Polaris will never be gone tome 1

Mizu’umi est une fervente admiratrice de son idole Sora, la chanteuse star du groupe Polaris. Même deux ans après la mort de la chanteuse, elle continue à n’écouter et voir que leurs concerts. Mais plus le temps passe et plus les anciens fans du groupe se tournent vers d’autres artistes au grand désarroi de Mizu’umi qui ne comprend pas comment on peut oublier Sora qu’elle considère même comme sa déesse. Il lui vient alors une idée : faire revivre son idole en se grimant comme elle, faire des vidéos et des apparitions. Les discussions vont alors bon train : est-ce que Sora est vraiment morte ? Est-ce un montage fait par la maison de production ? Ou est-ce l’œuvre d’une fan déjantée ?

ChattoChatto nous propose une nouvelle fois une édition de qualité avec un beau papier et une histoire courte originale terminée en 3 volumes.

Une nouvelle histoire dans le monde du showbusiness, avec une fan extrêmement fan et qui donne toute l’intensité à l’ouvrage ! Si l’histoire de Mizu’umi qui pousse le vice jusqu’à se faire passer pour son idole est intéressante et dévoile une certaine folie, il y a certains indices qui nous font penser qu’il y a peut-être autre chose dans le récit, des petites bizarreries qui ne collent pas avec la première idée qu’on s’en faisait. Peut-être que l’on aura le droit à une surprise par la suite à moins que l’auteur ait fait exprès de nous emmener vers de fausses pistes…

Quant aux secrets, il y en a déjà un de sûr : c’est que la mort de Sora n’est peut-être pas accidentelle, la rivalité (et jalousie) entre les idoles, notamment celles du groupe Polaris, y a peut-être contribué. Donc ce premier tome en plus d’être une mise en place efficace du contexte, nous entraine assez vite dans l’univers de la fan attitude extrême, ceux qui ne vivent que par et pour leur idole au point de négliger leur propre vie. Mais c’est surtout les petits détails disséminés çà et là qui nous intriguent et nous donnent envie d’aller lire la suite avec une certaine impatience, il faut bien l’avouer.