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Titre de l'album : Touristes à la Havane Scenariste de l'album : Edo Brenes Dessinateur de l'album : Edo Brenes Coloriste : Edo Brenes Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Points de vue sur la situation actuelle à Cuba Arturo et Ivannia viennent passer leurs vacances à La Havane. Comme tous les touristes, ils tombent vite sous le charme de la ville et de ses habitants malgré les petites déconvenues du contrôle à l'aéroport, du change de devises un peu louche ou du manque d'Internet pour donner des nouvelles à leur famille. Loin de se contenter de ces anecdotes pittoresques, ils vont chercher à comprendre au fil des rencontres la réalité de ce pays sous le vernis écaillé... Les histoires des Cubains qui croisent leur chemin se mêlent ainsi au récit pour en faire un puissant portrait choral de Cuba aujourd'hui. Critique : La notion de vernis écaillé n'a jamais semblé autant appropriée pour décrire Cuba . C'est ce que vous allez découvrir aux côtés de Ivannia et Arturo , le couple costaricain venu découvrir ce pays et surtout sa capitale : La Havane . N'ayant pas eu la chance (ou pas) de visiter cette île des Caraïbes , j'ai donc découvert ce microcosme toujours sous embargo américain , à travers les yeux de ce couple costaricain , mais pas que ! L'auteur a eu l'intelligence de mélanger le voyage touristique et le quotidien des locaux . Ainsi l'on découvre leur arrivée avec les difficultés logistiques liées à un pays sous-développé : présence de 2 monnaies avec une pour les touristes et une pour les cubains , pas d'internet , difficultés de joindre le monde extérieur , grande rareté des produits usuels de consommation etc .... Problèmes économiques auxquels s'ajoute l'obédience communiste , où obscurantisme et délation font loi . Les cubains ont certes la gratuité de soins ( avec le peu de médicaments dont ils disposent) , mais ont aussi des tickets de rationnement ainsi qu'une paye générique liée à leur profession , un revenu vous l'imaginez bien , très faible même pour les personnes diplômés ! Bien entendu , le rêve des jeunes est de partir pour "Yuma" , le nom qu'ils donnent aux Etats-Unis , les plus vieux ayant digéré la propagande communiste se contentent de ce qu'ils ont et se félicitent du peu d'avantages dont ils disposent . On découvre donc tous ces aspects "locaux" sous les yeux ébahis du jeune couple , ET , des turpitudes des havanais avec leurs problématiques personnelles . Le fil conducteur étant presque la décision d'un jeune cubain de partir ou pas pour Miami sur un radeau de fortune ! Nous découvrons tout ce petit monde s'agiter sous la plume de Edo Brenes , qui avait déjà réalisé un travail similaire sur Bons baisers de Limon , une introspection sur sa vie et son pays le Costa Rica . Son trait semi-réaliste fourmille de détails et il use d'un minimum de couleurs pour imager la vision d'une ville restée la même , sans ambition et sans entretien . Tout est ébréché , délavé , usé , "écaillé" ... Peut-on espérer une note d'espoir pour ce pays et ses habitants ? Vous le découvrirez en lisant cet épais roman graphique au fil narratif très soigneux et surprenant dans sa conclusion . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/touristes-a-la-havane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La notion de vernis écaillé n'a jamais semblé autant appropriée pour décrire Cuba . C'est ce que vous allez découvrir aux côtés de Ivannia et Arturo , le couple costaricain venu découvrir ce pays et surtout sa capitale : La Havane . N'ayant pas eu la chance (ou pas) de visiter cette île des Caraïbes , j'ai donc découvert ce microcosme toujours sous embargo américain , à travers les yeux de ce couple costaricain , mais pas que ! L'auteur a eu l'intelligence de mélanger le voyage touristique et le quotidien des locaux . Ainsi l'on découvre leur arrivée avec les difficultés logistiques liées à un pays sous-développé : présence de 2 monnaies avec une pour les touristes et une pour les cubains , pas d'internet , difficultés de joindre le monde extérieur , grande rareté des produits usuels de consommation etc .... Problèmes économiques auxquels s'ajoute l'obédience communiste , où obscurantisme et délation font loi . Les cubains ont certes la gratuité de soins ( avec le peu de médicaments dont ils disposent) , mais ont aussi des tickets de rationnement ainsi qu'une paye générique liée à leur profession , un revenu vous l'imaginez bien , très faible même pour les personnes diplômés ! Bien entendu , le rêve des jeunes est de partir pour "Yuma" , le nom qu'ils donnent aux Etats-Unis , les plus vieux ayant digéré la propagande communiste se contentent de ce qu'ils ont et se félicitent du peu d'avantages dont ils disposent . On découvre donc tous ces aspects "locaux" sous les yeux ébahis du jeune couple , ET , des turpitudes des havanais avec leurs problématiques personnelles . Le fil conducteur étant presque la décision d'un jeune cubain de partir ou pas pour Miami sur un radeau de fortune ! Nous découvrons tout ce petit monde s'agiter sous la plume de Edo Brenes , qui avait déjà réalisé un travail similaire sur Bons baisers de Limon , une introspection sur sa vie et son pays le Costa Rica . Son trait semi-réaliste fourmille de détails et il use d'un minimum de couleurs pour imager la vision d'une ville restée la même , sans ambition et sans entretien . Tout est ébréché , délavé , usé , "écaillé" ... Peut-on espérer une note d'espoir pour ce pays et ses habitants ? Vous le découvrirez en lisant cet épais roman graphique au fil narratif très soigneux et surprenant dans sa conclusion .