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  1. The_PoP

    Immortal Sergeant

    Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂 A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable. Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes.
  2. poseidon2

    Gueule de cuir

    Premier tome d'une trilogie qui s'annonce pleine de promesse pour tant que l'on aime l'ésotérisme. J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. Le choix de l'époque est particulièrement bien trouvé et le côté mystique bien amené. On sent la pâte de l'écrivain avec un univers bien réfléchit et qui semble dense à souhait. Cette histoire d'horloge du diable et dès ses différentes factions qui s'affrontent, n'en déplaise au roi et au Cardinal, est bien pensé et globalement innovant. Le dessin est très adulte et reprend l'ambiance lourde d'une époque où l'épée régnait en maitre. Le scenario enchaine avec brillo les scènes d'actions, les scènes d'explication et les rebondissements. Vivement la suite !
  3. poseidon2

    Gueule de cuir

    Titre de l'album : Gueule de cuir Scenariste de l'album : Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Stephane Crety Coloriste : Stephane Crety Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Gueule-de-cuir, c'est une histoire de cape et d'épée sombre et fantastique, c'est aussi un justicier de la nuit, oeuvrant sous Louis XIII, bien avant un certain "Chevalier Noir" ! 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, magie noire et alchimie sont à l'oeuvre. Tandis que de mystérieuses factions s'affrontent en secret autour du Zodiaque du Diable, un redoutable nécromant étend son règne sur les bas-fonds de Paris et rêve de vengeance. Contre lui, un seul homme peut encore se dresser. Un duelliste que le destin a maudit et qui n'aura d'autre choix que d'accepter le masque et la destinée de Gueule-de-cuir. Critique : Premier tome d'une trilogie qui s'annonce pleine de promesse pour tant que l'on aime l'ésotérisme. J'ai vraiment bien aimé ce premier tome. Le choix de l'époque est particulièrement bien trouvé et le côté mystique bien amené. On sent la pâte de l'écrivain avec un univers bien réfléchit et qui semble dense à souhait. Cette histoire d'horloge du diable et dès ses différentes factions qui s'affrontent, n'en déplaise au roi et au Cardinal, est bien pensé et globalement innovant. Le dessin est très adulte et reprend l'ambiance lourde d'une époque où l'épée régnait en maitre. Le scenario enchaine avec brillo les scènes d'actions, les scènes d'explication et les rebondissements. Vivement la suite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gueule-de-cuir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Pensées profondes

    On a probablement tous en nous une part de Louise ici présente ! Cette héroïne des temps modernes , avec ses névroses nous fait passer un magnifique moment de lecture dans un florilège d'émotions . D'emblée le ton est donné avec cette première page scindée en deux , pour le ying et le yang de cette jeune femme en perpétuelles réflexions qui se met à nu (dans tous les sens du terme) sous nos yeux . Puis les petites histoires s'enchainent avec une première "fausse rupture" qui risque fort de marquer les lecteurs(trices) , on rit à gorge déployée , pour ne pas dire "gorge profonde" 😉 .Impossible de ne pas avoir d'empathie pour Louise , peu importe le genre du lecteur , elle est touchante par ses péripéties et tentatives d'y échapper , à tel point qu'il est impossible de refermer le livre sans l'avoir fini . Car ces histoires toutes différentes gardent un lien commun : la vie de Louise et son mode de pensée . Anne-Laure Reboul réalise une immersion profonde dans la psyché féminine avec maestria . On pense au film Ce que veulent les femmes , avec Mel Gibson , sauf qu'ici , c'est Louise qui nous expose ses plus intimes pensées au moment T avec une spontanéité déroutante . On rit , on grimace , on vit littéralement avec elle ces aventures somme toute banales , mais tellement bien racontées . Régis Penet se fait plaisir avec des cases épurées mais une expressivité des visages détonante . Louise n'a pas de bouche la plupart du temps , comme pour mieux signifier le combat intérieur qu'elle vit avec ses interrogations , mais le dessinateur réalise un jeu de regards saisissant . C'est un livre qui je l'espère fera parler de lui , et je souhaite bon vent à ces deux auteurs de grand talent . D'autres aventures de Louise s'il vous plaît , on en redemande !!!
  5. alx23

    L'enfer c'est les hôtes

    Décidément le scénariste Karibou a le don de me faire rire avec des albums toujours bien inspiré et des thématiques se prêtant très bien à la dérision. Après Trois zéro une parodie de la Guerre de Troie ou Constantin de Chamberly une parodie sur un barbare philosophe, l'auteur s'attaque à Lucifer et Caïn le premier damné arrivant en enfer. L'album peut se lire comme une histoire complète avec le parcours de Caïn qui visite les enfers en compagnie de Lucifer, avec une chute humoristique à chaque page et s'enchaine sur la suivante. L'enfer est encore en travaux et personne n'est prêt à accueillir le premier damné. Lucifer doit se charger de lui et commence à lui faire la visite des lieux. Les dialogues sont drôles entre les deux personnages avec une amitié naissante. Caïn a tendance à ridiculiser Lucifer ou à tout remettre en question. Les dessins de Lionel Richerand sont de qualité et très bien détaillés surtout pour ce genre de bande dessinée souvent très minimaliste en décor. Si vous aimez les titres de Karibou, vous ne devriez pas être déçu par L'enfer c'est les hôtes avec encore beaucoup d'amusement en perspective.
  6. Titre de l'album : L'enfer c'est les hôtes Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Lionel Richerand Coloriste : Lionel Richerand Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En attendant que les pécheurs se pressent en masse aux portes de l'Enfer, l'archange déchu fait visiter son nouveau domaine en construction à Caïn et lui présente les différents démons qui animeront cet espace. Durant leur périple, entre discussions absurdes, rencontres étranges et partages de traumas (notamment la relation au père), les deux protagonistes développeront une amitié atypique. Critique : Décidément le scénariste Karibou a le don de me faire rire avec des albums toujours bien inspiré et des thématiques se prêtant très bien à la dérision. Après Trois zéro une parodie de la Guerre de Troie ou Constantin de Chamberly une parodie sur un barbare philosophe, l'auteur s'attaque à Lucifer et Caïn le premier damné arrivant en enfer. L'album peut se lire comme une histoire complète avec le parcours de Caïn qui visite les enfers en compagnie de Lucifer, avec une chute humoristique à chaque page et s'enchaine sur la suivante. L'enfer est encore en travaux et personne n'est prêt à accueillir le premier damné. Lucifer doit se charger de lui et commence à lui faire la visite des lieux. Les dialogues sont drôles entre les deux personnages avec une amitié naissante. Caïn a tendance à ridiculiser Lucifer ou à tout remettre en question. Les dessins de Lionel Richerand sont de qualité et très bien détaillés surtout pour ce genre de bande dessinée souvent très minimaliste en décor. Si vous aimez les titres de Karibou, vous ne devriez pas être déçu par L'enfer c'est les hôtes avec encore beaucoup d'amusement en perspective. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-c-est-les-hotes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Castelwitch - Tome 2 - Le grand Effaroucheur Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Francois Gomes Coloriste : Sandrine Cordurié Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Irina est nouvelle et depuis le décès de ses parents, elle vit avec sa tante. Irina a un secret : son compagnon est passé du côté sombre de l'imagination, c'est un Maléfic qu'elle parvient difficilement à contrôler. Désespérée, elle demande de l'aide, seul Malo accepte. L'unité du groupe d'adolescents s'en trouve alors menacée tandis que la guerre entre Maléfics et Imaginaires ravage la cité. Critique : Voilà une série dont j'avais raté le premier tome. C'est bien dommage car avec ce tome 2 je découvre une série pour enfants, jeunes ados intelligente et bien pensée. Certes les ficelles scénaristiques sont connues, et ce Castelwitch vous fera penser nécessairement à pas mal de références, mais les mélanges d'idées et de genre mis en oeuvre fonctionnent bien. Les personnages des enfants sont bien pensés, l'univers est riche, et l'intrigue se déroule sans accrocs ni temps mort. Les dialogues sont réussis, et même en adulte j'ai accroché assez vite, alors même que je ne connaissais pas l'univers ou le tome 1. Si je vous dis qu'en plus le prochain tome terminere cette petite série en 3 tomes, il n'y a pas bien de raison de se priver si vous avez des enfants dans votre entourage un peu rêveurs. Le dessin de François Gomes rend le tout sympathique, même si ce n'est peut être pas à la hauteur de la forêt du temps, on reste quand même sur du très bien, et qui plaira aux jeunes mais aussi aux moins jeunes. La colorisation vive dynamise le tout. Voici une série jeunesse qui a le mérite de très bien fonctionner. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/castlewitch-tome-2-le-grand-effaroucheur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    Murdervale - tome 3

    Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons .
  9. Titre de l'album : Murdervale - tome 3 Scenariste de l'album : Vicente Cifuentes Dessinateur de l'album : Vicente Cifuentes Coloriste : Vicente Cifuentes Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Troisième et dernier volume de la série Murdervale. Victor, hanté par son séjour à Murdervale, où on a essayé de lui prendre ce qui lui est le plus cher va tenter, aidé de sa famille, d'aller au-delà de la douleur et des horreurs... S'il veut que les cauchemars cessent, il devra retourner affronter les démons... il devra retourner à Murdervale, là où tout a commencé. Mais le Mal accordera-t-il à Victor ne serait qu'un peu de repos ? Le cauchemar finira-t-il un jour ? Critique : Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/murdervale-tome-3-l-ultime-sacrifice/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Les enfants du ciel

    C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
  12. Titre de l'album : La brute et le divin Scenariste de l'album : Léonard Chemineau Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ? Critique : Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brute-et-le-divin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    La brute et le divin

    Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉
  14. Titre de l'album : Six mois et un autre Scenariste de l'album : Blaise Pruvost Dessinateur de l'album : Blaise Pruvost Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle. À 19 ans, Blaise tourne le dos à son histoire d'amour, à son conflit avec ses parents, à son adolescence confuse et enfumée... et part avec son sac et 400 euros en poche. Cette expérience de la marche le confronte à des rencontres, des émotions et des réflexions qui le changeront peu à peu. Un hiver et un printemps à marcher sur le chemin de Compostelle... Six mois et un autre pour voir le monde et se trouver soi. Critique : On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/six-mois-et-un-autre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Six mois et un autre

    On découvre en Blaise Pruvost et ses 19 ans un peu de chacun de nous . Dans cette première oeuvre très personnelle , il expose sa vie à livre ouvert : ses échecs , ses vices , ses colères , ses envies ( il y en a peu, comme ses joies) , ses doutes et pour finir son talent de dessinateur ET de conteur . Car au delà d'un graphisme élégant et soigné il faut noter le remarquable travail d'écriture de ce jeune talent écorché vif . Prenez le titre par exemple , si énigmatique : Six mois et un autre (mois) , atteste de la durée nécessaire à son projet de marche vers l'Espagne , en empruntant le chemin de Compostelle (812 km) qui débute dans les environs du Lot en France . Six mois d'efforts physiques et un plus axé sur la réflexion et un certain bilan de cette aventure . Phonétiquement maintenant : "si moi et un autre" ! Ici , ce serait plus ses rapports à l'autre qui serait mis en exergue , et l'on découvre tout au long du récit et au grès de ses rencontres sa facilité à se rapprocher de l'autre , mais ses difficultés à garder le lien , notamment avec ses proches qu'il quitte en tout début d'aventure . Enfin , un aspect plus psychanalytique avec "six mois et un autre" où le "moi" est freudien et représente la partie de personnalité assurant les fonctions conscientes . Car il effectue un véritable éveil à sa conscience lors de ce pèlerinage , plus spirituel que religieux . Pour ne rien vous cacher , ces 312 pages sont passées comme une lettre à la poste . Le choix du noir et blanc sans cases délimitant les pages est des plus judicieux . On ne veut pas de "gaufrier" lors d'une telle aventure ancrée dans un désir profond de liberté et de grands espaces . L'absence de couleurs nous permet d'imaginer et ressentir comme l'auteur , les paysages ainsi que les fragrances l'entourant . Ses questionnements , ses rêves très bien illustrés à travers des pages oniriques , résonnent encore en moi . On ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Maintenant que nous découvrons ce diamant brut , qui a réalisé une première oeuvre , attendons et surtout , espérons qu'il confirme avec un second ouvrage . Le plus dur arrive pour ce jeune artiste 🙂 . Mais quel coup d'éclat !
  16. Kevin Nivek

    Shamisen

    Titre de l'album : Shamisen Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen - instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l'un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais. Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l'art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l'identité culturelle nippone. Critique : Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shamisen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Shamisen

    Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂
  18. Titre de l'album : Trois chardons Scenariste de l'album : Cécile Becq Dessinateur de l'album : Cécile Becq Coloriste : Cécile Becq Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Écosse, île de Skye, juin 1933. Habillée de noir, une jeune femme se recueille sur une tombe toute fraîche. C'est celle de son époux. Moïra a à peine 35 ans qu'elle se retrouve veuve et sans ressources. Margaret, sa soeur aînée, lui propose de l'héberger elle et ses deux jeunes enfants le temps de se retourner. Les deux soeurs commencent à cohabiter dans la ferme simple et austère où Margaret vit seule depuis qu'elle a perdu son enfant. Elles sont rapidement rejointes par Effie, leur jeune soeur, sensuelle et gaie, qui déboule d'Édimbourg fuyant Adam son mari volage. Confinées dans ce cottage perdu au milieu de la lande, ces trois femmes brisées tentent de se reconstruire ensemble au gré de moments de complicité mais aussi de mises au point sur des rancoeurs familiales enfouies. Une rencontre va venir tout chambouler : Moïra, en plein deuil, laissera-t-elle un nouvel homme entrer dans sa vie ? Critique : Vous connaissez l'adage sur la grande difficulté de garder un niveau élevé après une première oeuvre saluée par la critique de façon amplement méritée ? Son Ama , le souffle des femmes avaient enthousiasmé le public au point de recevoir un prix au salon du livre de Montreuil . Cécile Becq poursuit son ascension dans le monde du 9ème art avec ce drame romantique situé sur la non moins superbe île de Skye en Ecosse . Nous y suivons durant une année les différentes étapes du deuil de Moïra qui vient de perdre subitement son mari . Elle est entourée par ses enfants et surtout par ses deux soeurs , chacune au caractère bien trempé et rencontrant aussi des difficultés d'ordre personnel . Nous découvrons une fratrie soudée mais pas que ! Des passifs font irruption et viennent perturber cette entraide . Au détour de cases centrées sur des regards ou de mains se frôlant , l'auteure distille l'émotion ressentie par les protagonistes . Sa ligne claire amène une douceur et une certaine quiétude alors que les trois soeurs font face à une tempête de sentiments . Elle délaisse la bichromie de sa première oeuvre pour nous faire vivre une explosion de couleurs , telle que l'on peut ressentir en arpentant les contreforts de l'île de Skye , magnifique écrin écossais . Je soupçonne fortement Cécile Becq d'y avoir séjournée , car pour avoir eu la chance de la visiter , j'ai entre autres , reconnu sans peine le Old man of Storr et cette île a laissé une empreinte indélébile en moi . On comprend aisément qu'un tel environnement soit source d'inspiration ! 3 chardons pour 3 soeurs en pleine résilience , dans un récit prenant son temps et touchant le lecteur de plein fouet . Quel joli travail de l'auteure , on en redemande ! Un léger bémol me concernant : j'aurais souhaité revoir la baie de Talisker avec cette finesse du trait . Mais cela n'engage vraiment que moi 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trois-chardons/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Trois chardons

    Vous connaissez l'adage sur la grande difficulté de garder un niveau élevé après une première oeuvre saluée par la critique de façon amplement méritée ? Son Ama , le souffle des femmes avaient enthousiasmé le public au point de recevoir un prix au salon du livre de Montreuil . Cécile Becq poursuit son ascension dans le monde du 9ème art avec ce drame romantique situé sur la non moins superbe île de Skye en Ecosse . Nous y suivons durant une année les différentes étapes du deuil de Moïra qui vient de perdre subitement son mari . Elle est entourée par ses enfants et surtout par ses deux soeurs , chacune au caractère bien trempé et rencontrant aussi des difficultés d'ordre personnel . Nous découvrons une fratrie soudée mais pas que ! Des passifs font irruption et viennent perturber cette entraide . Au détour de cases centrées sur des regards ou de mains se frôlant , l'auteure distille l'émotion ressentie par les protagonistes . Sa ligne claire amène une douceur et une certaine quiétude alors que les trois soeurs font face à une tempête de sentiments . Elle délaisse la bichromie de sa première oeuvre pour nous faire vivre une explosion de couleurs , telle que l'on peut ressentir en arpentant les contreforts de l'île de Skye , magnifique écrin écossais . Je soupçonne fortement Cécile Becq d'y avoir séjournée , car pour avoir eu la chance de la visiter , j'ai entre autres , reconnu sans peine le Old man of Storr et cette île a laissé une empreinte indélébile en moi . On comprend aisément qu'un tel environnement soit source d'inspiration ! 3 chardons pour 3 soeurs en pleine résilience , dans un récit prenant son temps et touchant le lecteur de plein fouet . Quel joli travail de l'auteure , on en redemande ! Un léger bémol me concernant : j'aurais souhaité revoir la baie de Talisker avec cette finesse du trait . Mais cela n'engage vraiment que moi 🙂 .
  20. Titre de l'album : Carletti - Un voyageur moderne Scenariste de l'album : Giorgio Albertini Dessinateur de l'album : Giorgio Albertini Coloriste : Giorgio Albertini Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Fin du XVIIe siècle. Le temps des grandes explorations, dominé par les Espagnols et les Portugais, bouleverse la carte du monde. Francesco Carletti, un jeune marchand italien fasciné par ces nouveaux horizons économiques, prend part à cette aventure. Il découvrira les splendeurs (nouvelles terres, peuples inconnus) et les misères (esclavage, destructions) qui posent les jalons d'une nouvelle ère, celle des Temps Modernes. Giorgio Albertini nous embarque dans une chronique passionnante, inspirée d'une histoire vraie, celle du premier marchand à effectuer le tour du monde. Critique : Après Chronosquad , Giorgio Albertini avait repris avec David B. la série Alix . Il interrompt les aventures du jeune romain avec cette fois un florentin du XVIIème siècle nommé Carletti . Cet inconnu pour la plupart (votre serviteur y compris) semble être un des premiers grands voyageurs commerçants du monde occidental . Un périple de plus de 10 ans avec un tour du monde entrepris et de multiples aventures sur les mers et océans de notre vaste monde ! La ligne claire de l'auteur italien fait des merveilles dans ce récit homérique . Il dépeint avec minutie les costumes et autres caravelles marchandes de l'époque . S'appuyant sur le livre de Francesco Carletti : Raisonnements de mon voyage autour du monde , il nous fait découvrir un monde où le royaume d'Espagne règne en maître , riche de ses conquêtes en Amérique du sud entre autres . Le royaume ibère est implanté de par les mers et océans , et impose ses règles en matière fiscale et diplomate . Le jeune commerçant , bien aidé par son père devra faire preuve d'une grande ingéniosité pour se sortir de situations complexes tout au long de ce périple . Des côtes africaines avec la traite négrière , à l'Amérique centrale puis du sud , les Philippines , la Chine, le Japon , cette extraordinaire odyssée nous est contée à travers ces 288 pages que l'on ne voit absolument pas défiler . L'auteur ménage le suspens avec une ellipse proposée d'emblée qui ne trouvera sa solution qu'en fin de récit . Il s'agit vraiment d'une lecture à recommander pour qui aime les grandes aventures et découvertes , on y apprend un tas de choses sur les us et coutumes des régions visitées . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carletti/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Après Chronosquad , Giorgio Albertini avait repris avec David B. la série Alix . Il interrompt les aventures du jeune romain avec cette fois un florentin du XVIIème siècle nommé Carletti . Cet inconnu pour la plupart (votre serviteur y compris) semble être un des premiers grands voyageurs commerçants du monde occidental . Un périple de plus de 10 ans avec un tour du monde entrepris et de multiples aventures sur les mers et océans de notre vaste monde ! La ligne claire de l'auteur italien fait des merveilles dans ce récit homérique . Il dépeint avec minutie les costumes et autres caravelles marchandes de l'époque . S'appuyant sur le livre de Francesco Carletti : Raisonnements de mon voyage autour du monde , il nous fait découvrir un monde où le royaume d'Espagne règne en maître , riche de ses conquêtes en Amérique du sud entre autres . Le royaume ibère est implanté de par les mers et océans , et impose ses règles en matière fiscale et diplomate . Le jeune commerçant , bien aidé par son père devra faire preuve d'une grande ingéniosité pour se sortir de situations complexes tout au long de ce périple . Des côtes africaines avec la traite négrière , à l'Amérique centrale puis du sud , les Philippines , la Chine, le Japon , cette extraordinaire odyssée nous est contée à travers ces 288 pages que l'on ne voit absolument pas défiler . L'auteur ménage le suspens avec une ellipse proposée d'emblée qui ne trouvera sa solution qu'en fin de récit . Il s'agit vraiment d'une lecture à recommander pour qui aime les grandes aventures et découvertes , on y apprend un tas de choses sur les us et coutumes des régions visitées .
  22. Kevin Nivek

    Golden west

    Titre de l'album : Golden west Scenariste de l'album : Christian Rossi Dessinateur de l'album : Christian Rossi Coloriste : Christian Rossi Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Banni de son peuple pour conjurer une malédiction, le novice apache Woan doit apprendre à survivre. Après avoir affronté, seul, à la frontière nord-ouest du Mexique, les épreuves des éléments naturels et des passions humaines, le jeune homme croise la route d'un guerrier dont les faits d'armes et la spiritualité ont marqué l'Histoire des Etats-Unis et la légende dorée de l'Ouest : Geronimo ! En nous faisant revivre l'ultime élan de résistance d'une civilisation en péril, Christian Rossi donne à lire son oeuvre la plus personnelle et la plus inspirée Critique : Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/golden-west/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Golden west

    Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi !
  24. Titre de l'album : Le ciel dans la tête Scenariste de l'album : Antonio Altarriba Dessinateur de l'album : Sergio Garcia Sanchez Coloriste : Lola Moral Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Des mines du Kivu aux mirages de l'Europe, Nivek, l'enfant soldat, arraché aux griffes de la misère par l'appel d'une vie meilleure, traverse une Afrique magique et tragique, d'une violence et d'une beauté à couper le souffle. Les épreuves de ce voyage initiatique le préparent aux périls de la Méditerranée, mais pas aux déconvenues qui l'attendent sur sa rive privilégiée. À l'ombre de Cervantès et de Mark Twain, un récit épique porté par les visions hallucinées d'Altarriba et les images somptueuses de Sergio Garcia. Critique : Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/congo-9782207164860/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Le ciel dans la tête

    Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne !
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