M_Spock

Tout d'abord un rappel sans intérêt : légalement parlant, le téléchargement n'est pas du vol car le vol signifie que la propriété de l'objet volé change de main, ce qui n'est pas le cas dans le cas d'une copie illégale (qui est donc une copie). Le rappel ci dessus n'a pas grand intérêt en fait à part pour la réthorique, il est bien sur normal que les artistes soient rémunérés pour leur travail comme nous le sommes tous (ou du moins essayons de le faire). A part ça, il y a avait un débat sur ce sujet dans 'C dans l'air' ce soir sur la 5ème et c'était assez intéressant : - Tout d'abord, le secrétaire du SNEP (dont j'ai oublié le nom) a eu au moins l'honêteté de reconnaitre que le téléchargement n'était pas la seule cause de la baisse des ventes (mais il n'a pas parlé des subsides qu'il engrange sur les sonneries de portables ou grace à la taxe sur les média, faut bien qu'il justifies les futurs plans sociaux). - Mais surtout, à cette émission, il y a avait Yves Duteil, dont a priori, je ne suis pas fan et que j'aurais plutôt spontanément rangé dans le camp des majors. En fait, il a développé une position très intéressante : 1 : il s'autoproduit depuis plus de 20 ans et ne passe par les maisons de disque que pour s'occuper de la distribution, 2 : il tourne en permanence et fait des tas de concerts sans promo télé ni radio, 3 : il a fait remarquer que le nombre de morceaux différents qui passent en radio a été divisé par 4 depuis 1996 avec en prime un rappel de Gérard Louvin sur comment les morceaux passant en radio sont sélectionnés : on prend un panel statistique qu'on appelle au téléphone et on fait écouter à chaque personne un extrait de 30 secondes. En fonction des réponses des gens, on passe ou on passe pas le morceau, édifiant non ? Comment voulez-vous que de la diversité sorte de tout ça... 4 : Il a dénoncé le fait que les maisons de disques sont dirigées par des financiers qui se soucient comme d'une gigne de l'aspect artistique, seul le rendement financier compte, 5 : Enfin, il a évoqué le fait que les majors, du fait de leur structure éléphantesque, ont un seuil de rentabilité très haut (genre 100000 ex au hasard) alors qu'une petite structure est capable de rentabiliser un album à 10 ou 20000 ex. Bref, pour toutes ces raisons, je n'ai qu'une chose à dire : Yves Duteil POWAAAA !!!!! Enfin, il a quand même été affligeant de constater à quel point les professionels de la musique sont enfermés dans leur business model dépassé, pour eux, par exemple, le phénomène des stars d'un jour est nécessaire à l'émergence de vrais artistes, les 'vrais' étant financé par les bénéfices engrangés par les éphémères. Il n'en démordent pas, c'est comme ça que doit fonctionner le marché de la musique. Ma conviction est faite : le système des majors correspond à l'ère des dinosaures, la météorite est tombé, ils vont finir par disparaitre faute de savoir s'adapter, tant pis pour eux. A moins qu'un sursaut d'intelligence... Sur ce bonne soirée.

Comme promis, voici cette tribune édifiante écrite par une artiste au sujet des pratiques des maisons de disques, si après ça vous avez encore envie de cautionner ce système en achetant des CDs... http://www.citizenjazz.com/article3456238.html

Tout comme Brodieman, je vaux plus entendre parler de major, les achats que j'avais envisagés sont donc mis en standby pour une durée indéterminée... En revanche, je vais commander de ce pas un CD autoproduit d'un groupe niçois sinke-zakeou : du ska jazz cuivré, festif et alternatif comme j'aime.

pareil...

En pleine période prise de conscience, depuis ce soir, je commence à aller voir sur le net ce qu'on trouve, via mp3.com et MP3guest.com et c'est incroyable ce qu'il y a comme petits groupes qui ne demandent qu'à s'exprimer. Finalement, je suis en train de me graver un petit CD de MP3 que j'ai téléchargés légalement pour écouter ça demain au boulot et me faire une idée. Au bilan, grace à ces histoires, je crois que mes découvertes musicales vont repartir à la hausse, comme au bon vieux temps. Alors messieurs du SNEP, merci de m'avoir remis le pied à l'étrier et rouvert les yeux : la diversité musicale ne passe pas à la radio. En revanche, dommage pour vous, j'ai bien peur que vous ne revoyiez pas de sitôt mes euros dans votre poche (quoique depuis quelques temps, vous n'en n'avez déjà pas vu beaucoup...). Je me sens plus libre ce soir... Je crois que je vais me relire un petit Larcenet avant de dormir pour fêter ça. Au fait, n'oubliez pas, cette semaine : c'est la semaine sans télé alors [img]http://yelims.free.fr/Amour/Gwen&Matt.gif[/img], ou mais revivez !!!

Sur le coup de a TVA, je ne suis pas entièrement convaincu... Les majors ont déjà fait le coup à l'époque de la TVA à 33%, quand elle est passé à 19.6, l'écart ne s'est pas retrouvé sur le prix de vente, mais plutot dans les marges. Bref, ils essaient aujourd'hui de nous redire encore que 'ahlala, si y'avait pas la TVA, qu'est-ce qu'on les baisserait les prix des CD'. Mais quel foutage de g***** ! Il attendent surtout que ce soit l'état qui fasse l'effort et leur permette de sauvegarder leurs marges. Moi je dis non, y'en a marre, le majors sont dirigées par des gens qui sortent tous d'écoles de commerce, ils ne pensent plus qu'en terme de cash flow et de rentabilité de l'investissement. Résultat, il vaut mieux vendre un CD à 100000 ex. que promouvoir 10 artistes à 10000 ex. chacun. A chiffre d'affaire égal, ils ont choisi depuis 10 ans de favoriser la solution qui leur coute l'investissement minimum et ils en payent aujourd'hui les pots cassés. Alors non à la baisse de la TVA ! Finalement, je suis comme Monfreid : rien que d'évoquer le sujet, ça m'énerve, la diversité musicale accessible facilement est en chute libre (le nombre de titres différents diffusés sur les radios a été divisé par 4 depuis quelques années, sans compter les innombrables reprises dont on nous abreuve à longueur d'antenne), et à coté de ça, il existe encore des centaines voire des milliers d'artistes qui ne demandent qu'à s'exprimer mais pour qui les portes des médias sont fermées. Bref, le monde de l'édition musicale (pardon de l'industrie musicale) est pourri jusqu'à l'os et peut être que ces histoire de P2P sera l'électrochoc qui fera venir de nouvelles formes de distribution. Y'a personne d'autre ici qui a un avis sur la question ?

Bon, l'invité, c'était moi...

Vous avez probablement entendu parler de la campagne lancé par le SNEP (le Syndicat National des Editeurs Phonographiques ou un truc du genre) qui montre un joli majeur dressé. Pour ceux qui ne saureient pas encore, voici un article qui en parle, avec force commentaires haineux de lecteurs. Alors voici l'occasion de lancer le débat aussi sur ce forum : quelle est votre position au sujet de cette campagne et au sujet de l'argumentaire des majors qui veut que le P2P soit responsable de la baisse des ventes de disques ?

Effectivement, la version longue ne sortira malheureusement qu'en novembre, comme pour les autres mais on en aura pour notre argent car il est prévu qu'elle dépasse 4 heures, ça va faire chaufer les lecteurs quand on oudra faire la journée SDA. Pour radio BO, j'ai jamais entendu parler que ça existe, les seules solutions sont les amis/collègues ayant une bonne collection et pour ceux dont les considérations éthiques sont revues à la baisse, il est dit qu'un animal proche de l'ane ou qu'un torrent de 0 et de 1 peuvent permettre de trouver des choses intéressante (en n'ommettant pas ensuite d'aller se retrapper pour faire marcher le petit(?) commerce bien mal en point parait-il(?))

:priere: :priere: :priere: Ah la la ! Mamma mia ! Alors là, je ne sais plus quoi dire, j'ai lu la BD hier soir en rentrant du boulot, effectivement, c'est énorme. Jamais pour moi, une BD ne m'avait autant touché. Il y a de très bonnes BD, que l'on savoure car l'histoire est géniale, les dessins sont beaux, les dialogues bien écrits (par ex. De Cape et de crocs pour citer la dernière super BD que j'ai lue)... Et il y a encore le niveau au dessus : la BD profondément humaine, qui ne raconte rien d'autre que ce que l'on est tous, sans jugement et sans parti pris, une BD qui vous laisse sur le cul, l'anglais a une très bonne expression pour désigner ça : It kicks ass !. D'autant, qu'en nous bottant les fesses, cette BD arrive meme à nous faire monter des larmes mélangées de joie et de tristesse et je sais qu'en ce qui me concerne, c'est très rare qu'une BD me fasse cet effet là (je crois meme que c'est la première fois à ce niveau). Bref, tout ça pour dire que cette série est absolument exceptionnelle et que MONSIEUR Larcenet est clairement devenu un monstre de la BD, gloire à lui. Et pour paraphraser Monfreid, excellente lecture.

Moi j'aime bien plein de trucs... Mais ma préférence, c'est le ska punk (La Ruda, Marcel, Caméléons, Mad caddies et je pousse jusqu'à NoFx grace à Larcenet). Les grands classiques aussi : Hendrix, Led Zep, Deep Purple J'ai un petit faible pour l'electro cool : Archive, avalanches, Air, Thievery corporation, De Crécy(le frère du dessinateur) et meme l'electro moins cool : Laurent Garnier, fat boy slim, les chemical etc... Certains groupes ou auteurs français : Bénabar, Tryo, tetes raides, la grande Sophie Et enfin, un gros coup de coeur pour Tori Amos, qui est une artiste à la voix magnifique (une vraie...) Finalament, j'écoute pas mal de trucs différents ; en fait, les seuls trucs que je supporte vraiment pas, c'est les conneries à la star ac et compagnie et aussi Indochine (désolé...)

Bravo pour cette lecture de l'oeuvre, moi qui voulais le commander sur internet, j'imagine mal etre en mesure d'attendre 3 ou 4 jours pour avoir cette BD entre les mains. Rien que de lire ta chronique, j'ai presque l'impression d'avoir lu la BD. Merci encore de nous avoir fait partager ton plaisir de lecture aussi intensément. Et vive Manu Larcenet ! Après la perte d'Hergé, de Gosciny et de Franquin, il fallait de nouveaux génies pour assurer la relève (et je pèse mes mots). La BD devient un art majeur et ça c'est bien.

J'ai moi aussi beaucoup aimé cette BD, essentiellement les caractères des personnages : les officiers généraux laches, les déserteurs devenus fous, Van Gogh en vieux briscard... Je trouve qu'il peut s'agir d'une excellente lecture abordant très bien ce qu'a pu etre la boucherie de 14-18. Ca peut aussi introduire à la lecture de bouquins comme 'A l'Ouest rien de nouveau' et de ce point de vue, Larcenet contribue encore une fois à tisser des liens entre BD et littérature. La deuxième partie de la BD, dans un mode plus métaphysique, est plus surprenante, je ne la trouve pas aussi forte que le début mais elle a le mérite de déclencher une réflexion chez le lecteur et Larcenet arrive à faire entrevoir des thèmes philosophiques au travers de son ouvrage. Certes, il ne s'agit pas d'une oeuvre philosophique au sens strict du terme mais bien d'un livre qui est capable de distraire tout en ouvrant la porte au lecteur à une réflexion plus profonde, du beau boulot à mon avis. Alors chapeau monsieur Larssinet. Autre détail complètement secondaire mais curieux : dans le découpage de la BD, toutes les pages sont coupées en 2, comme si la BD avait été conçue pour etre publiée en petit format (je crois que ça s'appelle format italien ?), j'ai du mal à comprendre le pourquoi de ceci car je ne crois pas que Dargaud propose ce genre de format d'ouvrage. La question est posée...

CHUUUUT !!!!! Faut pas le dire !!! J'avais déja envoyé un MP au modo pour lui signaler humblement cette regrettable méprise de ma part en espérant que cela passerait inaperçu. Malheureusement, tu es passée et je sens que bientot, des hordes de forumers vont se rire de moi partout où je passerai et vont peut-etre meme me jeter des petits cailloux en m'affublant de sobriquets ridicules. C'est une réputation de boulet que je suis en train de patiemment me construire... :gne:

Pareil pour moi, la barre des 250 doit etre passée mais pas celle des 300 je pense. Classée selon un type de rangement que je suis le seul à comprendre (et encore...), ce qui pose des problèmes quand quelqu'un commence à tripoter les BDs :bruit:

Ayant constaté que quelques amateurs de ska/punk trainent sur ce forum, j'aimerais causer un peu d'un album déroutant : Je veux parler du dernier album de la ruda salska, rabptisée sobrement 'La Ruda' avec ce nouvel album. Un nouvel album marqué par la rupture : changement de nom, de maison de disque et changement de style avec 2 producteurs aux commandes pour s'occuper des 2 styles musicaux présents sur le skeud. J'ai abordé cet album avec beaucoup d'hésitations : il faut dire que j'ai découvert le style ska/punk en écoutant "le prix du silence", la Ruda reste donc pour moi une espèce de Madeleine de de Proust estudiantine (j'ai encore des souvenirs émus du 'devoir de mémoire' ou de 'l'art de la joie' en live au Bikini de Toulouse avec Marcel en première partie). Et une Madeleine, ça doit rester immuable avec le temps. Evidemment, les musiciens, et on les comprend, ont envie d'évoluer et se soucient peu de mes nostalgies d'étudiant fetard. Et comme je m'y attendais, j'ai été très décçu à la première écoute de cet album genre "Mais qu'estssqu'y z'ont fait ??? Où est passé la Ruda ? Déjà 'Le passager du réel', c'est pas top mais là ils passent les bornes" Et puis, j'ai écouté et écouté encore cet album depuis 2 semaines et finalement, je commence à bien l'aimer, avec meme des morceaux qui me restent en tete pendant la nuit. Je trouve qu'il y a dans ces titre un mélange de beaux textes, d'énergie brute, de construction musicale un peu plus élaborée et les cuivres sont toujours là pour donner une belle coloration aux titres. Et finalement conclusion : j'aime cet album ; bien sur, le meilleur à mon sens reste L'art de la joie (Le morceau du meme nom étant l'un de mes titres préférés tous groupes confondus) ; mais '24 images' a le grand mérite de renouveler un style sans faire disparaitre l'ame du groupe. Alors, meme si les premières écoutes sont déroutantes aus fossiles des oreilles que sont tous les fans, je crois que cet album est bon (surement meilleur que 'passager du réel') Evidemment, le live dira mieux que tout quel est le potentiel réel de ces morceaux. Malheureusement, depuis que j'ai quitté Toulouse pour Nice, les concerts qui passent vers chez moi, c'est essentiellement les popstars, star Ac' et autres comédies musicales insipides, je devrai donc me fier aux avis des autres... Allez j'ai assez déblatéré, j'attends des contradicteurs ou des enthousiastes, le débat est lancé...

C'est vrai que l'image où ils sont juchés sur les canards est à se tordre de rire. Ce qui est très sympa avec ce tome c'est aussi le foisonement de petits détails graphiques qui prolongent le plaisir de lecture et permettent de relire un certain nombre de fois le tome : le bonnet de nuit façon 'la nef des fous' que porte Eusèbe, on voit également Don Lope faire un tour complet sur son lit avant de se coucher dans la plus pure tradition canine et bien d'autres petites trouvailles très agréables à découvrir. Je dirais que l'arrivée sur la Lune a fourni aux auteurs l'occasion de nous offrir le tome le plus riche graphiquement depuis le tome 1, bravo à eux.

Rhaaaaaa !!!!! Je viens de le recevoir et de le lire. Un seul commentaire Les dessins sont magnifiques, avec des tas de petits détails et autres références cachés partout, l'histoire rebondit, bref c'est le grand bonheur sauf.... qu'il faut encore attendre de longs mois avant de connaitre la suite, O rage, O désespoir ! N'hésitez pas à sauter sur ce tome, c'est un must.

Effectivement, pour lire cette BD, il faut etre concentré et bien s'accrocher : entre les longues narations, les noms imprononçables et les dessin assez fouillés, cette série réclame un investissement de la part du lecteur. Cela dit, je trouve que le résultat est très réussi car il colle très bien avec le récit moyenageux. Je me souviens avoir bossé sur Tristan et Yseult durant mes études et, en lisant Arthur, j'ai trouvé que ça correspondait exactement aux images que j'avais en tete en lisant le bouquin. D'une certaine manière, le découpage très classique de la BD (ici pas d'images qui débordent du cadre, pas de cases qui se lisent dans tous les sens etc.) s'accorde très bien avec ce type de récit, le dessin lui meme, respecte une certaine forme de classisisme qui, encore une fois, sert le récit médiéval à merveille. Bref, meme si c'est plus dur à lire qu'un Lapinot, cette série est très bonne et a le mérite de faire revivre la légende du roi Arthur d'une manière abordable et originale sans nous sortir la "magie Disney", je dis chapeau.

Très bonne question, j'ai aussi un pote qui ne jure que par les premières éditions et j'aimerais bien arriver à comprendre ce qui fait courir les fanas de premières éditions. Un jour de dédicace à Angoulème, c'est Tarquin qui m'a appris que mon Lanfeust T1 était une première édition avec le commentaire : "c'est pourri cette édition, les pages en papier glacé on peut rien dessiner de bien". Et là, tout récemment, je constate que ce tome est maintenant coté 500 euros, j'en crois pas mes yeux, et surtout je ne comprends pas ce qui justifie de tels nivveaux de prix (si c'est ça pour Lanfeust, je n'imagine meme pas Tintin ou Astérix). Alors s'il y a des afficionados des EO, expliquez nous ce qui donne tant de valeur à vos BDs, moi aussi, j'aimerais comprendre.

CITATION(Ed)A part ça, Lapinot, c'est trop d'la balle qui déchire...  ... ... :shock:  :shock: ... Exactement, pas mieux mais je vais essayer quand même : Ce tome 0 est, pour moi, est probablement le meilleur parcequ'il ne s'y passe rigoureusement RIEN. Autant dans les autres tomes, il y a une trame scénaristique avec un début et une fin mais là nada niet nothing à part cette histoire de loup qui n'en est pas une, et la rencontre avec Nadia mais qui ne se concrétisera que bien plus tard. Je trouve que tout le charme de ce tome réside dans cette absence d'histoire (au sens d'un "vrai" scénario) qui en fait à mon sens le tome le plus humain des formidables aventures de Lapinot. On peut tous s'y retrouver et c'est réellement de la vraie vie, d'autant que les personages, bien qu'ayant des traits de caractères très spécifiques, ne sont pas de grosses caricatures pour autant (sur le reste de la série, Trondheim a tendance à forcer un tout petit peu trop le trait sur Richard je trouve mais je pinaille...). Bref, si vous n'avez jamais lu Lapinot, ne continuez pas à lire ce post et allez plutot vous ruer sur cette série qui est une vraie renaissance de la BD moderne (et je pèse mes mots).

Ah ce magnifique dialogue : Lope : Donc ces gens dans la cale ne sont pas des esclaves galériens ? Armand : non Lope : Mais des marins turcs ? Les yeux dans la cale : oui Suivi de l'image très cartoon des turcs sortant de la cale, c'est un monument de la BD. Sans oublier l'abordage du bateu pirate entièrement écrit en alexandrins, régulièrement, je le relis juste pour le plaisir des mots. Il m'arrive meme encore à la relecture de toruver des alexandrins que je n'avais pas identifié auparavant, c'est tellement intégré au récit qu'on ne les voit pas, du grand art. [b][size=18]Encore une semaine avant le prochain tome !!!! :x :x

Moi, j'ai été très touché par : Land and freedom (un très beau film de Ken Loach sur la guerre d'Espagne, on l'avait regardé en cours d'espagnol quand j'étais étudiant, la prof ne pouvais plus finir son cours tellement elle pleurait...), La vie est belle, après avoir tout fait passer à la rigolade, la fin est d'autant plus dure à avaler, L'enterrement du fils du roi du Gondor dans Les 2 tours (j'ai oublié le nom de l'acteur, c'est celui qui jouait le capitaine du Titanic, quand il dit 'aucun parent ne devrait avoir à enterrer son enfant', je trouve que c'est superbement joué, et depuis que j'ai des pious-pious, ça me touche encore plus d'imaginer ça...)

Perso mes références en ska-punk (je connais pas bien le root ska): La ruda salska (jusqu'à L'art de la joie, après j'aime moins), Marcel & son orchestre (des dieux vivants et des brutes en concert), Les caméléons (en concert, ils déchirent tout, grosse influence punk) Ska-P (très politisés mais depuis qu'ils mettent une vraie section cuivre dans les morceaux, ça a plus de gueule, encore plus d'influence punk) Beautés vulgaires : un groupe toulousain qui en est à 3 albums, c'est pas vraiment ska mais ça a beaucoup d'influences qui tournent autour, Spook & the guay, autre groupe toulousain a fait des truc sympa mais j'aime moins leur tournure actuelle trop molle à mon gout. Et enfin, si tu veux faire des découvertes et si tu n'as rien contre le punk (c'est pas du root ska), le magnifique et grandiose groupe californien, découvert par NoFx (le groupe fétiche de Larcenet): Mad Caddies, un style indéfinissable à la fois punk, ska, jazz, dixieland et encore d'autres truc indéfinissables, la seule chose à dire c'est écoutez ce groupe ils sont géniaux !!! :priere: Et je n'ai pas d'actions dans le groupe...

Alez voir ce lien, le créateur de la 'chose', Monsieur G. N. himself dit qu'il aimerait beaucoup faire de nouveaux épisodes en 3D, à supposer que l'équipe d'italiens entre en contact avec lui (j'espère qu'ils vont le faire sinon ça ira mal pour eux), le projet peut prendre une tournure intéressante. Je ne pense pas qu'il faille en attendre un truc culte car cela reste un concept basique mais bien scénarisé, on peut passer un bon moment. Sinon, on va peut-être pouvoir dire de quoi on cause maintenant parceque tout le monde a suivi les liens j'espère...