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Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire.
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Titre de l'album : Le passeur d'âmes Scenariste de l'album : Johanna Taylor Dessinateur de l'album : Johanna Taylor Coloriste : Johanna Taylor Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorian Leith peut voir les fantômes. Non seulement cela, mais il est à l'écoute de leurs problèmes et essaie de les aider à passer dans l'au-delà. Un don qui a fait de lui un paria pour tous les habitants de la ville. Un jour, la clé de la Porte de la Mort est volée, emprisonnant tous les fantômes dans le monde des vivants. Si cette dernière n'est pas retrouvée rapidement, le pire est à craindre... Dorian est bien décidé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour apporter la paix aux morts agités - mais attention, cette paix pourrait bien se faire au prix de la sienne... Critique : Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-passeur-d-ames-9782822245753/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
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Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons .
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Titre de l'album : Murdervale - tome 3 Scenariste de l'album : Vicente Cifuentes Dessinateur de l'album : Vicente Cifuentes Coloriste : Vicente Cifuentes Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Troisième et dernier volume de la série Murdervale. Victor, hanté par son séjour à Murdervale, où on a essayé de lui prendre ce qui lui est le plus cher va tenter, aidé de sa famille, d'aller au-delà de la douleur et des horreurs... S'il veut que les cauchemars cessent, il devra retourner affronter les démons... il devra retourner à Murdervale, là où tout a commencé. Mais le Mal accordera-t-il à Victor ne serait qu'un peu de repos ? Le cauchemar finira-t-il un jour ? Critique : Après deux tomes sortis simultanément en novembre dernier , Vicente Cifuentes conclut sa trilogie horrifique avec cet ultime opus . Il nous laissait avec un Victor retrouvé et semblant envisager un avenir radieux en famille , mais l'ombre rôde et le mal ne dort jamais à Murdervale . La ville maudite se rappelle à lui dans des cauchemars criants de vérité , les traumas psychologiques de Victor sont ancrés en lui et l'éprouvent . Remonter à l'origine du mal semble être la clé , il ira avec son épouse et l'ami romancier en proie lui aussi à des visions inquiétantes . Les lecteurs vont enfin savoir qui ère dans la ville maudite et corrompt les âmes . Ayant endossé toutes les casquettes lors de la réalisation de cette aventure , Vicente Cifuentes nous offre une couverture de toute beauté et une palette graphique au réalisme saisissant . L'atmosphère gothique dans les phases oniriques est intéressante à travers les détails et les couleurs chamarrées . Son talent en tant que dessinateur n'est plus à prouver , en atteste aussi son travail sur l'excellent Whodunnit paru chez le même éditeur . Mais il doit encore progresser dans le métier de scénariste ET soigner ses dialogues . Le récit souffre du manque de liant entre les scènes et certaines répliques semblent trop légères ou sorties du contexte . L'histoire est prenante malgré quelques poncifs "déjà vus" , mais elle aurait gagné en épaisseur avec une écriture plus aboutie et un peu moins de raccourcis faciles . Cela reste une trilogie d'épouvante de qualité qui saura plaire aux amateurs de frissons . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/murdervale-tome-3-l-ultime-sacrifice/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement