
Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.