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Titre de l'album : Arca Scenariste de l'album : Romain Benassaya Dessinateur de l'album : Joan Urgell Coloriste : Joan Urgell Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Éric Rives se réveille d'un long voyage en vaisseau spatial qui devait le mener, lui et les autres passagers, jusqu'à la Griffe du Lion - terre promise où ils espèrent trouver de meilleures conditions de vie que sur l'orbite terrestre qui dépérit. Mais l'équipée réalise rapidement qu'elle n'est pas arrivée à destination et que le voyage a duré bien plus longtemps que les deux cents ans initialement prévus... Avec l'aide de sa coéquipière Jia, Éric part explorer l'extérieur du vaisseau. Ils découvrent alors qu'ils sont enfermés dans un labyrinthe géant défiant toutes les lois de la physique... Critique : Passionné de SF , Romain Benassaya a écrit des romans sur ce thème et a donc décidé d'en adapter un en bande-dessinée : Arca . On sent les influences de l'auteur à la lecture de ce passionnant one-shot . J'ai par exemple beaucoup pensé au livre de Arthur C.Clarke : Rendez-vous avec Rama , dont Denis Villeneuve assurera une adaptation cinématographique après son second opus Dune . Sur la base d'un exode de la terre qui n'est plus propice à la vie humaine , le scénariste imagine plusieurs vaisseaux , ou arches, partis à la conquête de l'espace avec un but : La griffe du lion ; un nouvel éden où l'homme pourra s'établir . Sauf que , tout ne se passe pas comme prévu , et les passagers en hyper-sommeil sont réveillés au mauvais moment et au mauvais endroit ! Un lieu où le temps n'est pas linéaire , la gravité est aléatoire et où le ciel est profondément noir ! Nous allons donc découvrir comment s'organisent les différents protagonistes pour percer les secrets de ces lieux , et surtout dans quelles conditions ils vivent dans cette architecture complexe et stérile . La psychologie des personnages est bien développée et les interactions entre eux ne tardent pas à évoluer dans diverses directions . La tension monte peu à peu , au fur et à mesure de la découverte des secrets environnants . D'autant que des créatures menaçantes commencent à se manifester . Le dessinateur Joan Urgell réalise un travail de grande qualité . Ses couleurs directes à l'aquarelle sont du plus bel effet . Il parvient à donner une âme aux lieux ainsi qu'au bestiaire très original créé par le scénariste . Un trait réaliste avec cependant un léger bémol sur les visages qui semblent manquer d'expressions parfois . Mais cela n'altère en rien son travail avec un découpage dynamique et des jeux de lumières saisissants . Au final c'est un excellent opus pour amateur de science-fiction , avec une pagination importante (112 pages) et un suspens haletant . Un héritier digne de la longue relation qu'entretiennent les Humanoïdes associés avec la SF 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arca/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Forgotten blade Scenariste de l'album : Tze Chun Dessinateur de l'album : Toni Fejzula Coloriste : Toni Fejzula Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : L'aventure épique de deux destins croisés, dans un univers empreint de magie mais soumis au pouvoir religieux. L'Église de la Citadelle règne sur la Terre des Cinq Rivières. Le peuple a perdu tout espoir depuis que "Ruza le Crasseux", le plus grand guerrier au monde et porteur de la lame oubliée, a mis à mort le prêtre Loquan, dernier homme encore capable de renverser la cruelle tyrannie de l'Église. Des années plus tard, Noa, jeune femme en quête de vengeance, convainc Ruza, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, de l'accompagner dans une périlleuse mission afin de sauver les âmes de ses deux enfants maudits par les terribles Inquisiteurs. Pour ce faire, ils devront s'infiltrer dans la Citadelle, découvrir la source des Cinq Rivières et affronter le plus grand ennemi de tous les temps : le Patriarche, le "Dieu tout puissant". Un récit d'aventure captivante aux croisées de la fantasy et de la science-fiction. Tze Chun et Tonu Fejzula imaginent un univers et une mythologie complètes pour nous raconter l'aventure de deux personnages hors du commun : Ruza, le guerrier désabusé, et Noa, mère en deuil et en quête de vengeance. Critique : De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/forgotten-blade/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Chasseurs de sève Scenariste de l'album : Alexandre Ristorcelli Dessinateur de l'album : Alexandre Ristorcelli Coloriste : Alexandre Ristorcelli Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Les gigantesques branches de l'Arbre-monde hébergent tout un ensemble de clans, tel celui des chasseurs de sève. Lorsque Pierig est capturé par ce clan belliqueux, il comprend que ce sont ses dons de sourcier qui les intéressent. En effet, l'Arbre-monde se meurt et sa sève nourricière avec lui... Accompagné de trois guerriers, Pierig est contraint de trouver l'origine du mal qui ronge le titan végétal, jusqu'au pied de l'arbre s'il le faut. Mais à l'issue de ce dangereux périple, ses certitudes risquent d'être bousculées. Critique : Les "Humano" poursuivent leurs adaptations de romans de fictions avec cet opus adapté de Laurent Genefort . Après Le sang des immortels , Peau épaisse et Arca , voici venu Chasseurs de sève , dans cette collection "Critic" qui vient enrichir le catalogue de cette maison d'édition plus que jamais orientée SF , et de la fiction française en plus ! Ayant fait ses armes (entre autres) dans feue la revue AAARG! , Alexandre Ristorcelli réalise une performance graphique de haute volée . Dépeindre un univers aussi riche et innovant est une véritable prouesse en rappelant qu'il n'y a aucune ligne droite dans un arbre , donc une difficulté accrue de perspectives ! Avec un trait proche d'un Moreno (Le régulateur) parfois , il propose des arrières-plans somptueux et une palette de couleurs et d'éclairages tout simplement superbes . J'émettrais juste une légère critique envers les visages des personnages qui ne sont pas à la hauteur des paysages , avec des réactions et autres mimiques mal proportionnées . Mais cela n'altère en rien la qualité du récit . L'histoire justement , venons-en : Un arbre-monde et plusieurs tribus y vivant sur les branches . C'est un monde dépourvu de technologie qui s'offre à nous avec ses croyances et ses cultures propres à chaque clan . Dans ce biotope , nous suivons le parcours de Pierig , un sourcier . Son métier consiste à surveiller , écouter et prendre soin des branches et surtout de la sève de cet arbre aux proportions gigantesques . Or , d'inquiétants signes montrent que ce dernier est en train de mourir ! Son village ou "famil" , est pris pour cible dans un déchaînement de violence et le voici prisonnier d'une autre tribu qui le missionne afin de découvrir l'origine de ce mal . L'aventure commence dans les méandres végétales , avec une grande variété de paysages et de rencontres . Le suspens ne nous ménage pas , il est très difficile d'interrompre la lecture . Les 112 pages passent très vite car le rythme est soutenu et l'envie de connaître la fin est prégnante . C'est donc un nouvel écrin de premier choix que nous livrent les Humanoïdes associés , pour tout fan de SF et autres mondes imaginaires . A noter des pages annexes en fin de livre , expliquant croquis à l'appui les techniques de travail de l'auteur . Si vous voulez savoir comment passe t'il d'une base noir et blanc à ce rendu final 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseurs-de-seve/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
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Les "Humano" poursuivent leurs adaptations de romans de fictions avec cet opus adapté de Laurent Genefort . Après Le sang des immortels , Peau épaisse et Arca , voici venu Chasseurs de sève , dans cette collection "Critic" qui vient enrichir le catalogue de cette maison d'édition plus que jamais orientée SF , et de la fiction française en plus ! Ayant fait ses armes (entre autres) dans feue la revue AAARG! , Alexandre Ristorcelli réalise une performance graphique de haute volée . Dépeindre un univers aussi riche et innovant est une véritable prouesse en rappelant qu'il n'y a aucune ligne droite dans un arbre , donc une difficulté accrue de perspectives ! Avec un trait proche d'un Moreno (Le régulateur) parfois , il propose des arrières-plans somptueux et une palette de couleurs et d'éclairages tout simplement superbes . J'émettrais juste une légère critique envers les visages des personnages qui ne sont pas à la hauteur des paysages , avec des réactions et autres mimiques mal proportionnées . Mais cela n'altère en rien la qualité du récit . L'histoire justement , venons-en : Un arbre-monde et plusieurs tribus y vivant sur les branches . C'est un monde dépourvu de technologie qui s'offre à nous avec ses croyances et ses cultures propres à chaque clan . Dans ce biotope , nous suivons le parcours de Pierig , un sourcier . Son métier consiste à surveiller , écouter et prendre soin des branches et surtout de la sève de cet arbre aux proportions gigantesques . Or , d'inquiétants signes montrent que ce dernier est en train de mourir ! Son village ou "famil" , est pris pour cible dans un déchaînement de violence et le voici prisonnier d'une autre tribu qui le missionne afin de découvrir l'origine de ce mal . L'aventure commence dans les méandres végétales , avec une grande variété de paysages et de rencontres . Le suspens ne nous ménage pas , il est très difficile d'interrompre la lecture . Les 112 pages passent très vite car le rythme est soutenu et l'envie de connaître la fin est prégnante . C'est donc un nouvel écrin de premier choix que nous livrent les Humanoïdes associés , pour tout fan de SF et autres mondes imaginaires . A noter des pages annexes en fin de livre , expliquant croquis à l'appui les techniques de travail de l'auteur . Si vous voulez savoir comment passe t'il d'une base noir et blanc à ce rendu final 😉
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Titre de l'album : Europa tome 2 Scenariste de l'album : Léo & Rodolphe Dessinateur de l'album : Zoran Janjetov Coloriste : Zoran Janjetov Jr Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Personne ne sait ce qu'il est advenu des équipes envoyées successivement sur Europa. La possibilité d'un sabotage devient de plus en plus probable. Pendant ce temps sur Terre une foule de dévots créationnistes crient au complot et croient dénoncer la mascarade qui prétend que l'on peut envoyer un homme dans l'espace. Pourtant il y a bien des hommes sur Europa et ils ont besoin d'aide. Critique : Après deux années d'attente, nous pouvons lire la suite d'Europa, la nouvelle série de science-fiction de Léo et Rodolphe, deux scénaristes chevronnés dans Ce registre. L'histoire se scinde en deux parties distinctes. Une histoire se déroule sur Terre, avec plusieurs intrigues dont celle avec un nouveau gourou qui remet en question la science et même les voyages spatiaux. On peut suivre également l'enquête d'un inspecteur sur la mort d’un proche du pape ou un journaliste en quête de réponses dans les sphères fermée de l'église catholique. La seconde histoire se déroule sur la base Europa située sur la quatrième lune de Jupiter, avec de l’exploration dans une ambiance plus SF. Les intrigues sont multiples et l'on avance pour connaitre toutes les ramifications. Les dessins de Zoran Janjetov sont dans un style classique même si l'auteur est à l'aise dans les décors et vaisseaux, les visages semblent crispés dans l'action sur quelqeus cases. Europa continu de passionner surtout avec les découvertes des personnages dans la base Europa où règne une ambiance paranoïaque, comme tous les personnages se suspectes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/europa-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après deux années d'attente, nous pouvons lire la suite d'Europa, la nouvelle série de science-fiction de Léo et Rodolphe, deux scénaristes chevronnés dans Ce registre. L'histoire se scinde en deux parties distinctes. Une histoire se déroule sur Terre, avec plusieurs intrigues dont celle avec un nouveau gourou qui remet en question la science et même les voyages spatiaux. On peut suivre également l'enquête d'un inspecteur sur la mort d’un proche du pape ou un journaliste en quête de réponses dans les sphères fermée de l'église catholique. La seconde histoire se déroule sur la base Europa située sur la quatrième lune de Jupiter, avec de l’exploration dans une ambiance plus SF. Les intrigues sont multiples et l'on avance pour connaitre toutes les ramifications. Les dessins de Zoran Janjetov sont dans un style classique même si l'auteur est à l'aise dans les décors et vaisseaux, les visages semblent crispés dans l'action sur quelqeus cases. Europa continu de passionner surtout avec les découvertes des personnages dans la base Europa où règne une ambiance paranoïaque, comme tous les personnages se suspectes.
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Passionné de SF , Romain Benassaya a écrit des romans sur ce thème et a donc décidé d'en adapter un en bande-dessinée : Arca . On sent les influences de l'auteur à la lecture de ce passionnant one-shot . J'ai par exemple beaucoup pensé au livre de Arthur C.Clarke : Rendez-vous avec Rama , dont Denis Villeneuve assurera une adaptation cinématographique après son second opus Dune . Sur la base d'un exode de la terre qui n'est plus propice à la vie humaine , le scénariste imagine plusieurs vaisseaux , ou arches, partis à la conquête de l'espace avec un but : La griffe du lion ; un nouvel éden où l'homme pourra s'établir . Sauf que , tout ne se passe pas comme prévu , et les passagers en hyper-sommeil sont réveillés au mauvais moment et au mauvais endroit ! Un lieu où le temps n'est pas linéaire , la gravité est aléatoire et où le ciel est profondément noir ! Nous allons donc découvrir comment s'organisent les différents protagonistes pour percer les secrets de ces lieux , et surtout dans quelles conditions ils vivent dans cette architecture complexe et stérile . La psychologie des personnages est bien développée et les interactions entre eux ne tardent pas à évoluer dans diverses directions . La tension monte peu à peu , au fur et à mesure de la découverte des secrets environnants . D'autant que des créatures menaçantes commencent à se manifester . Le dessinateur Joan Urgell réalise un travail de grande qualité . Ses couleurs directes à l'aquarelle sont du plus bel effet . Il parvient à donner une âme aux lieux ainsi qu'au bestiaire très original créé par le scénariste . Un trait réaliste avec cependant un léger bémol sur les visages qui semblent manquer d'expressions parfois . Mais cela n'altère en rien son travail avec un découpage dynamique et des jeux de lumières saisissants . Au final c'est un excellent opus pour amateur de science-fiction , avec une pagination importante (112 pages) et un suspens haletant . Un héritier digne de la longue relation qu'entretiennent les Humanoïdes associés avec la SF 🙂 .
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Duo à succès oeuvrant sur Le voyage extraordinaire , Filippi et Camboni remettent le bleu de travail et créent un univers de science-fiction complexe et intriguant . Deux histoires parallèles amenées à se rencontrer dans l'immensité de cet univers captivant . D'un côté une riche héritière coincée sur un astéroïde pour sa sécurité , de l'autre un équipage de vaisseau chassant des sortes de baleines nageant dans le vide spatial . Différentes races d'humanoïdes composent cette saga et on sent qu'il y a eu des conflits passés qui ne demandent qu'à ressurgir . Au terme de ce premier tome , on voit bien que les masques ne sont pas tous tombés , chacun ayant ses secrets ,et un passé mystérieux pour certains . La dernière page nous offre même un twist assez renversant et annonciateur de conversations houleuses, voire de conflits en approche pour la suite . Nous connaissons le trait de Camboni , très cartoon , rond et précis , il signe ici des planches superbes . Précisons qu'il est très bien aidé par le coloriste Segala qui donne une âme lumineuse aux dessins . Les créatures de l'espace sont du plus bel effet avec une phosphorescence et des reflets bleutés superbes . Si on aime le trait de Camboni déjà vu dans Le voyage extraordinaire et autres adaptations de Mickey , il est assez évident que l'on appréciera cette aventure spatiale . Je souhaite juste que les auteurs n'en fassent pas une série à rallonge , j'ignore combien de tomes sont prévus , mais un maximum de 6 me semblerait judicieux .
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Titre de l'album : Prima spatia Scenariste de l'album : Denis-Pierre Filippi Dessinateur de l'album : Silvio Camboni Coloriste : Francesco Segala Editeur de l'album : Glenat - Vent d'ouest Note : Résumé de l'album : À la recherche des créatures stellaires. Dans un univers futuriste, Alba, 17 ans, vit cloîtrée sur un astéroïde et son domaine luxueux. Ses parents l'ont toujours tenue à l'écart du monde. Mais le jour où elle est enlevée, tout bascule! Secourue par la Flèche,Alba doit s'adapter à sa nouvelle vie à bord de ce navire cosmique et trouver sa place au sein de son équipage qui explore les différentes bulles d'espaces secondaires à la recherche de créatures stellaires... Ces créatures impressionnantes représentent la source économique principale des différentes espèces qui les traquent sans relâche. Mais les prendre en chasse n'est pas sans danger. Alors, quand Alba ose s'aventurer sans scaphandre dans l'espace pour les approcher, son geste provoque la stupéfaction générale ! Intrigué, l'équipage commence à percevoir la singularité de son hôte. Alba sent bien qu'une connexion particulière la lie à ces êtres incroyables. Mais, ce qu'elle ignore encore, ce sont ses véritables origines. Les secrets qui l'entourent pourraient bien aller jusqu'à déclencher une révolution et remettre en cause l'ordre établi ainsi que le fragile équilibre unissant les multiples civilisations de cet univers. Critique : Duo à succès oeuvrant sur Le voyage extraordinaire , Filippi et Camboni remettent le bleu de travail et créent un univers de science-fiction complexe et intriguant . Deux histoires parallèles amenées à se rencontrer dans l'immensité de cet univers captivant . D'un côté une riche héritière coincée sur un astéroïde pour sa sécurité , de l'autre un équipage de vaisseau chassant des sortes de baleines nageant dans le vide spatial . Différentes races d'humanoïdes composent cette saga et on sent qu'il y a eu des conflits passés qui ne demandent qu'à ressurgir . Au terme de ce premier tome , on voit bien que les masques ne sont pas tous tombés , chacun ayant ses secrets ,et un passé mystérieux pour certains . La dernière page nous offre même un twist assez renversant et annonciateur de conversations houleuses, voire de conflits en approche pour la suite . Nous connaissons le trait de Camboni , très cartoon , rond et précis , il signe ici des planches superbes . Précisons qu'il est très bien aidé par le coloriste Segala qui donne une âme lumineuse aux dessins . Les créatures de l'espace sont du plus bel effet avec une phosphorescence et des reflets bleutés superbes . Si on aime le trait de Camboni déjà vu dans Le voyage extraordinaire et autres adaptations de Mickey , il est assez évident que l'on appréciera cette aventure spatiale . Je souhaite juste que les auteurs n'en fassent pas une série à rallonge , j'ignore combien de tomes sont prévus , mais un maximum de 6 me semblerait judicieux . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/prima-spatia-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez c'est reparti pour un nouveau tome de Conquêtes, la série aux one shot sur un thème unique: "La survie des civilisations Terrestres dépend des vaisseaux de colonisations envoyés vers des planètes lointaines et incertaines." Avec ce tome nous partons cette fois avec les civilisations africaines à la découverte de Sahondra, planète superbe, mais comme d'habitude tout ne va pas se passer comme sur des roulettes et les protagonistes vont passer pas de multiples péripéties avant d'arriver à la planche finale de ce tome assez copieux (plus de 60 pages). Cette fable écologique, est encore une fois plutôt bien réussie. On retrouve des enjeux moraux entre un pouvoir militaire, civil, et des IA qui font cette fois aussi partie du voyage. La planète pourrait être une partie de l’Afrique (végétation, plan d'eau, ciel bleu et soleil...) et le bestiaire africain est lui aussi sur l'arche que constitue le vaisseau, et va débarquer en même temps sur la planète (singes, lions, antilopes...) Scénaristiquement, j'aime beaucoup. Je trouve ça malin et ça arrive à renouveler le thème un peu identique, tout de même, de tous les précédant tomes de la série avec brio. Tout en étant curieusement d'actualité.... Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler. Petit bémol personnel sur le rendu graphique que je trouve un peu terne sur la plupart des planches sur la planète (ça s'explique aussi par l'histoire) et le design pas spécialement inspiré de la partie vaisseau dont on ne voit pas grand chose... Les planches pêchent un peu sur les tons utilisées également je trouve. Ca manque un peu de diversité au final. Mais bon, un très bon tome.
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Titre de l'album : Conquêtes Tome 9 - Sahondra Scenariste de l'album : Olivier Peru Dessinateur de l'album : Louis et Kyko Duarte Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après soixante ans de voyage, l'armada africaine est à bout, elle doit débarquer sur Sahondra. Une planète paradisiaque régie par une absurdité biologique : aucune créature n'y mesure plus de quelques centimètres. Qu'est-ce qui tue et régule la biomasse animale ? Un virus ? Une forme de vie inconnue ? Kenya, biologiste de génie, doit percer ce mystère, sinon les siens mourront en exil. Critique : Allez c'est reparti pour un nouveau tome de Conquêtes, la série aux one shot sur un thème unique: "La survie des civilisations Terrestres dépend des vaisseaux de colonisations envoyés vers des planètes lointaines et incertaines." Avec ce tome nous partons cette fois avec les civilisations africaines à la découverte de Sahondra, planète superbe, mais comme d'habitude tout ne va pas se passer comme sur des roulettes et les protagonistes vont passer pas de multiples péripéties avant d'arriver à la planche finale de ce tome assez copieux (plus de 60 pages). Cette fable écologique, est encore une fois plutôt bien réussie. On retrouve des enjeux moraux entre un pouvoir militaire, civil, et des IA qui font cette fois aussi partie du voyage. La planète pourrait être une partie de l’Afrique (végétation, plan d'eau, ciel bleu et soleil...) et le bestiaire africain est lui aussi sur l'arche que constitue le vaisseau, et va débarquer en même temps sur la planète (singes, lions, antilopes...) Scénaristiquement, j'aime beaucoup. Je trouve ça malin et ça arrive à renouveler le thème un peu identique, tout de même, de tous les précédant tomes de la série avec brio. Tout en étant curieusement d'actualité.... Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler. Petit bémol personnel sur le rendu graphique que je trouve un peu terne sur la plupart des planches sur la planète (ça s'explique aussi par l'histoire) et le design pas spécialement inspiré de la partie vaisseau dont on ne voit pas grand chose... Les planches pêchent un peu sur les tons utilisées également je trouve. Ca manque un peu de diversité au final. Mais bon, un très bon tome. Autres infos : Ne respirez jamais avant d'avoir fait bouillir votre air ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conquetes-tome-9-sahondra?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je crois que cette série Crusaders illustre assez bien les dangers de la science-fiction quand on la pousse très loin. Avec ses races extraterrestres disposant de pouvoirs et connaissances tellement grand par rapport à une humanité pourtant déjà du futur, on se retrouve pris dans des complots dont les enjeux finissent par nous dépasser et nous lasser. A tout moment le Deus Ex Machina technologique peut tomber et cela enlève je trouve beaucoup de charme à l'intrigue. A noter toutefois que certaines doubles planches de coeur d'albums sur des "explosions" stellaires risquent de suffire à contenter les amoureux d'espace. Le boulot réalisé par Leno Carvalho et Simon Champelovier sur cette série est assez dingue mais malheureusement parfois trop ambitieux à l'instar du scénario pour permettre une bonne lecture. Vous l'avez compris j'ai un peu de mal à accrocher à ce Crusaders qui pourtant me bottait vraiment sur le papier au départ. Dommage A noter que la couverture est réalisée par Bastien Grivet
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Titre de l'album : Crusaders - Tome 4 - Spin Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Leno Carvalho Coloriste : Simon Champelovier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La colonie humaine installée sur Titan reçoit, via un étrange signal, les plans de constructions de vaisseaux spatiaux et les coordonnées d'une galaxie lointaine. Après plusieurs mois de fabrication, le Crusader 1 prend la tête d'une armada qui arrive en vue d'une gigantesque structure extraterrestre : 'La Colonne de fer' ! Dans quel but a-t-elle été bâtie ? Pour contrer quelle menace ? Critique : Je crois que cette série Crusaders illustre assez bien les dangers de la science-fiction quand on la pousse très loin. Avec ses races extraterrestres disposant de pouvoirs et connaissances tellement grand par rapport à une humanité pourtant déjà du futur, on se retrouve pris dans des complots dont les enjeux finissent par nous dépasser et nous lasser. A tout moment le Deus Ex Machina technologique peut tomber et cela enlève je trouve beaucoup de charme à l'intrigue. A noter toutefois que certaines doubles planches de coeur d'albums sur des "explosions" stellaires risquent de suffire à contenter les amoureux d'espace. Le boulot réalisé par Leno Carvalho et Simon Champelovier sur cette série est assez dingue mais malheureusement parfois trop ambitieux à l'instar du scénario pour permettre une bonne lecture. Vous l'avez compris j'ai un peu de mal à accrocher à ce Crusaders qui pourtant me bottait vraiment sur le papier au départ. Dommage A noter que la couverture est réalisée par Bastien Grivet Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crusaders-tome-4-spin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une pluie de critiques positives sur le premier tome, un accueil de la critique assez unanime, un Eisner award gagné, un thèmpe plus que dans l'air du temps et un graphisme remarqué et original, et pourtant le manque de vente aura obligé les auteurs a clôturer cette série en 3 tomes. Rageant quelque part à la lecture de ce troisième tome même si on se satisfera d'avoir une fin à notre histoire. En effet on sent bien que l'auteur avec 4-5 tomes minimum sous le pied pour faire avancer correctement son histoire, là où ici, la fin semble très très accélérée, laissant bon nombre de questions sans réponses, et nous bousculant beaucoup là où le premier tome se démarquait par son rythme beaucoup plus lent. Invisible Kingdom est au final une bonne petite série comics de science fiction en 3 tomes que je vous recommande tout de même de découvrir, pour son univers et son graphisme original. Et puis bon, au moins on a eu une fin. Dommage quand même en espérant que mon chouchou Bitter Root aux même éditions ne subisse pas le même sort.
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Titre de l'album : Invisible Kingdom - Tome 3 - Les confins du monde Scenariste de l'album : G. Willow Wilson Dessinateur de l'album : Christian Ward Coloriste : Christian Ward Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Sélection officielle du FIBD 2021. Eisner Award 2020 de la meilleure nouvelle série. Eisner Award 2020 du meilleur artiste numérique. Lorsque le sentier est une impasse, il ne reste que la révolution. À peine remis des périls la Couronne de Broque, Grix, Vess et tout l'équipage du Sundog sont contraints de suivre une mystérieuse faction de non-uns : les Soeurs de la Résurrection. Ensemble, ils atteignent l'endroit le plus reculé et le plus mortel du cosmos : le Point de Non-Retour. La fuite est désormais impossible, et tandis que la révolte gronde, Vess est confrontée à une révélation choquante. Les soeurs de la Résurrection ont un objectif indicible, et elles ont besoin d'elle pour le mener à bien, quitte à écarter Grix. Mais à qui faire confiance ? Vess choisira-t-elle le sentier de la destruction... ou celui de l'amour ? Grix tentera-t-elle l'impossible ? Découvrez le final grandiose et explosif de la série SF acclamée par la critique ! Troisième et dernier tome de la série portée parG. Willow Wilson (créatrice de Ms. Marvel) et Christian Ward (Black Bolt, Machine Gun Wizards...). Critique : Une pluie de critiques positives sur le premier tome, un accueil de la critique assez unanime, un Eisner award gagné, un thèmpe plus que dans l'air du temps et un graphisme remarqué et original, et pourtant le manque de vente aura obligé les auteurs a clôturer cette série en 3 tomes. Rageant quelque part à la lecture de ce troisième tome même si on se satisfera d'avoir une fin à notre histoire. En effet on sent bien que l'auteur avec 4-5 tomes minimum sous le pied pour faire avancer correctement son histoire, là où ici, la fin semble très très accélérée, laissant bon nombre de questions sans réponses, et nous bousculant beaucoup là où le premier tome se démarquait par son rythme beaucoup plus lent. Invisible Kingdom est au final une bonne petite série comics de science fiction en 3 tomes que je vous recommande tout de même de découvrir, pour son univers et son graphisme original. Et puis bon, au moins on a eu une fin. Dommage quand même en espérant que mon chouchou Bitter Root aux même éditions ne subisse pas le même sort. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/invisible-kingdom-tome-3-les-confins-du-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Conquêtes - Tome 8 - Neïta Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Erion Campanella Avdisha Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Les Croisés, en route pour la planète Jérusalem, se posent sur Neïta où vit une colonie de mineurs. L'inquisiteur Evangelisti découvre que Nazareth Prime est devenue une ville fantôme. Commence alors une enquête qui le mènera au coeur de la mine, auprès d'une entité qui dit s'appeler Yahvé. Alors que les colons réapparaissent dans un état proche de la catatonie, sur Neïta, le mystère s'épaissit... Critique : Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd Papier. Des différences peuvent être constatées. Vérifiez par vous même en librairie avant tout achat. Qu'il est difficile de se forger son avis sur Conquêtes. J'ai beau savoir que ce n'est plus très original depuis longtemps, que le format one shot ne permet guère de complexité et mise sur une action menée tambour battant, j'ai toujours plaisir à en ouvrir un, et souvent à le lire. Ce tome 8 ne fait pas plus exception à la règle que le 6 ou le 7... On passe toujours un beau moment, graphiquement c'est très soigné, peut être même un peu plus que la plupart des Conquêtes, mais je suis également resté sur ma faim tant l'intrigue aurait pu être plus développée. Et la fin est un petit peu parachutée également. La lassitude viendra-t-elle face à ces histoires individuellement indéniablement réussies, mais collectivement finalement redondantes ? Je ne sais pas y répondre. Après tout l'une de mes meilleurs lectures de SF de cette année reste un tome d'Androïdes, série pour laquelle j'aurais également pu écrire le paragraphe ci-dessus. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conquetes-tome-8-neita?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Chronique réalisée à partir du pdf de lecture et non de la bd Papier. Des différences peuvent être constatées. Vérifiez par vous même en librairie avant tout achat. Qu'il est difficile de se forger son avis sur Conquêtes. J'ai beau savoir que ce n'est plus très original depuis longtemps, que le format one shot ne permet guère de complexité et mise sur une action menée tambour battant, j'ai toujours plaisir à en ouvrir un, et souvent à le lire. Ce tome 8 ne fait pas plus exception à la règle que le 6 ou le 7... On passe toujours un beau moment, graphiquement c'est très soigné, peut être même un peu plus que la plupart des Conquêtes, mais je suis également resté sur ma faim tant l'intrigue aurait pu être plus développée. Et la fin est un petit peu parachutée également. La lassitude viendra-t-elle face à ces histoires individuellement indéniablement réussies, mais collectivement finalement redondantes ? Je ne sais pas y répondre. Après tout l'une de mes meilleurs lectures de SF de cette année reste un tome d'Androïdes, série pour laquelle j'aurais également pu écrire le paragraphe ci-dessus.