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Moumou 1er est un livre pour enfant qui se situe entre album et BD. Album car il n’y a souvent qu’une seule image par page et qu’il y a peu de texte et BD car il n’y a pas qu’une narration de l’histoire mais un dynamisme avec des personnages s’exprimant à travers des bulles. Le petit Vasco cherche son doudou dans toute la maison, dans chaque pièce où il se rend, il croise les habitants qui y résident : ses deux mamans, ses deux papas et les deux travailleurs agricoles qui travaillent là. En parallèle, sur chaque double page, on a un petit doudou fromage qui cherche sa propriétaire : une petite souris grise. C’est la partie amusante du livre, un peu comme lorsque l’on cherche Charlie. Le graphisme est conçu pour les enfants avec beaucoup de couleurs mais aussi plein de détails à découvrir comme les bottes grenouilles, l’araignée qui fait une toile en forme de fleurs, un musée du clou, des escargots qui font la course… Moumou 1er, c’est une invitation à l’ouverture d’esprit, à un questionnement autour des nouvelles familles pluri-parentale. C’est un ouvrage bienveillant qui montre que l’on peut vivre en harmonie malgré les différences et qui permet surtout d’amorcer une discussion avec les enfants autour de ces sujets. Si l’intention est bonne, je trouve qu’il y a des manques dans la réalisation ; Il y a d’abord la disproportion des personnages qui ont tous des très grosses têtes : je peux comprendre l’effet dessin enfantin que cela procure mais l’on est parfois obligé d’éloigner le livre pour bien voir la planche dans son entier. Ce n’est pas forcément pratique quand vous le lisez avec votre enfant sur les genoux. Et certaines planches sont un peu surchargées. Et puis, et c’est peut-être le plus gros défaut de l’ouvrage, c’est qu’il n’est pas fait pour que les plus jeunes lecteurs puissent le lire seuls. Recommandé à partir de 7 ans, il est compliqué de tout comprendre sans avoir quelqu’un à qui poser les questions. Certes, on découvre que Vasco a plusieurs parents mais il n’y a pas d’explications dans le livre sur sa situation familiale. Je regrette également que le mot « woofers » ne soit pas expliqué ; même moi, j’ai dû chercher sa signification, un petit nota aurait été bienvenu. Bien que je trouve le livre un peu cher, on appréciera le message final plein d’amour et de tolérance.
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Titre de l'album : Moumou 1er Scenariste de l'album : Chloé Vivarès Dessinateur de l'album : Margot Farnoux Coloriste : Editeur de l'album : on ne compte pas pour du beurre Note : Résumé de l'album : Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Vasco. Mais avant de partir à l'école, il s'aperçoit que son doudou Moumou manque à l'appel. Vasco se met à sa recherche avec l'aide de toute la maisonnée : Maman Lulu, Maman Lolo, Papa Jojo, Papa Frédo, et les colocataires. Critique : Moumou 1er est un livre pour enfant qui se situe entre album et BD. Album car il n’y a souvent qu’une seule image par page et qu’il y a peu de texte et BD car il n’y a pas qu’une narration de l’histoire mais un dynamisme avec des personnages s’exprimant à travers des bulles. Le petit Vasco cherche son doudou dans toute la maison, dans chaque pièce où il se rend, il croise les habitants qui y résident : ses deux mamans, ses deux papas et les deux travailleurs agricoles qui travaillent là. En parallèle, sur chaque double page, on a un petit doudou fromage qui cherche sa propriétaire : une petite souris grise. C’est la partie amusante du livre, un peu comme lorsque l’on cherche Charlie. Le graphisme est conçu pour les enfants avec beaucoup de couleurs mais aussi plein de détails à découvrir comme les bottes grenouilles, l’araignée qui fait une toile en forme de fleurs, un musée du clou, des escargots qui font la course… Moumou 1er, c’est une invitation à l’ouverture d’esprit, à un questionnement autour des nouvelles familles pluri-parentale. C’est un ouvrage bienveillant qui montre que l’on peut vivre en harmonie malgré les différences et qui permet surtout d’amorcer une discussion avec les enfants autour de ces sujets. Si l’intention est bonne, je trouve qu’il y a des manques dans la réalisation ; Il y a d’abord la disproportion des personnages qui ont tous des très grosses têtes : je peux comprendre l’effet dessin enfantin que cela procure mais l’on est parfois obligé d’éloigner le livre pour bien voir la planche dans son entier. Ce n’est pas forcément pratique quand vous le lisez avec votre enfant sur les genoux. Et certaines planches sont un peu surchargées. Et puis, et c’est peut-être le plus gros défaut de l’ouvrage, c’est qu’il n’est pas fait pour que les plus jeunes lecteurs puissent le lire seuls. Recommandé à partir de 7 ans, il est compliqué de tout comprendre sans avoir quelqu’un à qui poser les questions. Certes, on découvre que Vasco a plusieurs parents mais il n’y a pas d’explications dans le livre sur sa situation familiale. Je regrette également que le mot « woofers » ne soit pas expliqué ; même moi, j’ai dû chercher sa signification, un petit nota aurait été bienvenu. Bien que je trouve le livre un peu cher, on appréciera le message final plein d’amour et de tolérance. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Parmi les albums Nobi Nobi !, une grande partie est destinée à l’apprentissage des enfants ou comment leur expliquer les petites choses du quotidien. D’autres, sont plus orientés contes avec leur part de philosophie. Ils méritent qu’on s’y attarde car il y a vraiment de très beaux albums. Chasseurs d’aurore est le dernier en date. Dans la ville de Coupelune, la maladie de la mélancolie gagne du terrain, les gens en meurent. L’empereur atteint doit à tout prix être guéri, une rumeur dit que voir une aurore boréale pourrait être un remède ! Mune, petite fille atteinte de cette maladie part avec son chat pour en capturer une, en chemin, elle va faire équipe avec June, fils du plus grand explorateur du pays, qui veut montrer à son père qu’il est à la hauteur. Au travers de ce voyage initiatique, Mune va apprendre à affronter la vie, faire le deuil de sa mère, découvrir le monde et l’amitié… Samantha Bailly raconte cette histoire avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Les illustrations de Munashichi apportent de la poésie et sont pleines de détails, on s’y émerveille. Une histoire qui plaira à toute la famille. A partir de 8 ans
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Titre de l'album : Chasseurs d'aurore Scenariste de l'album : BAILLY Samantha Dessinateur de l'album : Munashichi Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cœur de vallons verdoyants, rayonne la lumineuse cité de Coupelune. Mais perché dans un palais au dôme étincelant, le jeune empereur Fen, qui a pourtant tout pour être heureux, dépérit. On le dit atteint de la maladie qui se propage depuis des décennies : la mélancolie. Afin de le guérir, la jeune et courageuse Mune, accompagnée de son acolyte Janus et de son fidèle chat Hélios, va tout faire pour tenter de réussir l’impossible : braver le froid et les dangers du Norvif afin de ramener une aurore boréale, phénomène mystérieux aux pouvoirs merveilleux... Critique : Parmi les albums Nobi Nobi !, une grande partie est destinée à l’apprentissage des enfants ou comment leur expliquer les petites choses du quotidien. D’autres, sont plus orientés contes avec leur part de philosophie. Ils méritent qu’on s’y attarde car il y a vraiment de très beaux albums. Chasseurs d’aurore est le dernier en date. Dans la ville de Coupelune, la maladie de la mélancolie gagne du terrain, les gens en meurent. L’empereur atteint doit à tout prix être guéri, une rumeur dit que voir une aurore boréale pourrait être un remède ! Mune, petite fille atteinte de cette maladie part avec son chat pour en capturer une, en chemin, elle va faire équipe avec June, fils du plus grand explorateur du pays, qui veut montrer à son père qu’il est à la hauteur. Au travers de ce voyage initiatique, Mune va apprendre à affronter la vie, faire le deuil de sa mère, découvrir le monde et l’amitié… Samantha Bailly raconte cette histoire avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Les illustrations de Munashichi apportent de la poésie et sont pleines de détails, on s’y émerveille. Une histoire qui plaira à toute la famille. A partir de 8 ans Autres infos : Editions Nobi Nobi! Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Seï et Shigeru sont deux frères qui vivent en paix dans le Japon médiéval, le premier est un artiste calligraphe et le 2eme crée des origamis tellement beaux qu’ils ont l’air vivants. Mais un jour, Shigeru doit partir à la guerre, tandis qu’il se rattache à l’espoir fou de voir son vœu réalisé en faisant 1000 grues en 3 jours, son petit frère va essayer d’arrêter cette guerre, mais que dire pour y arriver et comment le dire ? L’album sorti en 2015 a été écrit par Audrey Alwett qui est notamment co-scénariste avec Arleston sur Sinbad et scénariste de la BD Princesse Sara et il est magnifiquement illustré par Ein LEE. Qu’est-ce qui est assez important dans notre monde pour arrêter une guerre ? La question n’est pas si simple. L’histoire permet de porter un regard différent sur le monde qui nous entoure : qu’est-ce qui mérite d’être sauvé ? Quel argument choisir ? et en même temps, elle souligne l’importance des mots et de la liberté d’expression. C’est un album porteur de paix, qui est (hélas) toujours d’actualité quel que soit le lieu ou l’époque. Et vous ? Qu’auriez-vous dit ? Si je ne devais garder qu’un seul album jeunesse chez Nobi Nobi, ce serait celui-là sans hésiter
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Titre de l'album : Le mot qui arrêta la guerre Scenariste de l'album : ALWETT Audrey Dessinateur de l'album : Ein LEE Coloriste : Ein LEE Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au petit matin, quand le soleil étend ses rayons, que les grues s'envolent vers le ciel et que les carpes se réveillent, le lac Yamagata est le plus bel endroit de la Terre. C'est là que Seï y trace ses plus jolies calligraphies, c'est là que son frère Shigeru y fait ses plus vivants origamis. Mais voilà que le daimyô déclare la guerre à son voisin. Tout homme âgé d'au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière. Shigeru devra partir et peut-être mourir. Le jeune Seï va alors tout tenter pour convaincre le daimyô de renoncer à cette guerre. En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère. Critique : Seï et Shigeru sont deux frères qui vivent en paix dans le Japon médiéval, le premier est un artiste calligraphe et le 2eme crée des origamis tellement beaux qu’ils ont l’air vivants. Mais un jour, Shigeru doit partir à la guerre, tandis qu’il se rattache à l’espoir fou de voir son vœu réalisé en faisant 1000 grues en 3 jours, son petit frère va essayer d’arrêter cette guerre, mais que dire pour y arriver et comment le dire ? L’album sorti en 2015 a été écrit par Audrey Alwett qui est notamment co-scénariste avec Arleston sur Sinbad et scénariste de la BD Princesse Sara et il est magnifiquement illustré par Ein LEE. Qu’est-ce qui est assez important dans notre monde pour arrêter une guerre ? La question n’est pas si simple. L’histoire permet de porter un regard différent sur le monde qui nous entoure : qu’est-ce qui mérite d’être sauvé ? Quel argument choisir ? et en même temps, elle souligne l’importance des mots et de la liberté d’expression. C’est un album porteur de paix, qui est (hélas) toujours d’actualité quel que soit le lieu ou l’époque. Et vous ? Qu’auriez-vous dit ? Si je ne devais garder qu’un seul album jeunesse chez Nobi Nobi, ce serait celui-là sans hésiter Autres infos : Editions Nobi Nobi! à partir de 6 ans Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mot-qui-arreta-la-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement