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  • Confidences d'une prostituée


    Nickad
    • Scenariste: SAITÔ Takao Dessinateur: SAITÔ Takao Editeur: Akata Note :
      Résumé:

      Avec une sensibilité et une douceur extraordinaires, Takao Saitô livre à travers Confidences d'une prostituée une sobre déclaration d'amour aux femmes des quartiers des plaisirs. Publiée en 1972, cette oeuvre résolument personnelle révèle un aspect jusque-là inédit de son immense bibliographie. Nuit après nuit, une femme conte dans l'intimité de son foyer le quotidien de prostituées d'une époque désormais révolue. Du nom de Naomi, cette ancienne dame de compagnie a été témoin de mille et une histoires, des plus tragiques aux plus cocasses, toutes teintées d'une lancinante mélancolie. Au fil de ses récits, elle dévoile les espoirs et les secrets de celles qui aspiraient à vivre avec dignité dans un Japon pris dans un tourbillon de changements.

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: 16.99 Nb de pages: 334
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    Naomi est une prostituée depuis de nombreuses années, elle a vu passer les époques et surtout beaucoup de monde alors parfois, elle se laisse aller aux confidences, des histoires du passé, du sien ou de celui de ses camarades ; des histoires d’amour ou simplement des anecdotes de la vie.

    Confidences d’une prostituée est une œuvre de 1972 de Takao Saitô, une œuvre en partie personnelle car elle rend hommage aux femmes du quartier chaud d’Osaka quand il travaillait dans un salon de coiffure étant jeune et qu’il entendait leurs histoires. Takao Saitô est décédé en 2021 à l’âge de 84 ans, en France, il est connu pour ses mangas Survivant et surtout Golgo 13. Vous pouvez le retrouvez actuellement en librairie avec sa série Breakdown.

    On sent que cette œuvre plaisait à l’auteur et qu’elle lui tenait à cœur, le graphisme est soigné et minutieux, les mises en situation sont intimistes. Chaque histoire est comme un cri, aucune ne finit vraiment bien et en plus à la fin de chaque chapitre on abandonne Naomi à son sort, comme une fin inéluctable… un peu comme le destin de ces femmes de compagnie. Chaque récit s’inscrit dans un contexte historique et pourtant, quelle que soit l’époque, les conditions n’évoluent pas ou très peu.

    Confidences d’une prostituée est une belle œuvre à lire, riche et dense ; elle interpelle, captive, enseigne et donnent quelques leçons de vie.

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    • Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova
      Note :
      Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 .

      Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
      • 0 réponse
    • Fileuses de soie
      Note :
      C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore .

      Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette  . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur .

      Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
      • 0 réponse

    • Sign tome 1
      Note :
      Sign est le dernier boy’s love de chez Kbl, c’est un webtoon coréen également disponible sur la plateforme Bontoon. Le titre se rapporte au handicap dont souffre le personnage de Goyo qui a perdu l’ouïe à la suite d’un accident et qui pratique la langue des signes.

      Sign parle d’une rencontre qui ne verse pas forcément dans le romantisme, elle tient plus à des pulsions sexuelles qu’à un coup de foudre ou à des sentiments développés. D’un côté, il y a Soo-hwa, un étudiant fauché, qui arrive à se faire embaucher dans un café. Mais dès qu’il entend la voix de son patron, il perd tout ses moyens au point qu’il ressente directement une forte excitation sexuelle. De l’autre, il y a le patron du café, Goyo, un homme devenu sourd, qui est prêt à aider son prochain. Il a un côté naïf et un sens pratique particulier : pour lui aider physiquement son employé embarrassé ne lui pose pas de problème et il fait ça sans arrière-pensée ! Les relations charnelles entre ces deux-là tiennent plus à un besoin physique qu’à autre chose et ils ne semblent pas en vouloir davantage.

      Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture, ce n’est pas forcément le livre que je conseillerais car je pense qu’il y en a d’autre de plus intéressants mais en même temps, il n’y a aucun élément rédhibitoire. La lecture est sympathique et distrayante, il y a des passages plus intéressants que d’autres, l’idée de départ est originale, le graphisme est un peu simple en revanche. Cela reste une lecture agréable pour se détendre mais il faudra attendre la suite pour s’en faire vraiment une opinion.

      Extrait
      • 0 réponse
    • My happy marriage tome 4
      Note :
      Ce 4eme tome est un tome de transition ; le conflit avec la famille Saimori (le père de Miyo) s’est terminé, le domaine familial a brûlé, son père a déménagé et sa sœur est partie travailler dans une autre famille. Miyo reprend ses cours avec la sœur de Kiyoka afin d’acquérir l’éducation et les connaissances dont elle a été privée. Seulement voilà qu’un nouveau personnage fait son apparition, Arata Tsuruki, un homme qui semble connaître Miyo et en savoir beaucoup sur les cauchemars dont elle souffre.

      L’histoire avance donc sur plusieurs plans. Il y a la relation entre Miyo et Kiyoka, leurs doutes et surtout l’évolution de leur comportement l’un vis-à-vis de l’autre afin de former un couple uni. Mais il y a aussi une partie fantastique avec l’existence de familles détentrices de pouvoirs particuliers utilisés au sein du gouvernement et forcément des luttes entre elles. Et puis il y a aussi une partie historique à l’heure où le Japon se trouvait entre deux cultures, la traditionnelle et l’occidentale.

      L’œuvre est fournie, elle se lit à différents niveaux et sait se renouveler. Le lecteur a de quoi faire et ne risque pas de s’y ennuyer. A suivre.
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    • Vies d'ensemble - au-delà des mots tome 1
      Note :
      Voici une tranche de vie qui nous sort un peu de l'ordinaire et qui est un peu déroutante au début, le temps de comprendre de quoi l'on parle. 

      Car voilà, le début de l'histoire commence par le déménagement de Takeda qui est aidé par Arita pour l'occasion. On pense d'abord à une histoire d'amitié jusqu'à ce que l'on voit qu'en réalité, ils emménagent ensemble. Alors bien sûr, on pense à un couple, et puis finalement ce n'est pas ça non plus. Et c'est tout l'intérêt de la narration, car le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages secondaires qui entourent Takeda et Arita, on ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre ce qu'il y a entre ces deux-là !

      Et contrairement à ce que l'on pourrait envisager, leur relation est à la fois plus simple et beaucoup plus complexe. Le sous-titre trouvé par les éditions naBan "au-delà des mots" a tout son sens car il s'agit d'une relation inhabituelle (et complétement morale) que même les protagonistes ont du mal à définir. C'est à la fois très pragmatique et très psychologique : ils vivent ensemble parce qu'ils se sentent mieux à deux, parce que c'est peut-être le seul moyen de garder un lien car ils n'ont rien d'autre en commun. 

      Au travers de cette histoire qui peut paraître simple, l'auteur aborde beaucoup de thématiques : la société, la solitude, l'acceptation, la différence, la compréhension... C'est un bon premier tome qui nous prend au dépourvu, nous interpelle et nous intrigue. A suivre.

      Nota : pour information le titre original Kemutai Hanashi pourrait se traduire littéralement par une "une histoire fumeuse".
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