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Titre de l'album : Spectateurs Scenariste de l'album : Brian K. Vaughan Dessinateur de l'album : Niko Henrichon Coloriste : Niko Henrichon Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Val a quarante ans. Fan de soap-opéras et de films pornographiques, elle se rend au cinéma. Là, elle est sauvagement abattue de plusieurs balles dans le corps. Val se retrouve alors bloquée dans un état spectral, sans comprendre ce qui vient de lui arriver. Elle découvre bien vite qu'elle peut hanter le monde des vivants avant de décider de partir vers le monde d'après. En tant que fantôme, elle ne peut entrer en contact avec les vivants, mais il est une chose qu'elle peut faire à volonté : observer. Critique : Attention, en préambule je dois vous dire que le sticker "public avertit" et le fait que l'œuvre soit sous blister est "normale". En effet, Vaughan nous livre un scenario ouvertement sexualisé et Niko Henrichon les superbes illustrations qui vont avec... Vous êtes prévenus. Pour le reste, on a là une œuvre d'anticipation pas comme les autres. Une œuvre qui nous parle autant de la peur de l'inconnu, de la mort que du futur que Vaughan nous montre repartis entre deux catégories de personnes, les trop connectés et ceux qui rejettent cette connexion au profit de rapports charnels intense. En suivant nos fantômes cherchant à observer la bonne partie de jambes en l'air, on traverse une époque qui n'est qu'une amplification de la nôtre, une époque où le risque ne vient pas tant des tyrans à la tête de chaque nation, mais plus des gens qui cherchent à imiter et dépasser ce qu'ils ont vu sur les réseaux. Vaughan nous livre deux personnages qui cherchent à comprendre pourquoi ils sont coincés ici et profite de leur status de Spectateurs pour faire leur introspection et essayer de comprendre ce qui leur a manqué dans leur vie et découvrir ce qui leur manque pur passer à l'étape d'après. Entre récit d'anticipation apocalyptique sexy et réflexion sur la vie et la mort, Vaughan réussi un mélange étonnant porté par un dessin très "parlant" de Niko Henrichon Autres infos : Type de l'album : Comic Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/spectateurs?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Attention, en préambule je dois vous dire que le sticker "public avertit" et le fait que l'œuvre soit sous blister est "normale". En effet, Vaughan nous livre un scenario ouvertement sexualisé et Niko Henrichon les superbes illustrations qui vont avec... Vous êtes prévenus. Pour le reste, on a là une œuvre d'anticipation pas comme les autres. Une œuvre qui nous parle autant de la peur de l'inconnu, de la mort que du futur que Vaughan nous montre repartis entre deux catégories de personnes, les trop connectés et ceux qui rejettent cette connexion au profit de rapports charnels intense. En suivant nos fantômes cherchant à observer la bonne partie de jambes en l'air, on traverse une époque qui n'est qu'une amplification de la nôtre, une époque où le risque ne vient pas tant des tyrans à la tête de chaque nation, mais plus des gens qui cherchent à imiter et dépasser ce qu'ils ont vu sur les réseaux. Vaughan nous livre deux personnages qui cherchent à comprendre pourquoi ils sont coincés ici et profite de leur status de Spectateurs pour faire leur introspection et essayer de comprendre ce qui leur a manqué dans leur vie et découvrir ce qui leur manque pur passer à l'étape d'après. Entre récit d'anticipation apocalyptique sexy et réflexion sur la vie et la mort, Vaughan réussi un mélange étonnant porté par un dessin très "parlant" de Niko Henrichon
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Titre de l'album : Bukowski, de liqueur et d'encre Scenariste de l'album : Michele Bonton , Martin Boujol Dessinateur de l'album : Letizia Cadonici Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Bukowski. Charles. Ou Hank. L'écrivain, le poète, l'ivrogne, le vagabond. Sa vie s'est écoulé à la manière d'un robinet qui fuit... un robinet qui n'a jamais vraiment fonctionné correctement. Auteur en prose comme en vers, en dehors de tout courant littéraire, le vieux dégueulasse a écrit pendant sa vie et nous laisse une oeuvre unique, miroir à peine déformant d'une vie chaotique et alcoolique, faite de liqueur et d'encre. Critique : Je dois bien avouer ne pas connaître ce poète-écrivain américain contemporain , mais suite à la lecture de ce roman graphique , le nom de Bukowski ne me sera plus étranger ! Lorsque l'on regarde les parcours de ce genre artistes , ils sont souvent chaotiques , comme si l'inspiration artistique , le petit degré de folie nécessaire , ne pouvait venir qu'au travers d'une vie difficile semée d'embûches . "Hank" n'échappe pas à la règle , une enfance compliquée avec un père violent , une mère absente , un physique ingrat arrosé d'une pauvreté cachée par ses parents , mais dont lui souffre à l'école ; puis la vie d'adulte au rythme du tintement des bouteilles d'alcool . Comme tout poète , il lui a fallu un certain temps pour accéder à la reconnaissance . Ainsi , les auteurs s'attardent longuement sur les chemins qu'il prendra au long d'une existence jalonnée par les conquêtes féminines (payées ou pas) , des grossièretés proférées , des petits jobs pour acheter la liqueur , et pour finir une présence assidue dans les bars . Tel un animal nocturne , il rentrait de soirées arrosées et écrivait , découvrant le lendemain ses proses . La bibine , ça préserve ceci dit , car notre poète des bas fonds vivra jusqu'à 73 ans . De cette dramaturgie , on ne peut s'empêcher d'esquisser des sourires par moment , car il vit des situations ubuesques , mais le sentiment de rancoeur , de dégoût du monde et cette grossièreté qui émane de lui peut rendre le personnage antipathique pour les lecteurs . Hollywood adpatera sa vie dans un film avec Mickey Rourke : Barfly . Une fois de plus ,la petite maison d'édition qui ne cesse de monter , réussit ses DocuBD , avec ce personnage atypique , dont la série RIP (du même éditeur) n'aurait pas reniée comme protagoniste 🙂 Le dessin semi-réaliste garde une douceur du trait et les couleurs passent d'une chaleur alccolisée à des bleus marquant la nuit . Charles Bukowski parviendra t'il à entrevoir la lueur d'une vie à peu près normale ? Plongez dans les vapeurs éthyliques , "avec du mauvais vin" comme le chantait Brel , écoutez les mots (parfois) doux du poète murmurant aux oreilles des femmes pour les séduire , et vivez avec lui cette plongée dans les abysses . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bukowski-de-liqueur-et-d-encre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je dois bien avouer ne pas connaître ce poète-écrivain américain contemporain , mais suite à la lecture de ce roman graphique , le nom de Bukowski ne me sera plus étranger ! Lorsque l'on regarde les parcours de ce genre artistes , ils sont souvent chaotiques , comme si l'inspiration artistique , le petit degré de folie nécessaire , ne pouvait venir qu'au travers d'une vie difficile semée d'embûches . "Hank" n'échappe pas à la règle , une enfance compliquée avec un père violent , une mère absente , un physique ingrat arrosé d'une pauvreté cachée par ses parents , mais dont lui souffre à l'école ; puis la vie d'adulte au rythme du tintement des bouteilles d'alcool . Comme tout poète , il lui a fallu un certain temps pour accéder à la reconnaissance . Ainsi , les auteurs s'attardent longuement sur les chemins qu'il prendra au long d'une existence jalonnée par les conquêtes féminines (payées ou pas) , des grossièretés proférées , des petits jobs pour acheter la liqueur , et pour finir une présence assidue dans les bars . Tel un animal nocturne , il rentrait de soirées arrosées et écrivait , découvrant le lendemain ses proses . La bibine , ça préserve ceci dit , car notre poète des bas fonds vivra jusqu'à 73 ans . De cette dramaturgie , on ne peut s'empêcher d'esquisser des sourires par moment , car il vit des situations ubuesques , mais le sentiment de rancoeur , de dégoût du monde et cette grossièreté qui émane de lui peut rendre le personnage antipathique pour les lecteurs . Hollywood adpatera sa vie dans un film avec Mickey Rourke : Barfly . Une fois de plus ,la petite maison d'édition qui ne cesse de monter , réussit ses DocuBD , avec ce personnage atypique , dont la série RIP (du même éditeur) n'aurait pas reniée comme protagoniste 🙂 Le dessin semi-réaliste garde une douceur du trait et les couleurs passent d'une chaleur alccolisée à des bleus marquant la nuit . Charles Bukowski parviendra t'il à entrevoir la lueur d'une vie à peu près normale ? Plongez dans les vapeurs éthyliques , "avec du mauvais vin" comme le chantait Brel , écoutez les mots (parfois) doux du poète murmurant aux oreilles des femmes pour les séduire , et vivez avec lui cette plongée dans les abysses .
