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  1. poseidon2

    La mer verticale

    Comment vivre avec une maladie de longue durée ? Ne vous trompez pas je parle de vivre vraiment et ne pas survivre. C'est toute la problématique posée dans cette "mer verticale". Comment réussir à faire son travail, à continuer à avoir une vie de couple, quand on a des crises d'angoisses ? Comment encaisser les regards des autres et surtout des parents qui vous prennes pour une folle et ont peur pour leurs enfants ? Ce sont tous ces sujets que traite Brian Freschi dans ce très beau roman graphique. Des sujets difficiles mais bien présenté car porté par une héroïne qui choisit de ne pas se laisser abattre. Une héroïne (car c'est bien le terme adéquat) soutenue par des gens pas plus fort que vous et moi. Justes ouverts. Ce qui est bien traité dans ce roman graphique c'est que, mise à part quelques personnes, nos auteurs ne diabolisent pas non plus les parents qui ont pour reflexe de vouloir une maitresse normale pour leurs enfants. La réaction des enfants est sublime et la fin très touchante. Un beau livre sur un vraie problème de société.
  2. Je suis assez déçu par ce titre, dont pourtant je n'attendais pas grand chose. Oui c'est dur, mais sincèrement entre le titre et le contenu, il y a un peu tromperie. La bd ne traite de l'humain ecolo quasiment qu'à travers le prisme du changement de croquettes pour le chat et de l'opposition que cela engendre. Très peu de traces du changement de mode de vie opéré par les humais et finalement beaucoup de gags sur les chats. En amoureux des bêtes ceux-ci m'ont bien fait sourire, mais je n'ai pas vraiment été emballé non plus. Disons que si vous vous intéressez un peu aux chats, ces vannes ne sont pas très originales. Côté dessin, l'ouvrage à son charme et même si, pour les habitués du genre on n'y trouvera pas une grande originalité, cela reste bien exécuté. Bénédicte Moret gagnera à être revue sur d'autres ouvrages plus conséquents.
  3. Titre de l'album : La ligue des chats contre l'humain écolo Scenariste de l'album : Benedicte Moret Dessinateur de l'album : Benedicte Moret Coloriste : Benedicte Moret Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Pascal est un chat, un vrai ! Le subtil art d'asservir les humains n'a plus aucun secret pour lui. Seule ombre au tableau : son élève Michel, dont la félinité... laisse un peu à désirer. Pire : les perfides bipèdes contre-attaquent et décident de les impliquer dans leurs lubies écolos, sur fond de misérables croquettes bio. L'heure est grave ! Pascal n'a d'autre choix que de fonder la « Ligue Féline Contre l'Humain Écolo ». Mais pourra-t-il gagner cette guerre avec un soldat comme Michel... ? Critique : Je suis assez déçu par ce titre, dont pourtant je n'attendais pas grand chose. Oui c'est dur, mais sincèrement entre le titre et le contenu, il y a un peu tromperie. La bd ne traite de l'humain ecolo quasiment qu'à travers le prisme du changement de croquettes pour le chat et de l'opposition que cela engendre. Très peu de traces du changement de mode de vie opéré par les humais et finalement beaucoup de gags sur les chats. En amoureux des bêtes ceux-ci m'ont bien fait sourire, mais je n'ai pas vraiment été emballé non plus. Disons que si vous vous intéressez un peu aux chats, ces vannes ne sont pas très originales. Côté dessin, l'ouvrage à son charme et même si, pour les habitués du genre on n'y trouvera pas une grande originalité, cela reste bien exécuté. Bénédicte Moret gagnera à être revue sur d'autres ouvrages plus conséquents. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-ligue-des-chats-contre-l-humain-ecolo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. The_PoP

    Lumière Noire

    Après la parution de son dernier roman graphique : La nuit est son royaume, Claire Fauvel nous revient cette fois-ci avec une oeuvre dessinée et scénarisée à 4 mains avec Thomas Gilbert. C'est suffisamment original dans le milieu de la BD et du roman graphique pour le souligner. D'autant plus que le résultat est plus qu'intéressant. Véritable oeuvre engagée et engageante, pleinement ancrée dans les questionnements de l'époque, et nous apportant une vision intéressante de la création artistique dans un contexte sociétal qui pousse à l'engagement. Certes les visions présentées sont peut être un poil trop manichéennes, mais elles illustrent bien je trouve la volonté des auteurs de nous présenter des personnages clivants, passionnés et qui cherchent comment faire cohabiter émotions, travail, engagement, et vies personnelles. A ce titre c'est plus que réussi. Les amateurs de Danse en BD quand à eux ne manqueront probablement pas ce titre non plus, mais je le conseille surtout à ceux qui veulent y lire une chronique sociale d'une jeunesse artistique engagée, créatrice, et parfois paumée.
  5. The_PoP

    Lumière Noire

    Titre de l'album : Lumière Noire Scenariste de l'album : Claire Fauvel & Thomas Gilbert Dessinateur de l'album : Claire Fauvel & Thomas Gilbert Coloriste : Claire Fauvel & Thomas Gilbert Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Ava, chorégraphe reconnue, ironise sur le fait qu'elle vient d'obtenir une bourse pour la création d'un spectacle alors qu'elle a décidé d'arrêter la chorégraphie. Après une ascension fulgurante, Ava est vide de toute inspiration, désabusée, jugeant son art inutile face aux enjeux sociétaux du moment. Son amie Suzanne, lui conseille tout de même de monter ce spectacle et pour lui changer les idées, l'entraîne au gala de fin d'études de l'école de danse contemporaine dans laquelle Ava a été formée. Dès les premiers instants, l'oeil d'Ava est aimanté par Ian, l'un des danseurs, dont la fougue et la passion sur scène, lui rappelle sa propre jeunesse. À la fin du spectacle, Ava le retrouve et sans prendre totalement la mesure de ce qu'elle est en train de faire, lui explique qu'elle travaille sur un nouveau spectacle pour lequel elle aimerait lui proposer le rôle principal. Ava n' a aucune idée en tête mais juste l'envie de créer une nouvelle façon de danser, basée sur l'improvisation. Les deux commencent à travailler ensemble, à échanger et découvrent qu'ils partagent une certaine vision du monde, des questions sociales et écologiques et bien plus encore ...la passion de leur art et une attraction l'un pour l'autre de plus en plus forte. Petit à petit, l'inspiration revient à travers un conte dont le personnage principal n'est pas sans rappeler Ian. Les deux amants s'enferment dans leur bulle créatrice, tout entiers à leur passion. Tandis qu'au dehors, le contexte social s'endurcit, le chaos que vit la société va-t-il finir par transparaître dans leur relation ? La sensibilité de ces deux passionnés les entrainera-t-elle dans les affres de l'autodestruction ? Critique : Après la parution de son dernier roman graphique : La nuit est son royaume, Claire Fauvel nous revient cette fois-ci avec une oeuvre dessinée et scénarisée à 4 mains avec Thomas Gilbert. C'est suffisamment original dans le milieu de la BD et du roman graphique pour le souligner. D'autant plus que le résultat est plus qu'intéressant. Véritable oeuvre engagée et engageante, pleinement ancrée dans les questionnements de l'époque, et nous apportant une vision intéressante de la création artistique dans un contexte sociétal qui pousse à l'engagement. Certes les visions présentées sont peut être un poil trop manichéennes, mais elles illustrent bien je trouve la volonté des auteurs de nous présenter des personnages clivants, passionnés et qui cherchent comment faire cohabiter émotions, travail, engagement, et vies personnelles. A ce titre c'est plus que réussi. Les amateurs de Danse en BD quand à eux ne manqueront probablement pas ce titre non plus, mais je le conseille surtout à ceux qui veulent y lire une chronique sociale d'une jeunesse artistique engagée, créatrice, et parfois paumée. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lumiere-noire?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    Sous les galets la plage

    Roman graphique ou BD ? Un jour il faudra prendre le temps de m'expliquer la différence entre les deux... On est clairement ici dans les deux catégories, aussi je vous laisserai juger par vous même. Quoiqu'il en soit, ce one shot mérite le détour. Graphiquement c'est travaillé et inspiré, même si ce n'est pas la principale qualité de cette histoire écrite et dessinée par Pascal Rabaté. On connait l'auteur/dessinateur/réalisateur pour ses oeuvres engagées et celle-ci ne fera pas exception, critiquant sans masque une bourgeoisie hautaine et prise au piège de ses propres entraves sociales... L'histoire est chouette, prenante même et les personnages, leurs histoires et leurs relations sont bien pensées. Je ne peux que vous conseiller de lire Sous les galets la plage pour un parfum de chronique sociale et romantique.
  7. Titre de l'album : Sous les galets la plage Scenariste de l'album : Pascal Rabaté Dessinateur de l'album : Pascal Rabaté Coloriste : Pascal Rabaté Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Loctudy, septembre 1963, la station balnéaire se vide de ses derniers résidents estivaux. Seuls Albert, Francis et Edouard, futurs étudiants prolongent leurs vacances en attendant de commencer chacun de brillantes études supérieures devant les mener vers de prestigieuses destinées toutes tracées. Détachés de l'autorité familiale, ces fils de bonne famille comptent bien profiter de cette liberté pour vider quelques bouteilles et vivre de nouvelles expériences. Un soir sur la plage, ils font la connaissance de Odette, jolie jeune fille sans attache familiale qui saura s'y prendre pour les contraindre à participer aux cambriolages des résidences secondaires voisines. Bien que manipulé, Albert le futur gradé militaire, en tombera amoureux et prouvera à la jeune détrousseuse professionnelle que ses sentiments sont sincères et qu'il est prêt à changer de vie pour elle. Mais dans ces familles bourgeoises et patriarcales, on ne fréquente pas n'importe qui, on ne déshonore pas sa famille et on rentre dans le rang quelles que soient les méthodes employées. Les plus inhumains ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Critique : Roman graphique ou BD ? Un jour il faudra prendre le temps de m'expliquer la différence entre les deux... On est clairement ici dans les deux catégories, aussi je vous laisserai juger par vous même. Quoiqu'il en soit, ce one shot mérite le détour. Graphiquement c'est travaillé et inspiré, même si ce n'est pas la principale qualité de cette histoire écrite et dessinée par Pascal Rabaté. On connait l'auteur/dessinateur/réalisateur pour ses oeuvres engagées et celle-ci ne fera pas exception, critiquant sans masque une bourgeoisie hautaine et prise au piège de ses propres entraves sociales... L'histoire est chouette, prenante même et les personnages, leurs histoires et leurs relations sont bien pensées. Je ne peux que vous conseiller de lire Sous les galets la plage pour un parfum de chronique sociale et romantique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sous-les-galets-la-plage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Sleepless

    Etrange histoire que ce Sleepless. Etrangement construite surtout. En effet le comic est épais, dense mais surtout très mal équilibré. En effet on passe plus de la première moitié de la BD à nous presenter les deux personnages princpaux et à nous introduire les Indormis pour qu'au final ceux ci ne servent à rien du tout et que l'on retombe dans le conte très standard. Je n'ai rien contre les contes, mais ici on a l'impression de Sarah Vaughn est passé à coté de quelque chose. Cette idée des Indormis aurait pu etre bonne si l'accent avait plus été mit sur les facultés qu'ils gagnent, le pourquoi de leur renommée etc..... La il ne servent quasiment à rien. Du décors ni plus ni moins. On se retrouve donc avec une histoire correcte mais à l'introduction très longue et, au final, pas vraiment utile. C'est bien dommage car le dessin est très sympa les idées laissaient la place pour une histoire plus ambitieuse.
  9. poseidon2

    Sleepless

    Titre de l'album : Sleepless Scenariste de l'album : Vaughn Sarah Dessinateur de l'album : Del Duca Leila Coloriste : Del Duca Leila Editeur de l'album : Urban Link Note : Résumé de l'album : Dans le royaume d'Harbeny, la princesse "Poppy" Pyppenia bénéficie de la protection de son fidèle chevalier sans sommeil, Cyrenic l'indormis. Et pour cause ! Alors que l'on couronne tout juste le nouveau régent, nombreux sont ceux à voir en la fille illégitime du roi une menace potentielle pour le trône. Une première tentative d'assassinat à son encontre inaugure alors un nouveau chapitre de sa vie, ponctué de trahisons multiples. Alors que Poppy et Cyrenic s'efforcent de découvrir les commanditaires de ce complot, tous deux naviguent dans les eaux dangereuses de la vie à la cour et de leurs sentiments grandissants l'un pour l'autre. Critique : Etrange histoire que ce Sleepless. Etrangement construite surtout. En effet le comic est épais, dense mais surtout très mal équilibré. En effet on passe plus de la première moitié de la BD à nous presenter les deux personnages princpaux et à nous introduire les Indormis pour qu'au final ceux ci ne servent à rien du tout et que l'on retombe dans le conte très standard. Je n'ai rien contre les contes, mais ici on a l'impression de Sarah Vaughn est passé à coté de quelque chose. Cette idée des Indormis aurait pu etre bonne si l'accent avait plus été mit sur les facultés qu'ils gagnent, le pourquoi de leur renommée etc..... La il ne servent quasiment à rien. Du décors ni plus ni moins. On se retrouve donc avec une histoire correcte mais à l'introduction très longue et, au final, pas vraiment utile. C'est bien dommage car le dessin est très sympa les idées laissaient la place pour une histoire plus ambitieuse. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sleepless-214387?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Nickad

    Grand silence

    J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
  11. Nickad

    Grand silence

    Titre de l'album : Grand silence Scenariste de l'album : ROJZMAN Théa Dessinateur de l'album : REVEL Sandrine Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Sur une île inconnue où vivent des humains qui nous ressemblent, une sorte d'usine géante œuvre depuis toujours. Cette étrange usine a pour mission d'avaler les cris rendus muets des enfants.Elle s'appelle Grand Silence...Dans un conte pour adultes aussi beau que son sujet est délicat, Théa Rojzman et Sandrine Revel livrent un roman graphique puissant qui explore sans brutalité ni complaisance un fléau que l'on préfère ignorer : celui des violences sexuelles commises sur les enfants. Critique : J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/grand-silence?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Le club des inadaptés

    Je vous avoue que j'ai été un brin déçu par cette adaptation d'un roman, mis en roman graphique par Cati Baur. Si j'avais beaucoup apprécié Vent Mauvais de cette auteure, je vous avoue que là, l'adaptation en roman graphique ne m'a pas apporté grand chose. C'est un sentiment diffus et difficile à expliquer, mais j'ai eu du mal à m'immerger dans cette histoire d'ados, là où je suis souvent très bon public de ce genre d'oeuvre. Alors cela n'en fait pas pour autant une mauvaise adaptation, loin s'en faut, le titre ayant pas mal de jolies qualités par ailleurs, au rang duquel on peut compter une histoire intéressante et sympa, des personnages pas si mal pensés, des questions soulevées loin d'être évidentes et le graphisme de Cati Baur. Mais il m'a manqué un petit supplément d'âme je crois.
  13. Titre de l'album : Le club des inadaptés Scenariste de l'album : Cati Baur Dessinateur de l'album : Cati Baur Coloriste : Cati Baur Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Martin, Edwige, Erwan et Fred savaient que ça finirait par arriver un jour... et c'est le plus gentil d'entre eux qui s'est fait tabasser, sans que l'on sache par qui ni pourquoi. Cette injustice les a tous blessés et leur colère débordante les a poussés à agir, à leur manière... forcément particulière. Cati Baur scrute le petit monde de Martin Page avec son Oeil de lynx, son humour et la tendresse de son dessin. Un album à conseiller à ceux qui trouvent que la vie est nulle, que grandir, ça craint, mais qui croient aux supers pouvoirs de la solidarité et de l'amitié. Critique : Je vous avoue que j'ai été un brin déçu par cette adaptation d'un roman, mis en roman graphique par Cati Baur. Si j'avais beaucoup apprécié Vent Mauvais de cette auteure, je vous avoue que là, l'adaptation en roman graphique ne m'a pas apporté grand chose. C'est un sentiment diffus et difficile à expliquer, mais j'ai eu du mal à m'immerger dans cette histoire d'ados, là où je suis souvent très bon public de ce genre d'oeuvre. Alors cela n'en fait pas pour autant une mauvaise adaptation, loin s'en faut, le titre ayant pas mal de jolies qualités par ailleurs, au rang duquel on peut compter une histoire intéressante et sympa, des personnages pas si mal pensés, des questions soulevées loin d'être évidentes et le graphisme de Cati Baur. Mais il m'a manqué un petit supplément d'âme je crois. Autres infos : D'après le roman de Martin Page Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Nickad

    Poly-A

    Etrange livre que ce Poly-A, ce n’est sans doute pas la bande dessinée de l’année, le dessin est de qualité mais pas exceptionnel, d’aucuns diraient même qu’il y aurait des lacunes, des passages qui auraient pu être plus approfondis. Mais il y a eu comme une alchimie à la lecture, une montée d’émotions. C’est un livre qui m’a touché, d’abord parce que le texte est beau, intime, sentimental et puis, parce que c’est triste et que cela a peut-être réveillé des souvenirs… Le postulat de départ est simple : le grand Amour existe, celui que l’on ne vit qu’une fois, celui qui bouleverse tout dans votre vie, qui permet de soulever des montagnes et qui vous prend aux tripes. Maintenant, imaginez que quelqu’un ait une maladie / une malédiction qui ferait qu’elle ressentirait de tels sentiments envers chaque personne qu’elle croise ou presque. Comment vivrait cette personne ? Quelles seraient les conséquences au quotidien ? Voilà, le sujet de Poly-A. Alors même si la situation est invraisemblable et que le livre n’est pas parfait, quand une histoire est bien racontée et qu’on est bon public, on la vit, on rit et on pleure avec ! Et c’est exactement l’effet que cette BD m’a fait, j’ai été happée par son univers romantique et douloureux.
  15. Nickad

    Poly-A

    Titre de l'album : Poly-A Scenariste de l'album : RINCIONE Marco Dessinateur de l'album : MARINO Sara Coloriste : Editeur de l'album : Shockdom Note : Résumé de l'album : Poly-a est une jeune fille simple avec un problème simple : elle tombe amoureuse de tous les hommes quelle rencontre au long de sa vie. A cause de cette malédiction, elle s'isole du reste du monde en sen remettant aux soins de Selena, une vieille dame qui l'assiste au quotidien. Mais quand Selena et son support disparaissent de sa vie, tout est mis en question et Poly-a est obligée d'affronter le monde extérieur quelle avait ignoré pendant longtemps. Critique : Etrange livre que ce Poly-A, ce n’est sans doute pas la bande dessinée de l’année, le dessin est de qualité mais pas exceptionnel, d’aucuns diraient même qu’il y aurait des lacunes, des passages qui auraient pu être plus approfondis. Mais il y a eu comme une alchimie à la lecture, une montée d’émotions. C’est un livre qui m’a touché, d’abord parce que le texte est beau, intime, sentimental et puis, parce que c’est triste et que cela a peut-être réveillé des souvenirs… Le postulat de départ est simple : le grand Amour existe, celui que l’on ne vit qu’une fois, celui qui bouleverse tout dans votre vie, qui permet de soulever des montagnes et qui vous prend aux tripes. Maintenant, imaginez qu'une personne ait une maladie / une malédiction qui ferait qu’elle ressentirait de tels sentiments envers chaque personne qu’elle croise ou presque. Comment vivrait cette personne ? Quelles seraient les conséquences au quotidien ? Voilà, le sujet de Poly-A. Alors même si la situation est invraisemblable et que le livre n’est pas parfait, quand une histoire est bien racontée et qu’on est bon public, on la vit, on rit et on pleure avec ! Et c’est exactement l’effet que cette BD m’a fait, j’ai été happée par son univers romantique et douloureux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/poly-a?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    Peau d'homme

    Bon mieux vaut tard que jamais, j'ouvre cette chronique car si nous sommes nombreux à l'avoir lue, je n'ai pas trouvé la trace d'une chronique sur 1001bd, hors ce serait dommage de ne pas garder une trace de cette excellente BD parue en juin 2020. Dur de la présenter après coup, puisque si vous suivez la BD d'un peu près vous avez déjà du en entendre beaucoup de bien. Trêve de bavardages pour ma part j'ai adoré. L'histoire et le propos sont d'une rare intelligence, parlant de sujets de société importants et actuels avec une mise en abîme réussie. La plus belle réussite étant qu'on se passionne autant pour l'histoire et le destin de notre héroïne et des personnages secondaires que pour le propos de fond, l'un ne diluant pas l'autre. Le propos est en plus humaniste, progressiste et positif, et ce ne sont que des compliments dans ma bouche. Il est tellement triste qu'Hubert nous ai quitté, car il laisse indéniablement un grand trou dans le monde des scénaristes BD. Graphiquement c'est tout en douceur et en tendresse, avec un trait expressif, des partis pris assumés et une colorisation nette et sans faille. Les représentations des différents personnages suivant leurs évolutions sont très réussie et facilement compréhensibles. Jamais grossier ou vulgaire, souvent drôle ou impertinent, si ce trait là n'est pas forcément le type de graphisme que j'admire le plus, il serait fou de ne pas en reconnaitre la maitrise ni le talent. Messieurs merci pour cette très belle lecture.
  17. The_PoP

    Peau d'homme

    Titre de l'album : Peau d'homme Scenariste de l'album : Hubert Dessinateur de l'album : Zanzim Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d'homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? À travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des moeurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour. Critique : Bon mieux vaut tard que jamais, j'ouvre cette chronique car si nous sommes nombreux à l'avoir lue, je n'ai pas trouvé la trace d'une chronique sur 1001bd, hors ce serait dommage de ne pas garder une trace de cette excellente BD parue en juin 2020. Dur de la présenter après coup, puisque si vous suivez la BD d'un peu près vous avez déjà du en entendre beaucoup de bien. Trêve de bavardages pour ma part j'ai adoré. L'histoire et le propos sont d'une rare intelligence, parlant de sujets de société importants et actuels avec une mise en abîme réussie. La plus belle réussite étant qu'on se passionne autant pour l'histoire et le destin de notre héroïne et des personnages secondaires que pour le propos de fond, l'un ne diluant pas l'autre. Le propos est en plus humaniste, progressiste et positif, et ce ne sont que des compliments dans ma bouche. Il est tellement triste qu'Hubert nous ai quitté, car il laisse indéniablement un grand trou dans le monde des scénaristes BD. Graphiquement c'est tout en douceur et en tendresse, avec un trait expressif, des partis pris assumés et une colorisation nette et sans faille. Les représentations des différents personnages suivant leurs évolutions sont très réussie et facilement compréhensibles. Jamais grossier ou vulgaire, souvent drôle ou impertinent, si ce trait là n'est pas forcément le type de graphisme que j'admire le plus, il serait fou de ne pas en reconnaitre la maitrise ni le talent. Messieurs merci pour cette très belle lecture. Autres infos : Rattrapage ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/peau-d-homme?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nickad

    Comme un murmure

    Au collège, au travers d'un jeu de cour de récré, Anna laisse échapper un secret, est-ce que ce qu'elle a dit est vrai ? comment le vérifier ? A qui en parler ? Voilà la trame du début pour aborder les problèmes de violences parentales. Destiné à un jeune public, le livre n'est pas là pour dénoncer ni pour en montrer les conséquences. Le but ici, c'est de faire savoir aux jeunes que ces violences existent, leur apprendre que les appels à l'aide sont parfois discrets, tiennent dans des changements de comportements subtils, leur dire que pour la victime, c'est parfois difficile de se confier et que les apparences sont parfois trompeuses. Et puis c'est aussi leur parler de ce qu'il faut faire s'ils deviennent confidents, témoins. D'un autre côté, il y a aussi une leçon pour les parents, pour être attentif envers leurs enfants, leur prêter une oreille attentive, les aider à en parler. Le thème est bien amené, de façon sobre, avec de la retenue. Et le véritable intérêt c'est la perception depuis une personne extérieure, comme un véritable appel à faire attention à son entourage.
  19. Nickad

    Comme un murmure

    Titre de l'album : Comme un murmure Scenariste de l'album : DURR Morten Dessinateur de l'album : DAM Sofie Louise Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : "Anna a murmuré si bas que je ne pouvais presque pas l'entendre. Elle a dit : "Ma mère me frappe..." ". Au collège, Vera et ses amies jouent au jeu des murmures. Un jour Anna révèle un sombre secret que seule Vera entend. Le jeu cache-t-il une vérité ? Si c'est le cas, comment faire pour aider Anna ? Critique : Au collège, au travers d'un jeu de cour de récré, Anna laisse échapper un secret, est-ce que ce qu'elle a dit est vrai ? comment le vérifier ? A qui en parler ? Voilà la trame du début pour aborder les problèmes de violences parentales. Destiné à un jeune public, le livre n'est pas là pour dénoncer ni pour en montrer les conséquences. Le but ici, c'est de faire savoir aux jeunes que ces violences existent, leur apprendre que les appels à l'aide sont parfois discrets, tiennent dans des changements de comportements subtils, leur dire que pour la victime, c'est parfois difficile de se confier et que les apparences sont parfois trompeuses. Et puis c'est aussi leur parler de ce qu'il faut faire s'ils deviennent confidents, témoins. D'un autre côté, il y a aussi une leçon pour les parents, pour être attentif envers leurs enfants, leur prêter une oreille attentive, les aider à en parler. Le thème est bien amené, de façon sobre, avec de la retenue. Et le véritable intérêt c'est la perception depuis une personne extérieure, comme un véritable appel à faire attention à son entourage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/comme-un-murmure?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Le corps est un vêtement que l'on quitte Scenariste de l'album : LIBERGE Eric Dessinateur de l'album : LIBERGE Eric Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Approcher la mort. Découvrir la vérité. À 15 ans, alors qu'il intègre le prestigieux club de rugby de Bordeaux, Julien voit son avenir devant lui tout tracé : il sera rugbyman professionnel. Mais une violente chute au cours d'un match lui fait perdre connaissance et vivre une expérience de mort imminente (EMI : sensation de décorporation suivie d'un état modifié de conscience, parfois consécutive à un état de mort clinique) qui le met sur la piste d'un lourd secret de famille. Revenu de cette expérience bouleversante aux frontières de la vie, il demande à ses proches qui est l'homme qui l'a accueilli au seuil de la mort. Ce dernier dit s'appeler Paul et lui livre un glaçant secret de famille. Entre l'incrédulité des soignants, qui ne voient là qu'un simple épisode hallucinatoire, et le violent déni que ses proches lui opposent, Julien entreprend de soulever une chape de plomb que son père - tyran domestique - maintenait hermétiquement fermée sur le clan familial depuis des années. Lorsque l'Invisible frappe à notre porte il a le pouvoir de faire éclater la vérité, nous rendre notre intégrité et nous réinventer. En associant habilement le drame familial à la thématique des expériences de mort imminente, Eric Liberge signe en solo un puissant et passionnant récit. Une fiction dans laquelle les recherches pointues sur les effets médicaux et psychanalytiques des EMI servent une histoire captivante. Critique : Avant tout sachez que je ne suis pas une spécialiste de Liberge, n’en déplaise à certains car je sais qu’il est très apprécié sur ce site. J’ai hésité à faire cette critique car j’ai vu que les avis étaient très positifs un peu partout. Je vous rassure, je ne vais pas la descendre, loin de là ! mais j’aimerai y apporter quelques nuances. Graphiquement parlant, c’est très beau, des dessins très travaillés et détaillés, des rendus colores recherchés notamment pour souligner le rendu mystique et un changement radical dans la dernière partie pour aborder l’épilogue de l’histoire. Le seul détail qui m’a dérangé c’est la représentation du personnage principal car même s’il a une carrure carrée (c’est un rugbyman), il fait nettement plus que son âge, à 19 ans on croirait qu’il en a 35 !! Bien sûr ce n’est qu’un détail car cela ne change rien au sujet de l’histoire. Concernant le sujet, on entre ici dans des considérations mystiques : l’expérience de la mort et de son retour. On sent que Liberge a bien étudié le sujet, il s’est appuyé sur des témoignages, sur des œuvres dont celle de Jérôme Bosch et sa série de tableaux du voyage vers l’au-delà. Que l’on y croit ou pas n’est pas important, ici, on nous dit qu’il existe des événements qui dépassent l’entendement, que la mort n’est pas une fin. Je regrette que la partie « secret de famille » ne soit pas plus approfondie, je pensais d’après le résumé que cela allait avoir une part importante mais c’est surtout autour des EMI (expérience de mort imminente) que l’histoire s’articule : quelles sont les conséquences directes et comment cela va influencer la vie du personnage principal. Si le sujet vous intéresse, vous aimerez surement cette bd, après, je la conseillerai plus pour un public adulte, du fait de toute la partie ésotérique. Et concernant son potentiel de relecture, je m’interroge, ce n’est pas le genre d’ouvrage que l’on relit régulièrement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-corps-est-un-vetement-que-l-on-quitte?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Avant tout sachez que je ne suis pas une spécialiste de Liberge, n’en déplaise à certains car je sais qu’il est très apprécié sur ce site. J’ai hésité à faire cette critique car j’ai vu que les avis étaient très positifs un peu partout. Je vous rassure, je ne vais pas la descendre, loin de là ! mais j’aimerai y apporter quelques nuances. Graphiquement parlant, c’est très beau, des dessins très travaillés et détaillés, des rendus colores recherchés notamment pour souligner le rendu mystique et un changement radical dans la dernière partie pour aborder l’épilogue de l’histoire. Le seul détail qui m’a dérangé c’est la représentation du personnage principal car même s’il a une carrure carrée (c’est un rugbyman), il fait nettement plus que son âge, à 19 ans on croirait qu’il en a 35 !! Bien sûr ce n’est qu’un détail car cela ne change rien au sujet de l’histoire. Concernant le sujet, on entre ici dans des considérations mystiques : l’expérience de la mort et de son retour. On sent que Liberge a bien étudié le sujet, il s’est appuyé sur des témoignages, sur des œuvres dont celle de Jérôme Bosch et sa série de tableaux du voyage vers l’au-delà. Que l’on y croit ou pas n’est pas important, ici, on nous dit qu’il existe des événements qui dépassent l’entendement, que la mort n’est pas une fin. Je regrette que la partie « secret de famille » ne soit pas plus approfondie, je pensais d’après le résumé que cela allait avoir une part importante mais c’est surtout autour des EMI (expérience de mort imminente) que l’histoire s’articule : quelles sont les conséquences directes et comment cela va influencer la vie du personnage principal. Si le sujet vous intéresse, vous aimerez surement cette bd, après, je la conseillerai plus pour un public adulte, du fait de toute la partie ésotérique. Et concernant son potentiel de relecture, je m’interroge, ce n’est pas le genre d’ouvrage que l’on relit régulièrement.
  22. The_PoP

    Le tambour de la Moskova

    Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire.
  23. Titre de l'album : Le tambour de la Moskova Scenariste de l'album : Simon Spruyt Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Simon Spruyt Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vincent en est sûr : l'Empereur lui a souri. Tout le monde lui sourit, d'ailleurs. Avec sa frimousse d'ange, le jeune tambour est la seule lueur d'espoir qui subsiste dans l'univers absurde de la désastreuse campagne de Russie menée par Napoléon. Un dernier reste d'innocence, choyé et protégé par son entourage, à l'heure où la plus grande armée que le monde ait jamais connue continue de marcher à sa perte. Critique : Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire. Autres infos : Roman graphique Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tambour-de-la-moskova?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. alx23

    Moby Dick

    Les adaptations de Moby Dick en bande dessinée sont assez nombreuses mais seulement celle de Chabouté me reste en mémoire. Les éditions Delcourt nous proposent une réédition de l'adaptation du roman d'Herman Melville par le génial Bill Sienkiewicz. En effet, ce dessinateur possède une grande réputation dans le monde des comics avec des titres cultes comme Stray Toasters, sa participation sur Daredevil, ou Elektra pour ne citer que quelques titres. Il faut reconnaître que les planches dessinées par Sienkiewicz sont très originales avec une mise en couleurs particulière. Il suffit juste d'ouvrir un de ces comics pour comprendre à quoi s'attendre. Avec Moby Dick, on retrouve l'intensité du roman avec le capitaine Achab, Queequeg et Ismaël qui est à la narration. L'auteur ne réinvente rien et l'histoire reste identique. La partie graphique apporte un cachet indéniable à cette adaptation. On peut oublier les planches traditionnelles avec les cases, car les illustrations de Sienkiewicz débordent et prennent la totalité de la page. Les cases en noir et banc s'alternent avec les cases très colorées. La mise en couleur joue un rôle important dans le style de Sienkiewicz. Cette version de Moby Dick est proche des romans graphiques indépendants que des productions de comics américains.
  25. alx23

    Moby Dick

    Titre de l'album : Moby Dick Scenariste de l'album : Herman Melville et Bill Sienkiewicz Dessinateur de l'album : Bill Sienkiewicz Coloriste : Bill Sienkiewicz Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Attiré par la mer, Ismaël, le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur Le Pequod, commandé par le Capitaine Achab, obsédé par un cachalot blanc particulièrement féroce surnommé Moby Dick qui lui a arraché la jambe. À travers le voyage « sans retour » de son personnage principal, Melville aborde des thèmes universels, le concept de classe et de statut social. Critique : Les adaptations de Moby Dick en bande dessinée sont assez nombreuses mais seulement celle de Chabouté me reste en mémoire. Les éditions Delcourt nous proposent une réédition de l'adaptation du roman d'Herman Melville par le génial Bill Sienkiewicz. En effet, ce dessinateur possède une grande réputation dans le monde des comics avec des titres cultes comme Stray Toasters, sa participation sur Daredevil, ou Elektra pour ne citer que quelques titres. Il faut reconnaître que les planches dessinées par Sienkiewicz sont très originales avec une mise en couleurs particulière. Il suffit juste d'ouvrir un de ces comics pour comprendre à quoi s'attendre. Avec Moby Dick, on retrouve l'intensité du roman avec le capitaine Achab, Queequeg et Ismaël qui est à la narration. L'auteur ne réinvente rien et l'histoire reste identique. La partie graphique apporte un cachet indéniable à cette adaptation. On peut oublier les planches traditionnelles avec les cases, car les illustrations de Sienkiewicz débordent et prennent la totalité de la page. Les cases en noir et banc s'alternent avec les cases très colorées. La mise en couleur joue un rôle important dans le style de Sienkiewicz. Cette version de Moby Dick est proche des romans graphiques indépendants que des productions de comics américains. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moby-dick-192506?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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