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Titre de l'album : Lune de miel tome 2 - Le secret de Coatlicue Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Brigitte Findakly Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin n'ont décidément pas de chance avec leurs vacances ! Dérouté en raison d'une météo hostile, leur vol pour l'Amérique centrale se pose dans un petit aérodrome secondaire. Pour couronner le tout, Sophie a contracté avant de partir la gastro des enfants. En essayant de rejoindre la capitale en voiture de location, notre couple d'aventuriers s'embourbe en pleine jungle, au coeur d'un conflit entre orpailleurs et flics corrompus... Un rythme effréné pour cette nouvelle série qui rappelle les films d'action familiaux des années 1980 et 1990 : À la poursuite du diamant vert, Crocodile Dundee ou True Lies. Critique : Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-secret-de-coatlicue/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉
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Titre de l'album : Le passeur d'âmes Scenariste de l'album : Johanna Taylor Dessinateur de l'album : Johanna Taylor Coloriste : Johanna Taylor Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorian Leith peut voir les fantômes. Non seulement cela, mais il est à l'écoute de leurs problèmes et essaie de les aider à passer dans l'au-delà. Un don qui a fait de lui un paria pour tous les habitants de la ville. Un jour, la clé de la Porte de la Mort est volée, emprisonnant tous les fantômes dans le monde des vivants. Si cette dernière n'est pas retrouvée rapidement, le pire est à craindre... Dorian est bien décidé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour apporter la paix aux morts agités - mais attention, cette paix pourrait bien se faire au prix de la sienne... Critique : Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-passeur-d-ames-9782822245753/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour une première oeuvre dans le monde du 9ème art, Johanna Taylor réussit plutôt bien son entrée ! Ce roman graphique pour adolescents mais aussi pour adultes, à la pagination conséquente, comporte de nombreux atouts. Elle prend le temps d'installer le lecteur dans ce monde à l'ambiance fin 19ème siècle, style Victorien ou similaire dans une petite ville où les revenants semblent hanter les résidences. Dorian Leith a un don lui permettant de les voir et de communiquer avec eux, voire même de les guérir de ce terrible mildiou (qui délaisse les vignes 🙂 ) ! Cette maladie se caractérise par des champignons poussant sur leur corps et si rien est fait pour les ôter ils se transforment en "banshee" et non, ce n'est pas uniquement réservé aux dames 🙂 LA question porterait donc sur l'étrange raison de leur omniprésence en ces lieux ! Pourquoi ne peuvent-ils pas rejoindre leur destination finale ?? Entre une population très méfiante à son égard, sa grand-mère spectrale condamnée à le suivre et l'aider, la rencontre d'une petite fille porteuse d'une clé bien mystérieuse au pouvoir immense, et un possible flirt, Dorian aura fort à faire pour démêler cette affaire et trouver lui aussi un semblant de paix ! Un copieux menu pour une lecture dense mais paradoxalement aux pages aérées et aux dialogues courts. Son dessin numérique s'économise les détails mais joue énormément sur les ambiances et les tons de couleurs. Ainsi les spectres passent d'un bleu transparent à un vert pâle plus inquiétant selon les moments, le tout baigné dans une obscurité profonde avec parfois de maigres lueurs. Elle réalise un très joli travail sur les lumières car il faut le dire, le fond est souvent sombre et/ou nocturne. Elle aborde des thématiques lourdes avec le deuil et la façon de le traverser, et imagine même ce monde où la mort n'est pas une fin et un repos en soi, les "fantômes" ont aussi un travail à effectuer sur eux et leurs proches pour aspirer à la paix éternelle. C'est malin, bien réalisé, un peu long parfois mais le tout est cohérent avec une fin en feux d'artifices. Car de nombreux secrets seront dévoilés sur la belle galerie de personnages composant cette jolie histoire.
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Titre de l'album : Le fruit le plus doux tome 1 Scenariste de l'album : Gabriele Di Caro Dessinateur de l'album : Gabriele Di Caro Coloriste : Gabriele Di Caro Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Dans l'Amérique d'après-guerre, la petite ville de Sweetville se prépare aux célébrations de son évènement annuel : le concours du fruit le plus doux. Ronald et Larry, deux fermiers, sont en course. S'engage alors une guerre sans merci entre les deux hommes les obligeant à se confronter à leur passé. Critique : Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fruit-le-plus-doux-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je n'ai pas eu le plaisir de découvrir les univers de Gabriele Di Caro dans Les arcanes de la maison Fleury (édition Tabou) mais je commence à le regretter après avoir lu ce génialissime Le fruit le plus doux ! Que de mystères et un scénario d'une richesse telle que la classification "érotique" semble réductrice pour cette oeuvre aux multiples facettes ! Années 50, après seconde guerre donc, l'Amérique rurale et ses petites villes comme Sweetville où tout le monde se connaît, les cancans se multiplient comme la floraison dans les arbres au printemps, les couples s'interrogent, se font et se défont, bref une galerie de personnages truculents se découvre sous nos yeux. Un concours du fruit le plus doux vient comme chaque année mettre la ville en émois, faisant venir à l'occasion un journaliste en mal de scoops qui va gratter la couche de vernis de la bourgade et venir déterrer des secrets bien enfouis. Mais les apparences sont trompeuses et vous suivrez cette grande galerie de personnages, exposant leur vie et leurs secrets dans un déluge de révélations et de mystères. Plus on avance dans la lecture et plus on a l'impression de comprendre, alors que Gabriele Di Caro s'amuse avec nous et distille de nouvelles pistes scénaristiques complexifiant un peu plus l'histoire. Sachez qu'un soupçon de magie s'invite aussi ! Certains passés ont aussi une grande importance, vous le verrez dans des flashbacks disséminés à la manière d'une série tv. Pour tout vous dire, j'ai vraiment hâte de lire la suite tant la fin vous laisse pantois et avide de connaître le fin mot de l'histoire (ou des histoires 😉 ) . Quelques scènes érotiques ponctuent le récit mais sans gratuité ni exposition grandiloquente, elles servent, voire embellissent l'histoire. Il faut dire que le trait de l'artiste italien est somptueux. De la finesse, de l'élégance, une bonne proportion des corps, des couleurs sobres et représentatives du franco-belge dans ce qu'il produit de mieux. Un dessin frisant la perfection pour une histoire complexe aux multiples ramifications saupoudrée d'humour. En attendant la suite, bravo ! Un pdf ci-dessous pour les plus de 18 ans 😉 pdf_387_4.pdf
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Titre de l'album : Lune de miel - Le baiser du sphynx Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Bastien Vivès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin, en vacances sur une île grecque, sont bien décidés à oublier, pour quelques jours, boulot et enfants. Mais lorsqu'ils croisent par hasard une vague connaissance de soirées parisiennes, ils mettent le doigt dans un engrenage infernal. Invités à dîner à bord d'un yacht de luxe, ils y seront témoins d'une rencontre au sommet de barons de la pègre, qui tourne vite au règlement de compte ! Critique : Après son dernier album "la vérité sur l'affaire Vivès" (Charlotte Editions), dans lequel il revient avec humour sur les faits reprochés et l'impact sur sa vie privée, Bastien Vivès sort chez Casterman un album sonnant comme un hommage au 9ème art. Doté d'un style graphique très franco-belge années 60 70, et un synopsis au parfum des films des années 80 90, cette histoire sent bon la nostalgie pour les quadras et quinquas amateurs de BD ! On y suit un couple en vacances dans les îles grecques se retrouvant malgré eux dans un engrenage aventureux débutant sur un yacht immense avec à son bord de curieux passagers ! Nos deux tourtereaux seraient tombés au beau milieu d'une réunion de patrons mafieux, aussi lorsque l'un d'entre eux décède d'une bien étrange façon, la violence se déchaine et ce bateau luxueux devient vite un enfer d'où il devient impératif de s'échapper. Les balles fusent, mais aussi de biens étranges rencontres qui vont modifier les plans d'évasion de Sophie et Quentin, d'autant qu'un mystérieux papillon vraisemblablement doté de pouvoirs magiques, virevolte à bord ! Contrairement aux films d'action familiaux des années passées, la part belle n'est pas uniquement réservée au personnage masculin, Bastien Vivès a l'intelligence d'ancrer ce récit dans une plus grande égalité des sexes, où chacun des protagoniste amène ses compétences. Ainsi, Sophie parle une grande quantité de langues et se montre bien plus intrépide que son mari Quentin, lui même doté d'une mémoire visuelle incroyable qui sera aussi fort utile dans cette histoire. Un bel exemple de complémentarité du couple où chacun tire le meilleur de l'autre. Un premier tome mené à vive allure avec une fin ouverte et un second tome prévu pour le mois de mai 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-baiser-du-sphynx/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après son dernier album "la vérité sur l'affaire Vivès" (Charlotte Editions), dans lequel il revient avec humour sur les faits reprochés et l'impact sur sa vie privée, Bastien Vivès sort chez Casterman un album sonnant comme un hommage au 9ème art. Doté d'un style graphique très franco-belge années 60 70, et un synopsis au parfum des films des années 80 90, cette histoire sent bon la nostalgie pour les quadras et quinquas amateurs de BD ! On y suit un couple en vacances dans les îles grecques se retrouvant malgré eux dans un engrenage aventureux débutant sur un yacht immense avec à son bord de curieux passagers ! Nos deux tourtereaux seraient tombés au beau milieu d'une réunion de patrons mafieux, aussi lorsque l'un d'entre eux décède d'une bien étrange façon, la violence se déchaine et ce bateau luxueux devient vite un enfer d'où il devient impératif de s'échapper. Les balles fusent, mais aussi de biens étranges rencontres qui vont modifier les plans d'évasion de Sophie et Quentin, d'autant qu'un mystérieux papillon vraisemblablement doté de pouvoirs magiques, virevolte à bord ! Contrairement aux films d'action familiaux des années passées, la part belle n'est pas uniquement réservée au personnage masculin, Bastien Vivès a l'intelligence d'ancrer ce récit dans une plus grande égalité des sexes, où chacun des protagoniste amène ses compétences. Ainsi, Sophie parle une grande quantité de langues et se montre bien plus intrépide que son mari Quentin, lui même doté d'une mémoire visuelle incroyable qui sera aussi fort utile dans cette histoire. Un bel exemple de complémentarité du couple où chacun tire le meilleur de l'autre. Un premier tome mené à vive allure avec une fin ouverte et un second tome prévu pour le mois de mai 🙂
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La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans.
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Titre de l'album : Atana et l'oiseau de feu tome 1 Scenariste de l'album : Vivian Zhou Dessinateur de l'album : Vivian Zhou Coloriste : Vivian Zhou Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Jeune sirène isolée sur une île déserte, Atana voit tomber du ciel Ren, une jeune oiseau de feu. Les deux filles deviennent rapidement amies, mais Atana n'est pas la seule à avoir remarqué l'arrivée de Ren - bien vite, les deux filles sont poursuivies par des chasseurs de magie, puis invitées à se cacher au palais de l'ancestrale et omnipotente Reine Sorcière. Celle-ci offre sécurité et confort à Ren et Atana, et leur propose même de les aider à éclaircir certains mystères de leur passé. Mais la protection de la Reine Sorcière n'est peut-être pas aussi bienveillante qu'elle n'y parait, et le mystère qui plane entre les murs de son château devient de plus en plus oppressant. Critique : La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/atana-et-l-oiseau-de-feu-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le Golem de Paris Scenariste de l'album : D.H. Jarmon Dessinateur de l'album : Cesc Dalmases Coloriste : Roger Surroca Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Paris, de nos jours. Un attentat a lieu rue des Rosiers : on a tiré sur la fille du rabbin, le jour de son mariage. Dès lors, une mystérieuse force surnaturelle sévit dans les rues de Paris. Katarina, flic mise à pied, se met à enquêter malgré l'interdiction. Car au fond d'elle, quelque chose la pousse à en faire une affaire personnelle... Critique : Scénariste pour la télévision, D.H. Jarmon se lance en parallèle dans le monde du 9ème art avec cette enquête policière teintée de magie et croyances dans la belle ville de Paris. On y suit Rachel, une flic vivant pour son travail, parfois même un peu trop, menant l'enquête sur un attentat commis durant un mariage juif avec le décès de la mariée, fille d'un rabbin. Les codes du polar sont bien repris avec une héroïne un brin torturée, une direction ne la suivant pas dans ses recherches, un passé n'ayant pas livré tous ses secrets et possiblement en lien avec ce meurtre et la diaspora juive. Mais la scénariste ajoute un brin de fantastique avec le fameux golem, cette créature légendaire issue de la tradition hébraïque. Pour illustrer cette aventure, Cesc Dalmases signant sa première collaboration avec les Humanos. Son trait fin et détaillé colle à merveille au sujet, la grande galerie de personnages ne représente pas de difficultés pour le lecteur car ils sont reconnaissables, le découpage est cinématographique, on sent les influences "séries tv" de la scénariste, et il faut souligner le travail minutieux des couleurs de Roger Serraco qui donne de l'envergure aux décors et au golem plus vivant que jamais ! Un dessin semi-réaliste pour une histoire allant très vite, voire trop vite. car oui on devine un peu trop facilement qui est l'auteur du crime, tout comme le passé de Rachel qui se découvre au fil des pages. C'est légèrement académique pour les lecteurs assidus de polars et de BD, mais l'ensemble se tient et permet de découvrir un talent de dessinateur en la personne de l'ibérique Cesc Dalmases. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-golem-de-paris/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Scénariste pour la télévision, D.H. Jarmon se lance en parallèle dans le monde du 9ème art avec cette enquête policière teintée de magie et croyances dans la belle ville de Paris. On y suit Rachel, une flic vivant pour son travail, parfois même un peu trop, menant l'enquête sur un attentat commis durant un mariage juif avec le décès de la mariée, fille d'un rabbin. Les codes du polar sont bien repris avec une héroïne un brin torturée, une direction ne la suivant pas dans ses recherches, un passé n'ayant pas livré tous ses secrets et possiblement en lien avec ce meurtre et la diaspora juive. Mais la scénariste ajoute un brin de fantastique avec le fameux golem, cette créature légendaire issue de la tradition hébraïque. Pour illustrer cette aventure, Cesc Dalmases signant sa première collaboration avec les Humanos. Son trait fin et détaillé colle à merveille au sujet, la grande galerie de personnages ne représente pas de difficultés pour le lecteur car ils sont reconnaissables, le découpage est cinématographique, on sent les influences "séries tv" de la scénariste, et il faut souligner le travail minutieux des couleurs de Roger Serraco qui donne de l'envergure aux décors et au golem plus vivant que jamais ! Un dessin semi-réaliste pour une histoire allant très vite, voire trop vite. car oui on devine un peu trop facilement qui est l'auteur du crime, tout comme le passé de Rachel qui se découvre au fil des pages. C'est légèrement académique pour les lecteurs assidus de polars et de BD, mais l'ensemble se tient et permet de découvrir un talent de dessinateur en la personne de l'ibérique Cesc Dalmases.
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Titre de l'album : Disparus - L'affaire Godard Scenariste de l'album : Pascal Bresson , Béatrice Merdrignac Dessinateur de l'album : Samuel Figuière Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le 1er septembre 1999, un père et ses deux enfants quittent le port de Saint-Malo en voilier. Quelques jours plus tard, l'annexe du navire est retrouvée sur une mer d'huile, dans l'incompréhension la plus totale. À son bord, un chéquier au nom de M. Yves Godard. Et c'est là que tout commence... pour ne jamais finir. À travers les yeux des enquêteurs, suivez une des plus mystérieuses disparitions de la fin du XXe siècle. Précisément illustré et documenté, ce Docu-BD vous plongera au plus profond de cette affaire qui continue de faire trembler l'ouest de la France. Critique : Après La traque et avant Le corbeau (affaire Grégory) , la jeune maison d'édition petitàpetit qui continue son ascension , sort une BD-doc sur l'affaire Godard . Ce fait divers avait fait trembler la France au début des années 2000, avec la disparition mystérieuse d'une famille entière . Le fil narratif commence avec la présentation de la famille et surtout du père , le médecin Yves Godard . En alternant pages BD et pages documentaires , on apprend le passé du docteur, ses aspirations et son mode de vie . Le récit s'attarde sur lui car il représente le chainon essentiel de cette histoire macabre . Aux scènes familiales , vient en parallèle l'enquête policière avec le travail de terrain , les questions posées aux éventuels témoins , les hypothèses émises par les forces de l'ordre , en somme l'enquête essayant de remonter ce fil d'Ariane jusqu'au tout début pour tenter de comprendre . Une fois de plus, le lecteur est accaparé par la lecture de cette enquête , les témoignages , les policiers désabusés par tant de mystères , les regrets de certains sur des actions entreprises ou non , on pense à ce garde-côte qui n'a pas poussé plus loin sa curiosité et qui s'en veut énormément ; le talent de Pascal Bresson transpire dans ces pages immersives . Le trait réaliste de Samuel Figuière convient parfaitement au propos et donne une réelle plus-value au récit . Je ne connaissais pas cette histoire , mais je dois bien avouer qu'elle est autant empreinte de mystères que celle de La traque avec Dupont de Ligonnès . Malgré les preuves retrouvées bien après la disparition , il demeure de nombreuses interrogations, avec en plus la présence d'un "corbeau" . Le mystère reste entier ! En octobre , paraîtra Le corbeau , centré sur l'affaire Grégory 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/disparus-l-affaire-godard/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après La traque et avant Le corbeau (affaire Grégory) , la jeune maison d'édition petitàpetit qui continue son ascension , sort une BD-doc sur l'affaire Godard . Ce fait divers avait fait trembler la France au début des années 2000, avec la disparition mystérieuse d'une famille entière . Le fil narratif commence avec la présentation de la famille et surtout du père , le médecin Yves Godard . En alternant pages BD et pages documentaires , on apprend le passé du docteur, ses aspirations et son mode de vie . Le récit s'attarde sur lui car il représente le chainon essentiel de cette histoire macabre . Aux scènes familiales , vient en parallèle l'enquête policière avec le travail de terrain , les questions posées aux éventuels témoins , les hypothèses émises par les forces de l'ordre , en somme l'enquête essayant de remonter ce fil d'Ariane jusqu'au tout début pour tenter de comprendre . Une fois de plus, le lecteur est accaparé par la lecture de cette enquête , les témoignages , les policiers désabusés par tant de mystères , les regrets de certains sur des actions entreprises ou non , on pense à ce garde-côte qui n'a pas poussé plus loin sa curiosité et qui s'en veut énormément ; le talent de Pascal Bresson transpire dans ces pages immersives . Le trait réaliste de Samuel Figuière convient parfaitement au propos et donne une réelle plus-value au récit . Je ne connaissais pas cette histoire , mais je dois bien avouer qu'elle est autant empreinte de mystères que celle de La traque avec Dupont de Ligonnès . Malgré les preuves retrouvées bien après la disparition , il demeure de nombreuses interrogations, avec en plus la présence d'un "corbeau" . Le mystère reste entier ! En octobre , paraîtra Le corbeau , centré sur l'affaire Grégory 😉
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L'auteur de romans fantastiques Erik L'Homme se lance dans la BD avec une nouvelle série jeunesse teintée de mystères . La collection "Frissons" , déjà riche de La brigade des cauchemars , s'enrichit donc d'une aventure aux faux airs du film de JJ Abrams , Super 8 . Les deux héros de cette aventure , Lukas et Selma ne sont pas au bout de leurs surprises en voyant leur quotidien bouleversé par ces disparitions inquiétantes d'adolescents du même âge . En parallèle , un policier opiniâtre ne lâche pas l'affaire et va découvrir le lien unissant ces enlèvements , mais sera t'il trop tard pour sauver nos deux jeunes gens ?? De l'aventure, du mystère et une enquête bien menée , voici les composantes de ce premier tome , assez intrigant . Ajoutez à cela un dessin au trait rond et doux de Marcello de Martino , dans la lignée de son compatriote italien Alessandro Barbucci . Des couleurs un peu trop numériques , et un léger manque de détail au regard du travail de Barbucci , mais il ivre néanmoins un ensemble graphique cohérent et accrocheur pour la population ado ciblée . Un bon premier tome , avec de bonnes pistes de scénario, de l'ambition , un cap à maintenir dans les tomes suivants !
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Titre de l'album : Ils viendront Scenariste de l'album : Erik L'Homme Dessinateur de l'album : Marcello de Martino Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Une nouvelle série dans la collection Frissons Alors que la ville d'Edgetown est plongée dans la torpeur d'un été inhabituellement chaud, la police est confrontée à de mystérieuses disparitions: des adolescents, que rien ne semble relier, sont enlevés les uns après les autres. L'enquête piétine. L'inspecteur Grayharm décide alors de mener les recherches à sa manière... quitte à s'attirer les foudres de ses supérieurs. En rentrant chez lui, le jeune Lukas Velejos manque à son tour de se faire kidnapper et se réfugie chez son amie Selma. Bientôt, tous les deux vont se retrouver au centre d'une terrible machination et impitoyablement traqués... Critique : L'auteur de romans fantastiques Erik L'Homme se lance dans la BD avec une nouvelle série jeunesse teintée de mystères . La collection "Frissons" , déjà riche de La brigade des cauchemars , s'enrichit donc d'une aventure aux faux airs du film de JJ Abrams , Super 8 . Les deux héros de cette aventure , Lukas et Selma ne sont pas au bout de leurs surprises en voyant leur quotidien bouleversé par ces disparitions inquiétantes d'adolescents du même âge . En parallèle , un policier opiniâtre ne lâche pas l'affaire et va découvrir le lien unissant ces enlèvements , mais sera t'il trop tard pour sauver nos deux jeunes gens ?? De l'aventure, du mystère et une enquête bien menée , voici les composantes de ce premier tome , assez intrigant . Ajoutez à cela un dessin au trait rond et doux de Marcello de Martino , dans la lignée de son compatriote italien Alessandro Barbucci . Des couleurs un peu trop numériques , et un léger manque de détail au regard du travail de Barbucci , mais il ivre néanmoins un ensemble graphique cohérent et accrocheur pour la population ado ciblée . Un bon premier tome , avec de bonnes pistes de scénario, de l'ambition , un cap à maintenir dans les tomes suivants ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ils-viendront/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Murdervale , tome 1 Scenariste de l'album : Vicente Cifuentes Dessinateur de l'album : Vicente Cifuentes Coloriste : Vicente Cifuentes Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Et si un voyage dans l'horreur pouvait ressouder un couple ? Victor et Sara traversent une période difficile et sur les conseils de leur psy, décident de partir quelques jours ensemble. Sans véritable destination en tête, ils prennent la route. En chemin, ils entendent parler d'un village si perdu qu'il ne figure même pas sur la carte : Murdervale. Ils décident de s'y rendre et d'y prendre une chambre d'hôtel. Mais durant la nuit, Victor a des hallucinations. Est-ce son traitement ou la malédiction dont cette vieille femme leur a parlé ? En voulant fuir l'enfer du quotidien, Victor et Sara semblent être tombés dans un enfer bien pire. Bien plus que sauver leur couple, ils vont devoir sauver leur vie ! Critique : Vicente Cifuentes délaisse le monde animalier du sympathique Whodunnit? paru aux éditions Graph Zeppelin , pour une saga horrifique en 3 tomes . Il change par ailleurs de style graphique pour adopter un trait plus réaliste , car ici , il est question d'humains , voire de revenants ! Un univers plus sombre , avec son lot de mystères . Tout commence avec la présentation des protagonistes principaux , un couple à la dérive , qui décide de prendre quelques jours de congés pour redonner une chance à leur relation . Le hasard les mène à Murdervale , un nom bien lugubre , pour une ville qui ne l'est pas moins . Leurs premiers moments de détente et de plaisir vont très vite être gâchés par des événements surprenants autour d'eux , voire pire lorsque l'on va s'en prendre à Sara la femme de Victor ! Dans leur quête respective , ils vont plonger dans les entrailles de la ville et de ses souvenirs avec une possible malédiction persistante à ce jour . L'auteur installe bien un climat d'anxiété et il n'est pas rare au hasard de cases de tomber sur des yeux espionnant la scène , ou sur une ombre menaçante dans un coin . Ce qui ne va pas c'est l'enchainement du fil narratif , les pages se tournent et l'on découvre un contexte différent sans vraiment comprendre comment en est-on arrivé là ! Certains dialogues paraissent un peu mièvres au regard des situations rencontrées , erreurs de traduction possible ? Ces petits défauts laissent un sentiment étrange en fin de lecture , d'autant que la fin vous laisse sur un cliffhanger inquiétant . A suivre dans le tome 2 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/murdervale-tome-1-le-vol-du-corbeau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vicente Cifuentes délaisse le monde animalier du sympathique Whodunnit? paru aux éditions Graph Zeppelin , pour une saga horrifique en 3 tomes . Il change par ailleurs de style graphique pour adopter un trait plus réaliste , car ici , il est question d'humains , voire de revenants ! Un univers plus sombre , avec son lot de mystères . Tout commence avec la présentation des protagonistes principaux , un couple à la dérive , qui décide de prendre quelques jours de congés pour redonner une chance à leur relation . Le hasard les mène à Murdervale , un nom bien lugubre , pour une ville qui ne l'est pas moins . Leurs premiers moments de détente et de plaisir vont très vite être gâchés par des événements surprenants autour d'eux , voire pire lorsque l'on va s'en prendre à Sara la femme de Victor ! Dans leur quête respective , ils vont plonger dans les entrailles de la ville et de ses souvenirs avec une possible malédiction persistante à ce jour . L'auteur installe bien un climat d'anxiété et il n'est pas rare au hasard de cases de tomber sur des yeux espionnant la scène , ou sur une ombre menaçante dans un coin . Ce qui ne va pas c'est l'enchainement du fil narratif , les pages se tournent et l'on découvre un contexte différent sans vraiment comprendre comment en est-on arrivé là ! Certains dialogues paraissent un peu mièvres au regard des situations rencontrées , erreurs de traduction possible ? Ces petits défauts laissent un sentiment étrange en fin de lecture , d'autant que la fin vous laisse sur un cliffhanger inquiétant . A suivre dans le tome 2 😉
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Titre de l'album : L'alchimiste tome 2 Scenariste de l'album : Nicolas Beuglet Dessinateur de l'album : Alexandre Saint-Genez Coloriste : Piky Hamilton , Annalisa Ferrari Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : À peine remis de leurs émotions dans les catacombes de la cathédrale de Notre-Dame, Basile, Esperanza, Flamel et Fibus embarquent pour une nouvelle aventure, direction la Crète ! Pour déchiffrer les énigmes du Fondateur, nos héros devront s'engouffrer dans le labyrinthe de Dédale, et vaincre le célèbre minotaure de la mythologie grecque. Le combat ne sera pas que physique : des énigmes et des pièges en tout genre menacent également la vie de nos téméraires aventuriers ! S'ils se rapprochent de plus en plus de la pierre philosophale, nos héros sont loin de se douter que le Masque d'Acier, tapi dans l'ombre, attend son heure pour frapper... Critique : Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-alchimiste-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉
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Après le remarqué Speak , centré sur le harcèlement scolaire et ses dérives , Emily Caroll revient au fantastique avec ce conte adulte que Tim Burton n'aurait pas renié . Une jeune femme pénètre dans un château que l'on devine maléfique , et rencontre un Dracula au féminin d'une élégance rare . Un jeu de séduction va se mettre en place et la domination supposée de la châtelaine pourrait révéler de sombres secrets . Ce qui frappe avant tout au fil des pages , c'est la finesse du trait et le découpage voulu par l'auteure canadienne . Pas de gaufrier à proprement parler , mais un ballet de corps et visages occupant l'espace dans une symphonie anxiogène . Le noir et blanc agrémenté de rouge sang rend le tableau final inquiétant et mystérieux . Vous l'aurez compris , le dessin est l'atout majeur de ce roman graphique . J'ai une réserve cependant sur le déroulé de l'histoire , qui commence très bien , faisant monter le suspens sur les motivations de chacune , mais réservant un final complexe et brouillon . Reste au lecteur de se faire sa propre opinion, mais c'est un livre qui nécessite assurément une relecture , afin de bien saisir les nombreux détails graphiques et scénaristiques ; ce qui reste un atout 😉
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Titre de l'album : Quand je suis arrivée au château Scenariste de l'album : Emily Dessinateur de l'album : Caroll Coloriste : Emily Caroll Editeur de l'album : IMHO Note : Résumé de l'album : Après les succès retentissants de Dans les bois (Casterman) et de Speak (Rue de Sèvres), le nouveau conte horrifique d’Emily Carroll revient au source du genre gothique : les vampires. Si le livre semble suivre la trame classique d’un chasseur de vampire en train de s’infiltrer dans le château d’un vampire, c’est pour mieux perdre son lecteur dans un dédale narratif et graphique où le vrai héros n’est pas celui qu’on croît. Comme tant de jeunes filles avant elle, une jeune femme se rend au château avec la ferme intention de mettre un terme aux terribles agissements de la Comtesse. Mais rien ne pouvait la préparer à l’horreur qui se cachait dans ses tourelles maléfiques. Riches de ses influences gothiques, Emily Carroll distille une horreur sourde teintée d’érotisme. Critique : Après le remarqué Speak , centré sur le harcèlement scolaire et ses dérives , Emily Caroll revient au fantastique avec ce conte adulte que Tim Burton n'aurait pas renié . Une jeune femme pénètre dans un château que l'on devine maléfique , et rencontre un Dracula au féminin d'une élégance rare . Un jeu de séduction va se mettre en place et la domination supposée de la châtelaine pourrait révéler de sombres secrets . Ce qui frappe avant tout au fil des pages , c'est la finesse du trait et le découpage voulu par l'auteure canadienne . Pas de gaufrier à proprement parler , mais un ballet de corps et visages occupant l'espace dans une symphonie anxiogène . Le noir et blanc agrémenté de rouge sang rend le tableau final inquiétant et mystérieux . Vous l'aurez compris , le dessin est l'atout majeur de ce roman graphique . J'ai une réserve cependant sur le déroulé de l'histoire , qui commence très bien , faisant monter le suspens sur les motivations de chacune , mais réservant un final complexe et brouillon . Reste au lecteur de se faire sa propre opinion, mais c'est un livre qui nécessite assurément une relecture , afin de bien saisir les nombreux détails graphiques et scénaristiques ; ce qui reste un atout 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-je-suis-arrivee-au-chateau/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement