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Pas De Festival D'Angoulême?


doll
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J'ai lu que deux BD de la sélection Angoulême 2010 :

http://www.bdangouleme.com/48-selection-2010-selection-officielle-2010

Enfin la sélection est étrange car j'ai lu l'enfance de James Bond et c'est vraiment très mauvais alors qu'il y a eu des comics de grande qualité.
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Ah pour une fois j'en ai un peu lu :
SIegrfied : Ok
Le signe de la lune : mouais pourquoi pas
Rebetiko : OK
Un tout petit rien de neuf... : Pourquoi mettent ils chaque fois Rabaté ? Il a un abonnement ?
L'or et le sang : pas mal en effet
Je ne mourrais pas Gibier : Lu avant hier. Vraiment excellent.
BLAST: ok
Alpha direction : je me suis endormis....
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C'est juste parce que ca traine dans un coin que je le ressort.
D'ailleurs j'avais fait un article il y a qques temps (2007?), qui est purement subjectif, sans pour autant vouloir juger. Le festival a pu changer entretemps, c'est possible.

Il s'agissait d'une présentation pour ceux qui n'y ont jamais les pieds. A l'origine, il y avait une intro (essentiellement basé sur l'historique) et une conclusion, mais n'ayant pas écrit par mes soins, je ne l'ai pas ajouté. Depuis je n'y suis pas retourné donc cela a pu évoluer, surtout qu'entre-temps le champs de mars a été reconstruit et la disposition des tentes a été chambouler (la dernière année ou j'y suis allé c'était en construction).

N'hésitez pas a venir donner votre avis, mettre à jour certains propos afin de ne pas être a coté de la plaque, C'est fait pour !!


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[u]
[center][size="3"][b]L’ARRIVEE[/b][/size][/u][/center]

Le souci principal dans une ville comme Angoulême, est l’hébergement. Relativement petite au vu de l’ampleur du festival, elle ne dispose pas de suffisamment d’hôtels pour accueillir tous les visiteurs potentiels. Pour ceux qui s’y prennent au dernier moment, il est parfois nécessaire de s’exiler dans les villes alentours (Cognac, voire Saintes). Le mieux est d’avoir de la famille ou des amis dans la région, ou encore d’essayer de se rabattre sur les chambres d’hôtes et gîtes des environs ; c'est peut-être l'occasion d'y rencontrer des auteurs, qui sait? L’idéal est bien entendu de pouvoir réserver à l’avance.

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Arrivé sur les lieux, se garer n’est pas une mince affaire non plus. Une place de parking à proximité des bulles principales, permettant un aller-retour rapide pour le rangement des BD en fonction des heures de dédicace, est le Graal de toute personne. Malheureusement, les rues du centre ville sont un vrai labyrinthe, avec ses sens interdits, ses sens uniques, ses rues réservées pour l’occasion aux navettes et aux bus. La solution pragmatique est le parking souterrain. Au tarif accessible - par rapport à une grande ville - il vous évite ainsi un éventuel PV et vous offre une place à l’abri des intempéries… dont la neige. Si si, cela a été le cas pour l’édition 2006 - d’ailleurs le nombre de visiteurs s’en est ressenti…. Si vraiment le centre vous rebute, des aires de parking sont accessibles autour de la ville. Des bus sont mis en place et vous permettent un accès en toute quiétude. Certes moins spartiates, les professionnels ont eux aussi leurs navettes : suivant l'édition, vous remarquerez ainsi des véhicules, d’une marque française, mis à leur disposition.

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On ne peut espérer entrer dans ce que l’on appelle communément les bulles, sans avoir un pass. Plusieurs issues s’offrent à vous. Afin d’optimiser le temps dès la première matinée et dans un souci pratique évident, la plupart achète leur billet via les revendeurs Internet, tandis que d’autres s’arrêteront dans les supermarchés de la ville (Auchan à la Couronne). Au-delà de ces procédés, reste la solution classique de la billetterie traditionnelle. Il est toutefois à noter qu’avec la démocratisation de l’Internet, l’accès est devenu plus aisé ; du coup, l’attente est relativement moins importante que les années précédentes. Le tarif en vigueur est fonction du temps passé : plus vous y rester, plus le coût à la journée est dégressif. De 1 à 4 jours, le compromis raisonnable reste le forfait 3 jours. En effet, le jeudi de nombreux auteurs arrivent seulement en début d’après-midi, ce qui est toutefois une manne pour les chasseurs de dédicaces au vu du peu de monde présent. Mais poser 2 jours de RTT n’est pas forcement facile pour le salarié moyen. Si la valeur actuelle du ticket est une limite à ne pas dépasser, le week-end s’avère onéreux. Venus souvent de loin, le visiteur doit, entre le transport (voiture, train, avion), l’hébergement, l’entrée, les repas et les produits propres à la bande-dessinée (BD, goodies…) s’acquitter d’une certaine somme pour assouvir sa passion. Comptez 160euros, pour un aller-retour Toulouse-Angoulême, deux nuits à l'hôtel et un pass de 3 jours sans extras.

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Si ce ne sont les deux-trois banderoles ou les clins d’œil de quelques vitrines de magasin, rien ne nous fait penser qu’il s’agit d’une fête de la BD. Seul le nombre de piétons et la concurrence amusante des journaux régionaux sur les axes principaux différencient la ville d’un jour ordinaire. On ne peut pas parler de décoration lorsque l’on voit les tuyaux de ventilation et son extincteur associé, cachés par une malheureuse tôle. Certes le principal n’est pas là, mais la BD s’adresse aussi aux enfants et de ce coté-là, rien n’est fait, ou si peu. Pour l’édition 2006, on n’a pu compter que sur l’initiative de l’éditeur Dupuis avec son Spirou géant gonflable et le chapeau du groom offert gracieusement. Habituellement logés dans deux grands chapiteaux sur la place du Champ de Mars, les éditeurs et autres exposants ont été dispatchés principalement autour de l’hôtel de ville, devenu plus qu’à l’accoutumée le point névralgique du festival. Malgré la gêne occasionnée par les travaux de la place principale, un gros effort est fait pour l’orientation des visiteurs : outre le plan papier usuel, des pancartes sont disséminées dans les rues agrémentées de code couleur (cf plan de la ville).

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C’est presque une épreuve pour se nourrir, surtout le midi : les habituels Mc Do et autres Quick sont vite prisés et les restaurants tournent à plein régime. Les auteurs et par conséquent les visiteurs, se retrouvent tous à manger en même temps. A vous de vous organiser en fonction des dédicaces que vous souhaitez avoir, pour trouver un créneau plus judicieux. De nombreuses sandwicheries se trouvent dans les rues principales, et vous n’aurez aucun mal à dégoter un Panini ou autre. La pluie, le froid ou la neige de ce mois hivernal de janvier vous inviteront à le manger rapidement.

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Pour finir, mis a part une sortie « bouffe-ciné » ou une petite pièce de théâtre à vous dégoter (si ce n’est pas déjà complet) ou vous jeter dans l'un des bars, il y a peu de chose à faire le soir. Pas de réelles animations liées à la bande-dessinée et ouvertes à tout public (sic!). C’est donc le moment de vous poser et pourquoi pas vous lancer dans la lecture.

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Le saviez vous : Pour le samedi du festival, Fluide Glacial décide de la couverture du magazine. S'ensuit une inondation de couvertures dans les rues de la ville.[/i]

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[center][u][size="3"][b]EDITEURS & DEDICACES[/b][/size][/u][/center]

Chaque maison d’édition a sa propre politique éditoriale. A travers ses courants littéraires, ses auteurs ou son format, elle va chercher à donner un ton, un style spécifique. Il est tout naturel de voir une diversité dans le design des stands. Ceux-ci sont partagés en trois zones. Cette séparation est fonction du budget alloué. Les plus petites maisons d’édition se retrouveront avec un stand mixte regroupant ces trois zones. Quant aux moins bien lotis, ils ne disposeront que d’un box à l’allure très dépouillée, relégués dans une bulle « annexe ». Pour finir, le genre manga trouve une place à part entière avec ses éditeurs, tels Kana, Glénat et autres styles coréens.

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La première zone regroupe la librairie. Vaste pour les grandes maisons d’édition, elle permet de faire la promotion de leurs ouvrages, de mettre en avant les bandes-dessinées à dédicacer et les BD sur lesquelles l’éditeur a misé. Bibliothèques, tables, rayons, piles de BD, la présentation est au gré de chacun et irrémédiablement liée à la surface au sol investie. De charmantes hôtesses se feront un plaisir de vous renseigner. C’est l’occasion de trouver la BD qui permettra de finir votre série préférée et jusqu’alors inachevée. Les livres exposés représentent le plus gros de leur catalogue. Cependant, tout libraire spécialisé digne de ce nom vous offrira le même choix. Même si certaines BD font l’objet d’une sortie évènementielle, cela reste très secondaire sur la masse totale. N’allez donc pas y chercher un trésor caché. Un conseil : certains éditeurs (Glénat) prennent la précaution de coller une pastille sur les BD que vous amenez avec vous. En principe, ils ne vous oublient pas mais pensez à réclamer ces pastilles autocollantes, sans quoi vous serez bon pour la repayer à la sortie.

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La seconde zone permet de rencontrer les auteurs. Car c’est bien là l’essentiel. Acheter, emprunter, lire, découvrir, sont des actions facilement réalisables près de chez soi. Le festival offre l’opportunité de communiquer, d’avoir un instant privilégié et de poser des questions à l’auteur sur son travail. Technique, intrigue, projets en cours, actualité, tout est propice à discussion. L’auteur ne demande que ça. Car si le chiffre de vente est un élément incontournable dans l’édition, l’échange donne une autre dimension à la BD, échange immortalisé par une dédicace. Suivant sa renommée, l’auteur sera plus ou moins courtisé. Parfois, cela peut prendre des proportions démesurées. A titre d’exemple, en 2003, alors que sa seigneurie Loisel n’est même pas annoncée, une file d’attente « sauvage » se dessine devant le stand Vents d’ouest. Dans la majorité des cas, si l’auteur est très attendu, un tirage au sort est établi à heure fixe. Parfois, un nombre de dédicace est décidé (ex : 20) suivant le rythme du dessinateur, ce qui limite les longues queues interminables et la frustration des derniers arrivants. Les auteurs souhaitant léser le minimum de monde n’apposent parfois que leur signature ; petit élan de sympathie, votre objet de culte sera ainsi personnalisé. Loin du brouhaha, certaines enseignes commerçantes invitent une poignée d’auteurs à venir dédicacer. Ce fut le cas de Masbou et de Perger pour le compte de la librairie Privat. Bénéficiant d’une ambiance plus sereine, parfois presque monacale, l’approche n’en est que plus conviviale.

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La troisième zone se situe à l’abri des regards. Lieu de repos, d’échange et de business, auteurs, éditeurs, commerciaux, représentants et invités de marque s’y côtoient. Ce quartier VIP ponctue ses journées par un petit apéro privé. Des soirées les moins discrètes, Soleil fait dans la boite de nuit, au grand damne de certains auteurs déjà suffisamment abrutis dans la journée, par le show à l’américaine et son écran géant. C’est aussi l’endroit incontournable de tout dessinateur et scénariste en herbe. Véritable plate-forme de rencontres, Angoulême permet en un WE de tenter sa chance en présentant son (ses) projet(s) auprès de nombreuses maisons d’édition. Parfois les commentaires sont sans appel et vous démoralisent pour le reste du séjour, d’autres fois ils font preuve d’un peu de tact et vont jusqu'à vous donner des conseils. Dans tous les cas, ne cherchez pas à contredire les professionnels, même si votre orgueil en prend un coup. Essayez plutôt de savoir ce qui ne va pas, profitez de leur avis pour vous aiguiller. Pensez aux auteurs. Là aussi, ne faites pas étalage de vos travaux, demandez conseil : techniques, découpages, proportions, style, originalité... Vous finirez peut-être par avoir un contact privilégié. Le but est de progresser !

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La hantise pour le visiteur est l’attente, et ce à plusieurs niveaux. Surtout pour le chasseur de dédicaces, j’entends par-là celui qui délaisse le plaisir au profit d’une quelconque satisfaction égocentrique et souvent au profit d’un investissement plus lucratif... Tendez l’oreille et vous vous surprendrez à entendre certaines conversations. Le chasseur de dédicaces a aussi plus d’un tour dans son sac… à vrai dire il en a plusieurs... de sacs. Il n’hésite pas, sous un banal prétexte, à laisser ses bagages poursuivre la file à sa place, parfois dans le seul but de faire la queue ailleurs. Dans la catégorie boulet, il y a les spécialistes de l’incruste, ceux qui en savent plus que tout le monde, ceux qui ne pensent qu’à donner fièrement le nombre de BD - et dédicaces - qu’il possède afin d’épater la galerie, ceux qui font preuve d’une mauvaise foi comme aucun... Le pire, c’est qu’on les reconnaît et les revoit chaque année. D’ailleurs les auteurs eux-mêmes ne s’y trompent pas et finissent par les repérer… Pour finir, il arrive que les files d’attente soient déplacées par l’éditeur lui-même. Ca devient vite le Bronx, sans compter que les stands de dédicaces peuvent se faire face…

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Heureusement, les bons cotés, il y a (M’enfin !). Cela reste l’occasion de discuter, de faire connaissance, bref de passer généralement des moments agréables, sans prise de tête. A noter, que les plus organisés auront préparé le festival en trouvant, sur les sites des éditeurs entre autres, la programmation des dédicaces. Si cela n’est pas votre cas, pas de panique, de la feuille de papier pour L’écho des savanes à l’écran plasma pour les Humanoïdes associées, chaque stand possède son tableau d’affichage. Si je ne devais donner qu’un conseil, ce serait « respectez l’auteur ». Passez plusieurs heures « gratuitement » à dédicacer est éprouvant. Les distractions sont les bienvenues.

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A ce sujet, Delcourt a mis en avant la troupe de théâtre "La compagnie des masques" en 2006. Celle-ci a adapté la série de Cap et de crocs à plusieurs reprises. Chants de Pirates, tirades de duellistes, autant de représentations qui ont mis un peu de vie à plusieurs moments de la journée. Suffisamment courts pour ne pas être lassés, petits et grands et surtout initiateurs de la série ont de ce fait prit plaisir.

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[i]Le saviez vous: Parents danger ! Si vous souhaitez faire plaisir à votre chérubin, sachez que l'attente d'une dédicace peut être longue... et ennuyeuse.[/i]

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[center][u][size="3"][b]EXPOSITION & SPECTACLES[/b][/size][/u]
[u]Expositions[/u][/center]

Ce qui fait l’intérêt d’une exposition est le thème traité. Rahan, Rosinski, Schuiten ou Manga, les sujets ne manquent pas. Mais difficile de savoir à l’avance si le contenu peut vous intéresser. Si vous n’en avez jamais vu, sachez qu’il y en a plusieurs formes. La plus courante est une exposition de planches, story-boards, couvertures ou croquis sous verre, fixés sur le mur ou posés sur une table. Voici 3-4 exemples de ce à quoi vous pouvez vous attendre.

Dans un décor minimaliste mais feutré d’une pièce du Théâtre, celle intitulée « De Pilote à Poisson Pilote » mettait en parallèle l’humour de deux générations. Murs tapissés de noir et tables tissées de rouges, seul un écran géant et quelques accessoires d’auteurs venaient décorer les lieux. Chaque cadre était annoté et faisait référence à une biographie ou à un commentaire agréable et complice de ces mêmes auteurs. On savoure avec délice les textes, on contemple les dessins de Lauzier à Sfar en passant par Fred ou Mandraka, qui firent la gloire de la BD franco-belge et font partie intégrante du patrimoine du 9ème art. Simple et sans fioritures.

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Celle du « Photographe » a eu lieu au Temple d’Angoulême, église réformée. La salle principale n’est pas réellement propice à mettre en valeur une exposition. L’originalité de la mini-série joue sur le mélange du ton hyper réaliste de la photo et du format dépouillé du dessin. Sur le même principe, des planches et des agrandissements photos sont affichés sur des panneaux. Le sujet délicat d’une équipe de Médecin Sans Frontières en terre afghane apporte de la gravité au sujet et de la profondeur à la visite. Dans une minuscule pièce, le visionnage d’un documentaire issu du troisième tome, sur petit écran (!), permet de découvrir d’une manière plus animée ces excursions humanitaires. Des objets appartenant au reporter, tels un appareil photo, une tenue locale ou le fameux dictionnaire-traducteur, amènent une touche personnelle. Captivante (si on l’a lu) mais gâchée par un cadre inadapté et un manque crucial d’informations.

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La même année où Zep a été mis à l’honneur, avec son Titeuf géant surplombant son exposition, Picsou s’est vu attribuer lui aussi ses lettres de noblesse avec « Balthasar Picsou, collections privées ». Dans une bulle au décor rodé, maquettes, accessoires, stand-up et autres planches ont créé une ambiance bon enfant pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Sans pour autant basculer dans le kitsch, c’est avec un réel plaisir que l’on a pu contempler le sou fétiche de Picsou, les costumes de Picsou ou encore la maison de la sorcière Miss Tick. Un hors-série du Picsou magazine a été édité pour l’occasion. Cerise sur le gâteau, il pouvait être dédicacé par le dessinateur étranger de la série, Don Rosa, venu spécialement.

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[u]Au forum Leclerc[/u], une exposition moins ambitieuse est mise en avant par la firme française. Il s’agit de planches d’une série (Elle, La guerre des boutons) qui entourent et habillent le lieu de discussion. Comme son nom l’indique, l’intérêt se porte sur les conférences et débats auxquels les visiteurs peuvent bien entendu participer. Dessins, séries, auteurs, phénomènes de société, projections sur grand écran, les sujets touchent forcément la bande dessinée. C’est aussi le moyen de porter un autre regard sur la bande dessinée en général et sur les auteurs présents (pas des moindres : Loisel, Gibrat, Lax…). Une autre facette du festival à découvrir.

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[u]Spectacles[/u]
A cela s'ajoute divers annexes parfois payantes, mais qui valent le coup d'être vu. Parmi les plus intéressantes, citons deux spectacles qui animent le temps d'une soirée ou d'une petite après-midi, le Théâtre d'Angoulême. Mais attention, car pour chacun d'eux, il faut guetter les places en fonction des dates et heures de représentation. Il y a d'ailleurs possibilités de réserver par internet.

[u]L'impro bd[/u] est un moment particulièrement vivant. Et pour cause :
Deux équipes (les rouges et les bleus) s'affrontent sur les planches. Chacune d'entre elle est composée de dessinateurs et de comédiens. Un speaker anime la soirée, tandis qu'un arbitre annonce les thèmes, les conditions imposés (nombre de participants, consignes, qui commence...) et vient sanctionner les équipes en cas de hors sujet ou d'inactivité de leur part. Une fois le thème lancé, les équipes doivent faire preuve de spontanéité et d'improvisation. Les dessinateurs et les auteurs se succèdent, répondant ainsi, aux affres de l'adversité. Une fois la fin sifflée, le public vote a main levée (un carton aux deux couleurs sont distribuées auparavant), désignant ainsi l'équipe la plus méritante. L'équipe qui obtient le plus de points en sort vainqueur. Les guest-stars sont aussi de la partie. Boucq ou encore ont ainsi participés cette impro bd tout en couleur et aux rires garanties.

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[u]Le concert de dessin[/u] devient un évènement incontournable. Différent de l'impro bd, le spectateur vit au rythme du dessin et de la musique. Une histoire (inconnue du public) est mise en planche par des dessinateurs qui se succèdent. L'objectif? Un auteur (Zep, Loisel...), une vignette. Les styles graphiques et la sensibilité de chacun font mouche et font gamberger l'imagination du spectateur, face aux aléas (volontaires) des interprétations personnelles. Mais avec la chute finale, tous ces aléas deviennent cohérents donnant entière satisfaction. Le plus magique est l'accompagnement d'un groupe de musicien sur scène. Plus fort qu'une B.O. de film , violonistes, guitaristes et instrumentistes servent (si ce n'est pas l'inverse...), dynamisent, dynamitent même, les coup de crayons. Un concert à part entière, où l'arrangement des deux partis comble les yeux et les oreilles de l'auditeur.

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[i]Le saviez vous : Le samedi c'est l'affluence ; préférez le dimanche matin ![/i]

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[u][size="3"][b]BOUQUINISTES & FANZINES…[/b][/size][/u][/center]

Le festival n’est pas seulement une rencontre entre auteurs et lecteurs. Autour de la BD gravite un petit monde parallèle aussi divers que varié... quand il n'y a pas boycotte...

Avec le temps, suivant le succès et souvent tirés en petit nombre, les premiers exemplaires deviennent vite recherchés. Dans un monde où la passion franchit allègrement les frontières de la rationalité, la rareté et les mentalités ont transformé la BD en objet de culte. Ainsi, des éditions originales – dit E.O. – tels Titeuf ou Lanfeust de Troy, prennent une cote supérieure à celle de Tintin lui-même. Toujours à la pointe et à l’affût, les bouquinistes se spécialisent et font de la BD leur fonds de commerce. Si l’E.O. s’adresse à une élite, le lecteur moyen se retrouvera davantage dans de l’occasion beaucoup moins onéreuse. Par ailleurs, on remarquera l’apparition, depuis quelques années, de bacs remplis de BD quasi-neuves, à 2-3 euros moins cher que le neuf. Dispensées de loyer (ou presque) et approvisionnées directement par un revendeur, on retrouve ces « librairies » (appelés les soldeurs) d’un genre nouveau, souvent sur Internet, la plus grande banque de données mais aussi le plus grand supermarché au monde. Installés près de la rue Hergé, les bouquinistes se trouvent principalement dans un bâtiment en dur sur deux étages. Le matin à 10h, heure de l’ouverture, il est difficile de se faufiler dans ses couloirs étroits et ses pièces étriquées. Si vous n’êtes pas un collectionneur chevronné en quête de la perle rare, BDM en main, préférez une heure plus tardive pour faire vos emplettes. Personnellement, je leur préfère les bourses d’échange ou encore les marchés du dimanche matin, plus proches de chez moi.

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Comme toute passion populaire, la BD est indissociable du produit dérivé. Une bulle entière lui est destinée. Souvent chargés, bordéliques, sommaires ou soignés, les stands, pourtant de même taille, ne se ressemblent pas. Venu de Belgique ou d’ailleurs, le choix est vaste : planches originales, posters, étendards, figurines, dvd, comics, manga, BD d’occasion (encore), T-shirts, goodies, les produits ne manquent et ce pour toutes les bourses et tous les ages. L’endroit idéal pour faire un cadeau à un proche féru de BD. Mais attention à votre portefeuille, car cela va très vite… Guettez les tarifs. Que cela soit au début ou à la fin du festival, les prix peuvent fortement évoluer… dans les deux sens. Pour exemple, une flambée des prix, suivant la demande au fur et à mesure du week-end, pour la moto de Keneda (Akira). Si vous êtes un tant soit peu intéressé par les statuettes et l’univers Star Wars, je ne peux que vous conseiller d’aller baver devant les répliques faites main de la firme française Attakus.

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Installés dans une bulle moyennant finances, les fanzines sont aussi à l’honneur. En noir et blanc ou en couleur, ils représentent à la fois une nouvelle génération et une alternative au courant actuel. Sous forme de magasines, de petits livres ou d’albums, il y en a cependant pour tous les goûts... Engagés, satiriques, artistiques ou tout simplement différents, tous s’avèrent être des passionnés au même titre que les professionnels. Pas toujours engageants, on ne peut que leur féliciter de posséder une volonté de se démarquer, de se détacher du lot. Tous logés à la même enseigne dans un stand à la taille standard, ils le personnifient, suivant leur moyen, avec plus ou moins d’astuce. On note en règle générale un relatif enthousiasme, d’autant plus ardu que le temps d’un week-end parait long…

[center][img]http://www.izipik.com/images/200911/21/ich1v2m8iz1ln3a6vx-bou_fanzine.jpg[/img][/center]

Les revues spécialisées sont aussi présentes. Bodoï ou Canal BD répondent à l’appel lors de cet évènement incontournable. Si un numéro vous manque, vous pouvez toujours passer par chez eux, voir s’il est directement disponible. Pour ceux qui veulent s’abonner, c’est avec un intérêt logique qu’ils vous accueilleront… Mis à part cela, il n’y a pas grand-chose à voir.

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[i]Le saviez vous : De France, de Belgique ou d'ailleurs, les vendeurs viennent de partout. Certains pratiquent le Vente Par Correspondance, via Internet.[/i]

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[url="http://www.1001bd.com/forums_BD/topic/12309-angouleme-2010/"]POUR INFO : UNE DISCUSSION SUR LA SÉLECTION OFFICIELLE DE 2010[/url] :)
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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
hop hop j'en reviens..et j'ai trouvé ça assez sage. c'est peut être pas plus mal quelque part...et oui c'est la trés grande messe de la bd...

bon pour ma part c'était coooooooooolllllllll, voir les copains dessinateurs...( j'aime pas les scénaristes... :lol: ) rdv...super bien passé, bref c'était mouvementé ^^


Doll content et pas stressé...
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Tu as pu discuter de ton projet actuel, ou avoir un retour ?

je sais que c'est trop tard, mais pour l'an prochain pour ceux que ça intéresse, entendu ce matin à la radio :
[url="http://www.zoolemag.com/2009/11/saisissez-les-zooportunites.html"]Zooportunités[/url]
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[quote name='goffer' date='30 janvier 2010 - 18:56' timestamp='1264870601' post='130970']
Tu as pu discuter de ton projet actuel, ou avoir un retour ?

je sais que c'est trop tard, mais pour l'an prochain pour ceux que ça intéresse, entendu ce matin à la radio :
[url="http://www.zoolemag.com/2009/11/saisissez-les-zooportunites.html"]Zooportunités[/url]
[/quote]

humm faut savoir que sur ce genre de RDV c'est essentiellement pour donner un avis sur le boulot rien de plus... ( enfin des fois j'imagine que..)

pour l'avoir fait une fois...

sinon ben j'ai surtout dealé d'autres projets... ;)
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Alors mes impressions sur le festival de cette année.

Bon passons sur la foule et le manque de civisme des gens qui preferent te marcher dessus plutot que d'attendre 20 secondes leur tour pour passer et venons-en aux faits.

Les expos d'abord.
Bof !!!
Bon l'expo Leonard au CNBDI est chouette mais je pense qu'il faut etre fan pour vraiment l'apprécier.
Celle de l'hotel St Simon où d'habitude il y a de tres bonnes surprises ne m'a pas vraiment seduite non plus.
L'expo One Piece au Manga Building etait fraiche et sympatoche, ca manquait juste un peu de profondeur.
Je me suis quand meme rattrapé au Musée de la BD, dont l'entrée était gratuite. Complet, interessant... nickel.

Ensuite les editeurs.
Les grandes editeurs étaient à nouveau réunis dans la bulle principale, sur le champ de Mars.
Que ce soit Delcourt, Glenat, Dargaud ou même Dupuis le constat est le même : de petits stands confinés, surpeuplés et mal-fichus.
Il est loin le temps où on pouvait se ballader, prendre le temps de feuilleter et de lire tranquillement.
Tout le contraire de Soleil, qui était installé à part dans une autre bulle spacieuse, avec quelques editeurs de comics et mangas.
Le seul probleme : Soleil, meme sur 200 metres carrés, c'est toujours que 300 titres inspirés de legendes cetiques medievales racontant l'histoire de samourais cyborgs esoteriques qui voyagent dans le temps pour retrouver une pierre magique qui permettra de tuer le seigneur du mal.

Les editeurs "indépendants" eux étaient à nouveau réunis dans la bulle New York.
Excellent moyen de decouvrir des titres parfois difficiles à se procurer en librairie.
Ce qui m'inquiète en revanche c'est la tournure que prend le marché de la BD.
A coté des "gros" indépendants comme Actes Sud, Ego comme X, Les Reveurs ou l'Association ; qui je pense profitent de la croissance du marché et arrivent à etre rentables ; il y avait un tres grand nombre de toutes petites et nouvelles maisons d'edition.
Ce ne serait pas un probleme en soi si leur politique n'etait pas completement exhuberante. Ils proposent tous des titres d'auteurs completement inconnus à des prix exagerement élevés.
Ca devient n'importe quoi, genre bientot ils vont plier une feuille en 2, y coller une crotte de nez et vendre ça 17 euros. Il est devenu tres courant de trouver des livres de 30 pages avec 3 crayonnés et 2 aquarelles vendus plus de 15 euros. J'ai vu un joli petit livre, genre format A5 cartonné de moins de 50 pages vendu 24 euros !!!
Je vois pas comment ces editeurs vont pouvoir survivre et j'ai vraiment peur que le marché voit la "bulle economique" actuelle éclater dans un délai de 3 à 4 ans.
Evidemment vous me direz qu'avant de devenir grand il faut commencer petit... quoique.
Certaines structures comme L'Association ou les Reveurs ont été monté par des auteurs qui avaient déjà une reconnaissance. Actes Sud faisaient déjà de l'édition avant même de se lancer dans la BD. Les Requins Marteaux ont un modèle edition BD+presse...
Qui peut se permettre de payer environ 20 euros dans des BDs tres courtes et dont les auteurs sortent de nulle part...
J'ai vraiment peur pour ces toutes petites structures... qui en plus doivent survivre face à un autre concurrent : les collections "alternatives" des grands editeurs comme KSTR chez Casterman.
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[quote name='fredodo' date='31 janvier 2010 - 18:47' timestamp='1264960076' post='131004']

Le seul probleme : Soleil, meme sur 200 metres carrés, c'est toujours que 300 titres inspirés de legendes cetiques medievales racontant l'histoire de samourais cyborgs esoteriques qui voyagent dans le temps pour retrouver une pierre magique qui permettra de tuer le seigneur du mal.[/quote]

Trop bon :D :D :D

[quote name='fredodo' date='31 janvier 2010 - 18:47' timestamp='1264960076' post='131004']
Ca devient n'importe quoi, genre bientot ils vont plier une feuille en 2, y coller une crotte de nez et vendre ça 17 euros.
[/quote]

MDRRRRRRRRRRRRRRRR ! C'est trop vrai :blink: :blink:
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je ne savais pas,ou faire passé l'annonce donc,je me permets.

[center][img]http://www.nosbambins.com/Article_images/id4229-bd.jpg[/img][/center]

Le [b]8em Festival Bulles de Neige[/b] aura lieu les 27 et 28 février à la station de ski [b]VALBERG,[/b]dans les Alpes du Sud.

De nombreux auteurs seront présent tels que [b]BERTHET,BONO,CECILE[/b] pour [b]Arthur et les Minimoys[/b],[b]DE[/b] [b]GROOT,ESPINOSA,GRENSON,JUSSEAUME,JUSZEZAK,KERAMIDAS,LABIANO,LAPEYRE[/b] etc.

Pour les passionnés de bd et les autres, passez faire un tour après avoir skié ou avant. Mais venez même pour vous réchauffer, vous ne serez pas déçus. ;)

source : http://www.nosbambins.com/Nbb_article4229.html

[attachment=247:16812039.html]
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