
En partant de la fameuse théorie du 100ème singe, qui voudrait qu'une nouvelle pratique ou savoir se transmette au sein d'une population sans aucun contact préalable ou transmission visible, une fois que 100 personnes l'ont acquis; l'auteure Julia Billet imagine un contexte social et politique délétère dans un futur proche dont la seule issue semble cette hypothèse. Des phénomènes étranges apparaissent soudainement, des animaux aux races éteintes, ou encore des poissons lévitant dans une serre, des méduses perturbant le fonctionnement des réacteurs nucléaires qui disparaissent une fois leur "mission" accomplie, une impression de danse vengeresse de l'état animal contre les méfaits de l'homme. Alix une jeune femme aux traits autistiques semble vivre en communion avec ces phénomènes et amène littéralement de la couleur au récit en noir et blanc du dessinateur Jérôme Ruillier. Son trait charbonneux voit apparaître des formes lumineuses colorées, ces fameux "blooms" prometteurs de lendemains meilleurs à la manière des floraisons printanières. C'est une histoire exigeante, avec un dessin ne facilitant pas toujours la compréhension des cases par des transitions et des changements de contextes soudains. On perçoit ce que dénoncent les auteurs mais cette fin aux notes un peu trop oniriques m'a un peu déconcerté.
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