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    • Scenariste: Marzena Sowa d'apres Gael Faye Dessinateur: Sylvain Savoia Coloriste: Sylvain Savoia Editeur: Dupuis - Air Libre Note :
      Résumé:

      Exilés au Burundi, Gaby et Ana, enfants métis franco-rwandais, voient leur quotidien joyeux bousculé par la guerre civile. Alors que leur famille se déchire, le génocide des Tutsi au Rwanda voisin vient mettre un terme à leur innocence. D'ailleurs, déjà à l'école, Gaby assiste à une bagarre entre un Tutsi et un Hutu, que rien ne semble pourtant séparer si ce n'est ? d'après son père ? la forme de leur nez... Mené par Marzena Sowa et Sylvain Savoia, l'adaptation du best-seller à résonance autobiographique de Gaël Faye, prix Goncourt des lycéens 2016, qui a lui-même choisi les auteurs de Marzi parmi les nombreux projets présentés. Aussi magnifique que poignant.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Action Prix: 26 Nb de pages: 126
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    Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément.

    Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire.

    Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme.

    Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir.

    C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur.

    À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait !

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  • Dernières Critiques

    • Moi je, quarantaine
      Note :
      Aude Picot nous revient avec un album sur son passage à la quarantaine. Quarantaine qui veut que l'on essaye encore de tout faire partout sans vraiment prendre son temps. Elle nous décrit son quotidien de maman surbookée. Maman qui essaye toujours de tout gérer et qui finit au bord du burn out.

      Si le point de vue très féminin de l'album pourrait rebuter certaines personnes, j'ai trouvé, personnellement, cela facilement transposable. Je me suis retrouvé dans cette vie pleine d'engagement que ce soit
      vis-à-vis des enfants, des activités extra travail ou du travail lui-même. Je suis juste content d'avoir des enfants plus jeune et donc de plus profiter de cette période avec des échanges plus constructifs avec mes grands enfants 🙂

      Une vie à 200 à l'heure dont on ne profite pas vraiment si on ne prend pas le temps de lever le pied.

      Graphiquement, on est dans du pur Aude Picot : des strips très expressif pour une artiste qui se met à nu.
      • 0 réponse
    • Impact
      Note :
      Olivier Norek est l'auteur de plusieurs romans policier à succès, avec Impact l'auteur adapte son roman au format bande dessinée. Norek change de registre en proposant un thriller écologique avec les mécaniques des histoires policières. En effet, dès le début nous sommes confrontés à la situation catastrophique en Afrique polluée par les grandes entreprises pétrolière. Un commandant de l'armée abandonne sa carrière et se lance dans une quête écologique avec des méthodes proche de celle des terroristes en prenant à parti des représentants d'entreprises polluantes. Norek énumère toutes les problématiques écologiques actuelles avec son soldat qui utilise des actions musclées pour faire évoluer la situation. L’histoire est entrecoupée par des scènes aux quatre coins du monde où les habitants souffrent des problématiques écologiques. On sent que l’auteur est documenté et l’on rentre très vite dans l’histoire en compagnie de l’enquêteur de la psychiatre appelée en renfort pour négocier.
      Au niveau graphique, Fred Pontarolo dessine des planches somptueuses avec des cases souvent déformées pour mettre en évidence un climat soutenu face aux dérèglements climatiques notamment.
      Impact est un roman graphique très intense avec une histoire très prenante.
      • 4 réponses
    • Castelwitch - Tome 3 - Le Nécromalificum
      Note :
      Et bien voici la conclusion de cette série fantastique jeunesse dont le scénario est mené par rien moins que Nicolas Jarry. Et cela se sent que le monsieur est rodé, et qu'il maitrise son sujet sur les histoires fantastiques en cycles court car on obtient là une série assez complète, qui répond aux questions qu'elle soulève et ce malgré un univers super original. En plus on se paye même le luxe d'avoir des tomes qui ne nous laissent pas en plan à chaque fois. 

      Les héros étant des enfants on est bien sur une série jeunesse et la violence y est maitrisée. L'univers du rêve est mêlé à celui des rêves pour nous créer un univers original et crédible et la présence inquiétante de l'univers de Lovecraft en arrière plan de ce dernier tome le rend même savoureux pour les adultes. Côté dessin, dans la lignée de ce que propose le Lombard depuis quelques années, on est sur quelque chose de grande qualité pour une série jeunesse qui ne cède pas à la facilité et présente des personnages soignés et des décors fournis. Tant mieux ! C'est un grand oui. 

       

      Pour conclure je dirais que Castelwitch est une série plus qu'agréable qui vous emmène à son rythme dans son univers et qui se conclue très bien, à recommander donc pour nos têtes blondes.
      • 0 réponse

    • Reborn as a vending machine tome 2
      Note :
      Notre WTF isekai sur un humain se réincarnant en distributeur continue son petit bonhomme de chemin comme un isekai tout ce qu'il y a de plus standard.

      Notre héros gagne de l'expérience et développe des nouvelles compétences, de quoi devenir la proie de profiteur mais aussi de quoi .... commencer à parler.

      Il se retrouve d'autant plus au coeur d'une société qui découvre, par son intermédiaire, énormément de choses qu'elle ne pourrait pas connaitre par ailleurs, comme l'explosif mélange du Coca et d'un mentos.....

      Ce tome 2 amène un coté un peu mignon (quoi qu'un peu bizarre) avec notre héroïne qui tombe petit à petit... amoureuse du distributeur ! Oui oui vous avez bien lu. Autant, vous dire que cela apporte son lot de quiproquo 😄

      Un manga toujours aussi sympa !
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    • Hell mode tome 5
      Note :
      Le retour de notre Isekai en mode "Hell". Enfin c'est ce qu'il y a sur la couverture car nos héros sont plutôt facile jusqu'à présent.

      Allen s'entoure des meilleurs qu'il fait progresser à vitesse grand V. Ce qui est assez sympa dans ce tome 5 c'est que l'on ne se détourne pas de la recherche d'expérience de la part d'Allen avec une oblitération quasi complète de son passage à l'école.

      On ne parle que d'exploration de donjons. Des donjons de plus en plus complexes mais des donjons quand même. Nos héros enchainent les bosses et les montées en compétences pour un tome de transition qui les prépare à des aventures plus importantes, à l'échelle du royaume, dans les suivants à n'en pas douter.

      C'est toujours plaisant de suivre l'intelligent Allen dans cet isekai ô combien sympathique.
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