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Titre de l'album : La querelle des arbres Scenariste de l'album : Amaya Alsumard , Renaud Farace Dessinateur de l'album : Renaud Farace Coloriste : Drac Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Années 1920. Settimo, bûcheron corse en exil, débarque dans une plantation du bord du Mékong. Petit à petit, ses préjugés d'occidental arrogant s'érodent au contact des locaux et surtout d'un garçon étrange, Chân Ly. Mais les pouvoirs de chaman de ce dernier, ainsi que son grand-frère engagé dans la dissidence politique, se heurtent rapidement à la violence intrinsèque de cette société coloniale. La tension monte, la répression policière s'intensifie et, bientôt, chacun devra choisir son camp... Critique : Cette histoire est née d'un voyage des auteurs au Vietnam , en découvrant une sombre histoire d'abatages d'arbres au bon vouloir des colons . Peut-on trouver meilleur symbole qu'un arbre en témoin de paix et d'apaisement ? S'il gênait la vue de leur fenêtre , les français exilés le faisaient couper manu militari sans aucun respect . C'est dans ce contexte que débarque Settimo , force de la nature et bûcheron de son état . Tenu par une sombre affaire du passé , il est chargé par les autorités locales de débusquer les créateurs d'un journal dissident au sein d'une plantation d'hévéas . Sa rencontre avec un jeune garçon aux pouvoirs étranges va bouleverser sa vie et sa vision du colonialisme . Sans être précis géographiquement sur les coins du Vietnam décris , les auteurs nous immergent totalement dans cet univers forestier et humide . La nature brute transpire des planches de Renaud Farace , les branches des arbres semblent vouloir sortir des cases et s'étendre tels des rhizomes porteurs d'un message de liberté ! On sent le frêle équilibre sur lequel repose ces comptoirs coloniaux , où une poignée de français dominent les locaux , une allumette peut à tout moment embraser ce biotope . Le scénario , brillant , fait monter la pression progressivement en présentant la galerie de personnages , leurs convictions et désidératas , puis en amenant la chute inévitable , LE drame mettant le feu aux poudres ! On est happé dans cette ambiance et ce n'est pas le dessin sublime qui risque de nous en détourner ! Des "gueules" de personnages , aux couleurs chamarrées mêlées à une végétation organique et envoûtante , dans un découpage cinématographique , c'est un sans faute ! Ajoutez à cela des dialogues à l'écriture noble et élégante , il ne vous restera plus qu'à embarquer sur les rives du Mékong en direction des forêts de banians majestueux et autres hévéas saignants du latex , comme un peuple saignant de l'oppression occidentale . A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-querelle-des-arbres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cette histoire est née d'un voyage des auteurs au Vietnam , en découvrant une sombre histoire d'abatages d'arbres au bon vouloir des colons . Peut-on trouver meilleur symbole qu'un arbre en témoin de paix et d'apaisement ? S'il gênait la vue de leur fenêtre , les français exilés le faisaient couper manu militari sans aucun respect . C'est dans ce contexte que débarque Settimo , force de la nature et bûcheron de son état . Tenu par une sombre affaire du passé , il est chargé par les autorités locales de débusquer les créateurs d'un journal dissident au sein d'une plantation d'hévéas . Sa rencontre avec un jeune garçon aux pouvoirs étranges va bouleverser sa vie et sa vision du colonialisme . Sans être précis géographiquement sur les coins du Vietnam décris , les auteurs nous immergent totalement dans cet univers forestier et humide . La nature brute transpire des planches de Renaud Farace , les branches des arbres semblent vouloir sortir des cases et s'étendre tels des rhizomes porteurs d'un message de liberté ! On sent le frêle équilibre sur lequel repose ces comptoirs coloniaux , où une poignée de français dominent les locaux , une allumette peut à tout moment embraser ce biotope . Le scénario , brillant , fait monter la pression progressivement en présentant la galerie de personnages , leurs convictions et désidératas , puis en amenant la chute inévitable , LE drame mettant le feu aux poudres ! On est happé dans cette ambiance et ce n'est pas le dessin sublime qui risque de nous en détourner ! Des "gueules" de personnages , aux couleurs chamarrées mêlées à une végétation organique et envoûtante , dans un découpage cinématographique , c'est un sans faute ! Ajoutez à cela des dialogues à l'écriture noble et élégante , il ne vous restera plus qu'à embarquer sur les rives du Mékong en direction des forêts de banians majestueux et autres hévéas saignants du latex , comme un peuple saignant de l'oppression occidentale . A découvrir !
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La collection signé chez le Lombard est décidément une collection que nous apprécions beaucoup car elle est souvent synonyme de one-shot de qualité avec des auteurs remarquables. C'est à nouveau le cas avec ce Latah qui ne portera pas atteinte à l'estime que nous portons à cette collection. S'il n'atteint pas je trouve le niveau des meilleurs one-shot Signé, ce Latah nous présente assez finement l'enfer du vietnam, la partie fantastique ne venant que rehausser l'horreur globale ambiante. Le dessin de Thomas Legrain que l'on a découvert notamment sur Sisco se prête assez bien à cette ambiance martiale sérieuse. L'auteur gère ici scénario et dessin et les couleurs sont réalisées par Mikl pour un résultat particulièrement chouette pour restituer cette ambiance de jungle étouffante. Les personnages sont rapidement brossés mais crédibles et cohérents. Latah se dévore, et donne également un peu à penser et en ce sens c'est une réussite. La partie fantatsique est elle aussi bien gérée puisque vous ne refermerez pas ce tome avec une tonne de questions non résolues, et sa présence permet à l'histoire de prendre son ampleur, sans pour autant la dénaturer, évoquant parfois Apocalypse Now. Attention cependant la violence et le gore sont très présent dans cette bd, à ne pas mettre donc entre toutes les mains. Bravo.
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Titre de l'album : Latah Scenariste de l'album : Thomas Legrain Dessinateur de l'album : Thomas Legrain Coloriste : Mikl Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Une légende raconte que quelque part au beau milieu de la jungle vietnamienne se trouve le territoire du Latah. Le récipiendaire des douleurs de son peuple. Et des douleurs, les Américains en ont infligé leur lot… Lorsque leurs membres commencent à tomber, une petite troupe de GI égarée comprend qu'elle vient d'entrer au purgatoire de cet enfer vert. Sur les terres du Latah, les victimes deviennent bourreaux, et vice-versa… Car le bouc émissaire finit toujours par ruer. Critique : La collection signé chez le Lombard est décidément une collection que nous apprécions beaucoup car elle est souvent synonyme de one-shot de qualité avec des auteurs remarquables. C'est à nouveau le cas avec ce Latah qui ne portera pas atteinte à l'estime que nous portons à cette collection. S'il n'atteint pas je trouve le niveau des meilleurs one-shot Signé, ce Latah nous présente assez finement l'enfer du vietnam, la partie fantastique ne venant que rehausser l'horreur globale ambiante. Le dessin de Thomas Legrain que l'on a découvert notamment sur Sisco se prête assez bien à cette ambiance martiale sérieuse. L'auteur gère ici scénario et dessin et les couleurs sont réalisées par Mikl pour un résultat particulièrement chouette pour restituer cette ambiance de jungle étouffante. Les personnages sont rapidement brossés mais crédibles et cohérents. Latah se dévore, et donne également un peu à penser et en ce sens c'est une réussite. La partie fantatsique est elle aussi bien gérée puisque vous ne refermerez pas ce tome avec une tonne de questions non résolues, et sa présence permet à l'histoire de prendre son ampleur, sans pour autant la dénaturer, évoquant parfois Apocalypse Now. Attention cependant la violence et le gore sont très présent dans cette bd, à ne pas mettre donc entre toutes les mains. Bravo. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/latah/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂
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Titre de l'album : Song Scenariste de l'album : Hai-Anh Dessinateur de l'album : Pauline Guitton Coloriste : Pauline Guitton Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération. Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ? Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée. Critique : Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/song/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après la nouvelle édition de The Cape, l'adaptation en comics de la nouvelle fantastique de Joe Hill s'attaquant au mythe du super héros, voici la parution de la réédition du préquel de The Cape sur les origines de la nouvelle principale. On plongera avec ce récit dans l'horreur de la guerre du Vietnam et le combat du père du héros de The Cape. Récit fantastique aux relents d'Apocalypse Now et de Voyage au bout de l'enfer, The Cape est un comics qui comme son grand frère se lit d'une traite à un rythme vraiment soutenu. Reste que le côté remarquable du scénario de l'original est ici du coup un peu éventé ce qui nous retire un peu du plaisir de la découverte et de la fraicheur. Graphiquement le dessin de Nelson Daniel qui s'occupait seulement des couleurs sur The Cape est un peu moins prenant et expressif au niveau des personnages que celui de son homologue Zach Howard mais il reste dans l'ambiance et la lignée directe de The Cape donc pas d'inquiétude de ce côté là. Au final pour ceux qui ont lu et aimé The Cape je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui si elle n'est pas un indispensable, permet de renouer sérieusement avec le plaisir du comics original. Pour ceux qui n'ont pas aimé The Cape, inutile de réessayer avec ce one shot préquel, les ingrédients sont sensiblement identiques.
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Titre de l'album : The Cape - 1969 Scenariste de l'album : Jason Ciaramella Dessinateur de l'album : Nelson Daniel Coloriste : Nelson Daniel Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Découvrez les événements fondateurs de The Cape, le comics nominé aux Eisner Awards et encensé par la critique ! 1969. La guerre du Vietnam fait rage. L'hélicoptère du capitaine Chase, pilote d'Evasan pour l'armée américaine, est abattu en territoire ennemi. Ses hommes et lui sont obligés de fuir, poursuivis par les soldats viêt-Cong... et ils découvriront vite que le mugissement des armes automatiques n'est pas le seul danger dans la jungle. Un comics viscéral aux allures de graphic novel, qui retrace le destin poignant et fantastique du père des enfants découverts dans The Cape. Tiré d'une nouvelle de Joe Hill, The Cape pulvérise le mythe du héros - et du super-héros. Critique : Après la nouvelle édition de The Cape, l'adaptation en comics de la nouvelle fantastique de Joe Hill s'attaquant au mythe du super héros, voici la parution de la réédition du préquel de The Cape sur les origines de la nouvelle principale. On plongera avec ce récit dans l'horreur de la guerre du Vietnam et le combat du père du héros de The Cape. Récit fantastique aux relents d'Apocalypse Now et de Voyage au bout de l'enfer, The Cape est un comics qui comme son grand frère se lit d'une traite à un rythme vraiment soutenu. Reste que le côté remarquable du scénario de l'original est ici du coup un peu éventé ce qui nous retire un peu du plaisir de la découverte et de la fraicheur. Graphiquement le dessin de Nelson Daniel qui s'occupait seulement des couleurs sur The Cape est un peu moins prenant et expressif au niveau des personnages que celui de son homologue Zach Howard mais il reste dans l'ambiance et la lignée directe de The Cape donc pas d'inquiétude de ce côté là. Au final pour ceux qui ont lu et aimé The Cape je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui si elle n'est pas un indispensable, permet de renouer sérieusement avec le plaisir du comics original. Pour ceux qui n'ont pas aimé The Cape, inutile de réessayer avec ce one shot préquel, les ingrédients sont sensiblement identiques. Autres infos : D'après une nouvelle de Joe Hill Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-cape-1969-232026?ref=44 Voir la totalité de enregistrement