Voilà un second tome que j’attendais avec impatience. Le premier m’avait fortement marqué (en bien) avec sa lecture à plusieurs niveaux, ce déni du drame et l’espoir insensé qui permet de continuer à vivre. Ma fibre maternelle avait été mise à rude épreuve.
Ce deuxième tome continue sur la même lancée, tandis que Mio et Dobara continuent leurs recherches sur les isekais en répertoriant les différentes façons possibles pour se réincarner, on découvre les conséquences sur l’entourage du défunt. Il y a le père qui ne semble avoir aucune empathie pour sa femme, il ne cherche ni à la soutenir ni à la comprendre et continue sa vie comme si de rien n’était. Mais peut-être que ce ne sont que des apparences et que sa souffrance s’exprime différemment. Cet aspect sera probablement abordé dans le prochain tome vu la fin de celui-ci.
Et puis il y a les amis de Mio qui semblent être très présents mais dans la limite de leur réalité. Ils portent le deuil à leur façon mais on ne sait pas vraiment s’ils éprouvent de l’empathie vu qu’aucun n’a écouté Mio sérieusement.
Au fur et à mesure, ce sont tous les aspects du deuil que l’on voit, les différentes façons dont il peut être vécu selon l’entourage plus ou moins proche. Mais c’est aussi l’attitude que l’on peut avoir par rapport à une famille endeuillée et comment on peut l’accompagner.
Toujours mené avec une certaine légèreté pour ne pas être trop plombant, le manga laisse sa marque et donne à réfléchir. On aurait presque envie que le fantastique prenne le dessus et que Mio puisse rejoindre son fils dans un autre monde, la suite nous le dira.
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