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  1. Titre de l'album : Thrace tome 3 - Omnia vincit amor Scenariste de l'album : Trif Dessinateur de l'album : Trif Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Après avoir goûté à la gloire du Colisée, le jeune Thrace, Cleio subit sa première défaite. Battu par Maximus, le mirmillon impérial, il est entre la vie et la mort au sein de l'école de gladiature, alors même que l'Empereur décide de la faire détruire. De son côté, Adriana condamnée à l'exil, doit décider si elle doit quitter Rome pour toujours ou tenter toutes les manigances possibles pour rendre sa liberté à Cleio, son véritable amour. Qu'il s'agisse de l'intrigante Giulia, du sadique sénateur Primus, du machiavélique Quintus ou de l'Empereur lui-même : tout Rome semble vouloir s'opposer à l'amour entre Adriana et Cleio. Critique : Un mois après la sortie "tout public" du tome 3 chez l'éditeur Graph-Zepellin, la maison voisine Tabou sort sa version nettement plus complète. Elle comble avec une élégance rare les moments intimes voire violents parfois et offre une superbe conclusion au couple maudit Adriana et Cleio. Peut-il y avoir une fin heureuse dans cette ville empire où les trahisons sont reines et l'ascenseur social inexistant ? D'autant que le tome précédent laissait Cleio pour mort suite à sa défaite en combat singulier, et Adriana en proie à d'obscures manoeuvres politiques et autres pièges de Quintus . Séparés dans la violence , comment peuvent-ils se retrouver et s'aimer dans la paix et la sérénité ? Trif vient clôturer un formidable triptyque en donnant ses lettres de noblesses au péplum, un genre quelque peu oublié ces temps-ci dans le monde du 9ème art. Son trait fin , magnifié par les couleurs chaudes d'Andrea Celestini met en lumière la ville éternelle. Les trois albums sortis chez Tabou combleront amplement vos attentes, sur le plan narratif, graphique ainsi qu'une dose d'érotisme légère et toujours au service du récit. Amoureux des péplums et de la série Spartacus , foncez 😉 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-3-omnia-vincit-amor/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Un mois après la sortie "tout public" du tome 3 chez l'éditeur Graph-Zepellin, la maison voisine Tabou sort sa version nettement plus complète. Elle comble avec une élégance rare les moments intimes voire violents parfois et offre une superbe conclusion au couple maudit Adriana et Cleio. Peut-il y avoir une fin heureuse dans cette ville empire où les trahisons sont reines et l'ascenseur social inexistant ? D'autant que le tome précédent laissait Cleio pour mort suite à sa défaite en combat singulier, et Adriana en proie à d'obscures manoeuvres politiques et autres pièges de Quintus . Séparés dans la violence , comment peuvent-ils se retrouver et s'aimer dans la paix et la sérénité ? Trif vient clôturer un formidable triptyque en donnant ses lettres de noblesses au péplum, un genre quelque peu oublié ces temps-ci dans le monde du 9ème art. Son trait fin , magnifié par les couleurs chaudes d'Andrea Celestini met en lumière la ville éternelle. Les trois albums sortis chez Tabou combleront amplement vos attentes, sur le plan narratif, graphique ainsi qu'une dose d'érotisme légère et toujours au service du récit. Amoureux des péplums et de la série Spartacus , foncez 😉 !
  3. Titre de l'album : Inguinis origines - tome 2 Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Nicolas Guenet Coloriste : Nicolas Guenet Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Chrysanthe tient à son affranchissement et doit retrouver le précieux papyrus la liant encore à son maître. Mais c'est en fouillant dans les hautes sphères de la société romaine qu'on découvre souvent bien plus de choses qu'on ne le voudrait. C'est peut-être ça, le prix de la liberté ! Critique : Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=inguinis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Inguinis origines - tome 2

    Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉
  5. J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf
  6. Titre de l'album : Thrace tome 1 - Lupi, frates, amantes : loups, frères, amants Scenariste de l'album : Francesco Trifogli " Trif" Dessinateur de l'album : Francesco Trifogli "Trif" Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : En l'an 79, Adriana Pollia, une jeune et jolie noble de Pompéi et son esclave Cleio Ont miraculeusement échappé à la colère du Vésuve. Seuls, ils vont vivre de petits larcins et prendre soin l'un de l'autre. Mais lorsqu'ils sont recueillis par l'oncle d'Adriana, Cleio est rejeté et Adriana sera forcée d'épouser un vieux et pervers sénateur. Elle suivra malgré tout son destin de noble Romaine et finira par oublier son amour de jeunesse. Mais la flamme du passé se ravivera le jour où, au Colisée, elle assistera aux débuts d'un jeune et fort gladiateur... Est-ce son bien-aimé Cleio qui se cache sous ce casque ? Critique : J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-tome-1-lupi-frates-amantes-loups-freres-amants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Thrace , tome 1

    Prévue en 3 tomes , cette saga antique présente de nombreux atouts . On peut ressentir le travail de précision fourni par les deux auteurs italiens . Ils emploient de nombreux mots en latin (avec la traduction au bas de la page , rassurez-vous) pour mieux immerger le lecteur , ils ont aussi effectué un important travail de recherche sur l'architecture locale , ainsi que sur les costumes et autres armures des gladiateurs . La politique est un sujet relaté aussi , étant une composante essentielle à cette époque . Francesco Trifogli opère avec minutie et commence à dérouler son scénario au fil des pages . Certes , il subsiste des ficelles un peu "usées" par d'autres médias précédemment , car cette époque a été à maintes reprises utilisée au cinéma , littérature et en BD ; mais le fil scénaristique se tient et on prend plaisir à s'accrocher au destin des deux protagonistes principaux . Un esclave et une fille de nobles , peuvent-ils vivre leur amour dans un contexte si dédaigneux et hostile envers les populations assujetties ? Rajoutez une sombre histoire d'héritage avec un oncle ambitieux ,des combats de gladiateurs, et vous obtenez un péplum lancé sur de bons rails . Pour illustrer ce récit , il est entouré d'Andrea Celesti , dessinateur, peintre et coloriste de formation , mais passionné depuis son jeune âge de BD . C'est donc d'un trait élégant , aux couleurs chaudes qu'il nous plonge dans les paysages italiens , de Pompéi à Rome . Il parvient à donner une intensité aux regards , un éclat dans les yeux , qui est je dois dire , assez impressionnant . Il est regrettable ceci dit , que certains visages soient un peu moins travaillés parfois , surtout ceux en arrière plan . Mais cela n'entache en rien le réalisme donné à cette aventure historique de très bonne facture . Un bon début , qui ne demande qu'à confirmer avec le second tome .
  8. Titre de l'album : Thrace , tome 1 Scenariste de l'album : Francesco Trifogli Dessinateur de l'album : Andrea Celestini Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : En l'an 79 après J.-C., Adriana Pollia, une jeune noble de Pompéi et son esclave Cleio ont miraculeusement échappé à la colère du Vésuve. Seuls, ils vont vivre d'expédients et prendre soin l'un de l'autre. Mais lorsqu'ils sont recueillis par l'oncle d'Adriana, Cleio est rejeté avec brutalité, le laissant mort. Adriana, suivra son destin de noble Romaine et épousera un vieux sénateur, devenant une respectée matrone et finira par oublier son ami de jeunesse et la partie la plus authentique d'elle-même. Mais le passé reviendra frapper à sa porte le jour où, au Colisée, elle assistera aux débuts d'un jeune gladiateur en qui elle reconnaîtra son amour de jeunesse... Critique : Prévue en 3 tomes , cette saga antique présente de nombreux atouts . On peut ressentir le travail de précision fourni par les deux auteurs italiens . Ils emploient de nombreux mots en latin (avec la traduction au bas de la page , rassurez-vous) pour mieux immerger le lecteur , ils ont aussi effectué un important travail de recherche sur l'architecture locale , ainsi que sur les costumes et autres armures des gladiateurs . La politique est un sujet relaté aussi , étant une composante essentielle à cette époque . Francesco Trifogli opère avec minutie et commence à dérouler son scénario au fil des pages . Certes , il subsiste des ficelles un peu "usées" par d'autres médias précédemment , car cette époque a été à maintes reprises utilisée au cinéma , littérature et en BD ; mais le fil scénaristique se tient et on prend plaisir à s'accrocher au destin des deux protagonistes principaux . Un esclave et une fille de nobles , peuvent-ils vivre leur amour dans un contexte si dédaigneux et hostile envers les populations assujetties ? Rajoutez une sombre histoire d'héritage avec un oncle ambitieux ,des combats de gladiateurs, et vous obtenez un péplum lancé sur de bons rails . Pour illustrer ce récit , il est entouré d'Andrea Celesti , dessinateur, peintre et coloriste de formation , mais passionné depuis son jeune âge de BD . C'est donc d'un trait élégant , aux couleurs chaudes qu'il nous plonge dans les paysages italiens , de Pompéi à Rome . Il parvient à donner une intensité aux regards , un éclat dans les yeux , qui est je dois dire , assez impressionnant . Il est regrettable ceci dit , que certains visages soient un peu moins travaillés parfois , surtout ceux en arrière plan . Mais cela n'entache en rien le réalisme donné à cette aventure historique de très bonne facture . Un bon début , qui ne demande qu'à confirmer avec le second tome . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-tome-1-jeunes-loups/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Inguinis - origines tome 1

    Situé chronologiquement avant les deux tomes Inguinis , ce premier tome du diptyque "Origines" raconte la jeunesse d'Artémis . Elevée par Agrippa son père et Chrysanthe sa préceptrice , elle a 7 ans et doit bientôt rentrer à l'école ! Occupé par ses sculptures , Agrippa n'a guère le temps de s'en occuper et il craint la fin du contrat liant Chrysanthe à l'éducation de sa fille . En effet , sa prochaine entrée en classe sonnera le glas du contrat et Chrysanthe pourra réaliser son rêve d'être enfin "réthor " (rhéteur : maître d'éloquence) . Mais dans une Rome antique aux milles intrigues ,rien n'est simple . N'étant pas rémunérée pour ce travail , elle est obligée de danser dans un cabaret aux plaisirs divers et variés , voire orgiaques ! En ces lieux de débauche romaine, s'offrent à nous des scènes d'une grande tension sexuelle . Les spectateurs , les acteurs , tout le monde y participe et les détails sont nullement épargnés pour le plaisir des rétines . Il faut dire que le dessin de Nicolas Guenet sublime les séquences érotiques , mais pas que ! L'architecture des bâtiments , les colonnes , les venelles , tout est majestueux . Les jeux d'ombres et d'éclairages sont au diapason avec des reflets mordorés sur les corps enchevêtrés , du plus bel effet . Assurément , une patte graphique de haut vol . Katia Even ménage le suspens dans ce premier tome , car la volonté d'émancipation de Chrysanthe n'est pas le seul fil conducteur . En effet , nous apprenons au cours du récit que des enfants disparaissent , enfants du même âge qu'Artémis ! Les scènes érotiques sont au service de l'histoire et non l'inverse , c'est bien ici le coup de force de cette scénariste de talent . Peut se lire indépendamment des autres Inguinis , mais par des lecteurs(trices) avertis(ies) 😉
  10. Titre de l'album : Inguinis - origines tome 1 Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Nicolas Guenet Coloriste : Nicolas Guenet Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Chrysanthe est pressée qu'Artémis ait sept ans pour entrer à l'école et que son contrat de préceptrice se termine enfin. Elle attend donc qu'Agrippa, son maître, officialise son affranchissement. Mais Nicomède, le père d'Artémis, veut la garder auprès d'eux aussi fera-t-il tout pour s'emparer du précieux document. Mais, de petites filles disparaissent dans la Cité romaine... des fillettes ju­­ste en âge d'entrer à l'école... comme Artémis. Dans ce nouveau volet de la série Inguinis, vous retrouverez l'univers d'intrigues à la romaine imaginé par Katia Even et sculpturalement dessiné par Nicolas Guenet. Une nouvelle enquête commence... Critique : Situé chronologiquement avant les deux tomes Inguinis , ce premier tome du diptyque "Origines" raconte la jeunesse d'Artémis . Elevée par Agrippa son père et Chrysanthe sa préceptrice , elle a 7 ans et doit bientôt rentrer à l'école ! Occupé par ses sculptures , Agrippa n'a guère le temps de s'en occuper et il craint la fin du contrat liant Chrysanthe à l'éducation de sa fille . En effet , sa prochaine entrée en classe sonnera le glas du contrat et Chrysanthe pourra réaliser son rêve d'être enfin "réthor " (rhéteur : maître d'éloquence) . Mais dans une Rome antique aux milles intrigues ,rien n'est simple . N'étant pas rémunérée pour ce travail , elle est obligée de danser dans un cabaret aux plaisirs divers et variés , voire orgiaques ! En ces lieux de débauche romaine, s'offrent à nous des scènes d'une grande tension sexuelle . Les spectateurs , les acteurs , tout le monde y participe et les détails sont nullement épargnés pour le plaisir des rétines . Il faut dire que le dessin de Nicolas Guenet sublime les séquences érotiques , mais pas que ! L'architecture des bâtiments , les colonnes , les venelles , tout est majestueux . Les jeux d'ombres et d'éclairages sont au diapason avec des reflets mordorés sur les corps enchevêtrés , du plus bel effet . Assurément , une patte graphique de haut vol . Katia Even ménage le suspens dans ce premier tome , car la volonté d'émancipation de Chrysanthe n'est pas le seul fil conducteur . En effet , nous apprenons au cours du récit que des enfants disparaissent , enfants du même âge qu'Artémis ! Les scènes érotiques sont au service de l'histoire et non l'inverse , c'est bien ici le coup de force de cette scénariste de talent . Peut se lire indépendamment des autres Inguinis , mais par des lecteurs(trices) avertis(ies) 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inguinis-origines-1-sanguis-mulieris/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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