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  1. The_PoP

    Green Witch Village

    Bon celle la de chronique elle rentre direct dans la catégorie des chroniques qui vous donnent mal au crâne à l'avance. Je m'explique, à l'image de cette couverture sublime de Franc Biancarelli, il y a de très très bonnes choses dans cet album, et l'on comprend vite pourquoi il est paru dans la collection signé. Lewis Trondheim nous concocte une fois de plus un scénario dont lui seul à le secret. Imaginez une jeune femme de 2025 projetée dans le corps d'une autre jeune femme en 1959 qui se retrouve mêlée de près à des complots mêlant CIA, ancien nazis, et ruskofs tout en essayant de mener à bien sa carrière de modèle photo. Oui c'est pas simple, oui il y en a pour tout le monde, et oui il y a de très très bonnes idées dans ce scénario, notamment d'exploiter la différence culturelle et sociétale à travers les yeux de l'héroïne. C'est très bien fait. Par contre il y a des choses qui peinent un peu plus, qui partent un petit peu plus dans beaucoup de directions différentes sans pour autant amener quelque chose finalement. Les complots/enquêtes et interventions de la CIA ont du mal à prendre au milieu du ton caustique de l'album, l'enjeu ne mord guère. Certaines réactions/évolutions des relations entre personnages semblent par exemple un peu sortir de nulle part. Alors attention si vous êtes habituellement fan des scénarios de Trondheim, je pense que vous y trouverez encore une fois votre compte sans soucis, l'inventivité étant assez remarquable. Côté dessin on sent que Franck Biancarelli a bossé son sujet comme un dingue. Cette couverture exceptionnelle ne sort d'ailleurs pas de nulle part. Les décors sont dingues et ce New York des années 50-60 finit par être un personnage à lui tout seul. L'ambiance vieille bd franco belge est superbement retranscrite, mention spéciale encore une fois d'ailleurs à l'excellent Jérôme Maffre pour sa colorisation. Seul bémol pour moi, je trouve que le traitement du visage de l'héroïne principale est parfois un peu particulier tant on a l'impression que son visage "varie" un peu selon certaines cases. Finalement l'ensemble est très cohérent avec une histoire qui ressemble plus à certaines de nos lectures dessinées des années 60 et un dessin qui rend un bel hommage aux comics des années 50 ! Les contraintes que se sont imposées les auteurs façon sunday pages des comics des années 30 à 50 auront façonné définitivement cet album, le rendant déroutant pour le lecteur d'aujourd'hui. Le découpage par planches par exemple est marquant et explique à lui seul une bonne partie de ce qui m'a déstabilisé. Bref, une bd qui ne plaira pas à tout le monde pour ses spécificités, mais qu'on lira pourtant d'une traite avec avidité, le travail des auteurs étant plus que remarquable.
  2. Titre de l'album : Green Witch Village Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Franck Biancarelli Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : New York, 1959. Tabatha s'apprête à vivre une nouvelle journée de jeune citadine, entre ses deux colocataires et ses recherches d'emploi. Sauf que Tabatha n'est plus Tabatha. Son corps est à présent possédé par l'esprit d'une femme de 2025... Qui se demande bien comment elle a pu atterrir là. Mais pas le temps de reprendre ses esprits, il va falloir survivre à cette époque étrange, et à son sexisme permanent. Et puis il y a cette histoire de terroristes nazis et de bombe atomique qui menace de détruire la ville... Critique : Bon celle la de chronique elle rentre direct dans la catégorie des chroniques qui vous donnent mal au crâne à l'avance. Je m'explique, à l'image de cette couverture sublime de Franc Biancarelli, il y a de très très bonnes choses dans cet album, et l'on comprend vite pourquoi il est paru dans la collection signé. Lewis Trondheim nous concocte une fois de plus un scénario dont lui seul à le secret. Imaginez une jeune femme de 2025 projetée dans le corps d'une autre jeune femme en 1959 qui se retrouve mêlée de près à des complots mêlant CIA, ancien nazis, et ruskofs tout en essayant de mener à bien sa carrière de modèle photo. Oui c'est pas simple, oui il y en a pour tout le monde, et oui il y a de très très bonnes idées dans ce scénario, notamment d'exploiter la différence culturelle et sociétale à travers les yeux de l'héroïne. C'est très bien fait. Par contre il y a des choses qui peinent un peu plus, qui partent un petit peu plus dans beaucoup de directions différentes sans pour autant amener quelque chose finalement. Les complots/enquêtes et interventions de la CIA ont du mal à prendre au milieu du ton caustique de l'album, l'enjeu ne mord guère. Certaines réactions/évolutions des relations entre personnages semblent par exemple un peu sortir de nulle part. Alors attention si vous êtes habituellement fan des scénarios de Trondheim, je pense que vous y trouverez encore une fois votre compte sans soucis, l'inventivité étant assez remarquable. Côté dessin on sent que Franck Biancarelli a bossé son sujet comme un dingue. Cette couverture exceptionnelle ne sort d'ailleurs pas de nulle part. Les décors sont dingues et ce New York des années 50-60 finit par être un personnage à lui tout seul. L'ambiance vieille bd franco belge est superbement retranscrite, mention spéciale encore une fois d'ailleurs à l'excellent Jérôme Maffre pour sa colorisation. Seul bémol pour moi, je trouve que le traitement du visage de l'héroïne principale est parfois un peu particulier tant on a l'impression que son visage "varie" un peu selon certaines cases. Finalement l'ensemble est très cohérent avec une histoire qui ressemble plus à certaines de nos lectures dessinées des années 60 et un dessin qui rend un bel hommage aux comics des années 50 ! Les contraintes que se sont imposées les auteurs façon sunday pages des comics des années 30 à 50 auront façonné définitivement cet album, le rendant déroutant pour le lecteur d'aujourd'hui. Le découpage par planches par exemple est marquant et explique à lui seul une bonne partie de ce qui m'a déstabilisé. Bref, une bd qui ne plaira pas à tout le monde pour ses spécificités, mais qu'on lira pourtant d'une traite avec avidité, le travail des auteurs étant plus que remarquable. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/green-witch-village/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Dred Scott - Tome 1 - New York 1893 Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Thibault Descamps Coloriste : Sébastien Bouet Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Qui a volé le collier de la liberté de Benjamin Franklin ? 1893. Dred Scott se voit offrir la chance de sa vie par le chef de la police de New York,Ungus Byrnes. Devenant l'homme de main de ce détective controversé, l'Afro-Américain s'arrache à sa condition de descendant d'esclaves et gravit peu à peu l'échelle sociale. Jusqu'au jour où l'assassinat d'un ancien général de l'Union vient réveiller les fantômes de la guerre de Sécession. Trente ans aprèscette terrible guerre civile, les plaies du passé se rouvrent. Byrnes veut classer cette affaire au plus vite. Mais Dred, lui, entrevoit un chemin vers ses origines et décide de mener sa propre enquête, en dépit des avertissements de son chef et protecteur... Critique : Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dred-scott-tome-1-new-york-1893/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience.
  5. The_PoP

    Ange Leca - Monstres américains

    Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas.
  6. Titre de l'album : Ange Leca - Monstres américains Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Victor Lapointe Coloriste : Victor Lapointe Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : New York suffoque, et les femmes s'évaporent... Été 1911. Ange Leca débarque à New York sous une chaleur accablante. Il n'a qu'une seule idée en tête : retrouver la trace d'Emma, sa passion inextinguible. Accueilli par César Capponi, détective embourbé dans sa dernière affaire, le Frenchie se voit malgré lui entraîné dans une enquête bientôt labyrinthique. Assisté par Ray, fils de César et étonnant newsboy, Ange n'oublie pas pour autant celle qu'il est venue chercher, et s'efforce de progresser sur tous les fronts. Un défi plus risqué qu'il n'y paraît... Critique : Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ange-leca-tome-2-monstres-americains/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. poseidon2

    Harlem t1

    Apres Bootblack et Giant, Mikael revient à ses histoires New-Yorkaises, en nous présentant cette fois la reine d'Harlem : Queenie, de son vrai nom Stéphanie St. Clair. Comme d'habitude Mikael nous livre une prestation graphique de toute beauté. Apres un traitement des Irlandais, des Italiens, le voici qui met ses pinceaux aux services de la communauté noir d'Harlem. Toujours très à l'aise dans cette période de début du XX ieme sicle qu'il apprécie particulièrement, Mickael nous livre un premier tome donc le seul défaut est ... d'arriver 6 mois après le Queenie de Cerise Heurteur. Pour ceux qui ne l'aurait pas lu, c'est une biographie de Stéphanie St. Clair alias Queenie... Le problème que cela amène pour Harlem c'est que la vie de Queenie est le centre du récit et donc tout personne qui ont lu la version de Cerise Heurteur savent ce qu'il va se passer. Si c'est une preuve que Mikael a bien travaillé son sujet, c'est aussi un point négatif pour ceux qui ont déjà lu le premier, car on ne découvre rien dans ce tome d'Harlem et on est obligé de se contenter de la beauté graphique de Mikael. Par contre si jamais vous n'avez pas lu Queenie, je vous encourage à découvrir cette femme hors du commun qui a su s'imposer à une époque où le droit des femmes était à peine évoqué.
  8. poseidon2

    Harlem t1

    Titre de l'album : Harlem t1 Scenariste de l'album : Mikael Dessinateur de l'album : Mikael Coloriste : Mikael Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Harlem, 1931. Au coeur de la Grande Dépression, l'inventivité est mère de sureté pour joindre les deux bouts. Stéphanie St. Clair, dite Queenie, l'avait déjà bien compris en débarquant à New York il y a maintenant presque vingt ans. L'inventivité quand on est une femme et que l'on est noire, c'est bien plus qu'une nécessité. C'est une question de survie. En quelques années, cette jeune servante antillaise immigrée s'est affranchie du poids de la servitude ancestrale. Mieux encore, elle a créé son propre rêve américain : la loterie clandestine d'Harlem. Une ascension qui fait grincer des dents, tant du côté des autorités locales que de la mafia blanche. Dutch Schultz, dit le Hollandais, un mafieux sans scrupule, compte bien faire main basse sur le royaume de la "Frenchy" . Mais c'est sans compter la détermination et l'impétuosité de Queenie, dont le lourd passé continue de guider les pas... Après Giant et Bootblack, Mikaël nous emmène dans le Harlem de la prohibition pour un nouveau diptyque new-yorkais en clair-obscur, à la rencontre d'une femme aussi forte qu'énigmatique. Critique : Apres Bootblack et Giant, Mikael revient à ses histoires New-Yorkaises, en nous présentant cette fois la reine d'Harlem : Queenie, de son vrai nom Stéphanie St. Clair. Comme d'habitude Mikael nous livre une prestation graphique de toute beauté. Apres un traitement des Irlandais, des Italiens, le voici qui met ses pinceaux aux services de la communauté noir d'Harlem. Toujours très à l'aise dans cette période de début du XX ieme sicle qu'il apprécie particulièrement, Mickael nous livre un premier tome donc le seul défaut est ... d'arriver 6 mois après le Queenie de Cerise Heurteur. Pour ceux qui ne l'aurait pas lu, c'est une biographie de Stéphanie St. Clair alias Queenie... Le problème que cela amène pour Harlem c'est que la vie de Queenie est le centre du récit et donc tout personne qui ont lu la version de Cerise Heurteur savent ce qu'il va se passer. Si c'est une preuve que Mikael a bien travaillé son sujet, c'est aussi un point négatif pour ceux qui ont déjà lu le premier, car on ne découvre rien dans ce tome d'Harlem et on est obligé de se contenter de la beauté graphique de Mikael. Par contre si jamais vous n'avez pas lu Queenie, je vous encourage à découvrir cette femme hors du commun qui a su s'imposer à une époque où le droit des femmes était à peine évoqué. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/harlem-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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