Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'parole'.
2 résultats trouvés
-
Titre de l'album : On ne parle pas de ces choses-là Scenariste de l'album : Marine Courtade Dessinateur de l'album : Alexandra Petit Coloriste : Alexandra Petit Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Le tabou des tabous. La journaliste Marine Courtade décortique les mécanismes de silence autour de l'inceste. Son terrain d'enquête ? Sa propre famille. Avec un savant mélange de rigueur et de dérision, elle s'embarque dans un tour de France audacieux afin de confronter un à un ses oncles et tantes avec la même question : pourquoi vous êtes-vous tu ? Critique : C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-ne-parle-pas-de-ces-choses-la/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 1 réponse
-
- bd
- roman graphique
- (et 4 en plus)
-
C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ...
- 1 commentaire
-
- bd
- roman graphique
- (et 4 en plus)