Dernières Critiques

Scenariste: Tom King Dessinateur: Greg Smallwood Editeur: Urban Comics

Rhhhhaaaa quand King fait ça, je ne suis plus objectif. Pour être simple, il nous livre ici ce qu'il a fait pour Superwoman, Rorschach ou Strange Adventures.

Il reprend un personnage connu, mais pas iconique et nous le présente comme on ne s'attend pas à le voir : EN train de mourir. En effet, cette histoire est la dernière histoire de Christopher Chance. Notre Cible humaine a pris des risques une fois de trop et na plus que 12 jours à vivre. Et que faire de mieux que de mener l'enquête sur la personne qui l'a empoisonné… quitte à s'en prendre à la ligue de justice internationale. Ce qui est encore un choix très judicieux car King choisit une équipe de gentil, mais tout sauf la plus connue. Une équipe avec des héros qu'il peut changer et modifier pour les faire se confronter à la Cible Humaine.

Encore une fois King nous montre son talent dans le maniement de la psychologie de ces personnages. Entre fin de sa vie programmée, relation amoureuse et enquête bien ficelé, le tout porté par une voix off et un découpage cinématique, King nous offre tout ce que l'on aime.

Un one shot émouvant et prenant comme seul King sait faire 

Note :

Scenariste: SEO Serina Dessinateur: SEO Serina Editeur: Hana

Izuki est un acteur populaire qui joue dans des séries romantiques, mais les scènes de séduction lui posent un problème : cela réveille en lui des souvenirs douloureux. Il se bloque alors, peine à jouer et se fait engueuler. Au cours d’une émission, il rencontre Shino, un jeune entrepreneur qui a monté une société sur un concept nouveau : offrir aux femmes un service de thérapie au travers de relations intimes ; service qu’il vient d’élargir aux hommes.

Si leurs rencontres ont lieu dans un cadre professionnel, il est difficile d’empêcher les sentiments de naître et les limites sont parfois dépassées. Secret Therapist nous propose une belle histoire, une rencontre mais aussi une lutte. Celle d’Izuki d’abord qui cherche à surmonter son traumatisme. Et puis, celle de Shino, qui dérive peu à peu vers une relation sentimentale. Si l’on dit « un esprit sain dans un corps sain » peut-être qu’être à l’aise avec ses envies et savoir écouter son corps permet d’avancer… Une approche intéressante en tout cas et joliment illustrée, la couverture a d’ailleurs obtenu un prix au Chil-Chil Bl award en 2021.

Note :

Scenariste: Hub Dessinateur: Hub Editeur: Delcourt

On arrive à la moitié de cette excellente série se déroulant au temps de la glorieuse civilisation aztèque, pour résoudre une série de meurtres énigmatiques puisque les cadavres des jeunes femmes sont momifiés et tous tournée vers Tenochtitlan. Deux ennemis de longue date sont mandatés pour enquêter, ils préfèrent oublier leur querelle pour mettre toute leur énergie sur cette affaire. Un troisième ami reste dans l'ombre mais suit de près le déroulement de l'enquête. Comme pour les deux premiers tomes, on suit deux époques différentes durant la jeunesse des héros et une fois adulte. Ils utilisent également quelques mixtures à base de peyotl pour voyager dans le temps et se rappeler des souvenirs du passé pouvant avoir un lien avec le présent. La partie graphique de Hub est magnifique, l'auteur gère à merveille les ambiances et la cité de Tenochtitlan semble vivante avec tous les détails et les personnages présents sur les planches. 
Un album noir et blanc sort en parallèle pour les lecteurs voulant profiter du trait de l'auteur. Le serpent et la lance est une série prenante avec une enquête durant l'époque de l'empire aztèque.
 

Note :

Scenariste: Mathieu Salvia Dessinateur: Stéphane Robert Editeur: Dupuis

À j'attendais cette suite avec impatience ! Le premier tome avait été une de mes plus belles surprises de l'année précédente. Une belle claque graphique et dynamique qui nous avait laissé sur le cul en fin de premier tome. Et bien je peux rassurer les fans du tome un, ce tome deux est excellent !

Graphiquement, c'est toujours aussi bon et dynamique, mais cela, on pouvait l'attendre. Pour l'histoire par contre, on monte d'un cran dans l'imbroglio et ce n'est pas pour nous déplaire. Fini l'introduction, on entre ici dans le dur et voit les possibilités qu'offre cet univers.

Entre mafia magique, enfant que tous veulent retrouver, retour hypothétique de la magie, révélation sur les artefacts et piste sur la grande déchirure..... il y avait de quoi faire et os auteurs ne fuient aucun sujet.

On a hâte de lire la suite !

Note :

Scenariste: TAKIBA Dessinateur: TAKIBA Editeur: Hana

Omega et alpha sont destinés à être liés. L’homme alpha est considéré comme étant en haut de la hiérarchie, il est dominateur et intelligent. L’homme omega, lui est classé en bas, il est capable d’enfanter et ne se retient plus quand il a ses chaleurs. Et quand ça arrive, les alphas ont du mal à se retenir.

Qu’est-ce qui serait le plus dur à votre avis ? Certainement de changer de genre et de voir toute sa vie bouleversée ? C’est ce qui arrive à nos deux protagonistes : Tsuneyoshi, un brillant alpha se met à dégager ses phéromones au milieu d’une réunion et son voisin, introverti est devenu un alpha. Comment chacun va-t-il vivre cette transformation ?

Dans l’univers omegaverse il y a des histoires classiques et d’autres moins. Celle-là fait partie des intéressantes : un concept de changement de genre une fois devenu adulte quand on s’est déjà bien habitué à son genre initial. Voilà que pour chacun des personnages toute leur vie est remise en cause et avec ça, ils peuvent se retrouver à être ce qu’ils détestent le plus ! Une épreuve difficile en perspective, heureusement, vivre une situation similaire peut rapprocher…

Un manga intéressant avec un très beau graphisme à la « in these words ».

Note :

Scenariste: MISAKA Niumu Dessinateur: MISAKA Niumu Editeur: Hana

Bon allez, pas vraiment besoin d’un résumé car le titre en dit beaucoup. Une rencontre dans un club osé entre un « bunny » naïf qui débute et un employé qui vient pour la 1ère fois. Ce qui doit arriver arriva…

C’est un manga résolument érotique avec pectoraux et naïveté. L’histoire principale est suivie de deux autres plus courtes mettant également à l’honneur la première fois et l’innocence. Le dessin est très explicite, que ce soit l’acte sexuel ou les expressions des personnages et c’est sans doute le point fort du manga. Par contre, côté scénario c’est un peu léger, ici, tout est fait pour vous en mettre plein les mirettes et c’est réussi. Pour le reste, passez votre chemin. A réserver à un public adulte.

Note :

Scenariste: POCHI Iida Dessinateur: POCHI Iida Editeur: Meian

Maintenant que l'oncle de Yuu, Ryo, est de retour à la maison, plus ou moins accompagné de Haru, on a l'impression que tout va pour le mieux et qu'ils pourraient tous vivre en paix. Mais ce ne sont que des apparences, car l'invocation qu'a faite Ryo a de nombreuses conséquences et des ombres menaçantes rodent la nuit. En attendant, Chiyo et Yuu profitent de chaque instant de tranquillité possible pour retourner dans leur bulle.

On sait depuis le début de la série que Chiyo finira par partir, on sent que l'épée de Damoclès ne cherche qu'à tomber d'autant plus que les apartés de Yuu nous le rappelle régulièrement. Pourtant, on espère que tout se passe pour le mieux car il y a ces moments de douceur qui savent nous émouvoir et on aimerait bien y trouver le bonheur. Mais l'histoire est aussi très sombre et les ténèbres ne sont pas loin...

Restons à l'affut pour découvrir ce qui se cache, les pans de mémoire oubliée de Chiyo et le prix que Yuu devra payer... My elder sister est un manga qui reste très énigmatique et qui invite à la curiosité.

Note :

Scenariste: KAZUKI Miya Dessinateur: SUZUKA Editeur: Ototo

Voici l'avant dernier tome de l'arc 2, on rejoindra ainsi la fin de la saison 2 de l'anime. Il faudra donc attendre pour avoir la suite de la série car l'histoire est loin d'être terminée pour notre plus grand plaisir. Pour information, ce tome correspond au roman partie 2 volume 2, il en est actuellement à la partie 5 volume 8.

Maïn a enfin pu faire son premier livre mais elle a encore du travail pour la gestion de l'orphelinat surtout qu'il va falloir préparer l'hiver. En plus, il est temps qu'elle accomplisse son devoir de prêtresse ce qui n'est pas au goût de tout le monde, notamment de certains nobles.

La petite faiseuse de livres a une place assurée dans l'univers des mangas isekai, bien qu'il y ait un peu de fantastique et de magie, ce n'est pas la thématique principale. Tout est bien dosé, il y a un juste équilibre qui fait que l'on ne s'en lasse pas. La lecture est fluide et le dessin particulièrement agréable, il y a assez de détails sans être non plus trop chargé. 

Pour les fans de la série, sachez qu'une figurine de Maïn devrait être disponible en juin 2024 (comptez entre 450 et 500 euros si vous la trouvez)

Note :

Scenariste: NAGASE Sarasa Dessinateur: YUZU Anko , MURASAKI Mai Editeur: Meian

Bon ok, le tome 3 n'était pas la fin comme je l'avais indiqué. Enfin si, par rapport à l'histoire du manga; ce 4e tome (et dernier normalement), est un épilogue de la série, il y a donc 3 histoires pour clôturer la série :

- Isaac Robart qui revient sur l'origine de la relation avec Aileen

- Et ils vécurent heureux : c'est le moment de la demande en mariage et du happy end

- Pour toujours : une petite histoire au pays des démons.

Un 4e tome qui est plutôt sympathique à lire, surtout la rencontre de Claude et de la famille d'Aileen ! Quelques phrases par ci par là, nous donnent un aperçu de leur futur mais sans plus. Une série au final qui est correcte et qui se lit bien mais pas transcendante non plus. 

Note :

Scenariste: Maxe L'Hermenier Dessinateur: Thomas Labourot Editeur: Jungle

Telle Morrigane et son parapluie , il est nécessaire de sauter à pieds joints dans cette aventure fantastique . La romancière Jessica Townsend a bâti un monde magique avec son vocabulaire et sa culture propre en empruntant ça et là des idées . On sent l'influence de Peter Pan ,Harry Potter et autres Chroniques de Narnia dans cet univers . Ce n'est pas pour nous déplaire car ce monde est cohérent , il demande juste au lecteur un peu d'attention pour assimiler ces nouveaux mots et coutumes locales . Par exemple, la jeune héroïne Morrigane Crow doit mourir le soir du Merveillon à l'aube de ses 12 ans . Elle le sait , sa famille le sait aussi car elle est une enfant maudite . Le pourquoi , je vous laisse le découvrir 😉 Tout se déroule normalement jusqu'à ce fameux soir , mais un événement inattendu va bouleverser l'ordre établi . En effet , un étranger venu d'une lointaine contrée vient la sauver de façon rocambolesque et son destin funeste va prendre une toute autre tournure . L'adaptation de cette saga de romans est fidèle et réussie , l'immersion se fait naturellement , les explications arrivent de façon propice au fil de la lecture . Thomas Labourot livre des planches remarquables dans son style bien à lui , avec un dessin détaillé , dynamique et pourvu d'une coloration sans failles . On est clairement adapté au public ado friand de cette patte graphique transpirant la lumière .

Partez à la découverte de ce nouveau monde aux côtés de Morrigane dans ce premier tome prometteur . La saga littéraire est composée de 4 livres , les nombreux secrets de cet univers auront le temps d'être révélés 😉

Note :

Scenariste: Jean-Christophe Tixier Dessinateur: Roberta Pierpaoli Editeur: Jungle

Nouvelle parution pour l'ancien prof d'économie Jean-Christophe Tixier , qui travaille aussi sur des romans et autres fictions radiophoniques ! Dans un futur proche , un grand bug informatique a surgi et engendré un grand désordre au quotidien . Les transports en commun autonomes deviennent des engins de morts incontrôlables . Le petit groupe de jeunes composé de Léna , Lou , Tom et Gabriel se lance dans l'aventure avec différentes missions de sauvetages et réparations de ces engins désorientés . Le rythme est soutenu tel un train lancé à pleine vitesse , la tension est palpable lors des missions avec beaucoup de suspens . La question du grand bug n'est pas encore posée , mais gageons que dans des tomes futures , elle sera abordée . Le dessin est assuré par Roberta Pierpaoli ayant fait ses marques dans les dessins animés , et cela se voit à travers ses cases et son style semi-réaliste , tout en rondeurs . Cela devrait accrocher une population jeune sans peine . Ils représentent la cible évidente de ce genre de BD , un dessin accessible , une narration fluide et un rythme de lecture rapide .

Note :

Scenariste: Io Sakisaka Dessinateur: Io Sakisaka Editeur: Kana

Citique de @TheOtaku :

 

Comment ça ! --> ces deux mots définissent très bien ma réaction tout du long de ce tome ! Entre Saku qui comprend enfin qu'elle est amoureuse de Haruki, Konoto qui va faire semblant d’être en couple avec Haruki et ce type : Iryû qui sort de nulle part pour poser son grain de sel alors que ON NE LE VOULAIT PAS, PERSONNE NE LUI AVAIT RIEN DEMANDER à se type  !



 



J'ai vraiment adoré ce tome bien que j'ai du passer les 3/4 du manga à être énervé contre tous les personnages ou même désespéré . C'est là qu'on remarque que quand on est a fond on est comme ces gens qui parlent aux joueurs devant les matchs comme si les joueurs aller les entendre mdr, sauf que nous c'est avec ce genre de manga 



Les émotions qu'on ressent en lisant ce tome sont comparables à des montagnes russes = colère-joie-désespérance-coup de cœur- colère, au moins cela prouve que l'auteur nous tien bien accroché et ne compte pas nous lâcher .



L'histoire est incroyable, comme je vous l'ai dit, mais les dessins, le scénario  et la façon dont il est rédigé le sont tout autant 



Si vous aimez bien les romances pas trop complexe (dans le genre shojo) qui sont comme certains dirait pour "filles" ou pour "plus jeune", vous attendez quoi ? Foncez ! Peu importe qu'on vous dise que c'est pas de votre age, que c'est que pour les filles, que vous ne pouvez pas aimer, ces gens ont tout faux alors, foncez !!! (et mettez-leur une petite, toute gentille tarte aussi tant que vous y êtes )



Enfin bon vous l'aurez compris, moi je suis fan alors je vous le redis : allez découvrir ce shojo !

Note :

Scenariste: Jackson Lanzing | Collin Kelly Dessinateur: Alejandro Germánico Benito González Editeur: Urban Comics

Dernier volume des Batman one day (ouf pour le budget des fans de DC) et un volume qui se finit cette minisérie de bien belle façon.

Cet album s'éloigne de Batman et même de Gotham pour nous livrer un récit émouvant sur un personnage torturé. Un personnage qui passe trop souvent pour un des gros bourrins béta de l'univers de Batman et que nos auteurs nous pressent de bien belle façon. Graphiquement parlant rien a redire de Alejandro Germánico Benito González qui fait un travail de qualité pour un personnage "gluant" pas facile à apprivoiser.

Un bon tome sur un personnage trop méconnu et sous-estimé dans le Bat-Verse.

Note :

Scenariste: Míriam Bonastre Tur Dessinateur: Míriam Bonastre Tur Editeur: Dupuis

Voilà une histoire, pour voir au-delà du webtoon, qui est magnifiquement réfléchi et complètement maitrisée. Une histoire qui plait à tous. Pour dire, Hooky est LA BD qui a été le plus lu chez moi, surtout par les deux plus jeunes du haut de leurs 9 et 12 ans.

Sous des traits enfantins, Míriam Bonastre Tur réussi l'exploit de faire vibrer autant les adultes que les enfants. Que ce soient les amourettes de nos jeunes ados ou le drame qu'il se passe dans le royaume, chaque partie de cette histoire est dosée à la quantité parfaite. Les émotions de nos jeunes sont parfaitement représentées. Pas d'envolée émotionnelle comme dans les mangas. Des sentiments tout en retenu et qui prennent dans la figure des drames d'adultes qui les dépassent.

Drame qui nous livre une trame à l'échelle du royaume qui va de surprise en surprise et nous donne une envie de tout relire pour être sûr d'être bien prêt pour la sortie du prochain tome en janvier !

 

Note :

Scenariste: Yann Dessinateur: F. Vignaux Editeur: Le Lombard

Bon le tome 40 aurait pu être une conclusion à cette série que j'aime tant. Mais ce n'est pas le cas et cette série va désormais de plus en plus lorgner sur l'Odyssée dans le destin qu'elle réserve à Thorgal. 

Nouveau naufrage, nouveaux dangers, nouvelles croyances et divinités à combattre. et nouveau chef viking tyrannique. Il n'en faut guère plus pour voir notre Thorgal préféré venir défendre une nouvelle fois la veuve et l'orphelin tout en  secouant au passage sa famille. Il est désormais plus à cheval que jamais sur ses principes, toujours aussi courageux et inventif, même s'il semble avoir lui aussi vieilli.... Toutefois il faut bien reconnaitre que l'ensemble s'essouffle franchement et donne une grosse impression de déjà lu mille fois dans les épisodes précédents. La fin laisse présager un nouveau cycle peut être prometteur, mais je vous avoue que j'ai un doute sur le fait que ce tome 41 reste bien longtemps dans nos mémoires. 

Graphiquement, F. Vignaux maitrise pleinement son sujet et l'héritage de Rosinski et il sera difficile de lui faire des reproches honnêtes. L'ensemble est je crois aussi réussi graphiquement qu'il peut l'être sans dénaturer ses origines. 

Ce tome 41 n'est pas un mauvais cru, mais il trahi tout de même un sérieux manque de fraicheur je trouve. La série aurait probablement gagnée à enclencher un dernier cycle épique pour finir en apothéose, préservant ainsi le mythe d'une édulcoration palpable et libérant la place aux Thorgal Saga pour venir nous conter d'autres de ses aventures. Mais ce n'est que mon simple ami d'amoureux de Thorgal.

Note :

Scenariste: Hayao Miyazaki Dessinateur: Hayao Miyazaki Editeur: Sarbacane

Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉

Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises  .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée . 

Note :

Scenariste: El Torres Dessinateur: Vicente Cifuentes Editeur: Graph Zeppelin

Il est peu dire que le genre "whodunnit?" a le vent en poupe avec les adaptations de Agatha Christie au cinéma et autres A couteaux tirés sur les plateformes de visionnage ! Il n'échappe pas au monde du 9ème art avec les éditions Graph Zepellin publiant cette histoire policière aux accents animaliers . Blacksad  n'est pas loin , mais ici le registre est un peu moins sombre et plus "Disney" . Le dessin tout en rondeur et élégance de Vicente Cifuentes tranche avec ceux du chat noir bien connu des amateurs de BD . Les cases sont plus colorées , certes numériquement , mais cela permet des effets visuels intéressants et une belle mise en page . C'est une lecture agréable ponctuée d'un scénario in fine assez convenu . La surprise du dénouement final reste présente , mais c'est la façon dont elle est amenée qui pêche un peu . L'enquête prend son temps avec son lot de surprises et autres révélations données au compte gouttes , puis tout s'enchaine  trop rapidement dans un déluge de divulgations opportunes . Mais ne boudons pas le plaisir car il s'agit là du seul défaut de ce livre , le dessin est remarquable , les protagonistes rappellent d'illustres personnages (noms , postures et habitudes) , ils sont bien écrits et les clins d'oeil sont légions , même le nom de la famille Strutter ( pour Usher 😉 ) . Si vous aimez le genre Blacksad , alors vous lirez avec bonheur ces dialogues ciselés et ces êtres anthropomorphes évoluant dans le monde Victorien tellement propice aux créations artistiques . De petites notes d'humour distillées ça et là rendent aussi la lecture agréable . On attend , on espère une nouvelle aventure de nos héros animaliers !

PS: attention aux coquilles dans les bulles monsieur l'éditeur 😉

Note :

Scenariste: ALLIANE Karim , MERAKCHI Taous Dessinateur: MASHI Editeur: Vega-Dupuis

Aujourd’hui, le 9 novembre, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire et l’occasion de vous présenter Les combats invisibles.

Les combats invisibles est un webtoon français qui met en scène des adolescents dans leur vie de tous les jours et qui retrace les années d’école de Lou, la chanteuse de Miraculous ladybug. Mais c’est surtout l’histoire d’Océane et de ses copines et de ce qu’elles vivent quotidiennement : se faire juger selon les habits que l’on porte, se faire aborder grossièrement par des garçons, se faire ghoster et troller sur les réseaux sociaux et surtout subir des commentaires plus que désobligeants dès qu’elles osent s’affirmer ou se rebeller.

Pourtant, ces filles ne font rien de répréhensibles : elles souhaitent juste porter les tenues qu’elles aiment sans être traitées d’aguicheuses. Elles ont le droit d’accepter ou de refuser des relations charnelles ou des contacts physiques sans être affichées comme allumeuses ou frigides…

Si la société commence à prendre conscience du sexisme et que des ateliers existent au sein des entreprises, la situation est pire en milieu scolaire car il y a un véritable phénomène de groupe. : il faut faire comme les autres pour ne pas devenir la prochaine cible et pour ne pas être mis à l’écart !

C’est bien que ce webtoon existe et soit mis en avant, il permet de prendre conscience et de faire prendre conscience des situations anormales et d’apporter des réponses aux jeunes sans avoir recours à la violence : comment y faire face et où trouver de l’aide.

Appelez le 3018 si vous êtes victime ou témoin !

Sinon pour en savoir plus vous pouvez retrouver Les combats invisibles en librairie aux éditions Kfactory (Vega – Dupuis) ou en ligne sur Webtoon à partir d’aujourd’hui !

Note :

Scenariste: Thierry Agnello | Jean-Luc Garrera Dessinateur: Pedro J. Colombo Editeur: Hugo bd

Le vingtième album de droit au but fête son anniversaire en nous livrant un album spécial sur les différents maillots de l'OM à travers les ages. 

Pour rendre la lecture intéressante, nos auteurs ajoutent la signature de Nino en tant que professionnel mais aussi l'histoire du grand-père de Nino, que l'on découvre ancien "internationale" italien.

Un album encore une fois très sympa avec un Nino qui continu de grandir et va donc bientôt entrer dans le grand monde des joueurs professionnels.

Les fans de l'OM et de Nino seront ravis !

Note :

Scenariste: Sakae Saito Dessinateur: Sakae Saito Editeur: Doki-Doki

Le retour des promeneuses de l'apocalypse avec un tome... exactement comme les précédents… sauf la fin qui change beaucoup de chose et relance un peu l'intérêt d'une série qui surfait uniquement sur la bonne humeur de son héroïne.

Sur les 3 premiers numéros la bonhomie et le dynamisme de notre héroïne suffisait, mais sur ce tome 4 les références sont vraiment obscures pour les non-japonais et nous font tourner les pages un peu plus rapidement avec un sentiment de lassitude dure à contrer.... alors ce final amène un retournement de situation salutaire pour ces derniers.

Note :

Scenariste: Joe Kelly Dessinateur: Ken Niimura Editeur: Hi-Comics

Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. 

Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. 

Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. 

Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. 

C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. 

 

Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂

 

A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable.

 

Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes.

 

Note :

Scenariste: Paul & Gaëtan Brizzi Dessinateur: Paul & Gaëtan Brizzi Editeur: Daniel Maghen

Après une somptueuse adaptation de la Divine Comédie, l'enfer de Dante, les deux frères auteurs Brizzi se lancent dans une nouvelle adaptation d'un autre classique de la littérature, avec Don Quichotte de la Manche de Cervantes. On retrouve donc avec plaisir les aventures rocambolesques de Don Quichano qui se renomme lui-même Don Quichotte, avant de partir avec sa vieille monture pour venir en aide ou affronter des monstres présents seulement dans sa tête ou sa folie. L'histoire de Don Quichotte est plus légère que celle de Dante avec beaucoup d'humour en compagnie de son fidèle Sancho et de Carrasco son scribe. Les frères Brizzi restent fidèles à l'œuvre d'origine souvent amusante mais aussi triste devant la méchanceté des personnes se moquant de Don Quichotte ou le frappant.
La partie graphique est aboutement magnifique, la plus grande partie des planches est en noir et blanc en crayonnée mais quelques illustrations ou double page d'illustration sont en couleurs. Le style des dessins se veut caricatural avec des personnages aux expressions très exagérés sur les gros plans des visages. Les scènes d'actions sont parfaites et dynamiques qui se terminent souvent par Don Quichotte perdant et finissant à terre.
Ce roman graphique est imposant avec deux cent planches magnifiques où l'on ne peut rester qu'admiratif devant le travail des deux frères. 
 

Note :

Scenariste: Collectif Dessinateur: Régis Lejonc Editeur: Urban Comics

Attention, Gaya n'est pas une BD. C'est un livre illustré par Regis Lejonc. Un livre illustré par une personne mais neuf histoires par neuf scénaristes différents.

Neufs scénaristes qui nous racontent en 5-10 pages, les 9 vies de Gaya. Gaya est une fille qui a été offerte à la mort dans notre première histoire et dont la mère a obtenu en échange neuf vies. Neuf vies qui auront lieu à neuf époques et seront radicalement différentes. Toutes intéressantes, elles sont surtout illustrées par de sublimes planches de Régis Lejonc qui réussit son pari.

Une belle lecture reposante et bien illustrée. Un livre offert dans un supergrand format luxueux avec un toilage noir très joli. Un format "Urban Limited" pour ceux qui connaissent.

Note :

Scenariste: Stéphane Marchetti | Thomas Dandois Dessinateur: Vladimiro Merino Editeur: Autres Editeurs/Auto editions

Deuxième BD d'Albin Michel après Adieu Birkenau en peu de temps pour un éditeur pas très prolifique et deuxième tome de même qualité que le premier.

Basée sur une histoire vraie, cette histoire est surtout une histoire forte et dure. Une histoire d'un homme qui a décidé de croire en ses rêves peu importe son passé et peu importe ce que pensent les autres, même si ces autres sont de trafiquants de drogues. Notre histoire est poignante et notre personnage principale tellement charismatique qu'on croit en son rêve super rapidement ce qui nous fait dévorer la BD à toute vitesse.

Une histoire superbement bien dessinée, dure et forte. 

Note :

Scenariste: Norio Sakurai Dessinateur: Norio Sakurai Editeur: Kana

Bon alors celui la... on n'y est pas arrivé. Je dis on car même @TheOtaku a essayé et n'a pas réussi à adhérer. l'histoire est étrange avec ce garçon qui a des pulsions morbides envers la fille dont il est le seul à ne pas comprendre qu'il est amoureux. 

On enchaine donc les scènettes ou notre auteur nous sort des quiproquos entre ses délires morbides et la vraie vie. Vraie vie qui va le voir se rapprocher de son ennemie/copine.

bref pas original, pas hyper bien dessiné et pas très drole.... Next

Note :