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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Rémy Benjamin, Anton Tchekov Dessinateur: Rémy Benjamin Coloriste: Rémy Benjamin Editeur: La boite à bulles Note :
      Résumé:

      Dans le domaine qu'elle possède et qu'elle gère - avec l'aide de son oncle Vania - Sonia mène une existence morne et tranquille. Mais celle-ci se trouve soudain perturbée par la présence du père de Sonia, le professeur Sérébriakov, venu passer de longues vacances, accompagné de sa nouvelle épouse, la jeune et belle Eléna. La jeune femme attise les convoitises de l'Oncle Vania ainsi que d'un ami de la famille, le médecin Astrov - homme misanthrope, amoureux de la nature et inquiet pour son devenir - dont est secrètement amoureuse Sonia... Quand le professeur, monstre d'égoïsme, annonce son intention de vendre le domaine, la tension entre les différents protagonistes atteint son paroxysme et des coups de feu sont échangés. La pièce - et sa brillante adaptation - propose une galerie de personnages tout à la fois ridicules dans leur incapacité à prendre en main leur destin, à ne pas gâcher leur unique vie, et touchants par leur sincérité, leur humanité. Et aborde des thèmes aussi contemporains que le mal de vivre ou l'écologie... Phrases clés de l'oeuvre : « Que faire ? Il faut vivre ! Nous vivrons une longue série de jours, de soirées interminables. Mon pauvre oncle Vania, tu pleures. Tu n'as pas connu de joie dans ta vis mais patience, oncle Vania, patience... Nous nous reposerons ! » « Ceux qui vivront après nous, dans cent ou deux cents ans, auront-ils une bonne parole pour nous ? »

      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Drame Prix: 24 Nb de pages: 144
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    Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits.

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