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Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant. Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial. Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir. Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome.
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Titre de l'album : Partitions irlandaises tome 3 (fin) - Le refrain Scenariste de l'album : Kris Dessinateur de l'album : Vincent Bailly Coloriste : Vincent Bailly Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : 30 ans après, le passé se rappelle aux mauvais souvenirs de la famille Pearse... et de Tim ! Pour certains, la guerre n'est pas finie ! Déclenchée par Johnny et ses soldats de l'Ulster unioniste,une fusillade crible de balles la façade de la maison des Pearse. Un homme est tué qui s'écroule dans les bras de Mary. C'est Tim qui est visé, mais c'est Dylan, l'ex-petit ami de Mary, qui est tué. Le forfait est signé «Crazy Dog». Frank «Crazy Dog» Brown, le père de Tim... mort et enterré il y a vingt ans ! Tim est alors exfiltré de Belfast, sous protection policière, vers l'Irlande républicaine. C'est un témoin précieux pour la police. Mais un témoin indocile. La vie recluse ne l'enchante guère. D'autant que Mary, que la police a fait venir pour le convaincre de parler, annonce qu'elle est enceinte, et que Tim est le père. Alors ce dernier décide de fausser compagnie à ses protecteurs et de régler lui-même ses comptes avec le passé... Une histoire d'amour magnifique et tourmentée dans le Belfast tout aussi tourmenté d'aujourd'hui, entre Brexit et retour des tensions identitaires. Kris et Vincent Bailly reviennent en Irlande du Nord douze ans après le succès du récit complet Coupures irlandaises, et clôturent leur trilogie avec ce troisième tome magnifique. Critique : Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant. Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial. Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir. Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/partitions-irlandaises-le-refrain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Futuropolis réédite, pou les 15 ans du manga, le recit de Sylvain Runberg et Olivier Martin sur les relations de couple aux japons dans les années 2010. La réédition est très belle avec un format souple typé manga vraiment adapté et un ouvrage de qualité qui tient bien malgré le nombre de pages. Pour ceux qui ne connaissaient pas "Face cachée", c'est l'occasion de découvrir Sylvain Runberg, scénariste reconnu s'il en est dans le domaine de la BD euro, dans un style différent. Si ce manga garde un petit coté "européen", il conserve les principaux codes du manga (visage très expressif mais sans trop de détails etc....) et se trouve être particulièrement bien documenté sur la vie des Japonais et leur relation au couple avec, par exemple, l'utilisation de love hotel et le "droit" que se permettent les hommes de tromper leur femme. La société masculiniste japonaise est bien représentée (pire nation du G7 sur l'égalité homme/femme) tout comme la dérive (naissante ne 2010) "no life" de la jeunesse. Cerise sur le gâteau, la fin, très européenne pour le coup, est rafraichissante et fait éviter la case "déjà lu 10" fois au manga. Une belle réussite à rattraper pour ceux qui l'auraient raté !
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Titre de l'album : Face cachée - intégrale Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Olivier Martin Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Satoshi travaille comme financier dans une société à Tokyo. Sa vie est uniquement rythmée par le travail. Les journées sont longues, et il ne peut rejoindre sa famille que durant les week-ends. Il passe ses nuits dans un capsule hôtel, parfois en compagnie de Mayumi, la jeune secrétaire de 26 ans. Au bureau, tout le monde ignore leur liaison. Marquée par le divorce de ses parents, Mayumi rêve d'un grand et bel amour. Mais Janichi, le collègue arriviste et jaloux de Satoshi s'intéresse de très près à cette jeune fille et finit par deviner que les deux collègues sont amants. Il découvre également que le couple de Satoshi bat de l'aile, et compte bien en tirer profit. Mais les apparences sont encore bien plus trompeuses. Et Satoshi cache des choses qui pourraient s'avérer encore plus dangereuses pour lui si elles venaient à être sues. Paru en diptyque il y a 15 ans, ce récit est une véritable étude de moeurs des années 2010 à Tokyo, pimentée de suspense et de révélations surprenantes. Cette intégrale en petit format souple, façon manga, est l'occasion de découvrir une oeuvre peu connue de Sylvain Runberg, l'un des plus grands scénaristes contemporain. Le jury des Mangas Awards, créés à l'initiative du gouvernement japonais, a décerné à Face Caché le prix d'excellence en 2011. Critique : Futuropolis réédite, pou les 15 ans du manga, le recit de Sylvain Runberg et Olivier Martin sur les relations de couple aux japons dans les années 2010. La réédition est très belle avec un format souple typé manga vraiment adapté et un ouvrage de qualité qui tient bien malgré le nombre de pages. Pour ceux qui ne connaissaient pas "Face cachée", c'est l'occasion de découvrir Sylvain Runberg, scénariste reconnu s'il en est dans le domaine de la BD euro, dans un style différent. Si ce manga garde un petit coté "européen", il conserve les principaux codes du manga (visage très expressif mais sans trop de détails etc....) et se trouve être particulièrement bien documenté sur la vie des Japonais et leur relation au couple avec, par exemple, l'utilisation de love hotel et le "droit" que se permettent les hommes de tromper leur femme. La société masculiniste japonaise est bien représentée (pire nation du G7 sur l'égalité homme/femme) tout comme la dérive (naissante ne 2010) "no life" de la jeunesse. Cerise sur le gâteau, la fin, très européenne pour le coup, est rafraichissante et fait éviter la case "déjà lu 10" fois au manga. Une belle réussite à rattraper pour ceux qui l'auraient raté ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/face-cachee-integrale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est fou comme, en vieillissant, on croit savoir ce qu'il faut savoir et comment s'informer pour se tenir au courant. Et c'est fou comme sur un certain nombre de sujet on a...tort. Et cette révolution des algues est là pour nous le montrer. C'est hyper intéressant. Du début à la fin. Bien construit avec des dessins très parlants et des "images" compréhensibles par n'importe qui, c'est surtout plein d'information sur les utilisations possibles des algues. Des utilisations que je n'imaginais même pas et surtout des exemples d'endroits dans le monde ou cela se fait déjà. C'est fou de se dire que, à cause de lobbys bien implantés, on passe à côté d'utilisation qui pourrait aider le plus grand nombre. Si cette critique arrive un peu tard, c'est en partie par ce que la lecture m'a fait un peu peur au début, donc j'ai un peu repoussé, et qu'ensuite, j'ai été conquis, mais le volume de lecture est tel que la lecture a été longue (et en plusieurs fois). Je vous encourage donc a passé outre le premier "feuilletage" qui nous donne l'impression d'avoir plus de lecture que dans un Dan Brown et de vous lancer dans ce documentaire pour découvrir un bienfait méconnu de ce que beaucoup considèrent juste comme un polluant naturel.
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Titre de l'album : La révolution des algues Scenariste de l'album : Étienne Lécroart Dessinateur de l'album : Étienne Lécroart Coloriste : Étienne Lécroart Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Qui sait que les algues ne se résument pas aux algues vertes sur les plages bretonnes ou aux sargasses aux Caraïbes ? Que leur multiplication est souvent une réponse à la pollution des sols due à une agriculture déraisonnée et à l'activité humaine ? Qui sait qu'au contraire les algues permettent de réparer les écosystèmes océaniques en rétablissant les équilibres et en contribuant à la biodiversité ? Qui sait surtout que les algues absorbent beaucoup plus de carbone que n'importe quelle forêt terrestre ? Qui sait qu'elles ont nourri les humains durant des dizaines de milliers d'années ? Qu'homo sapiens n'aurait pas ces capacités cognitives si les algues n'avaient pas été un produit courant de son alimentation ? Qui sait qu'une algoculture raisonnée pourrait permettre de répondre très efficacement à la crise alimentaire mondiale ? Que le nori ou la dulse ont des taux de protéines équivalents au soja ? En Europe, la Bretagne est au top de l'innovation liée aux algues. Si la culture mondiale des algues se développe, elle pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la crise climatique, la réparation des écosystèmes marins et la réduction de la crise alimentaire mondiale. Face aux défis écologiques, alimentaires et médicaux, les algues multiplient les bénéfices : oasis de biodiversité, puits de carbone, alternative au plastique, biostimulant agricole, bienfaits nutritifs, création d'emplois... Ce livre est adapté de l'essai de Vincent Doumeizel, conseiller principal pour les océans à l'ONU et fondateur avec le CNRS d'une coalition mondiale des acteurs de algues. L'ouvrage parait au coeur de «L'année de la mer» et alors que la France organisera la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3) à Nice du 9 au 13 juin 2025. Critique : C'est fou comme, en vieillissant, on croit savoir ce qu'il faut savoir et comment s'informer pour se tenir au courant. Et c'est fou comme sur un certain nombre de sujet on a...tort. Et cette révolution des algues est là pour nous le montrer. C'est hyper intéressant. Du début à la fin. Bien construit avec des dessins très parlants et des "images" compréhensibles par n'importe qui, c'est surtout plein d'information sur les utilisations possibles des algues. Des utilisations que je n'imaginais même pas et surtout des exemples d'endroits dans le monde ou cela se fait déjà. C'est fou de se dire que, à cause de lobbys bien implantés, on passe à côté d'utilisation qui pourrait aider le plus grand nombre. Si cette critique arrive un peu tard, c'est en partie par ce que la lecture m'a fait un peu peur au début, donc j'ai un peu repoussé, et qu'ensuite, j'ai été conquis, mais le volume de lecture est tel que la lecture a été longue (et en plusieurs fois). Je vous encourage donc a passé outre le premier "feuilletage" qui nous donne l'impression d'avoir plus de lecture que dans un Dan Brown et de vous lancer dans ce documentaire pour découvrir un bienfait méconnu de ce que beaucoup considèrent juste comme un polluant naturel. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-revolution-des-algues?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voila le genre de comics indépendant qui me plait beaucoup. Matt Kindt nous livre ici un one shot savoureux sur une histoire surréaliste d'espionnage. Une histoire, assez classique au cinéma, ou l'idiot de service est tellement bête qu'il désarçonne les gens qui le poursuive par son comportement improbable. Un héros que Matt Kindt ne cherche même pas à rendre spécialement touchant comme il en a l'habitude. Ici il est juste extrêmement con ! Le "couple" qu'il forme avec la tueuse en série sur ses talons est assez magique, la rigueur contre la bêtise. C'est rigolo, bien rythmé et fait de ce court one shot une excellente lecture de détente !
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Titre de l'album : Spy superb Scenariste de l'album : Matt Kindt - sharlen Kindt Dessinateur de l'album : Matt Kindt Coloriste : Matt Kindt Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Souffrez-vous de délires de grandeur ? Le monde refuse-t-il de reconnaître votre génie ? Les gens que vous rencontrez sont-ils tous des abrutis ? Si oui... vous pourriez bien devenir le prochain Spy Superb. Jay est «L'idiot utile», libraire un peu fat, mais espion qui ignore qu'il en est un. De bourdes en bévues, il se retrouve envoyé en mission à son insu. Récupérant un mauvais téléphone, contenant des informations confidentielles, il finit par être traqué par des commandos russes et des assassins d'élite. Rapidement, Jay est convaincu d'être un agent secret en sommeil. Sa naïveté et son absence totale de compétences pour la survie sont peut-être les seules choses qui le sauvent dans cette aventure d'espionnage où tout n'est que faux-semblants. Scénariste à l'imagination débordante, Matt Kindt est considéré comme l'un auteurs majeurs du nouveau comics (Mind MGMT, Dept H ou BRZRKR). Il joue ici avec les codes des romans et films d'espionnage, au carrefour des aventures de John Wick et des oeuvres de Wes Anderson. Critique : Voila le genre de comics indépendant qui me plait beaucoup. Matt Kindt nous livre ici un one shot savoureux sur une histoire surréaliste d'espionnage. Une histoire, assez classique au cinéma, ou l'idiot de service est tellement bête qu'il désarçonne les gens qui le poursuive par son comportement improbable. Un héros que Matt Kindt ne cherche même pas à rendre spécialement touchant comme il en a l'habitude. Ici il est juste extrêmement con ! Le "couple" qu'il forme avec la tueuse en série sur ses talons est assez magique, la rigueur contre la bêtise. C'est rigolo, bien rythmé et fait de ce court one shot une excellente lecture de détente ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spy-superb?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le dernier debout Scenariste de l'album : Adrian Matjeka Dessinateur de l'album : Youssef Daoudi Coloriste : Youssef Daoudi Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Au matin du 4 juillet 1910, des milliers de fans de boxe prennent d'assaut le nouveau stade de Reno, Nevada, pour assister à une confrontation épique et controversée : Jack Johnson, le premier champion noir catégorie poids lourds au monde, arrogant, frimeur, macho, manipulateur et star malaimée des médias, est confronté à un ancien champion blanc Jim Jeffries, décidé à monter sur le ring pour l'argent, mais aussi porté par les suprémacistes blancs. La guerre de Sécession est encore dans toutes les mémoires, le Ku Klux Klan renait de ses cendres mal éteintes dans le sud des États-Unis, la presse défend le « grand espoir blanc ». C'est l'apogée de l'ère des lois Jim Crow, imposant la ségrégation raciale aux États-Unis pour entraver les droits obtenus par les Afro-Américains au lendemain de la guerre de Sécession (abolissement de l'esclavage, citoyenneté pour toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, droit de vote pour tous les citoyens). Les spectateurs attendent avec impatience que Jeffries rétablisse la hiérarchie raciale que Johnson a bousculé. Critique : Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! Rien que pour son découpage, il devrait être donné à lire dans toutes les écoles de graphisme ! Pour tout vous dire j'avais très peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent très bien. Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallèles entre le dit combat et la vie. Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-debout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors la chapeau. J'ai la palme, et depuis bien longtemps, de l'album le mieux mis en page. c'est sublime, inventif, dynamique et plein d'audace. C'est une réussite ! Rien que pour son découpage, il devrait être donné à lire dans toutes les écoles de graphisme ! Pour tout vous dire j'avais très peur du volume de page à ingérer. Cela me semblait énorme, encore plus si ce livre ne racontait qu'un combat ! Et en fait j'ai dévoré ce livre ! Deja parce que'il est plus aéré qu'il n'y parait et donc les 320 pages se lisent très bien. Ensuite parce que le découpage choisit est hyper efficace. Notre auteur se sert des 15 rounds du combat pour nous raconter la vie de Jack Johnson, esclave et champion du monde de boxe, avec des parallèles entre le dit combat et la vie. Entre une vie sortit tout droit d'un film et une oeuvre (plus qu'une bd) réfléchie et subliment mise en page, on a entre les mains l'un des albums de l'année !
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Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
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Titre de l'album : Ce que je sais de Rokia Scenariste de l'album : Quitterie Simon Dessinateur de l'album : Francesca Vartuli Coloriste : Francesca Vartuli Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marion décide d'accueillir sous son toit où elle vit avec Julien, son compagnon et Lou, leur dernière fille, une jeune migrante. Une association la met en relation avec Rokia, 19 ans, originaire du Libéria, passée par la Lybie puis l'Italie. Rokia, mutique avec ses hôtes, discute la nuit avec des inconnus, disparait dans la ville, se voile soudainement... L'enthousiasme de Marion laisse bientôt place aux incompréhensions, aux doutes... Qui a-t-elle introduit chez elle, au seul nom d'une humanité commune ? La relation entre les deux femmes se noue à la manière d'un pas de deux : un pas en avant, un autre en arrière, chacune dansant au rythme de ses priorités, ses croyances, ses valeurs. Lorsqu'intervient un troisième tempo, celui imposé par la loi européenne et l'administration française. Rokia reçoit un arrêté de reconduite à la frontière italienne, exécutable dans les 6 mois. Elle a alors le choix : accepter la procédure ou entrer dans la clandestinité. À partir de l'expérience vécue par la scénariste, ce récit explore les joies et les motivations de l'accueil d'une jeune migrante, sans en gommer les difficultés. Chronique du quotidien du point de vue de Marion, le livre confronte le lecteur à ses élans d'empathie, interrogations, suppositions et difficultés de compréhension. Critique : Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-je-sais-de-rokia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Mauvaises herbes Scenariste de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Dessinateur de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : 1943, durant la guerre du Pacifique. La Corée est sous l’occupation du Japon. Sun, une jeune fille de 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l’armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu soixante ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. Le moment de raconter son histoire bouleversante est venu. Il fallait bien un roman graphique copieux pour donner corps au destin tragique de cette adolescente condamnée à la prostitution, la violence, l’opprobre et l’exil. Le témoignage de Lee Oksun ne se contente pas de rappeler l’esclavage sexuel organisé par l’armée impériale (ce que nient encore les nationalistes japonais), mais montre également les responsabilités de certains Coréens et le rejet social dont ont été victimes les rescapées. Avec cet ouvrage, Keum Suk Gendry-Kim s’acquitte de deux missions essentielles : éclairer l’Histoire et se démarquer des discours officiels révisionnistes. Traduit en 30 langues, multi-primé à l’international (dont un Harvey Award), best-seller aux USA comme en Espagne, Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim méritait une nouvelle édition en France. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ce chef-d’œuvre de près 500 pages. Critique : Fiouuuu mais quelle lecture !!! quelle lecture. Graphiquement minimaliste de prime abord, les dessins sont en fait bien plus subtils et on se rend compte que ces personnages "simplistes" le sont par choix pour nous livrer un récit qui ne soit pas visuellement trop violent. Et c'est tant mieux tellement l'histoire est difficile et cruelle. Une histoire que l'on ne connait pas du tout par ici et qui n'est en rien moins choquant que les occupations russes et allemandes. Ce qui choc aussi ici, c'est l'envi de vivre de Oksun. Une vraie envie de vivre qui dépasse les maux qui ont pu lui être infligé. Une résilience de tous les instants qui a permis à cette femme extra ordinaire de sortir vivante et encore humaine de tout ce qu'elle a traversé. Un superbe ouvrage et une histoire à lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mauvaises-herbes-9782754842693?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Fiouuuu mais quelle lecture !!! quelle lecture. Graphiquement minimaliste de prime abord, les dessins sont en fait bien plus subtils et on se rend compte que ces personnages "simplistes" le sont par choix pour nous livrer un récit qui ne soit pas visuellement trop violent. Et c'est tant mieux tellement l'histoire est difficile et cruelle. Une histoire que l'on ne connait pas du tout par ici et qui n'est en rien moins choquant que les occupations russes et allemandes. Ce qui choc aussi ici, c'est l'envi de vivre de Oksun. Une vraie envie de vivre qui dépasse les maux qui ont pu lui être infligé. Une résilience de tous les instants qui a permis à cette femme extra ordinaire de sortir vivante et encore humaine de tout ce qu'elle a traversé. Un superbe ouvrage et une histoire à lire !
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