IMDB (un autre site de référence mais concernant le cinéma généraliste cette fois) a comptabilisés d'autres avis de spectateurs concernant The Dark Knight. Il s'en dégage une note moyenne de 9,5/10 (pour 23611 votes) ce qui place le film n'y plus n'y moins qu'en tête du top 250 des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Si vous ne me croyez pas, regardez ici. En gardant la tête froide (et dieu sait que ça commence à devenir compliqué) il est probable que la note du film baisse (en faisant des prévisions, on peut penser que seulement 10% des suffrages ont été exprimés). Ce qui en revanche paraît acquis, c'est qu'il se maintienne dans le top 20. Ce qui est déjà exceptionnel.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(poseidon2 @ 21/07/2008 à 10:30) [snapback]109001[/snapback]
On avait pas dit qu'on arrêtait d'en parler pour ne pas gâcher la surprise? Car si on part dèja gagnant c'est moins drôle biggrin.gif



Euh ouai.

J'avais quasiment jamais lu ce sujet et maintenant que j'ai lu le dernier message de JKKS je vais peut être aller dépenser des sous quand il sortira.
Et puis imagine la déception si tu le trouves pas si génial que ça ...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Record n°3 battu: 158,411,483 $ de recettes pour le premier week-end d'exploitation de The Dark Knight.
Spider-Man est définitivement terrassé. Batman s'octroie enfin tous les records. Preuve que l'indépendance, l'exigence, l'intégrité artistique et une certaine vision du cinéma peuvent encore être payantes. Je pense qu'un certain nombre de studios devraient méditer cette magistrale leçon.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et record numéro 4 battu: The Dark Knight devient le premier film a dépasser la barre symbolique des 200 millions de dollars de recettes domestiques en seulement 5 jours d'exploitation. Avec un lundi à 24,493,313 $ de dollars et un mardi au dessus des 20 millions il cumule aujourd'hui aux alentours de 203 millions soit 23 de plus que son budget et à seulement 2 millions de ce qu'à rapporté Batman Begins sur le sol U.S en fin de course (un peu plus de 205 m$ pour info).

Concernant les critiques professionnelles (puisque nous n'avons pas fait de point "rottentomatoes" depuis un certain temps). Pour 223 critiques pro enregistrées, nous sommes actuellement à 211 revues positives pour seulement 12 négatives soit le taux inouï de 95 % d'opinions positives. La note moyenne quant à elle plafonne à 8,5/10 ce qui en soit est déjà fantastique. Par curiosité, je me suis renseigné hier soir sur les notes accordées par la presse aux films de ma dvdthèque (qui comporte un certain nombre de travaux d'excellente facture) et bien, L.A Confidential est le seul dont les statistiques approchent celles de TDK. C'est dire

Sur IMDB, The Dark Knight est toujours classé meilleur film de tous les temps mais avec plus de 91 000 votes cette fois et la note moyenne (légèrement en baisse) de 9,4/10.

J'ai réfléchi au moyen d'avancer le 13 août au 30 juillet mais je crois que ce n'est pas possible.
Il faut prendre son mal en patience.

Edit: Précisément The Dark Knight a rapporté 20,868,722 $ sur la journée de mardi ce qui monte son cumul à 203,773,518 $ pour 5 jours.
Le précédent record sur 5 jours était détenu par Star Wars 3 avec 172,802,507 $ de recettes. TDK explose tous les chiffres.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share


×
×
  • Créer...