Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Donjon monsters tome 13 - Réveille-toi et meurs


    VladNirky
    • Scenariste: Lewis Trondheim / Joann Sfar Dessinateur: David B. Coloriste: Walter Editeur: Delcourt Note :
      Résumé:

      Le Gardien se réveille sous terre, cadavre parmi les cadavres, au côté de l'amour de sa vie, Alexandra. Il est maître de ses pensées mais pas de ses mouvements ni de sa mémoire, qui semble lui faire défaut. Où sont-ils ? Pourquoi une voix qui ressemble étrangement à celle de Marvin les obligent à la suivre ? Et pourquoi doivent-ils attaquer Herbert ?

      Autres informations: Vlad admiratif et surpris.
      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantasy Prix: -- Nb de pages: --
     Share

    Bon, à titre personnel, j'ai du mal avec les dessins de David B. Et le 1er contact, ce sont les dessins. L'album ne fera pas exception, même s'ils sont au final très adaptés à l'histoire. Ils sont surtout constitués des personnages (pour la plupart mort du coup), et de quelques décors. Sur la majeure partie de l'album, il n'y a pas de décor. C'est difficile à lire dans un premier temps.

    Par contre on y trouvera aussi des doubles planches formant une fresque de grande envergure, et particulièrement réussie et coloré. C'est, à mon souvenir, unique dans la série. Et même si le début de lecture est compliqué... Mais pourquoi je lis ? Ça n'a rien à voir avec un Donjon non ? Ca va être long ? J'en suis à quelle page ? C'est loin l’Amérique ?.... et pourtant... Soudain, au bout de quelques pages... L'intérêt saute aux yeux. Une petite lumière s'allume et on a soudain très envie de lire l'album, d'une traite. A grande vitesse. Pour voir ce qui va en découler et où les auteurs nous emmènent. Dès qu'on réalise ça... Le pari des auteurs est gagné.

    Très souvent (chez moi au moins), l'intérêt du scénario prend le dessus (quand il est réussi bien sûr) sur le dessin, et sur ce point, ce n'est pas négociable: le scénario est en béton, et en contre coup... le dessin adapté. A se demander si le scénario n'a d'ailleurs pas complètement été fait sur mesure pour le dessinateur. N'ayant pas cette information, je vais m'autoriser à penser que c'est bien le cas.

    L'histoire se révèle excellente. Bien ficelé. Jouant sur plusieurs tableaux. L'album est au niveau 79, donc en fin de Zénith, mais pas encore dans le Crépuscule qu'on connaît. Il va combler quelques vides importants dans la fresque globale de l'histoire du Donjon et de Terra Amata, et il serait difficile d'en parler plus sans spoiler, donc je vais m'abstenir mais c'est une des périodes cruciales. La transition entre le Zénith et le Crépuscule. Le deuil d'une époque de lumière pour aller vers les ténèbres non ? Et sincèrement, un album manquait à ce carrefour.

    Ensuite l'album, dans sa construction est complètement original. On découvre des personnages presque inconnus au départ, au bout de quelques cases on recolle les bouts comme les personnages recollent les morceaux et à partir de là on est embarqué dans l'histoire. Dès qu'on commence à réaliser ou l'on va, de qui on parle, de ce qui va se passer... On est pieds et poings liés jusqu'à la dernière case. Et on s'en rend compte petit à petit, et la lecture défile à tout allure. Ce mécanisme est vraiment un des points forts également.

    L’album arrivera également à tirer quelques larmes du lecteur attaché à Donjon car les évènements d'ici implique, certes, des évènements qu'on connaissaient, mais, il met surtout le doigt dessus. Avec émotion. L'émotion survient quand on s'en rend compte (et sur la fin également). Car ce sont des personnages fondateurs du Donjon que l'on recroise ici. On peut même se dire que le Donjon Zénith 8, en sa mémoire, paru en même temps, fait par son titre au moins, écho, en quelque sorte, à celui ci (dans ce Donjon, je ne crois plus au hasard).

    Donc.... C'est très réussi et ça fonctionne totalement.

    Malgré toutes ses années, et ses 41 tomes principaux (au moment au j'écris ces lignes) le Donjon révèle à nouveau un tome original, très bien réalisé, avec une construction atypique que je trouve particulièrement brillante. A ne pas louper. Même si vous n'appréciez pas le style des dessins aux premiers abords, ce serait dommage de ce privé d'un bijou Donjonesque.

    PS: du coup il manque, au lecteur que je suis, un autre épisode important quelques tomes en amont de celui ci. Une fois l'album lu vous verrez très bien à quoi je fais allusion... Mais je pense qu'on l'aura dans quelques temps. 🙂

    Modifié par VladNirky

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Je pense que tu accrocherais facilement oui. Les premiers zénith sont orientés donjons et dragons humour de folie te des années 80/90. Tu tombes accroc directement ^^

    apres ça part sur une grande saga effectivement, et tu peux enchaîner sur les autres séries si c’est dans tes goûts 

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   0 membre, 2 anonymes, 28 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Le tueur - affaires d'état tome 5 - La face cachée de l'abîme
      Note :
      J'ai relu toute la série du tueur et il y a une grosse fracture entre la fin du troisième cycle et affaires d'états que l'on pourrait même considérer comme une autre série. Les auteurs ont pris une autre direction avec les proches du tueur et de sa nouvelle carrière dans l'industrie du pétrole. Bon une fois ce détail passé, je suis content que Matz reparle un peu de la vie passée du tueur pour garder une cohésion. Sur Affaire d'état, les auteurs passent d'un contrat à l'autre en laissant tomber les personnages secondaires, c'est un peu déroutant où alors ils ont prévu de les faire revenir à un autre moment. Ce deuxième cycle nous emmène dans une histoire sordide de trafics d'humains où l'on aurait tendance à valider les actions du tueur. Au niveau dessin, Luc Jacamon gère à merveilles les environnements montagneux avec ou sans neige. Quelques scènes d'action avec peu de paroles alternent avec les monologues et pensés du tueur.
      La mécanique du tueur fonctionne toujours, on se prend au jeu malgré tous les personnages secondaires abandonnées en route.
      • 4 réponses
    • Largo Winch tome 24 - Le centile d'or
      Note :
      Pfff alors autant je suis un fervent défenseur des nouvelles sérié et j'ai tendance à critiquer ce qui rallonge la sauce. Mais qu'est ce que ce tome 22 de Largo winch est excellent ! Enfin non pas excellent. Bon. Juste très bon et orienté pour les lecteurs historiques. On retrouve de l'aventure pure Largo. Une mise à jour de notre héros avec des nouvelles technologies et un aspect environnementales intéressant. L'impact des puissants, leurs engagements écologique et culturel et ce qu'il font de leur argent offre un vent actuel à notre milliardaire préféré.

      Ajouté à cela un maniement du couteau toujours au top et vous aurez ce qui me plait toujours autant : un très bon divertissement en deux tomes.

      Exactement ce que l'on demande à un largo Winch ! Le seule bémole qu'on pourra trouver est qu'à côté des BD de plus en plus grosse, la lecture s'avère rapide. Je vous conseille de lire les 2 tomes en même temps pour ne pas avoir une impression de trop peu
      • 0 réponse
    • L'apprenti épouvanteur tome 1
      Note :
      Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney  parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents"  . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce  monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté .

      C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages  , mais peine un peu  sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉
      • 0 réponse

    • Mother parasite tome 1
      Note :
      Ryôta, adolescent est orphelin, il a été trimballé de foyer en foyer et a développé une sorte de complexe face à la figure maternelle : il s’est inventé une mère idéale avec tout un tas de critères. Il tient un cahier où il note tout ce qui se passe avec sa nouvelle maman, ce qu’elle fait ou ce qu’elle n’a pas fait, ce qu’elle a dit, comment elle a réagi à ses demandes… Sa mère de son côté semble être angoissé à l’idée de ne pas lui convenir et craint qu’il ne cherche une nouvelle maman.

      A côté de ça, il y a Kaoru, un camarade de classe de Ryôta, il a une mère hyper protectrice, très envahissante, qui le surveille sans cesse et surveille aussi l’entourage de son fils avec attention à tel point qu’elle serait presque capable d’éliminer tous les obstacles sur le chemin de son enfant.

      Alors forcément quand Ryôta découvre la personnalité de la mère de son camarade, dans sa tête, un plan se met en marche…

      Mother parasite est la rencontre de deux êtres « dérangés », chacun obnubilé par un amour excessif et potentiellement anormal (il va falloir aller plus loin pour voir l’étendue de la situation). On se sent vite gêné par l’attitude des personnages, il y a la façon dont ils se comportent mais surtout la manière dont Ryôta manipule son entourage.

      Le manga pourrait facilement se ranger dans la catégorie horreur. Mais pas une horreur violente, physique et sanglante. Il laisse un sentiment de mal-être, dérangeant et malsain qui grandit peu à peu ; c’est une horreur psychologique qui provoque un arrière-gout amer. On est tenté d’arrêter là mais tout autant tenté de continuer, c’est une étrange sensation.
      • 0 réponse
    • Demons star tome 4 (fin)
      Note :
      Demons star c’est fini et c’est dommage ! Voilà une vraie bonne série humoristique et courte en plus, ce qui peut motiver un certain nombre de lecteurs.

      Par d’étranges concours de circonstances et surtout à cause des interprétations farfelues de son comportement, Yusuke se forge une réputation incroyable. Ainsi il devient le démon rouge de 3e ordre, ce qui lui assure une place de choix dans l’organisation du lycée. Non seulement, Akira reconnait sa valeur mais de nombreux élèves se mettent sous ses ordres. La légende est née ! mais ce qui est surtout amusant c’est de voir comment elle est née ! Des personnages plus avisés ne seraient jamais arrivés au même résultat.

      Bien que l’histoire de Demons star se passe dans un lycée de garçons où règne la loi du plus fort et que l’on enchaîne les combats, il ne déplaira pas non plus au lectorat féminin. Pourvu d’une facétie ingénieuse, les quiproquos font rire et classe ce manga dans la catégorie humour. Je n’ai qu’un seul regret, j’aurai aimé voir plus de quiproquos et d’interprétations délirantes, mais c’est déjà très bien comme ça et on s’en réjouit.
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...