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  1. Kevin Nivek

    Godefroy - tome 1

    Soucieux de mettre en avant les grands hommes de Belgique (encore que , France et Belgique se disputent la nationalité du chevalier), les auteurs de ce récit historique s'attaquent à Godefroy de Bouillon , l'un des héros des guerres de croisades . Dans ce tome introductif , nous sommes en l'an de grâce 1095 et nous découvrons ce personnage , qui semble isolé entre un avenir tracé par sa mère et ses ambitions personnelles . En effet , l'usage voudrait qu'il épouse une femme pieuse issue de noble lignée , mais il n'éprouve aucun sentiment envers elle , alors que le hasard met sur sa route la délicieuse et mystérieuse Aëlys et sa chevelure rousse . Un événement soudain va le forcer à prendre la décision de s'engager vers l'Orient porter la parole du pape Urbain II et livrer une guerre sainte , mais pour quelle raison et dans quelles circonstances ? C'est le grand retour des héros historiques dans le paysage BD franco-belge ! Ce support avait été un peu délaissé et ce duo d'auteurs lui rend ses lettres de noblesses . Le récit s'appuie sur une documentation solide (avec des annexes en fin d'album ) et un dessin réaliste à la fois classique et moderne . Théo Dubois D'Enghien a pour modèles Delaby , Swolfs et Serpieri , des maîtres en la matière . Je le trouve pour ma part , effectivement très proche d'un Delaby , à travers son traitement des visages . Les paysages enneigés sont du plus bel effet et l'on connait les difficultés engendrées par ce type de panorama . Il faut avouer que les couleurs de Felideus ornent le moyen-âge de ses plus belles parures ! De la chevelure flamboyante d'Aëlys , en passant par les armures et robes de chevaux , c'est un sans-fautes pour le plaisir rétinien . Cette période historique vous plait et vous souhaitez enrichir votre culture générale , ce Godefroy saura vous séduire 😉
  2. Titre de l'album : Fileuses de soie Scenariste de l'album : Bruno Lecigne , Sylviane Corgiat Dessinateur de l'album : Jean-Côme Garcette Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Une filature menacée par la concurrence étrangère, un fils honni qui ressurgit, des orphelines asservies... un vent de changement souffle sur l'usine-pensionnat Bouscaret. Drôme provençale, 1910. La filature familiale de Louis Bouscaret fait depuis peu face à une concurrence croissante venant de l'étranger. Son usine-pensionnat, qui recueille les orphelines et filles abandonnées de la région, bénéficie de leur travail acharné en échange d'une "éducation" assurée par la sévère soeur Agnès. Henriette, une nouvelle arrivante au visage à demi-caché derrière une mèche, rêve de dessiner un jour ses propres robes. Les rangs des ouvrières - éreintées par des journées à rallonge et par la sévérité de soeur Agnès - sont peu à peu gagnés par le désordre lorsque l'une d'elle est touchée par une pneumonie. Pendant ce temps, chez les Bouscaret réapparaît Hyppolite, le cadet des enfants qui traîne avec lui le lourd secret familial. Mais lorsque le fils honni et la travailleuse révoltée se rencontrent, débute une idylle impossible dans laquelle prend racine des envies de subversion. Tour à tour arrivées par convoi, Rose, une toute jeune pensionnaire de 14 ans, puis Suzanne, fille de bonne famille ayant fui un mariage arrangé, rejoignent bientôt l'entourage d'Henriette. Elles s'unissent face à l'oppression, animées par un même besoin d'émancipation. Critique : C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fileuses-de-soie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Fileuses de soie

    C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore . Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur . Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
  4. Titre de l'album : Coubertin, entre ombre et lumière Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Didier Pagot Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant. Critique : Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/coubertin-entre-ombre-et-lumiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Ils approchent ces fameux JO de Paris , le 26 juillet plus précisément et l'éditeur Steinkis nous rappelle que le Baron de Coubertin fut à l'origine de ces jeux "modernes" . La BD commence avec un bref rappel de la création des premiers jeux grecs dans l'antiquité , qui seront annulés au début de notre ère par un romain méfiant de ce genre de manifestations . Puis , nous retrouvons deux journalistes en route pour l'ouverture des JO tristement célèbres de 1936 à Munich sous le régime nazi . L'axe narratif tournera autour de la conversation qu'ont ces deux reporters à propos de la vie de Pierre de Coubertin . Ils relatent les grandes dates de sa vie politique et son parcours diplomatique jalonné de hauts et de bas . Ainsi on y découvre ses "créations" mais aussi une façade de sa personnalité qui peut sembler sombre à notre époque . Au début du siècle dernier , la société était on ne peut plus patriarcale , donc tenir des positions "misogynes" en 1900 ou en 2000 n'a pas le même impact . Idem pour ses positions sur le colonialisme qui rapportait d'énormes profits à la France , mais aussi aux anglais et hollandais entre autres . Les auteurs abordent ces sujets avec une certaine conscience du contexte historique . En revanche ils risquent de perdre un peu le lecteur avec ces nombreuses allées et venues entre les deux reporters racontant sa vie , et ces moments contés auprès du baron lui-même ! On alterne les époques et les protagonistes sans aucun point de repère et il est parfois compliqué de reconnaître les personnages , d'autant que le récit s'étale sur plus de 40 ans ! Le dessin académique de Didier Pagot lorgne du côté de la ligne claire avec un plus grand réalisme . Avec la galerie de personnages présentés , on aurait aimé une légère dissociation des époques . Mais rassurez-vous , ce n'est pas insurmontable et vous apprendrez un tas d'anecdotes sur cet homme qui restera dans l'histoire et qui nous permet de visionner les cérémonies d'ouverture des JO en français , peu importe le pays organisateurs 😉
  6. Titre de l'album : Anatomie d'un coeur Scenariste de l'album : Antonia Banados Dessinateur de l'album : Antonia Banados Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : L'histoire extraordinaire d'une Marie Curie chilienne Fin des années 1950, c'est le jour de la rentrée dans la faculté de médecine de Santiago, au Chili. Le président livre un discours inaugural dans lequel il annonce aux jeunes étudiants qu'ils font désormais partie de l'élite de la nation et les alerte sur la responsabilité qui en découle. Il insiste sur ce point en s'adressant directement aux deux seules femmes qui se sont assises cette année-là sur les bancs de l'université. Elles devront faire leurs preuves dans un milieu quasi exclusivement masculin. Aurora, l'une des deux, s'inquiète plus des préjugés des hommes que de ses capacités : brillante et rigoureuse, elle est arrivée troisième au concours d'entrée. Heureusement, une fois l'année commencée, elle sera vite remarquée par ses camarades, qui la nommeront cheffe de groupe en cours d'anatomie. Mais alors qu'elle dissèque le coeur des cadavres qui sont mis à la disposition des étudiants, le sien se met à battre pour l'assistant du professeur. Dans un monde d'hommes où une femme doit se montrer dure pour être respectée, Aurora laissera-t-elle entrer l'amour dans sa vie ? Critique : C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anatomie-d-un-coeur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Anatomie d'un coeur

    C'est l'histoire de sa grand-mère Aurora que nous raconte l'auteure chilienne Antonia Banados , à travers ce roman graphique touchant . A la fin des années 50 , cette dernière est rentrée en faculté de médecine et a vécu une "fausse" histoire d'amour avec un des professeurs . Je précise "fausse" car leur histoire se limitera à des regards , des rendez-vous manqués , des mains se touchant , de longues discussions passionnées , mais hélas rien de plus ! Je ne vous révèle pas les raisons de cet échec amoureux , mais sachez qu'il sera le fil d'Ariane de cet ouvrage . Nous découvrons aussi l'accueil timoré de la faculté pour les deux seules femmes de la promotion , puis la réussite d'Aurora qui en fera une des meilleurs élèves , mais aussi un pays en proie à l'arrivée de la dictature de Pinochet . Tout ceci viendra parasiter cet amour naissant/déchu dans un déferlement de cases ponctuées de schémas organiques . La bichromie aux forts accents bleutés de la dessinatrice donne un rendu de type daguerréotype , une suite de photographies de la vie d 'une étudiante , sa relation avec ses collègues , sa famille etc .... Il se dégage une réelle élégance dans la mise en page . Sans sombrer dans un féminisme accru , Antonia Banados dresse le portrait d'une femme forte et opiniâtre , dont la seule faiblesse sera son coeur lui même , au sens romantique du terme bien entendu 😉 Une première oeuvre intéressante , à confirmer dans un prochain travail !
  8. Titre de l'album : Manchuria opium squad - Tome 13 Scenariste de l'album : Tsukasa Monma Dessinateur de l'album : Shikako Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Notre équipe de choc répand peu à peu l'influence de l'opium X dans les rues de Shanghai, grâce à des revendeurs qui diffusent l'utilisation de cette drogue dans des fumeries. Cependant, Li Hua a un objectif bien plus grand, qui est de s'emparer de toutes les fumeries de la Hong Bang, ce qui revient à déclarer la guerre à cette organisation. Entre la police municipale de la concession, la Hong Bang et la fiabilité plus que douteuse de leur collaborateur Jing, nos protagonistes devront plus que jamais être sur leurs gardes durant leur ascension... Critique : Nous voici déjà au tome 13 de cette saga incroyable ! Petit rappel de l'histoire de ce "Breaking bad" version manga : Nous sommes à la fin des années 30 , juste avant que le second conflit mondial ne débute . Un jeune homme , Isamu Higata voit sa mère emportée par la peste . Se retrouvant à charge de sa famille il va se lancer dans la culture et le commerce du pavot , autrement dit , l'opium à fumer . De rencontres bonnes ou néfastes , il va jalonner la Mandchourie , véritable terre multiculturelle , partagée entre plusieurs pays et ethnies ! Un terreau fertile pour des aventures les plus rocambolesques avec une multitude de personnages mafieux du même acabit . La violence est crue et omniprésente , elle va croitre de tomes en tomes dans un déluge d'action et de suspens . A l'instar d'une saga comme Gannibal , nous avons ici un page turner qui ne vous ménagera pas ! Chaque fin de tome est propice à un ou des rebondissements , rendant l'attente de la suite , compliquée , voire insupportable 😉 Dans ce 13ème tome , notre équipe de choc , se retrouve à Shanghai , ville cosmopolite , aux influences multiples . Une ville partagée en plusieurs protectorats , mais gangrénée quand même par la mafia locale : la Hong Bang . Leader du commerce de l'opium , ces derniers traquent sans relâche nos jeunes producteurs d'opium X , avec une intensité rare . Li Hua et Isamu semblent avoir une adversaire des plus coriaces avec cette femme à la tête de la Hong Bang , qui ne montre aucune limite dans l'engrenage de la violence . Le dessin est toujours aussi détaillé et dynamique . Si cette période historique riche et la géographie vous plait , vous ne pouvez passer à côté de cette saga . Elle est documentée et l'on apprend une multitudes de choses sur cette région immense , ce "carrefour" asiatique . Des chinois, des japonais , des russes , des mongols , des européens , un véritable feu d'artifice culturel . Série à suivre ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/manchuria-opium-squad-tome-13/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Nous voici déjà au tome 13 de cette saga incroyable ! Petit rappel de l'histoire de ce "Breaking bad" version manga : Nous sommes à la fin des années 30 , juste avant que le second conflit mondial ne débute . Un jeune homme , Isamu Higata voit sa mère emportée par la peste . Se retrouvant à charge de sa famille il va se lancer dans la culture et le commerce du pavot , autrement dit , l'opium à fumer . De rencontres bonnes ou néfastes , il va jalonner la Mandchourie , véritable terre multiculturelle , partagée entre plusieurs pays et ethnies ! Un terreau fertile pour des aventures les plus rocambolesques avec une multitude de personnages mafieux du même acabit . La violence est crue et omniprésente , elle va croitre de tomes en tomes dans un déluge d'action et de suspens . A l'instar d'une saga comme Gannibal , nous avons ici un page turner qui ne vous ménagera pas ! Chaque fin de tome est propice à un ou des rebondissements , rendant l'attente de la suite , compliquée , voire insupportable 😉 Dans ce 13ème tome , notre équipe de choc , se retrouve à Shanghai , ville cosmopolite , aux influences multiples . Une ville partagée en plusieurs protectorats , mais gangrénée quand même par la mafia locale : la Hong Bang . Leader du commerce de l'opium , ces derniers traquent sans relâche nos jeunes producteurs d'opium X , avec une intensité rare . Li Hua et Isamu semblent avoir une adversaire des plus coriaces avec cette femme à la tête de la Hong Bang , qui ne montre aucune limite dans l'engrenage de la violence . Le dessin est toujours aussi détaillé et dynamique . Si cette période historique riche et la géographie vous plait , vous ne pouvez passer à côté de cette saga . Elle est documentée et l'on apprend une multitudes de choses sur cette région immense , ce "carrefour" asiatique . Des chinois, des japonais , des russes , des mongols , des européens , un véritable feu d'artifice culturel . Série à suivre !
  10. Titre de l'album : Ma vie en 24 images par seconde Scenariste de l'album : Rintarô Dessinateur de l'album : Rintarô Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Un parcours hors du commun qui va nous mener du Japon d'après-guerre jusqu'en 2001 et la sortie du film Metropolis.Un parcours fait de rencontres, d'opportunités, de soirées interminables, de jazz, de cigarettes, mais surtout de cinéma. Une passion qui lui a été transmise par son père et qui lui donnera très tôt l'envie de devenir réalisateur.Et c'est le cinéma d'animation qui lui offrira cette opportunité. Autre figure incontournable de ce parcours, celle d'Osamu Tezuka auprès duquel il va travailler des années,... Critique : Voici un album qu'il faut absolument lire si on veut prétendre avoir une vraie connaissance de l'histoire des animés au Japon. On nous raconte en effet ici la naissance de l'animation japonaise, mais aussi son industrialisation et son développement international. Pour ce faire, on ne suit rien de moins que Rintaro, l'animateur qui a réalisé Albator, Galaxy Express 99 ou encore le reconnu Metropolis. Et bien cette histoire est édifiante ! L'aventure de Rintaro est assez démentielle. Entre son enfance dans le Japon d'après-guerre, l'histoire de sa famille, toute sauf simple, et sa motivation jamais en berne, notre auteur nous livre une véritable traversée d'un siècle où l'animation s'est imposée comme l'un des phénomènes les populaires chez les 15-45 ans. À lire par tout fan d'animation Japonaises. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ma-vie-en-24-images-par-seconde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Ma vie en 24 images par seconde

    Voici un album qu'il faut absolument lire si on veut prétendre avoir une vraie connaissance de l'histoire des animés au Japon. On nous raconte en effet ici la naissance de l'animation japonaise, mais aussi son industrialisation et son développement international. Pour ce faire, on ne suit rien de moins que Rintaro, l'animateur qui a réalisé Albator, Galaxy Express 99 ou encore le reconnu Metropolis. Et bien cette histoire est édifiante ! L'aventure de Rintaro est assez démentielle. Entre son enfance dans le Japon d'après-guerre, l'histoire de sa famille, toute sauf simple, et sa motivation jamais en berne, notre auteur nous livre une véritable traversée d'un siècle où l'animation s'est imposée comme l'un des phénomènes les populaires chez les 15-45 ans. À lire par tout fan d'animation Japonaises.
  12. Titre de l'album : Rwama tome 1 - Mon enfance en Algérie (1975-1992) Scenariste de l'album : Salim Zerrouki Dessinateur de l'album : Salim Zerrouki Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ». À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier. C'est dans ce contexte que Salim Zerrouki revient sur son histoire avec justesse, pudeur et humour. Depuis son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois- , où se mêlent Algériens, Russes, Allemands de l'Est, Cubains, venus de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens), l'auteur déploie ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour dépeindre un portrait personnel, politique et religieux d'une Algérie méconnue et terrible entre 1975 et 2000. Un récit dur, sensible, documenté mais toujours drôle. Critique : Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwama-tome-1-mon-enfance-en-algerie-1975-1992?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!!
  14. Titre de l'album : Le combat d'Henry Fleming Scenariste de l'album : Steve Cuzor Dessinateur de l'album : Steve Cuzor Coloriste : Steve Cuzor Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : « Et vous ? Quel genre de types êtes-vous pour foncer têtes baissées vers votre propre tombeau ? Des surhommes magnifiques ou des abrutis inconscients ? ». Printemps 1863. Sur les rives du Rappahanock, État de Virginie, 190 000 soldats américains s'affrontent dans le chaos mortifère d'une guerre civile fratricide. Les uns portent l'uniforme gris, les autres sont en uniforme bleu. Parmi ces derniers, le jeune Henry Fleming monte sur la ligne de front pour la première fois. Désormais, la frontière entre la vie et la mort ne tient qu'à la trajectoire d'une balle de fusil ou d'un éclat d'obus. Dans la foule anonyme d'hommes transformés en guerriers d'occasion, Henry sait-il vraiment pour quelle raison il doit se battre ? Contre qui ? Pour qui ? Et le premier de ses combats n?est-il pas celui à mener contre son propre ennemi intérieur ? Entre le son du canon et le chant du colibri, entre la folie des hommes et la sagesse de la nature, entre l'exaltation et la terreur, entre le courage et la lâcheté, Henry doit trouver sa place sur l'échiquier. Avec Le combat d'Henry Fleming, Steve Cuzor s'empare du roman qui fonda la littérature américaine moderne, The Red badge of Courage, écrit en 1894 par Stephen Crane. Avec puissance et sensibilité, l'art narratif de Steve Cuzor réinterprète ce récit d'apprentissage sur fond d'apocalypse où se mêlent la poussière et le sang, la rage et la peur. Critique : Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-combat-d-henry-fleming?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  17. Titre de l'album : Vivre à en mourir Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Jeanne Puchol Coloriste : Laurence Croix Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d'autres résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison. Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne. Critique : Avec les cérémonies au panthéon de la semaine dernière, Le Lombard remet en avant "Vivre à en mourir", leur BD historique traitant du destin de Marcel Rayman, l'un des membres juifs de la résistance communiste étrangère à l'occupation à Paris pendant la seconde guerre mondiale. Son destin tragique sera partie intégrante de la fameuse affiche rouge dont on a tant parlé. Cette bd est illustrée dans le style de la ligne claire par Jeanne Puchol, qui retranscris assez bien le sérieux du propos. L'histoire elle, désormais très connue est toujours aussi bouleversante. Pour les amoureux de la France, comme de ceux de l'Histoire, ces destins tragiques mêlés à cette période trouble sont fascinants. Cette bd est un excellent moyen pour ceux étant passé à côté de cette petite histoire dans la grande de rattraper leur retard. Avec sérieux et émotion on se plonge dans leurs vécus d'après notamment le témoignage qu'a pu en livrer l'un des rescapés à la fin de la guerre. Impressionnant, et édifiant, à lire tout simplement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vivre-a-en-mourir-vivre-a-en-mourir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. The_PoP

    Vivre à en mourir

    Avec les cérémonies au panthéon de la semaine dernière, Le Lombard remet en avant "Vivre à en mourir", leur BD historique traitant du destin de Marcel Rayman, l'un des membres juifs de la résistance communiste étrangère à l'occupation à Paris pendant la seconde guerre mondiale. Son destin tragique sera partie intégrante de la fameuse affiche rouge dont on a tant parlé. Cette bd est illustrée dans le style de la ligne claire par Jeanne Puchol, qui retranscris assez bien le sérieux du propos. L'histoire elle, désormais très connue est toujours aussi bouleversante. Pour les amoureux de la France, comme de ceux de l'Histoire, ces destins tragiques mêlés à cette période trouble sont fascinants. Cette bd est un excellent moyen pour ceux étant passé à côté de cette petite histoire dans la grande de rattraper leur retard. Avec sérieux et émotion on se plonge dans leurs vécus d'après notamment le témoignage qu'a pu en livrer l'un des rescapés à la fin de la guerre. Impressionnant, et édifiant, à lire tout simplement.
  19. poseidon2

    Le combat d'Henry Fleming

    Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible.
  20. Kevin Nivek

    L'homme du Mexique

    Les éditions Mosquito poursuivent les rééditions des grands titres du maître italien Sergio Toppi décédé en 2012 . Après L'homme du Nil centré sur le Soudan , il aborde cette fois l'Amérique centrale et ce gigantesque pays qu'est le Mexique . Au début du siècle dernier , le pays est en effervescence , sous le joug d'une dictature et de grandes disparités sociales . Aussi , du nord du pays , une révolte est alimentée par Pancho Villa , tandis qu'au sud l'insurrection est fomentée par Zapata . La capitale se retrouve prise entre deux , dans un pays à feu et à sang ! C'est après une introduction écrite bienveillante décrivant les forces politiques en présence que le lecteur peut enfin découvrir les planches somptueuses de Toppi avec ces gueules sentant bon le mezcal et le désert . La violence est omniprésente et l'adage d'une révolution dans un bain de sang se vérifie une fois de plus . Ajoutez à cela des opinions politiques divergentes entre les deux héros de la "revolucion" et vous découvrirez comme cet américain venu filmer le conflit , une tension palpable et l'impression que cela n'en finira jamais ! Les dialogues sont ciselés , les costumes et sombreros typiques bien présents , les galops dans le désert mexicain jonché de cactées et crotales , Toppi propose une immersion profonde avec son trait détaillé aux encrages profonds . Un regret , c'est un peu court ce format 58 pages , pour une révolution compliquée et longue . Vous découvrirez cependant la rencontre des deux figures de la révolte ainsi qu'une connaissance un peu plus approfondie de l'ancien empire de Maximilien .
  21. Titre de l'album : L'homme du Mexique Scenariste de l'album : Sergio Toppi Dessinateur de l'album : Sergio Toppi Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En 1910, le Mexique est une immense poudrière : les causes de l'explosion révolutionnaire se sont accumulées au cours des quarante ans de dictature de Porfirio Diaz. Un jeune cinéaste américain a décidé de rencontrer et filmer le rebelle Pancho Villa... En 1976 l'éditeur italien Sergio Bonelli lance une nouvelle collection Un Homme, une aventure. Cette série innovante est inaugurée par Sergio Toppi avec L'Homme du Nil. Les plus grands auteurs italiens et internationaux de l'époque (Battaglia, Buzzelli, Crepax, Manara, Micheluzzi, Pratt...) apportent leur talent à cette aventure éditoriale. Dans cette série, Mosquito a édité L'Homme de la légion et L'Homme de la Nouvelle Angleterre de Dino Battaglia, ainsi que deux titres d'Attilio Micheluzzi. Critique : Les éditions Mosquito poursuivent les rééditions des grands titres du maître italien Sergio Toppi décédé en 2012 . Après L'homme du Nil centré sur le Soudan , il aborde cette fois l'Amérique centrale et ce gigantesque pays qu'est le Mexique . Au début du siècle dernier , le pays est en effervescence , sous le joug d'une dictature et de grandes disparités sociales . Aussi , du nord du pays , une révolte est alimentée par Pancho Villa , tandis qu'au sud l'insurrection est fomentée par Zapata . La capitale se retrouve prise entre deux , dans un pays à feu et à sang ! C'est après une introduction écrite bienveillante décrivant les forces politiques en présence que le lecteur peut enfin découvrir les planches somptueuses de Toppi avec ces gueules sentant bon le mezcal et le désert . La violence est omniprésente et l'adage d'une révolution dans un bain de sang se vérifie une fois de plus . Ajoutez à cela des opinions politiques divergentes entre les deux héros de la "revolucion" et vous découvrirez comme cet américain venu filmer le conflit , une tension palpable et l'impression que cela n'en finira jamais ! Les dialogues sont ciselés , les costumes et sombreros typiques bien présents , les galops dans le désert mexicain jonché de cactées et crotales , Toppi propose une immersion profonde avec son trait détaillé aux encrages profonds . Un regret , c'est un peu court ce format 58 pages , pour une révolution compliquée et longue . Vous découvrirez cependant la rencontre des deux figures de la révolte ainsi qu'une connaissance un peu plus approfondie de l'ancien empire de Maximilien . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-du-mexique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Après Chronosquad , Giorgio Albertini avait repris avec David B. la série Alix . Il interrompt les aventures du jeune romain avec cette fois un florentin du XVIIème siècle nommé Carletti . Cet inconnu pour la plupart (votre serviteur y compris) semble être un des premiers grands voyageurs commerçants du monde occidental . Un périple de plus de 10 ans avec un tour du monde entrepris et de multiples aventures sur les mers et océans de notre vaste monde ! La ligne claire de l'auteur italien fait des merveilles dans ce récit homérique . Il dépeint avec minutie les costumes et autres caravelles marchandes de l'époque . S'appuyant sur le livre de Francesco Carletti : Raisonnements de mon voyage autour du monde , il nous fait découvrir un monde où le royaume d'Espagne règne en maître , riche de ses conquêtes en Amérique du sud entre autres . Le royaume ibère est implanté de par les mers et océans , et impose ses règles en matière fiscale et diplomate . Le jeune commerçant , bien aidé par son père devra faire preuve d'une grande ingéniosité pour se sortir de situations complexes tout au long de ce périple . Des côtes africaines avec la traite négrière , à l'Amérique centrale puis du sud , les Philippines , la Chine, le Japon , cette extraordinaire odyssée nous est contée à travers ces 288 pages que l'on ne voit absolument pas défiler . L'auteur ménage le suspens avec une ellipse proposée d'emblée qui ne trouvera sa solution qu'en fin de récit . Il s'agit vraiment d'une lecture à recommander pour qui aime les grandes aventures et découvertes , on y apprend un tas de choses sur les us et coutumes des régions visitées .
  23. Titre de l'album : Carletti - Un voyageur moderne Scenariste de l'album : Giorgio Albertini Dessinateur de l'album : Giorgio Albertini Coloriste : Giorgio Albertini Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Fin du XVIIe siècle. Le temps des grandes explorations, dominé par les Espagnols et les Portugais, bouleverse la carte du monde. Francesco Carletti, un jeune marchand italien fasciné par ces nouveaux horizons économiques, prend part à cette aventure. Il découvrira les splendeurs (nouvelles terres, peuples inconnus) et les misères (esclavage, destructions) qui posent les jalons d'une nouvelle ère, celle des Temps Modernes. Giorgio Albertini nous embarque dans une chronique passionnante, inspirée d'une histoire vraie, celle du premier marchand à effectuer le tour du monde. Critique : Après Chronosquad , Giorgio Albertini avait repris avec David B. la série Alix . Il interrompt les aventures du jeune romain avec cette fois un florentin du XVIIème siècle nommé Carletti . Cet inconnu pour la plupart (votre serviteur y compris) semble être un des premiers grands voyageurs commerçants du monde occidental . Un périple de plus de 10 ans avec un tour du monde entrepris et de multiples aventures sur les mers et océans de notre vaste monde ! La ligne claire de l'auteur italien fait des merveilles dans ce récit homérique . Il dépeint avec minutie les costumes et autres caravelles marchandes de l'époque . S'appuyant sur le livre de Francesco Carletti : Raisonnements de mon voyage autour du monde , il nous fait découvrir un monde où le royaume d'Espagne règne en maître , riche de ses conquêtes en Amérique du sud entre autres . Le royaume ibère est implanté de par les mers et océans , et impose ses règles en matière fiscale et diplomate . Le jeune commerçant , bien aidé par son père devra faire preuve d'une grande ingéniosité pour se sortir de situations complexes tout au long de ce périple . Des côtes africaines avec la traite négrière , à l'Amérique centrale puis du sud , les Philippines , la Chine, le Japon , cette extraordinaire odyssée nous est contée à travers ces 288 pages que l'on ne voit absolument pas défiler . L'auteur ménage le suspens avec une ellipse proposée d'emblée qui ne trouvera sa solution qu'en fin de récit . Il s'agit vraiment d'une lecture à recommander pour qui aime les grandes aventures et découvertes , on y apprend un tas de choses sur les us et coutumes des régions visitées . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carletti/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : 1629 , ou l'effrayante histoire des naufragés du Jakarta . Tome 1 L'apothicaire du diable Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Thimothée Montaigne Coloriste : Thimothée Montaigne Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Inspiré de faits réels, le thriller maritime le plus impitoyable de l’Histoire… 1629, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, la plus riche société que l’Histoire ait jamais connue, affrète le Jakarta, fleuron de son immense flotte. Destination : l’Indonésie. Cargaison : assez d’or et de diamants pour corrompre l’empereur de Sumatra. À son bord, plus de 300 personnes issues de la misère ou de la fine fleur des bas-fonds d’Amsterdam. Point commun, aucun d’eux n’aurait jamais mis les pieds à bord de cet enfer flottant s’il n’était désespéré. Attisée par l’or et la violence des officiers, la tentation d’une mutinerie grandit, faisant du Jakarta un véritable baril de poudre. Un homme est prêt à allumer la mèche pour nourrir sa cupidité autant que ses rêves de grandeur : Jéronimus Cornélius. Apothicaire ruiné, recherché par l’Inquisition, il est le numéro deux à bord. Cultivé, intelligent, charismatique, rien ni personne ne semble en mesure d’empêcher son funeste projet de massacre et de prise du pouvoir sur le navire. Personne sauf… une invitée inattendue dans ce voyage effroyable, Lucrétia Hans. Femme de la haute Société, sommée par son mari de le rejoindre en Indonésie, elle doit à sa beauté autant qu’à sa désinvolture de se retrouver aussi proche du commandant du navire que de Jéronimus qui voit en elle un objet de désir et de fascination. Innocente, perdue au milieu de cet enfer sur mer, Lucrétia Hans découvre qu’elle est le dernier rempart contre celui qui est probablement un des pires psychopathes de l’Histoire. Bon voyage… Critique : Il est des lectures capables de vous transporter littéralement au sein même du récit . 1629 en fait assurément partie . Ne lisez pas ce résumé ou pitch et plongez directement ! La préface de Dorison expliquant ses motivations à utiliser cette histoire , est déjà une plongée vers ces eaux troubles , les eaux noires de l'âme humaine . Ce point de non retour que tout le monde peut franchir à un moment dans sa vie . Je suis entièrement d'accord avec lui à ce sujet , d'ailleurs une très grande partie des horreurs commises par l'humanité ont été réalisées par des personnalités communes in fine . 1629 , où comment l'Homme enjambe la ligne rouge ! Cette préface situant le contexte , nous embarquons à bord du Jakarta et ses 340 âmes , "dans le port d'Amsterdam" . La crasse et la misère côtoient les profits et rentabilités rois et reines de la grande société commerciale hollandaise . Un long voyage sans retour pour un grand nombre des membres d'équipage ,recrutés dans la rue , en prison , peu importe , du moment que ce n'est pas cher et sacrifiable . La puanteur régnant à bord nous est décrite avec précision . Les auteurs ne nous épargnent rien , le trait fin de Montaigne dépeint la vie maritime dans ses moindres recoins . Son découpage est nerveux , il épargne certaines scènes insupportables de punitions mais parvient à cristalliser notre attention avec des cases de transition centrées sur un seul et même personnage éprouvant , subissant cette capacité qu'à l'Homme à s'autodétruire . On tourne les pages avec frénésie et c'est presque un soulagement de les voir arriver à la première escale en Sierra Leone et d'admirer les couleurs turquoises des eaux africaines . Une étincelle dans les ténèbres , qui ne va pas durer . Très vite , rentabilité oblige , on embarque vers le Pacifique et ses courants mortels . A bord , la tension est à son comble , point de retour en arrière . Tout va s'enchaîner dans un maelström de violence et de trahisons en tout genre .C'est avec le souffle coupé que l'on referme l'ouvrage , se demandant jusqu'où, les auteurs , peuvent-ils aller dans le second tome ! Un énorme coup de coeur électrique , stupéfiant , vous remuant les tripes ! Un mot sur l'édition en grand format de Glénat , juste sublime , avec des reflets mordorés , un très bel objet pour une histoire vraie incroyable . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/1629-les-naufrages-du-jakarta-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Il est des lectures capables de vous transporter littéralement au sein même du récit . 1629 en fait assurément partie . Ne lisez pas ce résumé ou pitch et plongez directement ! La préface de Dorison expliquant ses motivations à utiliser cette histoire , est déjà une plongée vers ces eaux troubles , les eaux noires de l'âme humaine . Ce point de non retour que tout le monde peut franchir à un moment dans sa vie . Je suis entièrement d'accord avec lui à ce sujet , d'ailleurs une très grande partie des horreurs commises par l'humanité ont été réalisées par des personnalités communes in fine . 1629 , où comment l'Homme enjambe la ligne rouge ! Cette préface situant le contexte , nous embarquons à bord du Jakarta et ses 340 âmes , "dans le port d'Amsterdam" . La crasse et la misère côtoient les profits et rentabilités rois et reines de la grande société commerciale hollandaise . Un long voyage sans retour pour un grand nombre des membres d'équipage ,recrutés dans la rue , en prison , peu importe , du moment que ce n'est pas cher et sacrifiable . La puanteur régnant à bord nous est décrite avec précision . Les auteurs ne nous épargnent rien , le trait fin de Montaigne dépeint la vie maritime dans ses moindres recoins . Son découpage est nerveux , il épargne certaines scènes insupportables de punitions mais parvient à cristalliser notre attention avec des cases de transition centrées sur un seul et même personnage éprouvant , subissant cette capacité qu'à l'Homme à s'autodétruire . On tourne les pages avec frénésie et c'est presque un soulagement de les voir arriver à la première escale en Sierra Leone et d'admirer les couleurs turquoises des eaux africaines . Une étincelle dans les ténèbres , qui ne va pas durer . Très vite , rentabilité oblige , on embarque vers le Pacifique et ses courants mortels . A bord , la tension est à son comble , point de retour en arrière . Tout va s'enchaîner dans un maelström de violence et de trahisons en tout genre .C'est avec le souffle coupé que l'on referme l'ouvrage , se demandant jusqu'où, les auteurs , peuvent-ils aller dans le second tome ! Un énorme coup de coeur électrique , stupéfiant , vous remuant les tripes ! Un mot sur l'édition en grand format de Glénat , juste sublime , avec des reflets mordorés , un très bel objet pour une histoire vraie incroyable .
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