Etrange livre que ce Poly-A, ce n’est sans doute pas la bande dessinée de l’année, le dessin est de qualité mais pas exceptionnel, d’aucuns diraient même qu’il y aurait des lacunes, des passages qui auraient pu être plus approfondis. Mais il y a eu comme une alchimie à la lecture, une montée d’émotions. C’est un livre qui m’a touché, d’abord parce que le texte est beau, intime, sentimental et puis, parce que c’est triste et que cela a peut-être réveillé des souvenirs…
Le postulat de départ est simple : le grand Amour existe, celui que l’on ne vit qu’une fois, celui qui bouleverse tout dans votre vie, qui permet de soulever des montagnes et qui vous prend aux tripes. Maintenant, imaginez que quelqu’un ait une maladie / une malédiction qui ferait qu’elle ressentirait de tels sentiments envers chaque personne qu’elle croise ou presque. Comment vivrait cette personne ? Quelles seraient les conséquences au quotidien ? Voilà, le sujet de Poly-A.
Alors même si la situation est invraisemblable et que le livre n’est pas parfait, quand une histoire est bien racontée et qu’on est bon public, on la vit, on rit et on pleure avec ! Et c’est exactement l’effet que cette BD m’a fait, j’ai été happée par son univers romantique et douloureux.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.