Série : Samourai 8
Scenario : Masashi Kishimoto
Dessin : Akira Okubo
my 2 cents Tres tres bon tome
Edition : Kana
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Résumé :Alors que Hachimaru a commencé son entraînement de samouraï auprès de Daruma, il reçoit la visite d'An, sa princesse du destin. Croyant que cela va immédiatement le rendre plus fort, Hachimaru se réjouit naïvement, mais le couple semble avoir du mal à bien s'entendre !! Pour couronner le tout, ils sont assaillis par un nouvel ennemi redoutable qui en a après Hachimaru !! Face à un tel adversaire, Hachimaru va prendre cruellement conscience de son destin...
Il n'y a pas à dire, certain ont du talent. C'est le cas de Masashi Kishimoto. Il a le talent du shonen : Poursuivre après Naruto et sa réussite plantaire n'était pas chose aisé. Et bien Masashi Kishimoto nous montre dans ce tome 3 qu'il a réussi. Si les deux premier tomes étaient avant tout introductifs, ce tome trois nous donne la ligne directrice de la série et elle part dans le bon sens. Alors certes on reste dans du shonen classique mais du shonen bien fait.
Par bien fait j'entends une progression logique du héros et un apprentissage qui apprends autant au héro qu'aux lecteurs. Car on en apprend beaucoup sur les samouraïs, l'importance de la princesse et sur l'univers qui entoure notre héros jusqu'alors cantonné à sa petite planète. Un tome qui en dit beaucoup tout en faisant bien avancer l'histoire c'est la marque d'u auteur qui maîtrise le manga.
Vivementle prochain tome.
Ma Note:
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A l'occasion de la sortie du nouveau tome du super-héros à la française Gueule de cuir, Stéphane Créty nous a fait l'immense plaisir de répondre à nos questions avec une grande franchise, non "Masqué" comme le titre de sa précédente aventure de ce type 🙂Nous abordons avec lui les difficultés rencontrées par le monde du 9ème art, ainsi que son actualité.Peux-tu te présenter rapidement pour les lecteurs ne te connaissant pas, car on peut dire que tu as eu une vie avant la BD 🙂Alors alors....je suis né dans les Ardennes Françaises , et réside depuis 25 ans en Lorraine. Autodidacte car envisager une carrière dans le dessin , et plus précisément dans la BD, cela ne rassure aucun parent. Donc, formation universitaire Maîtrise d'Histoire Contemporaine spé Marxisme et Nazisme, j'ai pas mal erré professionnellement, enchaînant petits boulots (d'archéologue à magasinier chez Ford, en passant par égoutier) avant d'atterrir dans l'animation en tant que layoutiste décor (durant ces errances professionnelles, je n'ai jamais cessé de dessiner , sans véritable perspective d'en faire un métier). En 2000, nous avons signé avec Sylvain Cordurié notre première BD chez Delcourt ( Salem la Noire). Puis nous avons enchaîné sur d'autres projets, et sans y prendre garde, je me retrouve enseveli sous environ 50 albums 25 ans plus tard, à ma grande surprise.Beaucoup ont été publié chez Delcourt, puis Soleil, et plus récemment, chez Drakoo , Le Lombard et pour le futur chez Dargaud.Quelle est la difficulté majeure pour les auteurs de BD ?
Ce serait trop long de faire un check de toutes les évolutions du secteur économique de la BD. D'autres, comme Denis Bajram, sauraient vous expliquer et vous démontrer cela avec bien plus de précision et de perspicacité. Mais en gros, il faut poser quelques éléments basiques pour que tous cernent la condition socio-économique d'un auteur ou d'une autrice: l'auteur de BD a un statut d'indépendant, comme un boulanger ou un boucher. Il est sous le statut fiscal micro BNC, soumis à l'Urssaf, Ircec etc... il doit gérer sa comptabilité, ses perceptions, il ne dispose d'aucun filet social( il n'accède pas au chômage ), sa couverture sociale est aussi entravée ( délai de paiement des indemnités de congé maladie, en moyenne de 6 mois après dépôt) que celle des autres indépendants .Un auteur de BD , c'est une micro entreprise avec toutes les contraintes de gestion subséquentes.
La "rémunération" d'un/d'une auteur / autrice découle de ses droits d'auteur , liés à la vente de ses ouvrages. En moyenne 8 % du prix de vente , c'est la part que TOUS les auteurs doivent se répartir, 92 % du prix d'une BD lui échappent, pour financer les différents intermédiaires : éditeur, imprimeur, diffuseur, libraire.
Afin de financer la réalisation de l'ouvrage futur, certains éditeurs ( les éditeurs Majors) intègrent dans le processus, des avances sur droit (avance sur les futurs/hypothétiques droits d'auteur), calculées selon des barèmes très variables ( prix/page). Ces avances équivalent à un montant à rembourser à l'éditeur, qui d'une certaine manière , fait un prêt à l'auteur le temps de réaliser son livre.
La situation de dégradation des ventes fait qu'une grande majorité des ouvrages ne franchissent pas ce seuil de remboursement, les chiffres de vente s'étant globalement tassés. De fait , pour une grande majorité d'auteurs et d'auteures, la seule rémunération de leurs oeuvres sont les avances sur droit, un prix/ planche.Et ce prix/planche en avance sur droit a tendance à stagner, voire à se réduire, qui aboutit à un double effet: le retour financier de la création est de plus en plus faible. Pour compenser , l'auteur/autrice est face à un choix: accepter la paupérisation, ventiler ses sources de revenus ( et donc ne plus consacrer l'entièreté de son activité à la bd, donc une tendance à déprofessionnalisation), soit d'accélérer le rythme (étant donné qu'il est en sorte, payé à la tâche) et de participer , subséquemment à la surproduction.
L'effet ciseau est que les ponctions sociales, bien que moindre pour les salariés, ne cessent d'augmenter en accompagnant la hausse des différents indicateurs ( hausse taxation, inflation, etc...).
A cette recette, vous ajoutez une extrême précarité. Comme sus dit, pas de filet social. A l'interruption d'un contrat, l'auteur n'a plus de revenu, et ce du jour au lendemain. En sachant qu'un contrat d'édition, cela se rompt sans préavis, en 24h , et de manière unilatérale (ce qui arrive de plus en plus souvent).
En 2025, tous ces curseurs , qui existaient déjà à mes débuts fin des années 90, se sont amplifiés. Négativement évidemment. C'est ce qu'il y a d'inquiétant. Le marché apparemment dynamique ( vigueur de la création, nombre d'albums vendus par an, nombre de publications etc...) se construit sur la paupérisation de ce qui est à l'origine de tout ce secteur ( éditeur, imprimeur, diffuseur, libraire) , la paupérisation des auteurs/autrices. Si on globalise, et on se réfère aux Etats Généraux de la BD , une grande majorité ( je ne cite pas les chiffres, je ne les ai plus à disposition) des auteurs/autrices touchent moins que l'équivalent SMic par mois, et et nombre d'entre eux survivent via le RSA. La situation est en gros, une ultra minorité qui ont des revenus extrêmement élevés, avec l'effet amplificateur que les lecteurs devant l'amplitude de l'offre, se rabattent sur les valeurs sûres, une grande majorité dans une paupérisation croissante, une middle class qui faisait jusqu'alors le vécu de beaucoup d'auteur qui tend plus vers la paupérisation que vers l'extrême inverse de l'échelle sociale.
A la rédaction, nous avons le sentiment que le format franco-belge peine à renouveler son public aujourd'hui majoritairement constitué de quadras voire boomers ! Quel est ton point de vue ?
C'est une lourde tendance, et ce depuis des décennies.
Qui explique des choses étranges comme le Grand format (par rapport au format classique du type Dupuis) , les Xlibris, les Tirages de Tête,etc...il y a de moins en moins de lecteurs, mais ils ont les moyens, donc, tirons le maximum de leur portefeuille.
Cela en négligeant de chercher à conquérir un nouveau lectorat. Heureusement , et souvent par un heureux hasard, on accède à un nouveau lectorat; le dernier exemple est le Roman Graphique tant vilipendé. Ce Roman Graphique a ouvert à la BD toute une population qui la négligeait jusqu'alors, voire la méprisait.
Le manga , là encore, qui a subit les ires de la profession, du lectorat historique, a permis que le médium bd reste dans la sphère d'une jeunesse qui aurait abandonné sinon, et ce depuis longtemps pour d'autres loisirs( il en a un paquet sous la main).
Et accessoirement , a permis aux éditeurs franco-belges de rentrer du financier ( c'est moins le cas à présent avec un certain tassement des ventes mangas ) .
Des suggestions ou des pistes de réflexions pour sauver les meubles ? 🙂
Je n'ai pas la prétention d'avoir toutes les réponses. Néanmoins, voici quelques pistes :
On parle de surproduction, et donc d'étouffement des ventes . Réduire la surproduction , de manière idiote, en fermant la porte aux nouveaux auteurs, ou en triant les auteurs selon des critères plus ou moins vaseux, économiques, de notoriété , voire prendre par un bout plus efficient et pour tout le monde.
Comme sus écrit, la surproduction est souvent liée au fait que la rémunération des auteurs ne cessent de s'amenuiser. Augmentez la rémunération des auteurs par album, il sera moins tenté de faire 2, 3 albums l'an pour compenser. Il n'en fera plus qu'un. Et la surproduction cessera d'elle-même.
Amplifier les moyens de diffusion "production-surproduction" est aussi un signe( maladif peut être ,comme l'obésité) , du dynamisme du médium. Il n'y a jamais eu autant de créativité , autant d'auteur talentueux, autant de diversité plastique.....pour les lecteurs, c'est un âge d'or ( j'ai l'âge de mes artères, le lecteur des années 70 80 devait se contenter de quelques publications et de manière proportionnelle, avec le même rapport qualité). On entre dans une librairie, le monde de la bd est à votre portée. Manga , comics, franco-belge, etc....tout cela est à notre disposition, et c'est une singularité mondiale. Allez aux USA, au Japon, vous n'accéderez pas à cette diversité dans leurs librairies. Alors oui, il y a l'embarras du choix. Qui reste un embarras. Mais comme on dit dans ma famille ouvrière, "problème de riche."
On a une putain de singularité, une foutue richesse, la BD. Il n'y a pas un art plus dynamique que celui-ci. Je le proclame pour pratiquer en tant qu'amateur de musique vivante et d'art plastique. La bd, c'est un canon sans répit de créativité. Mais tout cela est fragile. Et ce qui fait tourner la machine, l'auteur/autrice, s'épuise.
Avec tout le respect que j'ai pour les libraires, qui font un travail plein d'abnégation, l'intérêt des auteurs est que les moyens de diffuser cette profusion,ce dynamisme du médium, soit le plus large possible, le plus divers possible. Le réseau des libraires , bien que répandu, ne maille pas tout le territoire. Combien de librairies au mètre carré dans les grandes villes et combien dans les campagnes, les villes moyennes ? Le réseau des libraires peut apparaître parfois comme un goulet d'étranglement à cette production-surproduction. Le libraire ne peut gérer un tel flux, et parfois, il se voit réduit à la fonction de cariste pour carton Hachette. Donc, diversification des moyens de diffusion, supermarché( qui permettrait de rappeler que la bd est un médium POPULAIRE), diffuseur par le net ( et oui, le maudit Amazon...je sais, c'est iconoclaste. Mais habiter au fin fond des Ardennes comme certains amis d'enfance, et vous comprendrez cette nécessité) , aires d'autoroutes...tout partout. C'est l'intérêt des auteurs, et je pense même des libraires qui se retrouveraient avec la possibilité du choix de ce qu'ils veulent mettre en avant.
Je vais vous raconter une petite anecdote. Moi, fils d'ouvrier, petit fils d'ouvrier, je ne suis rentré dans une librairie qu'à 15 ans. Pas avant. Parce que je savais(pensais) que je n'avais pas la légitimité de rentrer dans une librairie qui parfois( souvent?) , se présente comme des temples pour initiés, comme des églises pour convaincus, où le mécréant ignare n'est pas à l'aise. J'aime Momie Metz, la librairie de ma ville parce qu'elle est dans une galerie marchande assez moche, elle est lumineuse, comme son équipe, accueillante et chaleureuse. Là, tu entres sans avoir peur de faire tâche.Momie Metz, je vous aime.
Et donc, j'ai accédé à la bd via les supermarchés et les bibliothèques municipales; pas par les librairies.
Parlons un peu de Stéphane Créty l'auteur maintenant, ton actualité c'est la sortie du tome 2 de Gueule de cuir, une nouvelle série prévue en 3 épisodes. Comment a démarré ce projet pour toi chez un nouvel éditeur ?
C'est Christophe Arleston, l'éditeur de chez Drakoo (entre autres, mais je ne vais vous faire l'insulte de présenter le reste de sa riche biographie) qui nous a mis en contact, Pierre (Pevel) et moi. Pierre, je le lisais comme romancier depuis des années, et je l'avais croisé lors d'un Fibd avec le regretté Etienne (Willem). Christophe m'a envoyé le script de Pierre. J'ai répondu, je crois dans l'heure, que si quelqu'un d'autre s'approchait de ce projet, je le mordrais à pleine dent. De l'aventure, de l'ésotérisme, du super héroïque. En gros, tous les ingrédients pour me faire vibrer.
Ce format en 3 tomes que l'on observe de plus en plus, c'est une envie personnelle ou une volonté éditoriale ?
C'est à la fois une demande des éditeurs ( le format sériel, ce n'est visiblement plus ce que souhaite le lectorat) et une volonté de ma part. Les longues séries, ça va, je fais déjà avec les Terres d'Aran , chez Soleil. Donc, des récits courts, nerveux, allant à l'essentiel, cela me semble pertinent. Il vaut mieux partir sur un sentiment de frustration que de lassitude. Maintenant, pour tout vous avouer, je pense "immodestement", que Gueule de cuir est la série où je me suis le plus ....euhhh...comment dire...développé. Je me sens tellement bien dans cet univers, dans cette collaboration avec Pierre, chez Drakoo. "Comme à la maison", serait le slogan résumant le mieux mon sentiment, mais cela ne dépend pas que de nous ( même si cela dépend aussi de nous, de notre volonté, de notre désir et de notre disponibilité), donc, si il y a une ouverture pour poursuivre...à la condition de garder la même nervosité, la même essentialité. Faire pour faire ne m'intéresse pas. J'ai la chance d'avoir beaucoup de sollicitations de collaborations, et ce ne sera pas une volonté de rallonger la sauce pour la rallonger. Et je pense que Pierre est sur le même schéma.
Ton style graphique sur Gueule de cuir s'inscrit pleinement dans la tradition franco-belge, quelles sont tes inspirations ?
Longtemps , je n'ai lu que des comics US. Les quelques bds franco-belges que j'avais à la maison ( j'en avais peu...ma famille ne roulait pas sur l'or), c'était Le Tour de Gaule , le Secret de l'Espadon T1 , et Le Pilote sans visage. Le reste était du comics US via Strange ou les productions Lug et Artémis. Pour des raisons purement économiques. Pour le même prix qu'un franco-belge, j'avais 3 fois plus de pages à lire.
Donc, ma matrice a été surtout comics US ( surtout DC). C'est plus tardivement, que j'ai accédé à la franco belge, via les supermarchés et les bibliothèques municipales. La bibliothèque de la Ronde Couture à Charleville, je l'ai sillonnée comme l'araire d'une charrue de A à Z, Véritablement ! Lisant sans distinction du Manara , MAd, du Giraud, des trucs bien chelous, d'autres bien sexuelles ( les années 70....)....là, dans ma matrice, est entré Giraud/Moebius et l'explosion mentale subséquente . Blueberry, le Garage Hermétique, la difficulté mentale pour un gamin de 13 ans de faire la liaison entre ces deux angles d'un même auteur ( purée, c'est un homonyme????).
Je n'ai aucune lucidité sur mon style, mon dessin, pour la bonne et simple raison, que je n'aime pas mon dessin. J'aurais aimé être John Byrne. Mais non 😞 Du coup, je fais ce que je peux, et j'essaie encore maintenant de m'améliorer ( la malédiction des autodidactes...toujours apprendre).
Dans Gueule de cuir, le fantastique est délicatement ajouté à l'univers des films de capes et d'épées, comme dans la série Néphilims ou encore Hurlevent. C'est ta volonté de conserver un aspect fantastique dans tes projets ?
Les hasards , je pense. Ou alors, on pense à moi dans ces typologies (on me contacte souvent avec un projet ficelé). En même temps, c'est mon substrat. Je lis depuis mes 9 ans, oui j'étais précoce...mais juste pour ça 😉 . Pour le reste, les relations sociales, les obligations communautaires, les injonctions comportementales, un vrai cancre ,donc du fantastique, de la SF, fantasy , mais surtout SF. Quand j'ai lu à 11 ans, Dune, je ne comprenais pas grand chose mais j'avais comme des doigts doucereux qui me caressaient l'occiput. Une jouissance quasi orgasmique. Donc, je crois que le fantastique, c'est ma came, mon obédience.
Il semble que sur tes dernières parutions, ton dessin revient à un style plus traditionnel après tes passages remarqués sur des sagas "phares" comme Conquêtes, Nains ou encore ISS Sniper. Ce serait lié à ta collaboration avec Jérôme Maffre ?
Les séries "Istin" comme les Terres d'Aran , Conquêtes, sont des séries concept, avec un univers partagé et beaucoup d'auteurs intervenants ( comme dans l'univers Marvel). Et donc, on doit respecter une charte, une bible graphique. J'adore cela, mais le cadrage graphique existe et cela limite les expériences. Sur Hurlevent, Nephilims, et encore plus sur Gueule de Cuir, là, je peux faire comme bon me semble. L'univers visuel ne dépend que de moi. Et j'avais envie de revenir à un classicisme qui correspondait à mes envies du moment. Mais je m'aperçois sur Gueule de cuir , que je commence à faire évoluer tout cela. Il faut savoir que je conçois la planche comme un champ expérimental, et que souvent, c'est instinctif. Gueule de cuir m'incite à des poses plus héroïques, à plus de cadrages désaxés, à une mise en scène plus dynamique.
Souvent, c'est le projet qui définit le style. On aborde en ce moment un projet tout autre que ce que j'ai pu aborder jusqu'à présent. Et je sais déjà que je vais totalement remettre à plat mon approche graphique. Et c'est génial. Un jour sans apprendre est un jour gâché !
Comment se déroule justement la relation dessinateur/coloriste sur un projet ?
C'est très variable. Parfois le coloriste est imposé, parfois on le choisit. Sur mes projets hors Terres D'aran, le choix du coloriste est intégré dès la mise en place du projet, alors qu'aucune planche n'a été encore réalisée. C'est ainsi que Elvire (De Cock) a été impliquée dès la mise en place de Nephilims. Et Jérôme (Maffre)...que dire de Jérôme.....Jérôme est un des seuls coloristes ( Avec Elvire et Olivier Héban) qui me permettent de regarder mes gribouillis sans pleurer toutes les larmes de mon corps. Jérôme, je l'agrippe systématiquement maintenant, alors qu'il est sollicité de partout ! C'est le coloriste (avec Elvire Et Olivier ) le plus talentueux de sa génération, une sorte de symbiose de classicisme et de modernisme. On a collaboré sur....heu.....3 projets, et il y en a 1 voire 2 qui se profilent à l'avenir.
Jérôme, ze t'aime !!!!
En parlant de projets, quels sont les tiens voire, quelles sont tes envies ?
On va déjà parler de ceux qui sont sur les rails. Il y a le T2 des Confréries des tempêtes chez Oxymore qui va paraître en fin d'année, et j'ai la série Primus, avec Sylvain Runberg chez Dargaud. Pour le reste, beaucoup de choses, certaines avancées, d'autres encore à l'état de projet. Que des projets motivants, avec des gens que j'admire (secrètement...je suis un gros timide).
Stéphane
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