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  • Fan Man, l'homme au ventilo


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Gaet's Dessinateur: Julien Monier Coloriste: Julien Monier Editeur: Petit à petit Note :
      Résumé:

      Encore une belle journée qui commence dans ma vie trépidante. Ma petite vie de Horse Badorties, mec. Aujourd'hui, je dois trouver un max de poulettes pour la grande répétition de la chorale de l'Amour à l'église St Nancy sur Bowery, c'est l'objectif, baby, laisse-toi aller, la musique t'attend juste sous la surface de ta conscience. Mais avant, il faut IMMÉDIATEMENT que j'aille dîner à China Town ! Cool, mec, ça fait partie du plan, très important. Attends, mec, impossible de partir sans mon ventilateur japonais, la casquette du commandant Duchmoll, mon pardessus, mon magnéto : j'ai l'intuition que tout ça se révélera bien pratique. Et changer de godasses, mec, j'en peux plus de ces pompes japonaises en plastoc' qui me tuent les pieds.Rah, j'en étais où déjà ? Je suis tout seul dans ma turne, mec.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Humour Prix: 19,90 Nb de pages: 128
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    Le duo d'auteurs de la formidable saga RIP (édition Petitàpetit) renouvelle son association pour une adaptation haute en couleurs d'un roman de l'écrivain américain William Kotzwinkle. Connu pour la novélisation du scénario de ET l'extra-terrestre, il nous fait découvrir un personnage iconoclaste et truculent, mesdames et messieurs veuillez accueillir Horse Badorties ! On se demande bien de quelle planète peut-il venir lui aussi ! Tout commence par son réveil dans un appartement, que dis-je, un cloaque que les cadavres de RIP n'auraient pas renié pour leur fin de vie, et le réveil de Horse avec un grand objectif en tête ! Cela commence par trouver ses fringues dans cette déchèterie résidentielle, une rallonge fera l'affaire en guise de ceinture ! Puis c'est la descente dans les rues de New-York en plein été dans les années 70, une ville en effervescence où chaque rencontre est synonyme d'aventures nouvelles. Horse souhaite réunir un max de gens pour sa chorale de l'Amour et ça passe par une cool attitude, un coup de ventilateur portatif pour se rafraîchir et accoster n'importe qui sachant jouer d'un instrument ou de "poulettes" ayant envie de pousser la chansonnette. Ses pérégrinations vont le mener en bien des recoins de la ville-monde et parviendra t'il à ses fins ??

    C'est une oeuvre clivante car elle risque de trouver son public, tout comme elle peut être rejetée pour ce ton décalé (un peu trop?) ainsi qu'un possible agacement des litanies de Horse. Il faut féliciter le travail de traduction du roman, car c'est truffé de mots argotiques et Gaet's a du s'employer pour rendre ce "vocabulaire" un peu plus contemporain. La désinvolture est de mise, une nage à contre-courant des principes et stéréotypes sociétaux, Horse Badorties incarne tout ceci avec une facilité déconcertante. Je pense que cela mérite une seconde lecture après avoir digéré les facéties de ce "mec" dans la jungle urbaine des seventies. D'autant que vous pourrez contempler à nouveau et avec plaisir les planches de Julien Monier qui excelle dans à peu près tout ! Du découpage soigné, aux trognes des protagonistes, les cases fourmillant de détails, tout s'accorde avec des couleurs chaudes comme la braise, permettant à Horse d'allumer ses "calumets" 🙂 . Un véritable travail d'orfèvre !

    Navré pour cette note correcte mais elle correspond à mon état  d'esprit en ayant fini de lire cette aventure délirante. Elle peut évoluer dans les mois à venir car je relirai cette ode à l'oisiveté 😉 .

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    J'ai enfin réussi à me motiver pour lire cette BD, mais j'ai dû passer à côté de l'histoire où j'ai pas compris... les dessins sont parfaits avec le format plus grand que pour la série RIP. 

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  • Dernières Critiques

    • Aucune tombe assez profonde
      Note :
      Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique.

      Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona.

      Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot.

      Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.




       
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      • 2 réponses
    • L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
      Note :
      Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle,  traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !
      • 0 réponse
    • Le maître de California Hill
      Note :
      Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
      • 0 réponse
    • Elsbeth et la malédiction du beau silence - Tome 1
      Note :
      Nouvelle série jeunesse sur de jeunes sorcières avec Tristan Roulot (Le Convoyeur, La forêt du temps) au scénario et un dessin d'une auteure danoise non moins talentueuse : Sarah Conradsen. On entre ici dans une version largement féminisée d'Harry Potter, avec toutefois suffisamment de différence pour ne pas nous embêter. Le scénario déroule pour le moment facilement sa trame, mais prudence, depuis La forêt du temps et Le convoyeur, je fais confiance à Tristan Roulot pour nous amener sur des terrains que l'on imaginait pas au départ. Nul doute qu'une fois encore, il nous réserve des surprises. 

      Bon le ton global de l'ouvrage est clairement orienté jeunesse, et se veut largement accessible même si les jeunes filles s'y immergeront probablement plus rapidement que nos jeunes garçons, question d'identification avec les premiers rôles féminins évidemment.

      Les dessins de Sarah Conradsen sont très propres et parfaitement adaptés au ton et au public de cette nouvelle série, pour ma part je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose qui les distinguerait des autres productions actuelle du genre, mais je fais globalement la fine bouche car on est déjà sur quelque chose de très soigné et joli.

      Côté format on garde celui de "Elles" la précédente belle série à succès du Lombard sur la même cible, et c'est bien vu.
      • 0 réponse
    • Fils du tonnerre - Tome 1 - Thor, enfant terrible
      Note :
      Nouvelle bd jeunesse chez Le Lombard qui va cette fois-ci revisiter la mythologie nordique avec humour et aventures... Sur un ton décalé et assez contemporain, les gags et l'aventure s'enchainent au fil des 88 pages pour une lecture plaisante même pour les moins jeunes. Bon cela ne va pas forcément chercher bien loin, et les dessins sont vraiment orientés jeunesse et dessins animés, mais cela reste plaisant, surtout pour peu que vous vous soyez plonges dans les derniers épisodes de la saga de jeux video God of War 🙂

      Cette nouvelle série devrait plaire aux plus jeunes tout en leur permettant avec humour de se plonger dans la mythologie nordique. A noter que le choix d'un petit format et d'une couverture souple permet de se positionner en prix avec 88 pages pour 10.95€, et si l'on ajoute à ça un graphisme pas mal inspiré du manga, on sait à qui cela s'adresse et c'est plutôt malin je trouve.
      • 1 réponse

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