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  1. Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 .
  2. Titre de l'album : Quand arrive l'aube nautique - Korean night stories Scenariste de l'album : Samir Dahmani Dessinateur de l'album : Samir Dahmani Coloriste : Samir Dahmani Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux. De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même... Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won. Critique : Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-arrive-l-aube-nautique-korean-night-stories/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Slava tome 2 - Les nouveaux russes Scenariste de l'album : Pierre-Henry Gomont Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Gomont Coloriste : Pierre-Henry Gomont Editeur de l'album : 404 comics Note : Résumé de l'album : Les années 1990, au coeur des terres russes. Depuis sa vive altercation avec Slava, Lavrine n'a pas donné signe de vie. Si ce dernier s'avère introuvable, c'est qu'il a été abandonné par Troubetskoï dans un patelin loin de tout, amputé de deux doigts et sans le sou. Embourbé dans sa solitude, Lavrine est l'ombre de lui-même. S'il parvient, pour survivre, à embobiner les bonnes âmes qui lui offrent de l'aide, le coeur n'y est plus. Il a perdu l'appétit du gain et de l'escroquerie qui toujours lui ont tenu lieu de raison de vivre... Trouvera-t-il, dans ces errements et les eaux troubles du doute le souffle qui lui manque pour qu'enfin, il se révèle à lui-même ? Quant à Slava, il entretient avec plus de zèle et d'assiduité sa passion clandestine avec Nina que la conclusion des transactions qu'il a initiées avec Troubetskoï afin de sauver la mine. C'est qu'il doit redoubler d'ingéniosité pour éviter qu'Arkady, le fiancé de son impétueuse amante, ne découvre leur romance... Deuxième tome de la trilogie tragi-comique de Pierre-Henry Gomont, dans laquelle l'auteur dépeint, avec la verve et le talent qui lui sont propres, le destin cabossé de ce duo slave, bigarré et attachant. Critique : C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/slava-tome-2-les-nouveaux-russes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents.
  5. poseidon2

    Echecs

    Titre de l'album : Echecs Scenariste de l'album : Victor Lorenzo Pinel Dessinateur de l'album : Victor Lorenzo Pinel Coloriste : Victor Lorenzo Pinel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La vie, comme le jeux d'échecs.Facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner... impossible à contrôler ! Les portes d'un tram s'ouvrent et un jeune homme flashe sur une femme qu'il ne reverra plus. C'est le point de départ de ce récit choral où les protagonistes, tous en train d'échouer dans leurs relations personnelles, sont comme les pièces d'un jeu d'échecs. Les pions se demandent si ce n'est pas le moment de sacrifier une pièce pour continuer à avancer. Les fous se croisent sans vraiment se trouver. Le cavalier, libre, capable de sauter au-dessus des autres pièces, mais vulnérable car, aussi insaisissable qu'il soit, un cavalier peut être pris par un simple pion. Ils avancent tous, se confrontent, se déplacent dans leur vie comme sur un échiquier. Ils sont tous connectés sans même le savoir et vont jouer une partie qui va changer leur vie. Critique : La vie c'est comme une boite de chocolat.... Ah non mince ce n'est pas le bon sujet. La vie c'est comme une partie d'échec. Chaque personne correspondant à une pièce. Les fous, les tours, les cavaliers, les pions, les reines et bien sur les rois... Cette métaphore qui ne semble pas évidente est vraiment bien pensée par Victor Lorenzo Pinel et fait de cet album l'un des romans graphiques de la rentrée. En utilisant un chassé-croisé de personnages aux vies très différentes, il réussit à imposer cette vision du monde comme un jeu d'échec. Guidé, en fil rouge, par le personnage de la mamie et son apprentissage des subtilités des échecs, les vies de tous les personnages évoluent sous nos yeux, et ce, sans jamais que la lecture ne devienne brouillonne. Car c'est le risque de ce genre destins croisés : Avoir trop de personnages et donc trop d'informations peut faire que l'on n'arrive pas à suivre. Ici, on suit bien. On a même un "récap" final bien foutu, au cas où l'on aurait de toutes sur les entrecroisements du scenario. On est donc à même d'apprécier les changements de nos personnages tout comme l'on apprécie grandement que les vies présentées ne soient pas que des changements radicaux (du genre opérations). Un ensemble très cohérent, parfois émouvant, parfois rigolo, mais tout le temps plaisant. La rentrée littéraire commence bien ! PS: mention spéciale à la dernière page 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/echecs?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Echecs

    La vie c'est comme une boite de chocolat.... Ah non mince ce n'est pas le bon sujet. La vie c'est comme une partie d'échec. Chaque personne correspondant à une pièce. Les fous, les tours, les cavaliers, les pions, les reines et bien sur les rois... Cette métaphore qui ne semble pas évidente est vraiment bien pensée par Victor Lorenzo Pinel et fait de cet album l'un des romans graphiques de la rentrée. En utilisant un chassé-croisé de personnages aux vies très différentes, il réussit à imposer cette vision du monde comme un jeu d'échec. Guidé, en fil rouge, par le personnage de la mamie et son apprentissage des subtilités des échecs, les vies de tous les personnages évoluent sous nos yeux, et ce, sans jamais que la lecture ne devienne brouillonne. Car c'est le risque de ce genre destins croisés : Avoir trop de personnages et donc trop d'informations peut faire que l'on n'arrive pas à suivre. Ici, on suit bien. On a même un "récap" final bien foutu, au cas où l'on aurait de toutes sur les entrecroisements du scenario. On est donc à même d'apprécier les changements de nos personnages tout comme l'on apprécie grandement que les vies présentées ne soient pas que des changements radicaux (du genre opérations). Un ensemble très cohérent, parfois émouvant, parfois rigolo, mais tout le temps plaisant. La rentrée littéraire commence bien ! PS: mention spéciale à la dernière page 🙂
  7. Titre de l'album : HORIZON tome 1 et 2 Scenariste de l'album : JUNG Ji-Hun Dessinateur de l'album : JUNG Ji-Hun Coloriste : Editeur de l'album : Nazca Editions Note : Résumé de l'album : 2 enfants avançant dans un monde en guerre, ensemble en marche vers l'horizon. Une narration profonde douce-amère sur la solitude face à l'(in)humanité. Critique : En pleine guerre, dans un endroit sans nom et des combattants non identifiés, un petit garçon voit sa mère mourir. Seul et ne sachant que faire, il décide d’avancer. En chemin, il croise la route d’une petite fille, seule également. Ensemble ils marchent vers l’horizon parce qu’il n’y a rien d’autre à faire et parce que l’horizon ne prend jamais fin. Ils rencontrent des soldats, des civils et beaucoup de victimes. Horizon parle de guerre mais pas des batailles ni des enjeux, le livre parle des conséquences sur les civils, ceux qui n’ont rien demandé à personne et qui se retrouvent pris entre deux feux. Cela montre l’effroyable vérité de la destruction : des familles abattues, des hommes qui ne font plus confiance à personne au point d’éliminer tous ceux qu’ils voient, de ceux qui deviennent fous, des enfants orphelins… C’est au travers du regard de ceux-là que le récit avance, c’est la perte des proches, le contact avec la mort, l’apprentissage douloureux du deuil et une réflexion involontaire et inévitable de la valeur de la vie. C’est chercher une raison de continuer à avancer, aller au hasard, droit devant, quand il n’y a plus aucun endroit où se rendre réellement. Le livre commence par une scène très forte, choquante, du petit garçon voulant reconstituer sa mère. Il n’y a pas beaucoup de mots mais un graphisme extrêmement bien maitrisé qui montre toute l’horreur de la situation. Il y a cette façon très forte de se retrouver devant le néant et le désespoir. L’auteur Jung Ji Hun, que l’on a découvert avec The boxer, réalise là une œuvre qui tient plus du roman graphique que du manga. Il arrive à faire passer dans son récit toute une palette d’émotions fortes et volontairement marquantes. Les éditions NAZCA réalise une très bonne adaptation du webtoon, en respectant les silences, la temporalité (pas trop d’images sur une page) et en gardant les moments intenses en les proposant sur une double page (il y a aura 3 tomes au final). Horizon est une œuvre incontournable à lire. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-horizon-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Nickad

    HORIZON tome 1 et 2

    En pleine guerre, dans un endroit sans nom et des combattants non identifiés, un petit garçon voit sa mère mourir. Seul et ne sachant que faire, il décide d’avancer. En chemin, il croise la route d’une petite fille, seule également. Ensemble ils marchent vers l’horizon parce qu’il n’y a rien d’autre à faire et parce que l’horizon ne prend jamais fin. Ils rencontrent des soldats, des civils et beaucoup de victimes. Horizon parle de guerre mais pas des batailles ni des enjeux, le livre parle des conséquences sur les civils, ceux qui n’ont rien demandé à personne et qui se retrouvent pris entre deux feux. Cela montre l’effroyable vérité de la destruction : des familles abattues, des hommes qui ne font plus confiance à personne au point d’éliminer tous ceux qu’ils voient, de ceux qui deviennent fous, des enfants orphelins… C’est au travers du regard de ceux-là que le récit avance, c’est la perte des proches, le contact avec la mort, l’apprentissage douloureux du deuil et une réflexion involontaire et inévitable de la valeur de la vie. C’est chercher une raison de continuer à avancer, aller au hasard, droit devant, quand il n’y a plus aucun endroit où se rendre réellement. Le livre commence par une scène très forte, choquante, du petit garçon voulant reconstituer sa mère. Il n’y a pas beaucoup de mots mais un graphisme extrêmement bien maitrisé qui montre toute l’horreur de la situation. Il y a cette façon très forte de se retrouver devant le néant et le désespoir. L’auteur Jung Ji Hun, que l’on a découvert avec The boxer, réalise là une œuvre qui tient plus du roman graphique que du manga. Il arrive à faire passer dans son récit toute une palette d’émotions fortes et volontairement marquantes. Les éditions NAZCA réalise une très bonne adaptation du webtoon, en respectant les silences, la temporalité (pas trop d’images sur une page) et en gardant les moments intenses en les proposant sur une double page (il y a aura 3 tomes au final). Horizon est une œuvre incontournable à lire.
  9. poseidon2

    Dans le béton

    En préambule de cette critique, veuillez bien prendre en compte que cette histoire est éditée par un "petit" éditeur qui n'a pas les moyens de Dargaud et compagnie. Cet album est donc en couverture souple et au format comics. L'édition n'en est pas moins soignée avec du papier de qualité et une reliure qui va bien. Ceci dit, cet album c'est révélé une bonne surprise. Notre auteure a choisi le difficile travail de faire se croiser plusieurs visions d'une même histoire : celle de la narration Radio, celle du collègue et celle de nos héroïnes. Choix risqué car exigeant de garantir la cohérence du récit mais aussi la cohérence de la temporalité des événements. Et c'est globalement bien réussi. On aurait aimé avoir un peu plus de passif sur nos deux jeunes filles, pour comprendre un peu plus leurs motivations, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier ce polar. La narration est bien faite nous laissant comprendre, petit à petit, le rôle de nos deux filles dans l'arrestation du matin. Un rôle qui semble mineur mais qui, au regard de leur vie, va tout changer. Graphiquement, le choix de privilégier les grandes cases permet à Mamoste Din de nous montrer son talent à l'aquarelle Portée par deux héroïnes charismatiques par leurs effronteries et leurs sans-gènes, cette histoire se lit avec envie et intérêt, au point de regretter l'ouverture laissée au lecteur sur la fin de leurs histoires. PS: le plus simple pour se procurer l'album est de passer par le site des éditions plagiat : https://www.les-editions-plagiat.fr/ PS2: l'album est en lecture gratuite sur le site
  10. poseidon2

    Dans le béton

    Titre de l'album : Dans le béton Scenariste de l'album : Mamoste Din Dessinateur de l'album : Mamoste Din Coloriste : Mamoste Din Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Il est six heures. Alberto Conti se rend au travail, ses écouteurs plantés dans les oreilles comme tous les matins, quand il se retrouve happé par une émission de radio relatant un braquage mené par deux hommes en trottinette électrique. Un témoin raconte les événements incroyables qui se sont déroulés sous ses yeux et l'arrestation des différents protagonistes. Mais ce récit anecdotique, surprenant et burlesque prend une autre dimension quand Alberto arrive sur son lieu de travail où il découvre la disparition de deux de ses collègues. Critique : En préambule de cette critique, veuillez bien prendre en compte que cette histoire est éditée par un "petit" éditeur qui n'a pas les moyens de Dargaud et compagnie. Cet album est donc en couverture souple et au format comics. L'édition n'en est pas moins soignée avec du papier de qualité et une reliure qui va bien. Ceci dit, cet album c'est révélé une bonne surprise. Notre auteure a choisi le difficile travail de faire se croiser plusieurs visions d'une même histoire : celle de la narration Radio, celle du collègue et celle de nos héroïnes. Choix risqué car exigeant de garantir la cohérence du récit mais aussi la cohérence de la temporalité des événements. Et c'est globalement bien réussi. On aurait aimé avoir un peu plus de passif sur nos deux jeunes filles, pour comprendre un peu plus leurs motivations, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier ce polar. La narration est bien faite nous laissant comprendre, petit à petit, le rôle de nos deux filles dans l'arrestation du matin. Un rôle qui semble mineur mais qui, au regard de leur vie, va tout changer. Graphiquement, le choix de privilégier les grandes cases permet à Mamoste Din de nous montrer son talent à l'aquarelle Portée par deux héroïnes charismatiques par leurs effronteries et leurs sans-gènes, cette histoire se lit avec envie et intérêt, au point de regretter l'ouverture laissée au lecteur sur la fin de leurs histoires. PS: le plus simple pour se procurer l'album est de passer par le site des éditions plagiat : https://www.les-editions-plagiat.fr/ PS2: l'album est en lecture gratuite sur le site Autres infos : Editions Plagiat Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-le-beton?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Himawari House

    Titre de l'album : Himawari House Scenariste de l'album : Harmony Becker Dessinateur de l'album : Harmony Becker Coloriste : Harmony Becker Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Américaine d'origine japonaise, Nao part un an pour Tokyo afin de renouer avec ses racines familiales. Sur place, elle loue une chambre à la maison Himawari et y fait la rencontre de Hyejung et Tina, coréenne et singapourienne, venues au Japon comme elle pour trouver leur voie et prendre leur indépendance. Les trois amies partagent leur quotidien et fréquentent la même école de langue japonaise. Alors que leurs motivations et leurs défis sont différents, elles avanceront ensemble, malgré la barrière de la langue, dans leur quête d'identité. Critique : J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/himawari-house-252518?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Himawari House

    J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement...
  13. Titre de l'album : L'arc-en-Cieliste Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Laura Iorio Coloriste : Laura Iorio Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Printemps 1666, la peste sévit à Londres. À quelques centaines de lieues dans un village de la campagne anglaise, un jeune lord désargenté, Hayden Springworth, est fasciné par un phénomène météorologique jusqu'alors inexpliqué : les arcs-en-ciel. Hayden part à l'aventure dès qu'il en aperçoit un car Poppy, sa vieille nourrice irlandaise, lui a assuré que de monstrueux lutins, les Leprechaun, cachent des chaudrons remplis d'or au pied de ces arcs colorés. Cette vision empreinte de légende et de magie va se confronter à la réalité quand Hayden fait la connaissance d'Isaac Newton, qui lui expose ses travaux en cours sur la lumière. Bientôt, la rigueur scientifique balaye toutes les peurs de l'adolescent et alimente sa soif de connaissance. Envoyé dans le Béarn pour devenir maître-frappeur de monnaie, comme son père avant lui, Hayden est bien décidé à continuer ses recherches pour découvrir le secret des arcs-en-ciel avant Newton. Mais sa rencontre avec une étrange jeune fille qui semble avoir le pouvoir de faire tomber la pluie partout où elle se rend va bousculer ses certitudes. Une rencontre fantastique et colorée entre la science et la magie ! Critique : Dargaud nous propose un album étonnant, a mi-chemin entre le récit fantastique et l'histoire d'amour. Dure à décrire. En effet, on suit la progression et l'ouverture d'esprit de notre jeune scientifique. Ouverture d'esprit qui transforme autant son entourage que sa vision de la vie. Enter hymne à la science en tant qu'arme contre l'obscurantisme et la découverte du monde par un jeune Anglais resté cloîtré chez lui. Une belle histoire superbement mise en image avec un découpage en chapitre donnant le ton aux couleurs employés, et ce, en fonction des couleurs... de l'arc-en-ciel bien sur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-arc-en-cieliste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    L'arc-en-Cieliste

    Dargaud nous propose un album étonnant, a mi-chemin entre le récit fantastique et l'histoire d'amour. Dure à décrire. En effet, on suit la progression et l'ouverture d'esprit de notre jeune scientifique. Ouverture d'esprit qui transforme autant son entourage que sa vision de la vie. Enter hymne à la science en tant qu'arme contre l'obscurantisme et la découverte du monde par un jeune Anglais resté cloîtré chez lui. Une belle histoire superbement mise en image avec un découpage en chapitre donnant le ton aux couleurs employés, et ce, en fonction des couleurs... de l'arc-en-ciel bien sur.
  15. Titre de l'album : Replay - Mémoires d'une famille Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Jordan Mechner Coloriste : Jordan Mechner Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Récit sur trois générations, "Replay" raconte l'épopée familiale de Jordan Mechner, créateur du cultissime jeu vidéo "Prince of Persia". Une incroyable histoire entre exil, déracinement et reconstruction. Franzi, 7 ans, est séparé de ses parents et devient réfugié dans la France occupée de 1940. Son père, autrichien menacé par le nazisme, a vécu la Première Guerre, connu le Front russe et doit fuir son pays pour l'Amérique. 80 ans plus tard, le fils de Franzi, Jordan Mechner, raconte leurs histoires grâce aux carnets tenus par chacun d'entre eux et y mêle son expatriation professionnelle des États-Unis en France. Critique : Jordan Mechner l'auteur du cultissime Prince of Persia retrace plusieurs générations de sa famille dans ce roman graphique très documenté. Mechner se base sur les écrits de son père et grand-père mais aussi sur leur témoignage pour revenir sur le parcours atypique de cette famille. En effet, toutes les générations de la famille ont connu un déracinement depuis le grand-père avec la première guerre mondiale. Aujourd'hui, l'auteur poursuit l'expatriation pour travailler en France sur le jeu vidéo Prince of Persia mais aussi sur le film aux Etats-Unis avec toute sa famille qui le suit. Mechner reprend des faits réels documents par ses aïeuls avec des moments forts durant la guerre. Mais on suit également les débuts de la création de Prince of Persia ou de Karateka et comment il dessinait les mouvements à partir de films, image après image pour reproduire une animation réaliste dans le jeu. Les dessins sont minimalistes en noir, gris et blanc avec l’utilisation d’une couleur de temps à autre pour les décors. Replay mémoires d'une famille m'a interpellé pour l'histoire de la création du jeu vidéo auquel j'ai joué enfant mais les histoires de sa famille ne laissent pas indifférentes. C’est un très bon roman graphique documentaire sur la famille Mechner. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/replay-memoires-d-une-famille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Replay - Mémoires d'une famille

    Jordan Mechner l'auteur du cultissime Prince of Persia retrace plusieurs générations de sa famille dans ce roman graphique très documenté. Mechner se base sur les écrits de son père et grand-père mais aussi sur leur témoignage pour revenir sur le parcours atypique de cette famille. En effet, toutes les générations de la famille ont connu un déracinement depuis le grand-père avec la première guerre mondiale. Aujourd'hui, l'auteur poursuit l'expatriation pour travailler en France sur le jeu vidéo Prince of Persia mais aussi sur le film aux Etats-Unis avec toute sa famille qui le suit. Mechner reprend des faits réels documents par ses aïeuls avec des moments forts durant la guerre. Mais on suit également les débuts de la création de Prince of Persia ou de Karateka et comment il dessinait les mouvements à partir de films, image après image pour reproduire une animation réaliste dans le jeu. Les dessins sont minimalistes en noir, gris et blanc avec l’utilisation d’une couleur de temps à autre pour les décors. Replay mémoires d'une famille m'a interpellé pour l'histoire de la création du jeu vidéo auquel j'ai joué enfant mais les histoires de sa famille ne laissent pas indifférentes. C’est un très bon roman graphique documentaire sur la famille Mechner.
  17. Kevin Nivek

    L'amour , après

    Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie !
  18. Titre de l'album : L'amour , après Scenariste de l'album : Baptiste Sornin Dessinateur de l'album : Marie Baudet Coloriste : Marie Baudet Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c'est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d'y répondre. On a le temps de voir l'autre changer, et devenir quelqu'un d'autre sans s'en apercevoir. Quand l'histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Ils ont pendant longtemps fui l'évidence : leur amour s'est transformé. Il est devenu une habitude. Alors que sont-ils aujourd'hui l'un pour l'autre ? Ne vaudrait-il pas mieux se séparer ? Critique : Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie ! Autres infos : https://viragesgraphiques.com/publications/ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Cet été là - édition 10 ans Scenariste de l'album : Mariko Tamaki Dessinateur de l'album : Jillian Tamaki Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence. Critique : Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cet-ete-la-edition-anniversaire-10-ans?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. The_PoP

    Cet été là - édition 10 ans

    Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo.
  21. Titre de l'album : Miss Charity - Tome 2 - Le petit théâtre de la vie Scenariste de l'album : Loïc Clément Dessinateur de l'album : Anne Montel Coloriste : Anne Montel Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : À 15 ans, Charity n'est plus vraiment une enfant. Tandis que sa mère songe à la faire entrer dans le monde, la jeune fille curieuse peine à trouver ses marques dans la vie. Loin de ses précepteurs Herr Schmall et Blanche, plongée en pleine tragédie, ses passions d'antan ne suffisent plus à la stimuler complètement. Charity va dès lors découvrir les joies de l'insouciance auprès d'Ann, sa cousine frivole, mais sera également confrontée aux moments douloureux de l'existence avec son pauvre cousin Philip et l'intense Tabitha. Critique : 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons. Autres infos : Adaptation du roman de Marie-Aude Murail Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-charity-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
  23. The_PoP

    Au nom de catherine

    Bon soyons francs, je n'avais pas plus que ça envie de lire Au nom de Catherine. D'abord la couverture ne m'a pas attirée, trop austère. Ensuite je n'ai pas lu la première adaptation intitulée La guerre de Catherine qui avait remporté le fauve jeunesse à Angoulême en 2018. Pour finir je n'étais pas sûr d'avoir envie de lire sur les thèmes abordés dans cette bd. Et puis bon, on est sérieux où on ne l'est pas, je l'ai donc ouverte. Et j'ai été happé littéralement. Je me suis régalé, c'est fluide, c'est fin. Les dessins sont parfaits, avec cette empathie naturelle de Mayaen Goust pour ses personnages qui se ressent dans son trait, un régal. Les dialogues sont ciselés, les émotions bien rendues, on est dans le combat et pas dans l'auto apitoiement. C'est beau c'est positif, c'est fort. C'est un très beau roman graphique. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Et puis comme jeune papa d'une petite fille, ce roman graphique sera dans ma bibliothèque pour quand elle aura la curiosité de le lire. Une réussite donc. Les bonnes nouvelles se cumulant parfois, on va bientôt vous en faire gagner un exemplaire par concours !!!!
  24. Titre de l'album : Au nom de catherine Scenariste de l'album : Mayalen Goust Dessinateur de l'album : Mayalen Goust Coloriste : Mayalen Goust Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après plusieurs mois passés aux côtés d'Étienne, Rachel Cohen décide de conserver Catherine Colin comme nouvelle identité et revient à Sèvres pleine d'incertitudes. Étienne lui suggère de s'accorder une année loin de lui pour réfléchir à ses sentiments, à ses aspirations comme photographe et à ses envies de femme adulte. Après en avoir discuté avec Goéland, Pingouin et son ami de toujours Jeannot, Catherine décide de se consacrer pleinement à son art et se lance comme photographe professionnelle pour gagner ainsi son indépendance. Entre la fête de l'Humanité, une utopique colonie de vacances franco-allemande et un sujet social qui va la conduire jusqu'aux Etats-Unis, elle connaît un début de carrière fulgurant. Toujours en proie avec les traumatismes de son passé, Catherine va néanmoins, à travers son art et les relations qu'elle noue, s'ouvrir au monde et s'affirmer comme femme dans une société encore marquée par la guerre et la domination masculine. Critique : Bon soyons francs, je n'avais pas plus que ça envie de lire Au nom de Catherine. D'abord la couverture ne m'a pas attirée, trop austère. Ensuite je n'ai pas lu la première adaptation intitulée La guerre de Catherine qui avait remporté le fauve jeunesse à Angoulême en 2018. Pour finir je n'étais pas sûr d'avoir envie de lire sur les thèmes abordés dans cette bd. Et puis bon, on est sérieux où on ne l'est pas, je l'ai donc ouverte. Et j'ai été happé littéralement. Je me suis régalé, c'est fluide, c'est fin. Les dessins sont parfaits, avec cette empathie naturelle de Mayaen Goust pour ses personnages qui se ressent dans son trait, un régal. Les dialogues sont ciselés, les émotions bien rendues, on est dans le combat et pas dans l'auto apitoiement. C'est beau c'est positif, c'est fort. C'est un très beau roman graphique. Je ne peux que vous en recommander la lecture. Et puis comme jeune papa d'une petite fille, ce roman graphique sera dans ma bibliothèque pour quand elle aura la curiosité de le lire. Une réussite donc. Les bonnes nouvelles se cumulant parfois, on va bientôt vous en faire gagner un exemplaire par concours !!!! Autres infos : D'après le roman de Julia Billet Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-de-catherine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée.
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