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Ma circoncision


M_Spock
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Resmué:
Papa, j'accepte d'être circoncis si tu m'achètes ce Goldorak !

Bon, je ne fais pas la chronique d'un album sorti ultra récemment, il a même quasiment un an mais que voulez-vous, je viens juste de découvrir Riad Sattouf, d'abord via les jolis pieds de florence et no sex in NY puis avec cette BD ci.

Au départ, je suis tombé dessus par hasard, j'étais en train de feuilleter l'ALIEN de Trondheim en envisageant de le montrer à mes petits loulous afin de les initier à la BD. Et, en regardant ce qu'il y a chez Bréal jeunesse, je tombe donc sur "ma circoncision".
Au dos, il est écrit, "cet ouvrage est conseillé à partir de 12 ans", en feuilletant les permières pages, on voit surtout les petits garçons qui se regardent l'instrument. Bref, je me dit "ça a l'air ammusant, j'embarque".

Une fois à la maison, j'entame vraiment ma lecture de ce bouquin. C'est là que mon impression initiale retombe. Pour vous faire mieux comprendre pourquoi, voici, in extenso, l'avant propos que j'avais omis de lire auparavant :
QUOTE
Note aux lecteurs, circoncis ou non
-Ce livre raconte une histoire vraie située dans un pays dont le régime totalitaire formate les enfants à un seul mode de pensée.
-Ce livre est franchement contre la circoncision.
-Ce livre n'est pas une incitation à la haine raciale mais plutôt un témoignage sur la façon dont une société fabrique la haine raciale.
Aux personnes l'interprétant autrement, on suggérera de relire le livre et on rappellera, si besoin est, que le racisme et l'antisémistisme ne constituent pas une opinion, mais un délit.
on notera enfin que certains passages peuvent choquer un lecteur sensible.

Avouez qu'il est étonant de trouver ceci en avant-propos d'un ouvrage chez Bréal jeunesse lisible à partir de 12 ans.
Ensuite, on commence la lecture proprement dite et, là, on comprend mieux l'avertissement initial. Effectivement, Riad Sattouf y raconte l'expérience de sa circoncision en Syrie mais évoque aussi d'autres choses, en particulier la manière dont on élève (ou élevait, on peut rêver) les enfants dans ce pays.

Afin de ne pas trahir le travail de Sattouf, je ne vais pas résumer ou raconter ce qui se passe dans ce livre. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai trouvé finalement ce livre assez dur car il nous plonge au coeur d'un système qui, bien que cherchant à éduquer les masses, est encore complètement archaïque et choquant sur certains aspects (le passage où les enfants se demandent comment on fait les enfants est édifiant).

Bref, j'avais découvert Sattouf via les jolis pieds de Florence et No sex in New-York, pensant avoir découvert un auteur assez "léger", essentiellement tourné vers la misère sexuelle de notre génération. En fait, j'ai aussi découvert un auteur décrivant avec un certain détachement des évènements qui ont largement de quoi traumatiser n'importe qui.

Bref, une BD que je vais ranger quelque part entre "le photographe" et "Pyongyang", ce qui n'est pas peu dire.
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