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poseidon2

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Messages posté(e)s par poseidon2


  1. Titre de l'album : Spirou et Fantasio classique tome 2 - Le trésor de San Inferno
    Scenariste de l'album : Lewis Trondheim
    Dessinateur de l'album : Fabrice Tarrin
    Coloriste : Fabrice Tarrin
    Editeur de l'album : Dupuis
    Note :
    Résumé de l'album :

    Fantasio ayant encore flairé un nouveau scoop, voilà nos deux compères en route pour San Inferno, village isolé d'Amérique centrale. Et une fois n'est pas coutume, Seccotine ne tarde pas à pointer le bout de son nez... Mais dès leur arrivée, rien ne se passe comme prévu : un homme au sombrero sombre, Rodrigo, leur enjoint de partir, menaçant. Les voilà prévenus. Dans les catacombes, la femme du maire les conduit à sa découverte : un squelette qu'elle pense être celui d'un extraterrestre. Plus étrange encore, à son cou, est accroché un médaillon sur lequel figure un drôle de plan à décrypter... Auteur s'étant déjà attelé à de nombreux genres en bande dessinée, Lewis Trondheim joue une fois de plus à merveille avec les codes de la série mythique. À ses côtés, Fabrice Tarrin, qui avait déjà signé Spirou chez les Soviets avec Fred Neidhardt, continue de s'inscrire par son dessin dans la continuité de Franquin.

    Critique :

    MMmmhhhh alors j'aime bien Lewis Trondheim mais là je dois bien avouer que je demande ce qu'il est venu faire là.

    Et je me demande aussi s'il avait vraiment envie. 

    Car si l'histoire est sympathique, et que nous sommes contents de retrouver nos personnages iconiques, on a plus l'impression d'être dans une nouvelle à paraitre dans le journal de Spirou plutôt qu'un album complet. L'histoire est étirée sur 48 pages et très orienté sur le côté humoristique de la franchise et malheureusement pas sur le côté aventureux.

    On se retrouve avec une histoire sympathique, mais absolument pas mémorable. 

    Un énième épisode de Spirou sympathique destiné aux acheteurs ayant une collectionnite aiguë.

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
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  2. Titre de l'album : La guerre
    Scenariste de l'album : Garth Ennis
    Dessinateur de l'album : Becky Cloonan
    Coloriste : Becky Cloonan
    Editeur de l'album : Urban Comics
    Note :
    Résumé de l'album :

    New York. Huit amis réunis autour d'un verre échangent vivement sur l'actualité, les décisions prises par les puissants de ce monde et les rumeurs plus ou moins complotistes qui circulent sur les réseaux sociaux. Chacun y va de ses spéculations, les plus optimistes comme les plus alarmistes, sans se douter que le danger n'est désormais plus une crainte abstraite, mais bien un danger imminent venu frapper sur leur sol. L'apocalypse, c'est pour maintenant.

    Critique :

    Bon alors autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas aimé. Du tout. 

    Je n'ai pas aimé cette histoire... mais c'est surement parce qu'elle est super bien faite. Tellement bien faite et tellement réaliste qu'elle m'a fait froid dans le dos. 

    En fait, ce "La Guerre" de Garth Ennis n'est, pour moi, rien de moins que le préquel à "La route" mais un préquel qui prend comme base et déclencheur.... la guerre en Ukraine.

    Oui oui vous avez bien vu. Ennis nous présente le scenario du pire. Le pire du pire, mais surtout la possibilité que personne ne veut imaginer.

    Et c'est tellement bien fait et tellement réaliste que ça m'a empêché de dormir, me ramenant aux premiers temps de la guerre...

    Et ca... ce n'est pas le genre de lecture que je recherche. Mais cela ne m'empêche pas de savoir reconnaitre une BD sacrement bien faite.

    Je vous laisserai donc vous décider sur votre appétence au thème....

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Comic
    Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/la-guerre-9791026827689?ref=44

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  3. Titre de l'album : Polygone
    Scenariste de l'album : Antoine Pédron
    Dessinateur de l'album : Antoine Pédron
    Coloriste : Antoine Pédron
    Editeur de l'album : Dargaud
    Note :
    Résumé de l'album :

    Quelques dizaines années dans le futur, à cause d'un climat de plus en plus rude, les habitants ont presque tous quitté les campagnes. Seul reste avec sa famille, Loé, enfant ingénieux, rêveur et bricoleur.

    Mais las de l'isolement, il n'arrive pas à se projeter dans l'avenir et préfère se réfugier dans ses récits de science-fiction et ses maquettes jusqu'à sa découverte fortuite d'un robot géant : Aristillus ! Fasciné, Loé voit en lui un ami qui le comprend et lui fait la promesse de le remettre sur pieds.

    Cependant son enthousiasme ne fait pas l'unanimité dans sa famille, provoquant défiance et jalousie auprès de son frère, sa soeur et sa mère, pourtant native de la grande époque des robots géants..

    Critique :

    Une fois n'est pas coutume, surtout pour un album de 184 pages, j'ai trouvé que cet album... n'était pas assez ambitieux.

    Je reproche souvent aux BD de vouloirs trop en faire en peu de pages. Ici j'aurais aimé qu'Antoine Pédron en fasse plus ! En effet il avait, de mon point de vue, trouvé un bon truc. Un mix entre le Geant Sauvage et un récit post apocalyptique, nous montrant une habitation vivant de "reste de l'ancien monde" ou un robot vient tout changer, le tout porté par un dessin mangaisant dynamique, avec un jeu de couleurs intéressant.

    Mais là où Antoine Pédron aurait pu étendre son histoire en l'étendant à l'état de la terre ou de la lune, ou encore au pourquoi du bras de Loé, Antoine Pédron le referme assez brutalement en prenant comme excuse unique l'histoire des parents. 

    Si le rapport des enfants à leurs parents, avec une préférence du cercle familiale à l'aventure, est réaliste, il ne sert par forcement le récit qui aurait plus être pu basculer dans le space opera.

    Cela n'enlève pas la bonne lecture que fut Polygone. J'aurais juste eu envie de plus.

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
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  4. Titre de l'album : Les guerres de Lucas tome 2
    Scenariste de l'album : Laurent Hopman
    Dessinateur de l'album : Renaud Roche
    Coloriste : Renaud Roche
    Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions
    Note :
    Résumé de l'album :

    Au lendemain de la sortie du premier  Star Wars, le jeune George Lucas n'est plus le rêveur farfelu que personne ne prend au sérieux. Propulsé champion du box-office, riche à millions, il a les cartes en main pour décider de son avenir. Déterminé à s'affranchir pour de bon de la dictature des studios, il fait le pari audacieux de mettre en jeu tout ce qu'il possède pour financer seul son prochain film. Une décision qui va s'avérer lourde de conséquences...  Ce deuxième volet de la trilogie  Les Guerres de Lucas  relate l'histoire oubliée du véritable calvaire qu'a été la production de  L'Empire Contre-Attaque. Drames, conflits et accidents improbables accablent le tournage, faisant presque oublier les déboires rencontrés sur le premier film... Une descente aux enfers qui manquera de détruire Lucas, mais finira par accoucher d'un film considéré aujourd'hui comme le chef-d'oeuvre de la saga.  Un roman graphique haletant, truffé de révélations où s'invite, le temps d'une parenthèse enchantée, le récit de la création d'Indiana Jones.

    Critique :

    Alors la ! je ne sais ne pas vous mais moi je pensais sincèrement qu'après le succès du premier, le deuxième aurait été une longue ligne droite sans réels écueils.

    Je ne me doutais pas ... de tout ça ! Il y a sincèrement presque plus de choses choquantes que dans le premier. Rien que l'aspect financier du montage… on aurait imaginé que ça serait le point facile, mais en fait pas du tout. Les mésaventures de tournage passent presque en second plan devant le risque prit par Lucas sur la partie financière. 

    Et pourtant il y en a eu des retournements de situations. Entre un accident de voiture pour Mark Hamil, le fait que Lucas ne veule pour être scénariste, les problèmes d'addiction aux médoc de Carrie Fisher et les problèmes de couples de Lucas.... il s'est passé un nombre de trucs impressionnant durant le tournage de ce tome 2.

    Et encore c'est sans parler des autres projets en cours de Lucas comme... Indiana Jones

    C'est passionnant ! Et on se demande comment nos auteurs ont mis la main sur tout ca !

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    Autres infos : Editions Deman

    Type de l'album : BD Europeene
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  5. Titre de l'album : Sister and giant tome 3
    Scenariste de l'album : Be-con
    Dessinateur de l'album : Be-con
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    Hinako retrouve enfin Junko, la grande soeur de sa vie antérieure. Son étreinte réveille en elle les souvenirs d'un lointain passé... Délicat et pur, mais aussi empreint d'une profonde noirceur. Un affrontement "gigantesque" s'annonce entre les deux soeurs, chacune guidée par un destin différent. "Ça faisait longtemps, grande soeur."

    Critique :

    Nouveau tome super dynamique de mon coup de cœur Isekai du début d'année. 

    Un tome qui nous montre le combat entre Hinako et sa soeur géante et Junko et le démon qui la suit. C'est l'occasion pour notre auteure de nous en apprendre plus sur les géants et la mythologie qui entoure notre "déesse" des géants. Tout au long d'un grand combat contre un démon "tueur de gants" superbement illustré, Be-con dévoile aussi bien la véritable histoire entre Hinako et Junko que la fin du passé de la "petite sœur".

    La gestion du récit est vraiment parfaite pour l'instant sur cette série. Le lien qui est fait dans ce tome avec l'éphémère autre membre du clan d'Hinako est particulièrement savoureux, coupant rapidement les faux semblant et nous montrant que notre auteur ne compte pas s'appesantir longtemps sur le lien entre les deux "héroines".

    Les combats sont bien dessinés, pas trop brouillon (souvent le problème avec le manga et le noir et blanc) et on clôt la partie "découverte du passé".

    Un Isekai pour adulte toujours aussi plaisant

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  6. Le 06/10/2025 à 17:34, Kevin Nivek a dit :

    Comment les gens peuvent encore vendre chez eux des trucs à 10 15 balles ….

    Alors en fait chez eux il y a une gestion plus "pro" avec quasiment la possibilité de faire ton site web de ventes... et plus tu vends moins ils te prennent....

     

    Bref Vinted c'est mieux. 

    • Like 1
  7. Ben parce que dans le premier tome on parle un peu du passif et il y a une tentative de rebellion contre cette IA....

    La il n'y a pas de fil rouge faisant esperer l'existence d'une rebellion ou d'un autre avenir.

    Et bien les combat sont vraiment centrés sur les personnages sans aucune ouverture..... On peux faire des manga de baston (j'en ai plein) mais avec une histoire et des personnages charismatiques qui sont autres qu'uniquement des cas sociaux avide de sang


  8. Titre de l'album : Mille femmes blanches tome 2 - Aux confins du monde sauvage
    Scenariste de l'album : Lylian
    Dessinateur de l'album : Anaïs Bernabé
    Coloriste : Anaïs Bernabé
    Editeur de l'album : Dargaud
    Note :
    Résumé de l'album :

    En 1874, May Dodd et ses compagnes, toutes internées de force dans des institutions, acceptent un marché insensé : être échangées contre chevaux et bisons pour devenir les épouses de guerriers cheyennes. Officiellement, il s'agit de favoriser l'intégration des peuples autochtones à la société américaine. En réalité, c'est un saut dans l'inconnu, un arrachement, un exil aux confins du monde qu'elles connaissent. Sous la conduite du charismatique capitaine John Bourke, May et ses compagnes s'engagent dans un périple de dix jours à travers les vastes plaines, en route vers le camp Robinson. Un voyage où l'attente se confond avec l'angoisse, où les rêves de liberté, d'amour ou de rédemption se heurtent à la rudesse du réel. Sur ce chemin semé d'épreuves, naît une sororité de fortune, faite de blessures, d'espoirs et de secrets. Fascinées autant qu'effrayées, ces femmes vont devoir affronter l'altérité dans ce qu'elle a de plus brut, de plus profondément humain. Et lorsqu'elles atteignent enfin Camp Robinson, elles découvrent que leurs illusions sont mortes en route : pas de confort, pas de répit, seulement le début d'une autre vie.

    Critique :

    Deuxième de mille femmes blanches , adaptation du roman de Jim Fergus, sur la "vente" de femmes blanches aux peuplades indiennes.

    Le premier tome avait été une belle surprise, avec une histoire qui partait des femmes séquestrées de force dans des institutions de fous, dès lors qu'elle ne rentrait pas dans les cases de la bonne société, pour aller jusque dans l'ouest américain.

    Ce tome deux, s'il poursuit l'aventure, est lui bien plus calme, se reposant beaucoup sur les très belles illustrations d'Anaïs Bernabé. Il ne nous montre que le chemin séparant nos "femmes blanches" de la réserve des indiens. Si ce trajet est propice aux réflexions sur le devenir des femmes et leurs visions de cette "mission", notre histoire n'avance vraiment pas beaucoup. On aurait bien vu au moins un quart de vie commune avec les indiens.... et on va devoir attendre le prochain pour que cela commence.

    Bref c'est beau mais un peu creux sur ce tome ci.

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
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  9. Titre de l'album : Je suis un assassin (et je surpasse le héros) tome 6
    Scenariste de l'album : Hiroyuki Aigamo
    Dessinateur de l'album : Hiroyuki Aigamo
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Doki-Doki
    Note :
    Résumé de l'album :

    Victimes d'un complot, et si leur seul espoir était entre les mains d'un assassin ? Des monstres déchaînés ont attaqué la cité portuaire d'Ur du territoire des hommes-bêtes. Amelia fait tout ce qu'elle peut pour mettre les habitants à l'abri, mais, dans la cohue, elle se fait capturer par le démon Aurum soudainement apparu devant elle.Après avoir utilisé la magie de l'Ombre sans retenue, Akira se retrouve à court d'énergie magique. Afin de sauver Amelia, il va devoir compter sur son sabre Yatonokami que Crow vient tout juste de réparer et sur un anneau qui a le pouvoir de guider son porteur là où il le souhaite. Sans perdre de temps, Akira se met en route avec Yoru en direction du dernier sous-sol du donjon de la cité.C'est alors qu'une jeune fille, aussi à la recherche d'Amelia, apparaît devant le jeune homme et se révèle être la première princesse du grand royaume d'Uruk !Notre jeune assassin pourra-t-il récupérer son amie bien-aimée ?

    Critique :

    Oui oui vous ne rêvez pas ! la série n'a pas été abandonnée. Désolé à ceux qui ont tout revendu...

    1 an et demi après le tome 5, voici arrivée le tome 6.... Et oui, on parle bien d'un manga.... 

    Et cette parution super longue est dommage car cet Isekai, dont le premier tome est sorti en 2020, est une des plus denses et cohérents de l'a grande vague des Isekai. Et, si vous n'avez pas oublié de quoi il retourne, ce tome 6 ne fait pas exception. Notre histoire se poursuit comme si l'on avait lu le tome 5 la semaine dernière. On est un tome d'action pure et de clarification sur les véritables méchants cachés derrière les mésaventures de notre héros.

    Un très bon mix entre avancée de l'histoire et action dont le seul véritable soucis est la quasi nécessitée de relire les précédents.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  10. Le 04/10/2025 à 13:57, Kevin Nivek a dit :

    King devient de plus en plus complexe à lire ! 

    Oui je trouve aussi.  Je te dirais des que je l'ai lu.

    Si tu veux en faire un chronique n'hesite pas 🙂

    Le 27/09/2025 à 10:56, VladNirky a dit :

    IRL chez glenat, qui raconte les activités illégales d’une lycéenne via internet (faux papiers par exemple). C’est très bien réalisé, on s’accroche d’un bout à l’autre de la lecture. C’est  au final un bon polar / school Life comme disent les jeunes.

    La couverture m'a bien fait de l'oeil 


  11. Titre de l'album : Idol X Idol Story tome 3
    Scenariste de l'album : Shoutarou Tokunou
    Dessinateur de l'album : Shoutarou Tokunou
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    Suivez seize jeunes filles, prêtes à tous les sacrifices pour commencer leur carrière d'idole ! L'émission commence en beauté ! Les candidates sont réparties en quatre groupes de quatre pour leur première évaluation. Elles ont deux semaines pour se perfectionner avant de se produire devant de vrais spectateurs. Mimi convaincra-t-elle son public ? Échappera-t-elle à l'élimination ?

    Critique :

    Suite de notre "shonen sur les Idol" avec un focus sur... et non pas mimi ! Intelligemment, notre autrice passe sur une autre des filles du concours, nous montrant bien que chacune des filles qui sont présentes ont leurs histoires, leurs problématiques et leurs objectifs propres.

    Un troisième tome qui marque le premier concours interne, inhérent aux télé-réalités, avec les groupes qui s'affrontent sur des chansons imposées.

    Encore une fois, notre autrice met l'accent sur le côté sportif et esprit d'équipe, avec une compétition qui sert plus à faire évoluer nos différentes concurrentes qu'à en éliminer réellement une. On sent un peu venir le départ volontaire plus que l'élimination. 

    Si c'est louable et mignon comme dans beaucoup de manga de sport, j'espère que nos auteurs ne vont pas perdre de vue l'aspect élimination et concours du manga. 

    Même si nos chanteuses sont "amies", elles sont surtout concurrentes comme le montrait bien le premier tome. Et ça fait partie intégrante du principe de concours tôt comme la réaction "énervée" de l'éliminée. 

    Mais on a le temps avec 8 tomes au Japon pour une série toujours en cours.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  12. Titre de l'album : Les cheveux d'Édith
    Scenariste de l'album : Fabienne Blanchut | Catherine Locandro
    Dessinateur de l'album : Dawid
    Coloriste : Dawid
    Editeur de l'album : Dargaud
    Note :
    Résumé de l'album :

    Printemps 1945. Juché sur sa bicyclette, Louis, jeune lycéen prometteur, parcourt Paris libéré depuis peu, passant de ses révisions pour le baccalauréat à son travail au cinéma Pax.

    Jusqu'à ce jour du 22 mai, où il aperçoit le visage d'une jeune fille, assise dans un des nombreux bus qui se rendent à l'hôtel Lutetia où transitent les rescapés des camps de concentration nazis.

    Les douze jours qui suivront changeront sa vie.

    Louis s'engage comme bénévole et s'occupe des « revenants ». Il fait la connaissance de Sylvette et d'Édith, la jeune fille du bus, pour qui chaque moment de solitude, chaque bruit, renvoie inévitablement à l'enfer traversé. Comment les aider ? Comment concevoir l'ampleur de cette horreur ? Alors Louis lit, relit et conserve les articles de presse sur le sujet, interroge son ancien professeur de français, M. Couty, résistant, pour que rien ne soit oublié. Peut-être est-ce aussi pour défier son père qui, lui, a fait d'autres choix...

    Le charme et la douceur des dessins de Dawid (SuperS, Monsieur Apothéoz) associés à la plume élégante de Fabienne Blanchut et Catherine Locandro reflètent parfaitement la délicatesse de la relation qui se noue entre Édith et Louis. Une histoire dans la grande Histoire, celle de la France au printemps 1945, entre la joie retrouvée à la Libération et la confrontation de chacun aux rescapés de l'indicible.

    Fabienne Blanchut, Catherine Locandro et Dawid leur livrent, avec ce magnifique roman graphique, le plus beau des hommages.

    Critique :

    C'est dingue ça. Si le sujet de la deuxième guerre mondial est un sujet qui a déjà été traité, re-traité et re re traité, je ne me souviens pas d'avoir une BD sur l'après-guerre. Enfin le "juste" après-guerre. Celui des retours des déportés en 45.

    Et pourtant cette bd est la preuve que c'est un sujet super intéressant : qu'est-ce qui a été fait pour les personnes revenant des camps de concentration ? Eh bien, je ne savais pas du tout. 

    Et cela a fait de cette BD une véritable belle découverte tant historique qu'humaine. Historique pour le côté accueil des déportés au Lutetia à paris, l'argent et les papiers donnés aux nouveaux arrivants, mais aussi humaine avec une belle romance d'adolescents qui nous montrent que malgré la douleur et l'horreur, la chaleur humaine et l'amour permet de dépasser le malheur.

    Une bien belle lecture.

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
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  13. Titre de l'album : Wonder Woman/Harley Quinn - La souffrance et le don
    Scenariste de l'album : Sylvain Runberg
    Dessinateur de l'album : Miki Montlló
    Coloriste : Miki Montlló
    Editeur de l'album : Urban Comics
    Note :
    Résumé de l'album :

    La sérénité de l'île de Themyscira est compromise. Au moment où la cohésion des Amazones est mise à l'épreuve par la grossesse de l'une des leurs, elles doivent également faire face à une requête pour le moins surprenante : Harley Quinn, ex-compagne du sinistre Joker, craint pour sa vie et demande asile et protection auprès des soeurs guerrières. La sororité survivra-t-elle à cette double crise ? Et quel sera le rôle de Wonder Woman dans sa résolution ? 

    Critique :

    Sylvain Runberg est le premier à inaugurer la collaboration entre Urban Comics et les meilleurs auteurs européens pour leur permettre de rendre hommage à leurs personnages préférés.

    Bon ok il y a déjà eu un précédent avec Batman....mais c'était un one shot. La Urban/Dc entend lancer une vraie collection.

    C'est toujours difficile de passer en premier. Savoir où mettre le curseur... Je ne sais pas si c'est ca, ou alors l'habitude de lire des comics fait par les américains, mais j'ai trouvé que, si l'histoire était plutôt pas mal, l'ensemble manquait de rythme et d'envolée lyrique. Les super héros sont aimés grâce à leur aura qui vient souvent de leur positionnement héroïque issue de punch line, qui oscillent entre émotion et le devoir de sacrifice.

     Bref des héros super charismatique qui éclipse presque trop l'histoire. Ici j'ai trouvé Wonder Woman un peu transparente. Harley Quinn et son caractère bien trempé sont bien retranscrits. Mais j'ai trouvé Wonder Woman un peu quelconque. C'est peut-être ce que recherchait Runberg, montrer que WW était une amazone comme une autre, mais c'est un peu trop poussé, éclipsant le personnage au profit des auteurs amazones.

    Et en ça on n'est pas vraiment vraiment dans du comics de super héros.

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Comic
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  14. Titre de l'album : Sérénade pour une pluie de larmes tome 1
    Scenariste de l'album : Haruka Kawachi
    Dessinateur de l'album : Haruka Kawachi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Hina, lycéenne pleine d'entrain, est en train de suivre un cours de musique lorsque, plongée dans un bain de lumière, elle se retrouve projetée en l'an 40 de l'ère Meiji. Elle y fait la rencontre de Hinako, son sosie parfait, et de l'héritier de la famille Hongô, qui cache au fond de lui une profonde mélancolie. Hina, piégée dans le passé, est entraînée par les roues du destin...

    Critique :

    Nouveau shojo chez Kana avec l'aventure d'une jeune fille qui se téléporte dans le passé…

    Un pseudo Isekai romantique qui est bien fait mais manque assez cruellement d'originalité. Notre auteur joue sur la ressemblance entre notre héroïne et son ancêtre et, bien sur, sur les différences entre le XXIieme siècle et la fin du XIXieme.

    Il y a forcément une histoire d'amour avec un inconnu pour elle, mais connu par son double de l'époque....

    Je ne saurai trop que dire de plus en fait. C'est gentil, mignon, mais sans grande originalité...

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  15. Titre de l'album : Le jour avant le bonheur
    Scenariste de l'album : Tronchet
    Dessinateur de l'album : Christian Durieux
    Coloriste : Christian Durieux
    Editeur de l'album : Futuropolis
    Note :
    Résumé de l'album :

    Nous sommes à Naples, dans l'immédiat après-guerre. Un jeune orphelin, vit sous la protection du concierge, Don Gaetano. Il passe du temps avec lui, pour parler des années de guerre et de la libération de la ville par les Napolitains. Mais Don Gaetano possède un autre don : il lit dans les pensées des gens, et il sait par conséquent que son jeune protégé reste hanté par l'image d'une jeune fille entraperçue un jour derrière une vitre, par hasard, lors d'une partie de football dans la cour de l'immeuble. Quand la jeune fille revient des années plus tard, le narrateur aura plus que jamais besoin de l'aide de Don Gaetano... Didier Tronchet adapte le roman d'Erri De Luca en une bande dessinée fluide et poétique, tandis que Christian Durieux recrée la cour de l'immeuble en un petit théâtre d'ombres et de lumières qui donne à cette fable une touche de merveilleux, avec un dessin élégant et mélancolique.

    Critique :

    Bon alors comme souvent, je ne connais pas du tout l'histoire de base. Je ne pourrais donc que juger la BD et non l'adaptation de Dider Tronchet.

    Et cette BD fut, étonnamment, particulièrement captivante. Je dis "étonnamment" car après coup je me rends compte que l'histoire ne raconte pas grand-chose... Et pourtant le trait de Christian Durieux et surtout la coloration choisie, nous plonge dans cette ambiance de quartier. Un huis-clos ou le temps passe, mais où les gens restent les mêmes.

    Un quartier que les événements extérieurs n'impactent que peu au final et donc on suit l'évolution au travers des yeux de notre héros, orphelin et fils adoptifs du concierge... celui qui sait tout sur tout le monde.

    Un récit assez hypnotique qui m'a conquis là ou je ne lui donnais pas beaucoup de chance à la base.

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
    Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-jour-avant-le-bonheur?ref=44

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