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erwann bleu

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  1. erwann bleu

    Blue

    Blue a été pour moi un coup de coeur et je trouve qu'il aurait mérité d'être cité à Angoulême (à la place du machin - je ne me souviens plus du titre - de, je crois, Graig Thompson). Je signale d'ailleurs qu'une interview de Kiriko Nananan était disponible dans le numéro 1 de Bang! consacré au manga. Entre temps, un autre manga est apparu, traitant du même genre d'histoire (je n'ai plus le titre en tête, Blue Indigo il me semble - en fait c'est Love my life) mais dans un univers adulte. La différence notable avec Blue est, fondamentalement, l'esthétisme de ce dernier, c'est par l'esthétisme qu'il convient de parler de Blue ou sinon on manque l'objet - à mon sens. C'est ce qui fait son originalité et sa singularité dans l'univers du manga (même dans l'univers de Sakka d'ailleurs). Le style épuré, vide, présuppose une lecture rapide mais l'ambiguïté (volontaire - lire les interviews de Nananan) physique entre les personnages indique qu'il faut une lecture attentive, concentrée, pour les espaces prennent sens au cours du récit. Comme des bulles hors du monde, un moment de souffle libre entre les tourments et l'imprécision des sentiments à découvrir, à travailler. Je ne considère pas Blue comme un manga portant sur un fantasme de l'homosexualité ou les pressions sociales anti-homosexuelles amenant à la culpabilité. L'interrogation sur le ressenti passe par l'individualité des personnages, non les autres (l'histoire entre les deux filles me semble bien acceptée par l'entourage et aucune remarque homophobe n'est à relever), comme une réflexion sur ce qui pourrait se passer, pourrait arriver, de façon naturelle : les sentiments sont traités de façon esthétique. Les cases, noires ou blanches, symbolisent la conscience de Kirishima, ce n'est pas une voix off de l'auteur (Blue n'est pas autobiographique, il s'agit plutôt d'une source personnelle retravaillée par l'imagination), c'est une dynamique au sein même de l'histoire. Si Blue offre une impression de particularité sentimentale telle, c'est justement parce que le style épuré, vide, équilibré, permet au lecteur d'y insuffler son propre vécu en toute liberté, même s'il reste porté par le récit. Blue est vraiment un très beau manga, incontournable pour moi. Et le nouvel ouvrage de Nananan paru ne retrouve pas cet univers sentimental. "Juste le temps de battre des cils, un souffle, un éclat bleu, un instant, qui dit mieux ? L'équilibre est fragile" Noir Désir.
  2. Merci Renardrouge Bon désolé Monfreid, je n'avais pas compris le sens du "Joker" auparavant - je vais recopier mon petit blabla dans la bonne case (oui je suis chiant :oops: ).
  3. (re)bonjour à tous, Bien que ça fasse pas mal de temps que je sois inscrit ici, je n'y avais pas remis le curseur depuis (très) longtemps. Une petite recherche sur Blue de Nananan ne m'a fait tomber que sur ce topic. Je signale au passage que le lien sur la couverture de Blue ne fonctionne pas chez moi, donc je n'ai pas pu lire les chroniques. Ah finalement j'ai trouvé la chronique. A laquelle je voulais réagir (par souci de poster dans les bonnes cases du forum seulement ) mais "le sujet que vous recherchez n'existe pas". Alors je poste ici . Passons sur l'avis négatif, d'une bêtise (on y apprend d'une part que l'esthétisme de Blue "ça ne raconte rien" et que d'autre part "tout doit faire sens" - faudrait savoir) et d'un manque de sensibilité sans nom (se retrouvant dans l'orthographe et la grammaire d'ailleurs - l'esthétisme de Blue est constitutif de l'histoire, on ne sépare pas les deux). Désolé Monfreid (tu rédiges les deux avis ? Comment est-ce possible ?) - je me fais déjà des copains moi :oops: . J'ai tendance à être d'accord avec le premier avis (lui aussi noté "avis négatif" pourtant (?) ) mais, même s'il me donne quelques pistes auxquelles je n'avais pas pensé (dans la symbolique du vide ou du romantisme Allemand par exemple), je le trouve trop "lourd", trop carré, manquant l'objet de Blue en y faisant intervenir comme cadres de lecture la "morale" et le "fantasme". Blue a été pour moi un coup de coeur et je trouve qu'il aurait mérité d'être cité à Angoulême (à la place du machin - je ne me souviens plus du titre - de, je crois, Graig Thompson). Je signale d'ailleurs qu'une interview de Kiriko Nananan était disponible dans le numéro 1 de Bang! consacré au manga. Entre temps, un autre manga est apparu, traitant du même genre d'histoire (je n'ai plus le titre en tête, Blue Indigo il me semble) mais dans un univers adulte. La différence notable avec Blue est, fondamentalement, l'esthétisme de ce dernier, c'est par l'esthétisme qu'il convient de parler de Blue ou sinon on manque l'objet - à mon sens. C'est ce qui fait son originalité et sa singularité dans l'univers du manga (même dans l'univers de Sakka d'ailleurs). Le style épuré, vide, présuppose une lecture rapide mais l'ambiguïté (volontaire - lire les interviews de Nananan) physique entre les personnages indique qu'il faut une lecture attentive, concentrée, pour les espaces prennent sens au cours du récit. Comme des bulles hors du monde, un moment de souffle libre entre les tourments et l'imprécision des sentiments à découvrir, à travailler. Je ne considère pas Blue comme un manga portant sur un fantasme de l'homosexualité ou les pressions sociales anti-homosexuelles amenant à la culpabilité. L'interrogation sur le ressenti passe par l'individualité des personnages, non les autres (l'histoire entre les deux filles me semble bien acceptée par l'entourage et aucune remarque homophobe n'est à relever), comme une réflexion sur ce qui pourrait se passer, pourrait arriver, de façon naturelle : les sentiments sont traités de façon esthétique. Les cases, noires ou blanches, symbolisent la conscience de Kirishima, ce n'est pas une voix off de l'auteur (Blue n'est pas autobiographique, il s'agit plutôt d'une source personnelle retravaillée par l'imagination), c'est une dynamique au sein même de l'histoire. Si Blue offre une impression de particularité sentimentale telle, c'est justement parce que le style épuré, vide, équilibré, permet au lecteur d'y insuffler son propre vécu en toute liberté, même s'il reste porté par le récit. Blue est vraiment un très beau manga, incontournable pour moi. Et le nouvel ouvrage de Nananan paru ne retrouve pas cet univers sentimental. "Juste le temps de battre des cils, un souffle, un éclat bleu, un instant, qui dit mieux ? L'équilibre est fragile" Noir Désir.
  4. Ma foi. Si tu le dis :wink: C peut-être que je trouve Titeuf trop médiatique que je le repousse :wink: (j'aime bien "l'enfer des concerts" par le même auteur je crois, en tout cas le dessin, c lui ; quant il joue a Indiana Jone avec la fille topless, j'étais mort de rire) Erwann Bleu
  5. D'où tiens-tu cette info ? Les gosses de maintenant sont moins "niais" qu'il y a 50 ans. En primaire, qui ne sait pas comment nait un gosse ? Ne serait-ce que par l'influence de la TV ? Titeuf, il est gentil, mais il arrive après noël, non ? Erwann Bleu
  6. erwann bleu

    De Cape et de Crocs

    J'adore aussi cette BD même si je trouve le scénario un peu faiblard, mais il faut dire que je ne la lis pas du tout pour ça. Les dessins, les dialogues, les tronches de persos et leur caractère débordent de vie (je me suis marré plusieurs fois en voyant la tête du Don jesaispluscomment devant le rat à la prison), cette BD est pêchue et colorée. Plein de finesse dans les dialogues (ça se perd actuellement, je trouve) qui sont à redécouvrir. Franchement, un top (sauf le scénario). Erwann Bleu
  7. Cette BD, je l'adore, excellente, je l'ai lue et relue une bonne centaine de fois ! J'aime bien le coté vie ordinaire qui bascule, les persos qui ont de la personnalité, la dimension humaine bien rendue, les persos de nationalités différentes (ça donne un effet de dynamisme, de pêche...). Le dessin, mouais, sans plus. Je suis d'accord pour dire que cette BD est un must. [au fait, faut que Kim soit vraiment accrochée car le beau blond, même s'il est beau, ben, il fait surtout des gaffes, lol] Pour beltégeuse, j'ai moins accroché, ça devient trop aventure je trouve. Erwann Bleu
  8. Ce ne sont plus des mômes qui lisent Ducobu quand même, ils ont une ch'tite rélexion. Et puis, à la fin des histoires, Duco est au coin avec un bonnet d'âne, donc c'est pas l'apologie du cancre. Au moins, dans Ducobu, on peut se poser ce genre de questions. Dans Titeuf, ben, nada quoi. Erwann Bleu
  9. erwann bleu

    Broussaille

    Résumé: A l'époque de la mondialisation galopante et de la course effrénée au profit, Broussaille ressent le besoin de transcrire sur le papier ces moments magiques d'harmonie et de plénitude qu'il ressent au fond de lui et de nous les faire partager. Pour que les bruits de la destruction ne couvrent pas totalement les battements du coeur. Laissons-nous donc guider par le faune, cet être merveilleux, la nature et les hommes. Ce que le faune propose à Broussaille n'est rien moins qu'une quête, un retour au sens profond des choses. Avec "Un Faune sur l'Epaule", Frank nous offre un livre rare, un de ces livres lumineux qui, si l'on s'y attarde, ouvre en nous de nouveaux horizons. Y en a-t-il qui connaissent la série "Brousaille" ? J'aime bcp cette série, les dessins (dans le dernier, l'image avec le croco est superbe), l'atmosphère qui s'en dégage. Pourriez-vous m'indiquer des séries qui lui ressemble ou sont dans la même veine, svp ? Erwann Bleu
  10. Re @ll, Pour répondre à Massive, le msg n'est pas "vive les cancres", ce serait plutôt une incitation à la tolérance. Ducobu préfère rigoler, il ne voit pas l'utilité du travail, de l'histoire ne relatant que des guerres. Il préfère profiter de la vie, c'est lui qui donne ainsi toute sa valeur à sa voisine (qui donne aussi sa valeur à Ducobu ;-) ). Pour les avatars, ben, j'en prend pas encore, je veux Rukawa moi (pour ceux qui connaissent SD) ;-) lol Erwann Bleu
  11. Il faut que j'arrête, mais je suis trop content d'avoir trouvé ce forum :wink: Pour ceux qui doutent : oui, oui, j'apprécie la BD (canardo, corto maltese, les tuniques bleues, jeremiah...) Donc, un grand bruit autour de Titeuf et l'auteur déclaré porteur d'idées qu'il ne défend même pas. Titeuf, c bien, ça éduque les enfants, etc. Stop. Ok, Titeuf, c'est vraiment drôle parfois, mais c'est tout. Ne cherchez pas de messages sur les interrogations de l'enfant, des adultes, etc... Dans la BD, si vous cherchez qqchose de ce genre à offrir aux enfants, pourquoi ne pas offrir "l'élève Ducobu" ? En plus d'être (certes un peu moins que Titeuf, mais c pas le même registre) drôle, les questions sont mieux posées, les réponses et les interrogations plus "profondes" (ok, n'exagérons rien :wink: ) que ce soit au niveau des élèves ou du prof. C'est quand même étonnant de voir Titeuf récupéré pour défendre des idées éducatives, non ? "le guide du zizi sexuel", tsss, l'auteur se prend même au jeu... Erwann Bleu
  12. erwann bleu

    Troll de Troy

    Résumé : Troy est un monde fascinant, où la magie intervient dans le quotidien de tous. Chacun en effet possède un pouvoir, petit ou grand, plus ou moins utile. L'un a le don de figer l'eau en glace, l'autre de fondre le métal d'un regard... On trouve sur Troy toutes sortes de créatures, mais les plus redoutables pour l'être humain sont sans nul doute les trolls. Pourtant, ces terribles prédateurs sont sympathiques. Ils chassent le dragon, cueillent le paysan et possèdent d'innombrables recettes pour les accommoder. Mais un jour, les hommes décident d'exterminer les trolls et forment un groupe de chasseurs aux terribles pouvoirs. TETRAM, brave troll, accompagné de sa fille adoptive, l'humaine WAHA, va tout tenter pour sauver les siens... Deux siècles avant l'histoire de Lanfeust, la quête pleine d'humour d'un troll sauvage et d'une jeune fille. Salut à tous, je viens d'atterrir sur ce forum et afin de ne pas le "pourrir", j'ai jeté un petit coup d'oeil aux messages postés afin de voir (sur la page 1 seulement, c vrai ;-) ) s'il n'y en avait pas déjà parlant de Troll de Troy. J'aimerais connaître vos avis sur cette BD. A chaque fois que je l'ouvre et la lis, j'ai comme un sentiment de malaise indéfinissable : l'humour ne fait pas passer la pilule. Ces troll s'amusent à tuer des humains, des bêtes... Même si l'auteur veut cela drôle, je trouve que c'est un peu... comment dire ? Un peu grotesque et inutile (je ne peux m'empêcher de penser à Berny Noël). Certes, au début, c'est assez marrant, mais à la longue, cette tuerie/boucherie... Faite pour prendre conscience de ce que l'homme fait subir aux animaux ? Ce n'en est quand même pas à ce point et au vue du scénario (faible, il faut bien le dire) ce n'est certainement pas l'intention de l'auteur. Erwann Bleu Du même scénariste : http://www.1001bd.com/forums/phpBB2/viewto...php?p=4155#4155
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