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Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs.
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Titre de l'album : Constance et les ombres tome 1 Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : Luisa Russo Coloriste : Luisa Russo Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans cette riche demeure du début du XXe siècle, Constance pourrait vivre heureuse. Mais voilà : ses parents, inquiets pour sa santé — pourtant excellente —, la maintiennent dans un étrange isolement, aussi bien physique qu'affectif, alors que dehors rôdent d'étranges loups spectraux que seule Constance peut voir... Heureusement, la jeune fille a trouvé un ami : Horace, un gentil monstre qui veille sur elle depuis sa naissance et qui éclaire ses journées du soleil tout neuf de l'amitié ! De quoi faire oublier à Constance la mystérieuse disparition de son grand frère, la dureté de ses parents, la pesanteur de certains secrets familiaux mais surtout l'ombre des loups qui se rapprochent et n'attendent que l'occasion de trouver un passage pour l'atteindre... Entre Dickens et Stephen King, Constance va vous faire frissonner de peur et d'émotion(s) dans cette palpitante aventure initiatique mêlant fantastique, secrets de famille et amitié. Critique : Vous avez vu Monstres et Cie de Pixar ? Vous aimez les monstres à l'apparence terrifiante, mais qui sont en fait gentils comme tout ? Et bien cela ... ne suffit pas pour aimer cette histoire qui se trouve être moins enfantine qu'il n'y parait. En effet si le pitch fait très "Monstres & Cie en 1900", l'histoire elle est plus compliquée, avec des histoires de famille inquiétante, une place de l'enfant digne de l'époque et un mini coté fantastique pas désagréable. Une BD qui se laisse lire avec plaisir porté par un graphisme efficace avec des monstres véritablement effrayant et une constance craquante. Attention quand même a ne pas prendre cette BD pour un public trop jeune. La compréhension des sous-entendus sur la disparition du frère et le comportement des parents sont parties prenantes de l'histoire et risque de dépasser les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/constance-et-les-ombres-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Au chant des grenouilles tome 3 - Le club du samedi Scenariste de l'album : Barbara Canepa, Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Giovanni Rigano Coloriste : Giovanni Rigano Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Le grand concours de pâtisserie se poursuit à Greenwood ! Le Club du Samedi s’apprête à résoudre l’une de ses affaires les plus délicates : le mystère du gâteau empoisonné. Honey, le renard studieux, se retrouve embarqué dans une mission secrète menée par Fog le corbeau et Basil le grillon, à l’insu du reste du groupe. Alors que l’aventure prend une tournure aussi trouble que boueuse, Honey et ses amis, Vanille, Moon, Shadow et les autres, devront unir leurs forces pour résoudre ce mystère. Ce premier arc narratif, en trois tomes, touche à sa fin, mais le Club du Samedi poursuit ses aventures avec de nouvelles histoires complètes par album, à découvrir dès le tome 4. Critique : Quel plaisir de retourner dans la forêt enchantée de Greenwood en compagnie de nos amis du Club du samedi ! Souvenez-vous la fin du tome 2 avec ce gâteau empoisonné par qui et comment !! Nos pâtissiers en culottes courtes vont mener l'enquête et débusquer la personne impliquée dans ce mystère ayant perturbé le concours. Honey, Fog et Basil s'enfoncent dans les marais en poursuivant la piste du fameux chewing-gum trouvé et vous irez de surprises en surprises jusqu'au bouquet final et sa grande révélation 😉 . Sur le même principe que les tomes précédents, on retrouve des annexes au fil de la lecture amenant des informations complémentaires. Ainsi, vous apprendrez le rôle essentiel des insectes pollinisateurs avec en chefs de file les abeilles. Vous saurez reconnaître les différentes empreintes laissées par les animaux dans la forêt et vous apprendrez même les vertus de l'argile ! On retrouve aux pinceaux un nouvel artiste en la personne de Giovanni Rigano, qui s'inscrit dans le même niveau d'exigence que ses prédécesseurs. Ce monde animalier est formidablement réussi, les personnages sont expressifs et bien détaillés, il en va de même pour la colorisation d'une très grande qualité. Chaque page tournée est un régal pour les yeux, personnellement j'attends avec impatience le travail de Alexis Nesme sur cette saga des plus sympathique ! Pour les petits et les grands 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-chant-des-grenouilles-tome-3-le-club-du-samedi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Au chant des grenouilles tome 3 - Le club du samedi
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Quel plaisir de retourner dans la forêt enchantée de Greenwood en compagnie de nos amis du Club du samedi ! Souvenez-vous la fin du tome 2 avec ce gâteau empoisonné par qui et comment !! Nos pâtissiers en culottes courtes vont mener l'enquête et débusquer la personne impliquée dans ce mystère ayant perturbé le concours. Honey, Fog et Basil s'enfoncent dans les marais en poursuivant la piste du fameux chewing-gum trouvé et vous irez de surprises en surprises jusqu'au bouquet final et sa grande révélation 😉 . Sur le même principe que les tomes précédents, on retrouve des annexes au fil de la lecture amenant des informations complémentaires. Ainsi, vous apprendrez le rôle essentiel des insectes pollinisateurs avec en chefs de file les abeilles. Vous saurez reconnaître les différentes empreintes laissées par les animaux dans la forêt et vous apprendrez même les vertus de l'argile ! On retrouve aux pinceaux un nouvel artiste en la personne de Giovanni Rigano, qui s'inscrit dans le même niveau d'exigence que ses prédécesseurs. Ce monde animalier est formidablement réussi, les personnages sont expressifs et bien détaillés, il en va de même pour la colorisation d'une très grande qualité. Chaque page tournée est un régal pour les yeux, personnellement j'attends avec impatience le travail de Alexis Nesme sur cette saga des plus sympathique ! Pour les petits et les grands 😉 -
Titre de l'album : Alfred, un amour de chat ! Scenariste de l'album : Romina Denti Dessinateur de l'album : Valentino Forlini Coloriste : Valentino Forlini Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Moi, c'est Alfred. J'étais un petit chaton des rues, jusqu'au jour où deux fillettes sont tombées sous mon charme. D'un côté, Violet vit dans une grande maison digne d'un château, pleine de jouets, de friandises... mais elle ne me laisse jamais un instant de répit. De l'autre, Mary n'a pas grand-chose, pourtant son petit foyer déborde de rires, de câlins... et d'une balançoire qui me fait rêver. Qui choisir ? Et surtout... comment résister à tant d'amour ? Critique : Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alfred-un-amour-de-chat/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le catalogue de l'éditeur jeunesse Jungle s'enrichit d'une nouvelle sortie colorée et bien dans l'esprit Disney avec ce tome 1 Alfred, un amour de chat ! Valentino Forlini le dessinateur a travaillé des années pour le studio hollywoodien et cela se sent dans son trait rond et agréable sentant bon les animations récentes. On y suit Alfred, un chaton errant dans les rues de Liverpool de la fin du XIX ème siècle, dont l'unique objectif est de se nourrir. Le destin va lui apporter deux jeunes filles issues de classes sociales différentes. Violet est d'une grande famille noble locale, pendant que Mary est fille d'ouvrier avec une mère "rallongeant la soupe" tous les soirs. D'un côté l'opulence mais la sollicitation permanente chez les gens aisés et de l'autre une assiette presque vide mais des câlins et un amour sincère. Alfred vivra de brefs moments dans ces deux maisons et sera soumis à un choix cornélien pour son avenir ! Dans quelle famille rester ?? De bons sentiments, une description légère des grands écarts sociaux et un peu d'humour, les éléments de la recette du premier tome semblent un peu minces pour une lecture à deux niveaux (adulte et enfant). On est vraiment ici dans un ouvrage pour les plus petits, sachant lire bien entendu 🙂 . Les dialogues sont concis, les auteurs ont eu la bonne idée de dessiner les bulles dans lesquelles Alfred exprime ses pensées en forme de tête de chat, pour bien les différencier des bulles "humaines". La fin laisse entrevoir une suite avec un possible retournement de situation, Alfred n'est pas au bout de ses surprises !
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Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens.
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Titre de l'album : Tia et le monde enfoui Scenariste de l'album : Thomas Le Petit-Corps Dessinateur de l'album : Gabrielle Bagnoli Coloriste : Gabrielle Bagnoli Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Sous nos pieds, dans le septième niveau des catacombes, vit secrètement... le peuple Taupe ! Tia, une adolescente de cette communauté, partage son quotidien entre l'exploration des couloirs souterrains, la vie de son village et les cours donnés par la Doyenne. Mais lorsque leur existence est menacée par une grande entreprise, la jeune fille va tout faire pour sauver les siens. Pour cela, elle va braver une règle cruciale, quitte à se mettre son propre peuple à dos, en partant à la découverte de la surface. Une course contre la montre Tia va courir après le temps et tenter d'endiguer un chantier destructeur pour son village et son peuple. Elle fera face à de nombreux dangers, entre les cataflics faisant respecter les lois dans les niveaux souterrains, les cataphiles pas toujours bien intentionnés et la vie à la surface. Une aventure remplie d'amitiés. Souvent accompagnée par Léna, son ami de toujours, Tia pourra aussi compter sur l'aide de surfaciens, comme Élie le fils de l'architecte en charge du projet, ou Maria, une marginale au grand coeur qui lui apprendra à se moquer du regard des autres. Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tia-et-le-monde-enfoui/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Aliénor et les aliens tome 1 Scenariste de l'album : Luki Bancher Dessinateur de l'album : Gyom Coloriste : Gyom Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : La BD la plus déjantée de l'année ! Lorsque Xitol et Stéréo débarquent par erreur dans la vie d'Aliénor, elle est loin de se douter combien cette rencontre va bouleverser son quotidien. Il faut dire qu'ils sont un peu maladroits et plutôt collants... mais qui n'a jamais rêvé d'avoir des copains extra-terrestres ? Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec une jeune fille nommée Aliénor comme la grande reine. On découvre vite au fil des strips humoristiques ses difficultés à l'école, relations avec ses camarades entre autres. Des problèmes que nous avons toutes et tous au moins une fois rencontrés durant notre scolarité, mais l'histoire va vitre prendre une autre tournure avec l'arrivée de deux extra-terrestres en mission pour aborder la grande Aliénor d'Aquitaine. Vous l'aurez compris, ils se sont trompés et vont devoir cohabiter avec la jeune fille qui elle même va composer sa nouvelle vie avec eux ! Car avoir un pigeon et un radio-cassettes portatif comme amis (l'apparence qu'ils se donnent), avouez que ce n'est pas simple 🙂 ! Les situations cocasses vont donc s'enchaîner aux influences diverses comme les Zinzins de l'espace ou encore Calvin et Hobbes. Illustrateur de jeux de société comme Magic Maze, Gyom diversifie son activité avec la BD et nous offre un dessin numérique tout en rondeur aux couleurs chatoyantes et modernes. Comme dans toute BD humoristique, les visages sont expressifs avec une belle palette d'émotions pour nos protagonistes. Un bon premier tome qui méritera confirmation dans le second, car on voudrait en savoir un peu plus sur nos deux "envoyés spatiaux" 🙂 .A partir de 7, 8 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alienor-et-les-aliens-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec une jeune fille nommée Aliénor comme la grande reine. On découvre vite au fil des strips humoristiques ses difficultés à l'école, relations avec ses camarades entre autres. Des problèmes que nous avons toutes et tous au moins une fois rencontrés durant notre scolarité, mais l'histoire va vitre prendre une autre tournure avec l'arrivée de deux extra-terrestres en mission pour aborder la grande Aliénor d'Aquitaine. Vous l'aurez compris, ils se sont trompés et vont devoir cohabiter avec la jeune fille qui elle même va composer sa nouvelle vie avec eux ! Car avoir un pigeon et un radio-cassettes portatif comme amis (l'apparence qu'ils se donnent), avouez que ce n'est pas simple 🙂 ! Les situations cocasses vont donc s'enchaîner aux influences diverses comme les Zinzins de l'espace ou encore Calvin et Hobbes. Illustrateur de jeux de société comme Magic Maze, Gyom diversifie son activité avec la BD et nous offre un dessin numérique tout en rondeur aux couleurs chatoyantes et modernes. Comme dans toute BD humoristique, les visages sont expressifs avec une belle palette d'émotions pour nos protagonistes. Un bon premier tome qui méritera confirmation dans le second, car on voudrait en savoir un peu plus sur nos deux "envoyés spatiaux" 🙂 .A partir de 7, 8 ans.
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Titre de l'album : Le clan des Salamandres tome 2 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano, Manuela Razzi Coloriste : Arianne Consonni Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Paris, 1518. Colin a enfin retrouvé Jeanne et Aloïs ! Mais leur répit est de courte durée. Traqués par leur oncle Eudes et par de redoutables forains, les trois amis du Clan des Salamandres doivent fuir à nouveau. Cap vers Lyon, puis l'Italie ! Entre courses-poursuites haletantes, duels, complots et révélations sur le passé de leurs parents, leur aventure les mènera toujours plus loin, au péril de leur liberté... et de leur vie. Parviendront-ils à échapper à leurs poursuivants et à réaliser leur rêve ? Critique : L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle.
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Titre de l'album : Monstres en vadrouille Scenariste de l'album : Kay Davault Dessinateur de l'album : Kay Davault Coloriste : Kay Davault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Iris ne s'est jamais sentie à sa place dans le manoir de M. Halloway. Entre licornes, trolls et autres dragons, elle est pourtant bien entourée. Mais ce dont elle rêve, elle, c'est de liberté, et d'un véritable foyer. Jusqu'au jour où, par accident, un chasseur de monstres brise la magie qui scellait la porte de cette maison insolite. Pour la première fois, Iris et ses amis peuvent explorer la ville voisine : ses rues animées, ses lumières fascinantes, ses surprenants habitants...Une découverte de la beauté - et des dangers - du monde extérieur qui va déterrer un sombre secret... qui pourrait bien tout changer. Critique : Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/monstres-en-vadrouille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance.
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Titre de l'album : Emma et les mauvais éléments Scenariste de l'album : Ariel Holzl Dessinateur de l'album : Alba Cardona Coloriste : Joël Odone, Alba Cardona Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Emma Lentier, 14 ans, passe des vacances paisibles chez son grand-père en Bretagne lorsque son pique-nique tourne à la catastrophe : elle est attaquée par d'étranges créatures aux dents acérées ! Une inconnue aux pouvoirs surnaturels la sauve in extremis et décèle chez Emma un don particulier. Elle l'invite alors à l'académie volante de Primeval où elle pourra découvrir son véritable potentiel d'élémancienne... Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec cette aventure fantastique mêlant plusieurs influences littéraires et un soupçon d'écologie. Tout commence en Bretagne, terre mystique s'il en est avec Emma Lentier en vacances chez son grand-père. Lors d'une excursion champêtre, elle tombe nez à nez avec des fées belliqueuses et ne doit son salut qu'à l'apparition soudaine d'une femme dotée de pouvoirs. Puis, tout s'enchaîne à grande vitesse, cette dernière découvre que Emma aurait des pouvoirs elle aussi, et décide de l'emmener dans une école bien particulière. En effet, dans cet établissement on dissocie les éléments (terre, eau, feu, air) de la magie vue comme aléatoire voire néfaste. Dans cet univers totalement inconnu, Emma va faire de nombreuses rencontres et découvrir son potentiel, il se pourrait même qu'au fil de sa scolarité elle en apprenne un peu plus sur son passé 😉 . De nombreuses thématiques sont abordées à travers son entrée à l'école, comme l'acceptation des autres et de soi-même, la tolérance envers la différence comme ces personnes non issues du moule scolaire bien établi ! Peu importe les écoles, on y rencontre les mêmes problèmes, avec en plus l'arrivée d'un petit nouveau. A ce chemin initiatique, le scénariste ajoute un brin de mystères avec de mystérieux individus envahissant l'école et un développement fantastique original portant sur ces pouvoirs élémentaires pouvant se combiner. La partie graphique est très agréable, avec un trait rond répondant aux codes des mangas et une palette de couleurs vives et dynamiques. Le lectorat jeune ciblé appréciera ces pages avec un dessin minutieux et un découpage bousculant parfois les codes du gaufrier. Emma et ses "mauvais éléments", vous découvrirez vite le double sens du titre, nous réserve encore des surprises pour le tome 2 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-et-les-mauvais-elements/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec cette aventure fantastique mêlant plusieurs influences littéraires et un soupçon d'écologie. Tout commence en Bretagne, terre mystique s'il en est avec Emma Lentier en vacances chez son grand-père. Lors d'une excursion champêtre, elle tombe nez à nez avec des fées belliqueuses et ne doit son salut qu'à l'apparition soudaine d'une femme dotée de pouvoirs. Puis, tout s'enchaîne à grande vitesse, cette dernière découvre que Emma aurait des pouvoirs elle aussi, et décide de l'emmener dans une école bien particulière. En effet, dans cet établissement on dissocie les éléments (terre, eau, feu, air) de la magie vue comme aléatoire voire néfaste. Dans cet univers totalement inconnu, Emma va faire de nombreuses rencontres et découvrir son potentiel, il se pourrait même qu'au fil de sa scolarité elle en apprenne un peu plus sur son passé 😉 . De nombreuses thématiques sont abordées à travers son entrée à l'école, comme l'acceptation des autres et de soi-même, la tolérance envers la différence comme ces personnes non issues du moule scolaire bien établi ! Peu importe les écoles, on y rencontre les mêmes problèmes, avec en plus l'arrivée d'un petit nouveau. A ce chemin initiatique, le scénariste ajoute un brin de mystères avec de mystérieux individus envahissant l'école et un développement fantastique original portant sur ces pouvoirs élémentaires pouvant se combiner. La partie graphique est très agréable, avec un trait rond répondant aux codes des mangas et une palette de couleurs vives et dynamiques. Le lectorat jeune ciblé appréciera ces pages avec un dessin minutieux et un découpage bousculant parfois les codes du gaufrier. Emma et ses "mauvais éléments", vous découvrirez vite le double sens du titre, nous réserve encore des surprises pour le tome 2 😉
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Titre de l'album : La famille Tango tome 1 Scenariste de l'album : Karim Alliane Dessinateur de l'album : Henri Calais Coloriste : Henri Calais Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Caramba : la vie de Tina Tango, une collégienne mexicaine aussi cool que studieuse, est super compliquée ! Bien sûr, elle vit chez sa mamie, mais c'est parce que Sueños, sa maman, a mystérieusement disparu ! Et puis, il y a son père remarié, avec qui les relations sont un peu tendue. Sans parler de Kim, sa BEF (Best Enemy forever), qui lui a volé le carnet de sa mère, son dernier souvenir d'elle ! Mais lorsque le carnet révèle son étrange pouvoir - il met en images ce qui arrive dans la vie de son lecteur - les deux jeunes filles sont soudain pourchassées par le « Grand Zéro », un cruel dieu-chat souhaitant effacer de la mémoire des hommes leurs contes, légendes et histoires, afin d'imposer son règne à lui... Tina, Mamie et Kim vont devoir lutter, en compagnie de la « Section U », une organisation secrète où œuvraient peut-être certains membres de la famille Tango... Un récit totalement fou et trépidant, rencontre improbable de James Bond et Coco ! Critique : Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-famille-tango-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne.
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Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas !
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Titre de l'album : Mi-mouche tome 1 - Tu veux te battre ? Scenariste de l'album : Véro Cazot Dessinateur de l'album : Carole Maurel Coloriste : Carole Maurel Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Jusqu'à onze ans, Colette a vécu dans l'ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s'acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre... Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu'elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves. Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe... et c'est la révélation ! Et le début des ennuis... « Mi-mouche », c'est le poids minimum pour faire des combats de boxe. C'est désormais également une série de bande dessinée d'une grande richesse, passant de la tragédie à la comédie. Avec beaucoup d'humour et - on s'en doute - énormément d'émotion. Vero Cazot et Carole Maurel nous offrent une héroïne fragile mais un personnage fort. Chétive et surprotégée, Colette a devant elle un chemin semé d'embûches (sociales et familiales) pour parvenir à réaliser son rêve : faire de la boxe ! Critique : Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mi-mouche-tome-1-tu-veux-te-battre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'hacienda aux papillons tome 1 - L'exode Scenariste de l'album : Charlotte Girard | Jean-Marie Omont Dessinateur de l'album : Clemence Collignon Coloriste : Clemence Collignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : 2043, la rareté de l'eau bouleverse l'équilibre planétaire. Lupi, une jeune élève prodige de l'Opéra de Paris, est contrainte de fuir pour le Mexique, explorant ainsi ses racines, avec l'espoir inconscient de découvrir les raisons entourant la mystérieuse disparition de son père. Lupi réussira-t-elle à dépasser sa peur de l'inconnu et à se réinventer un avenir, même si incertain ? Critique : Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-hacienda-aux-papillons-tome-1-l-exode?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants
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Titre de l'album : Belfort et Lupin tome 1 - SOS carpe diem Scenariste de l'album : Lesdeuxpareilles Dessinateur de l'album : T. J. Stehly Coloriste : T. J. Stehly Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Encore une journée agitée à Versailles ! Le roi attend la visite de l'ambassadeur du chah de Perse et il a bien l'intention d'émerveiller son invité avec le spectacle des fontaines des jardins du château. Mais près des bassins, c'est la panique. Il n'y a plus d'eau ! Belfort et son compagnon Lupin sont très inquiets pour leurs amis, les carpes Antras et Diem, dont les œufs doivent bientôt éclore. Ils appellent donc Gazette, la petite souris, à la rescousse. Cette dernière va leur dévoiler les secrets de l'apprivoisement en eau à Versailles. Mais le temps presse ! L'eau continue de baisser et toute la famille de carpes est en danger ! Heureusement, Belfort et Lupin vont pouvoir compter sur tous les animaux de la ménagerie pour les aider. Un dossier pédagogique sur les fontaines du château de Versailles complète cette aventure déjantée de Belfort et Lupin. [Album labellisé château de Versailles] La série animée Belfort et Lupin est quant à elle disponible sur la plateforme Okoo et sur France 4. Critique : Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/belfort-et-lupin-tome-1-sos-carpe-diem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes.
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Titre de l'album : Les sœurs Grémillet tome 7 - Le dragon d'or Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : On a volé le Dragon d'or, la petite statue du parc devant laquelle s'est formé le Club des 3 sœurs ! La famille Grémillet lance donc l'enquête, malgré des journées très remplies ! Car Cassiopée participe à un concours de nouvelles - dont elle va profiter pour raconter sa recherche du Dragon d'or dans un récit médiéval - pendant que Sarah se consacre à un tournoi de hockey et que Lucille veut adopter un adorable chiot. Ces quêtes seront-elles couronnées de succès ? Pas sûr... Mais n'est-ce pas de l'échec que naît souvent l'apprentissage de la vie ? Di Gregorio et Barbucci reviennent avec un album parlant subtilement des concepts d'échec et de résilience, mais avec une narration résolument novatrice, entre vie réelle et récit médiéval ! Critique : J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-7-le-dragon-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement