Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'histoire vraie'.
10 résultats trouvés
-
C'est une histoire invraisemblable que cette affaire des Galapagos au début des années 1930 ! Qu'un couple décide de tout quitter pour s'installer aux confins du monde passe encore, mais que d'autres personnes décident de se joindre à eux dans un cortège d'arrivées impromptues et avec toutes les conséquences que cela va entraîner ! Une véritable pièce de théâtre se joue sous nos yeux ébahis, une pièce aux relents macabres ! Dans ce huis-clos aux teintes d'exotisme, vous découvrirez en premier lieu le couple Friedrich Ritter et Dore Strauch, puis la famille Wittmer envieuse de ce nouveau mode de vie et enfin la fameuse Baronne en compagnie de ses deux amants. Elle arrive tel un ouragan menaçant cet horizon calme et reculé. Ce biotope si chèrement acquis par le médecin Ritter et sa compagne devient chancelant et semble s'effondrer au fil du temps passé par la Baronne et ses grandes idées sur ce bout de terre. Chacun élabore dans son coin des stratégies pour faire face et l'on sent très vite que cela va mal finir. L'artiste flamand Michaël Olbrechts maîtrise son scénario, il fait monter la tension crescendo et donne au récit des allures de thriller tout en assimilant un côté "potache" . On peine à croire ce qu'il s'est passé et l'on ne connait toujours pas avec exactitude le fin mot de l'histoire, mais qu'importe ! En effet, là n'est pas le but de l'auteur ni de cette rocambolesque affaire, il s'agit plus de démontrer comment se comporte l'homme dans un milieu clos avec ses semblables, et toutes les contraintes possibles telles que le manque de nourriture, d'eau, la présence d'une arme etc... Un vaudeville illustré merveilleusement bien par un trait semi-réaliste aux accents de ligne claire. Il rend à ce paradis exotique que sont les Galapagos un formidable hommage à travers des décors sublimes de végétation et autres reliefs surplombants l'océan environnant. La lecture est fluide, les dialogues ciselés, la tension palpable, tout est prêt pour un excellent moment de lecture ! Je gage que vous irez sur Google en chercher d'avantage sur ce fait divers incroyable. Vous avez en photos ci-dessous le couple Ritter ainsi que la baronne et ses "amants" 😉 .
-
- bd
- histoire vraie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Galapagos Scenariste de l'album : Michaël Olbrechts Dessinateur de l'album : Michaël Olbrechts Coloriste : Michaël Olbrechts Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Quand ils débarquent sur Floreana en 1929, Friedrich Ritter et Dore Strauch pensent avoir trouvé l'endroit idéal pour passer leur vie. Inhabitée et dôtée d'une faune et une flore extraordinaire, l'île a des allures d'Eden pour ce médecin fanatique de Nietzche et son ancienne patiente qui ont choisi de vivre isolé de la société des Hommes. Pourtant, l'idylle sera de courte durée. Ayant eu vent de leur entreprise, et attirée par ce mode de vie si singulier, la famille Wittmer rejoint l'île en 1932. Malgré un accueil glacial, chacun poursuit sa vie paisiblement et de son côté. Mais c'est à l'arrivée d'une autoproclamée Baronne et de ses deux amants que les choses se gâtent vraiment... Critique : C'est une histoire invraisemblable que cette affaire des Galapagos au début des années 1930 ! Qu'un couple décide de tout quitter pour s'installer aux confins du monde passe encore, mais que d'autres personnes décident de se joindre à eux dans un cortège d'arrivées impromptues et avec toutes les conséquences que cela va entraîner ! Une véritable pièce de théâtre se joue sous nos yeux ébahis, une pièce aux relents macabres ! Dans ce huis-clos aux teintes d'exotisme, vous découvrirez en premier lieu le couple Friedrich Ritter et Dore Strauch, puis la famille Wittmer envieuse de ce nouveau mode de vie et enfin la fameuse Baronne en compagnie de ses deux amants. Elle arrive tel un ouragan menaçant cet horizon calme et reculé. Ce biotope si chèrement acquis par le médecin Ritter et sa compagne devient chancelant et semble s'effondrer au fil du temps passé par la Baronne et ses grandes idées sur ce bout de terre. Chacun élabore dans son coin des stratégies pour faire face et l'on sent très vite que cela va mal finir. L'artiste flamand Michaël Olbrechts maîtrise son scénario, il fait monter la tension crescendo et donne au récit des allures de thriller tout en assimilant un côté "potache" . On peine à croire ce qu'il s'est passé et l'on ne connait toujours pas avec exactitude le fin mot de l'histoire, mais qu'importe ! En effet, là n'est pas le but de l'auteur ni de cette rocambolesque affaire, il s'agit plus de démontrer comment se comporte l'homme dans un milieu clos avec ses semblables, et toutes les contraintes possibles telles que le manque de nourriture, d'eau, la présence d'une arme etc... Un vaudeville illustré merveilleusement bien par un trait semi-réaliste aux accents de ligne claire. Il rend à ce paradis exotique que sont les Galapagos un formidable hommage à travers des décors sublimes de végétation et autres reliefs surplombants l'océan environnant. La lecture est fluide, les dialogues ciselés, la tension palpable, tout est prêt pour un excellent moment de lecture ! Je gage que vous irez sur Google en chercher d'avantage sur ce fait divers incroyable. Vous avez en photos ci-dessous le couple Ritter ainsi que la baronne et ses "amants" 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/galapagos/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- histoire vraie
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
C'est une histoire méconnue , du moins de ce côté des Alpes , que la relation entre le créateur de Pinocchio et une "muse" plutôt précoce ! Fin du XIXème siècle en Toscane , un domaine familial bourgeois et son lot de domestiques , reçoit pour les vacances les riches propriétaires . Giovannina est la fille du jardinier en poste et vit telle une enfant de son âge . Elle est rayonnante par ses cheveux blonds "vénitiens" et peut se montrer impétueuse . Ainsi , lors d'une bévue , elle va faire la rencontre de Carlo , le frère du propriétaire . Va naître une amitié que ni l'âge ou l'éloignement et les convenances sociales , voire même la mort , ne sauront briser ou entacher . Mais surtout , c'est un chef d'oeuvre de littérature mondiale qui va germer : l'histoire du petit pantin de bois Pinocchio et la fée bleue . Elena Triolo va user de toutes ces scènes de vie quotidiennes , parfois futiles , mais toujours empreintes de sincérité pour nous faire comprendre comment est née cette oeuvre . Elle dépeint la Toscane sur presque 100 ans , car nous allons suivre pas à pas la vie de Giovannina sur toute une génération . Un dialogue en voix off jalonne les pages du récit , il correspond aux échanges entre la jeune fille et l'écrivain . Elle est littéralement la protagoniste principale de cette BD , elle , la petite fille devenant une femme , celle qui pourrait bien être la fée bleue à l'origine du conte de fées de Collodi . Peu à peu l'écrivain s'efface et Giovannina occupe l'espace au sein d'une Italie changeante , le fascisme de Mussolini , la seconde guerre mondiale et son cortège de morts et de privations, la libération , sans oublier les nombreuses interrogations d'une jeune fille devenant femme . De l'émotion à revendre , sans pour autant sombrer dans le pathos et une grande dame toujours guidée par un optimisme débordant . Le style graphique de l'autrice italienne peut paraître scolaire et simpliste , voire enfantin , mais il prend tout son sens au fil des pages . Les nombreux prix remportés par cette oeuvre en Italie sont amplement mérités .
-
- bd
- histoire vraie
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : La fille aux cheveux turquoise Scenariste de l'album : Elena Triolo Dessinateur de l'album : Elena Triolo Coloriste : Elena Triolo Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Toscane, 1871, Giovannina, petite fille de 7 ans vit sur le magnifique domaine Il Bel Riposo propriété des Lorenzini, où son père est jardinier. Un jour, alors qu'elle se se cache après avoir commis une bêtise, elle est découverte par Carlo. Le fantasque frère du propriétaire est traumatisé par la mort de sa petite soeur, Marianna. Carlo est aussi journaliste et écrivain, sous le pseudonyme de Collodi. Entre ces deux êtres que tout sépare (âge, sexe, statut social...) va naître une improbable amitié qui durera toute leur vie, et même au-delà de la mort, pour donner naissance à l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature italienne et mondiale : Pinocchio. Critique : C'est une histoire méconnue , du moins de ce côté des Alpes , que la relation entre le créateur de Pinocchio et une "muse" plutôt précoce ! Fin du XIXème siècle en Toscane , un domaine familial bourgeois et son lot de domestiques , reçoit pour les vacances les riches propriétaires . Giovannina est la fille du jardinier en poste et vit telle une enfant de son âge . Elle est rayonnante par ses cheveux blonds "vénitiens" et peut se montrer impétueuse . Ainsi , lors d'une bévue , elle va faire la rencontre de Carlo , le frère du propriétaire . Va naître une amitié que ni l'âge ou l'éloignement et les convenances sociales , voire même la mort , ne sauront briser ou entacher . Mais surtout , c'est un chef d'oeuvre de littérature mondiale qui va germer : l'histoire du petit pantin de bois Pinocchio et la fée bleue . Elena Triolo va user de toutes ces scènes de vie quotidiennes , parfois futiles , mais toujours empreintes de sincérité pour nous faire comprendre comment est née cette oeuvre . Elle dépeint la Toscane sur presque 100 ans , car nous allons suivre pas à pas la vie de Giovannina sur toute une génération . Un dialogue en voix off jalonne les pages du récit , il correspond aux échanges entre la jeune fille et l'écrivain . Elle est littéralement la protagoniste principale de cette BD , elle , la petite fille devenant une femme , celle qui pourrait bien être la fée bleue à l'origine du conte de fées de Collodi . Peu à peu l'écrivain s'efface et Giovannina occupe l'espace au sein d'une Italie changeante , le fascisme de Mussolini , la seconde guerre mondiale et son cortège de morts et de privations, la libération , sans oublier les nombreuses interrogations d'une jeune fille devenant femme . De l'émotion à revendre , sans pour autant sombrer dans le pathos et une grande dame toujours guidée par un optimisme débordant . Le style graphique de l'autrice italienne peut paraître scolaire et simpliste , voire enfantin , mais il prend tout son sens au fil des pages . Les nombreux prix remportés par cette oeuvre en Italie sont amplement mérités . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-fille-aux-cheveux-turquoise/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- histoire vraie
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
-
- bd
- biographie
-
(et 4 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- biographie
-
(et 4 en plus)
Étiqueté avec :
-
Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure .
- 1 commentaire
-
- bd
- histoire vraie
- (et 5 en plus)
-
Titre de l'album : Pour l'amour de Monna Lisa Scenariste de l'album : Marco Rizzo Dessinateur de l'album : Lelio Bonaccorso Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir. Critique : Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-l-amour-de-monna-lisa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 1 réponse
-
- bd
- histoire vraie
- (et 5 en plus)
-
L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem .
-
- seconde guerre mondiale
- résistance
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Justes parmi les nations Scenariste de l'album : Serge Scotto, Eric Stoffel, Yvon Bertorello Dessinateur de l'album : Frédéric Allali , Michel Espinosa Coloriste : Bruno Pradelle Editeur de l'album : Plein vent Note : Résumé de l'album : Durant la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes, au péril de leur propre vie, ont secouru et sauvé des Juifs persécutés : ces héros de l’ombre, ce sont les « Justes parmi les Nations » ! Critique : L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-justes-parmi-les-nations-tome-1-les-reseaux-de-la-liberte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- seconde guerre mondiale
- résistance
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :