
Yoshimura doit se faire seppuku, pourtant il hésite, il repense à sa famille et surtout à sa femme Shizu pour laquelle il aurait tout donner y compris sa vie. Puis un nouveau témoignage nous plonge dans le passé de Yoshimura avant qu’il ne quitte sa ville et sa famille.
C’est en plongeant dans la vie d’un simple samouraï, en découvrant ses maigres revenus, ses difficultés à se faire une place, ce qui venait surtout d’un classement hiérarchique plutôt que d’un problème de compétences que l’on comprend combien la vie à cette époque était difficile. Loin de l’image que l’on a découvert au travers des films en occident, la loi du bushido (code d’honneur des samouraïs) était très stricte, souvent injuste et implacable. Il était également impossible de s’extirper de la condition dans laquelle ont été né, les hommes subissaient leurs conditions et si évoluer était impensable, régresser ou se retrouver sans rien du jour au lendemain était courant.
Alors un homme comme Yoshimura, instruit en sciences et doué au sabre, vivant pour son amour avant de vivre pour son seigneur, n’avait clairement pas sa place à cette époque. Mais c’est ce qui est intéressant dans ce manga, c’est de découvrir la dure réalité du commun des mortels. Le livre ne nous vend pas du rêve mais nous explique avec beaucoup de justesse une page d’histoire méconnue et l’on ne peut que vibrer pour la complainte du cœur de Yoshimura superbement mise en dessin par Takumi NAGAYASU.
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